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Accueil du site > Tribune Libre > Guerre à la guerre...

Guerre à la guerre...

« Plus que les charges qui ressemblent à des revues, plus que les batailles visibles déployées comme des oriflammes, plus même que les corps à corps où l’on se démène en criant, cette guerre, c’est la fatigue épouvantable, surnaturelle, et l’eau jusqu’au ventre, et la boue et l’ordure et l’infâme saleté. C’est les faces moisies et les chairs en loques et les cadavres qui ne ressemblent même plus à des cadavres, surnageant sur la terre vorace. C’est cela, cette monotonie infinie de misères, interrompue par des drames aigues, c’est cela, et non pas la baïonnette qui étincelle comme de l’argent, ni le chant du coq du clairon au soleil ! » écrit Henri Barbusse dans « Le feu, journal d’une escouade ».

Eh oui, la guerre, ça pue le sang, la merde, la peur, la mort...

 

La guerre, c'est l'ombre omniprésente de la mort. De celle qu'on donne comme de celle qu'on redoute.

La guerre, ça sent la poudre qui excite, mais ça sent surtout la sueur aigre de la trouille, la merde du camarade qui se chie dessus, l'odeur doucereuse et écœurante du cadavre qui gonfle au soleil puis dont le ventre éclate sous la morsure des rats, libérant la tripaille putride où grouillent les vers.

La guerre, c'est le désespoir du camarade touché et qui attend des secours qui ne peuvent venir.

La guerre, c'est l'égoïsme salvateur, primordial qui vous fait penser - lorsque votre voisin d'attaque tombe à côté de vous, haché par une rafale ou la tête explosée par une roquette – qui vous fait crier dans votre pauvre tronche : « Ouf, c'est lui, c'est pas moi !  »

La guerre, ce sont les cris de douleur du camarade touché, les hurlements et les sanglots, les aboiements somme toute rassurants de la vieille bête d'adjudant qui hurle ses ordres.

La guerre, l'embuscade, c'est le corps qui s'efforce de se rétrécir au delà du possible, qui voudrait s'infiltrer dans le plus petit interstice, qui voudrait se fondre dans la boue de la tranchée, la caillasse du djebel ou la vase de la rizière.

La guerre, ce sont les ongles qui se crispent sur la terre à chaque rafale qui vous cherche, qui va vous trouver. C'est la haine de l'autre, de celui qui veut votre peau. C'est le doigt qui ne relâche plus la détente de votre fusil dérisoire.

La guerre, c'est de la merde.

Pendant la grande boucherie 14-18, les profiteurs et fauteurs de guerre se la faisaient belle. Les grands boulevards de Paris affichaient une vie trépidante ; les théâtres, les brasseries, les cafés concerts, les boites de nuits étaient pleins de fêtards…

Pendant que les Français Schneider, De Wendel et autres faisaient discrètement la bringue avec leurs homologues, rivaux et…amis allemands Krupp, Thyssen et autres fabricants de choses en aciers bien pointues, bien aiguisés, qui entrent dans les viandes, qui labourent les chairs, qui brisent les os, qui éclatent les cranes, qui arrachent les yeux, qui explosent en beaux feux d’artifices de mort, la France d’en-bas s’étripait avec l’Allemagne d’en-bas. Pour le plus grand profit des précédents.

La droite la plus bornée, la plus avide, la plus lâche se lâchait, se goinfrait, s’engraissait, se tapissait la tripe de sauces chaudes et onctueuses pendant que les « pauv’cons » se faisaient trouer la viande. C’est cette même droite que l’on retrouvera parmi les vichystes, les patrons et les collabos en 40 pendant que les cocos, au coude à coude avec la droite républicaine gaulliste, se battaient. C’est cette même droite sans vergogne, cupide, inculte, avide, pleine de morgue, qui envisage sans vergogne de s’allier aux collabos du F.Haine

« La guerre est « l’art » de faire s’entretuer des gens pauvres, qui ne se connaissent pas, au profit de gens riches qui, eux, se connaissent… ». Cette maxime à la véracité sans cesse renouvelée à travers les époques a été superbement illustrée par cette chanson qui marque le désespoir, la résignation mais aussi la révolte de ceux qu’on envoyait à l’abattoir pour rien, sinon transcender la connerie humaine, seule approche que l’on puisse avoir de l’infini…

 

La chanson de Craonne

 

Quand au bout d'huit jours le r'pos terminé

On va reprendre les tranchées,

Notre place est si utile

Que sans nous on prend la pile

Mais c'est bien fini, on en a assez

Personne ne veut plus marcher

Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot

On dit adieu aux civ'lots

Même sans tambours, même sans trompettes

On s'en va là-haut en baissant la tête

 

- Refrain :

Adieu la vie, adieu l'amour,

Adieu toutes les femmes

C'est bien fini, c'est pour toujours

De cette guerre infâme

C'est à Craonne sur le plateau

Qu'on doit laisser sa peau

Car nous sommes tous condamnés

C'est nous les sacrifiés

 

Huit jours de tranchée, huit jours de souffrance

Pourtant on a l'espérance

Que ce soir viendra la r'lève

Que nous attendons sans trêve

Soudain dans la nuit et le silence

On voit quelqu'un qui s'avance

C'est un officier de chasseurs à pied

Qui vient pour nous remplacer

Doucement dans l'ombre sous la pluie qui tombe

Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes

 

- Refrain :

C'est malheureux d'voir sur les grands boulevards

Tous ces gros qui font la foire

Si pour eux la vie est rose

Pour nous c'est pas la même chose

Au lieu d'se cacher tous ces embusqués

Feraient mieux d'monter aux tranchées

Pour défendre leur bien, car nous n'avons rien

Nous autres les pauv' purotins

Tous les camarades sont enterrés là

Pour défendr' les biens de ces messieurs là

 

- Refrain :

Ceux qu'ont le pognon, ceux-là reviendront

Car c'est pour eux qu'on crève

Mais c'est fini, car les trouffions

Vont tous se mettre en grève

Ce s'ra votre tour messieurs les gros

De monter sur l'plateau

Car si vous voulez faire la guerre

Payez-la de votre peau

 

 Photo X - Droits réservés

 


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20 réactions à cet article    


  • Clark Kent M de Sourcessure 11 novembre 2015 12:26
    Chaque 11 novembre des militants d’associations et de partis politiques de divers horizons viennent se recueillir devant le monument aux morts de la commune de Gentioux. À cette occasion, les participants entonnent la chanson de Craonne.

    Puis ils vont déposer une gerbe sur la tombe de Félix Baudy, soldat fusillé pour l’exemple en 1915 et réhabilité en 1934, dans le cimetière de la commune mitoyenne de Royère-de-Vassivière. La sépulture de Félix Baudy est dans le cimetière communal de Royère où une plaque, réalisée par ses amis maçons, y est posée avec cette inscription :

    « Maudite soit la guerre - Maudits soient ses bourreaux - Baudy n’est pas un lâche - Mais un martyr. ».
    Cette plaque a été rénovée en 2005 à l’initiative du comité laïc des amis du monument de Gentioux . Son nom est aussi inscrit sur le monument aux morts de la commune de Royére.

    Le 11 novembre 2008, un millier de manifestants, selon les organisateurs, étaient présents. Cette manifestation était organisée par la Fédération nationale de la libre pensée, la Ligue des droits de l’Homme, l’Association républicaine des anciens combattants, l’Union pacifiste de France et le Mouvement de la Paix. 

    • Emin Bernar Emin Bernar Paşa 11 novembre 2015 14:38

      @M de Sourcessure
      la mobilisation est encore nécessaire après le rejet du projet de loi relatif à la réhabilitation des fusillés de 14-18 par le Sénat !


    • jaja jaja 11 novembre 2015 12:54

      Le couplet 5 de l’Internationale nous dit ce que nous devrions tous faire contre ceux qui veulent nous envoyer au casse-pipe :

      Les Rois nous soûlaient de fumées,
      Paix entre nous, guerre aux tyrans !
      Appliquons la grève aux armées,
      Crosse en l’air et rompons les rangs !
      S’ils s’obstinent, ces cannibales,
      À faire de nous des héros,
      Ils sauront bientôt que nos balles
      Sont pour nos propres généraux.


      • Samson Samson 11 novembre 2015 13:21

        Pas connu le Vietnam comme vous, mais à chaque fois que je fais mes courses, je passe à côté d’un « carré des fusillés » et ses impacts de balles encore visibles, en hommage aux nombreuses victimes civiles massacrées lors de l’arrivée du front allemand sur la Meuse en ’14.

        Ma grand-mère ardennaise transmettait le souvenir des 4 ou 5 jours de son enfance passés cachés dans la forêt en attendant que le front soit passé, puis de leur retour dans une ville pillée et saccagée, comme elle rappelait les réquisitions de chevaux par les Uhlans, ainsi que du grondement de l’artillerie dans le lointain sur le front de Verdun, pour ne pas oublier.
        Quant à mon grand-père, mobilisé comme fusilier cycliste durant la suivante et finalement prisonnier à Dunkerke, il restait durablement traumatisé par les mitraillages de Stukas sur les colonnes de réfugiés.

        Et je doute qu’hors novlangue les bombardements chirurgicaux « modernes » soient moins cruels.
        Rien n’a changé dans le commerce de la charogne et ce sont toujours les mêmes qui s’engraissent sur le plus grand malheur de tous les autres.

        Salutations !


        • Neo-str 11 novembre 2015 13:26

          « C’est un bel homme, aux yeux clairs et aux cheveux presque blonds. Tel le « Dormeur du val », il est allongé sur la prairie glacée, près de la voie de chemin de fer qui serpente le long de la Meuse. Son casque est troué et son corps encore chaud quand le 1re classe Gazareth bute dessus. « Pauvre Trébuchon… » soupire André en découvrant à 10h45 son camarade, agent de liaison comme lui au 415e régiment d’infanterie.

          C’est vraiment trop bête de mourir aujourd’hui. Deux heures plus tôt, ce lundi 11 novembre, quand la nouvelle s’est répandue que cette fichue guerre cesserait à 11 heures, le capitaine Lebreton avait mis en garde : « Attention mes amis, ce n’est pas le moment de faire le zouave. »

          Faire le zouave ? Pas le genre de Trébuchon… A 40 ans, le matricule 13 002 est un homme prudent qui a survécu à quatre ans de boucherie sur les pires fronts : la Somme, la Marne… et maintenant la Meuse, qui signe l’ultime offensive française. Ainsi en a décidé le maréchal Foch, pour mettre à genoux l’Allemagne alors que se négocie l’armistice, à Rethondes. C’est notamment aux poilus du 415e RI que l’ainsi nommée « poursuite victorieuse » — elle sera meurtrière — a été confiée.

          Distrait peut-être à l’idée de retrouver les siens

          Des durs au mal, les gars du 415, originaires pour la plupart du Massif central, comme Augustin Trébuchon, né le 30 mai 1878 au hameau de Montchabrier, en Lozère. Le gardien de chèvres s’occupe de ses cinq frères et sœurs cadets depuis que les parents sont morts. Quand il ne court pas les montagnes derrière son troupeau, cet éternel célibataire anime les bals de village avec son accordéon… Voilà ce qu’était sa vie avant d’être mobilisé le 2 août 1914 comme estafette à la 9e compagnie. Inlassablement, pendant quatre ans, il a fait la navette entre les lignes avant et le poste de commandement, situé à l’arrière. Courageux et chanceux : il n’a été blessé que deux fois. Ce 11 novembre, le PC arrière le charge d’un message anodin : « Rendez-vous à Dom-le-Mesnil pour la soupe à 11h30 ! », est-il écrit sur le billet, toujours dans sa main quand une balle l’atteint en plein front.

          Pourquoi diable ne s’est-il pas mis à l’abri, alors que les Allemands, retranchés sur une colline à seulement 100 m, le voient parfaitement depuis que le brouillard s’est levé ? Un moment de distraction, voire d’euphorie à l’idée de retourner bientôt parmi les siens, en Lozère ?
          Il est plus de 10h45, ce lundi 11 novembre 1918, et Gazareth n’a pas le temps de s’éterniser devant la dépouille de son compère. Des copains fauchés ou déchiquetés, il en a vu tellement… On s’habitue à force. De toute façon, il est pressé : ses officiers l’attendent comme le messie, tapis dans leur trou d’obus. C’est lui, Gazareth, qu’ils ont missionné pour aller chercher, à 700 m de là, le soldat Delaluque, seul clairon à la ronde. Mais une fois ramené, ce dernier, ému par la solennité du moment, ne se souvient plus de l’air du cessez-le-feu. « La dernière fois que je l’ai joué, c’était en 1911 ! » se justifie-t-il. Son capitaine le lui fredonne et à 11 heures tapantes, le clairon libérateur sonne enfin, suivi de vivats puis d’une « Marseillaise » qui prend corps le long de la ligne de front. A un quart d’heure près, Augustin l’aurait entonnée lui aussi. Sur la croix de sa tombe, à Vrigne-Meuse, il est écrit : Augustin Trébuchon, mort pour la France le 10/11/1918… la veille de son décès. Pour l’armée, mourir le jour de la victoire, ce n’était vraiment pas possible. »


          • alain_àààé 11 novembre 2015 15:19

            excellent article et je rajouterai que ma tante qui est rentrée en 1945 en descendant du train a paris c est suicidée chez elle devant sa fille qui revenait d auswitch lorsqu elle a vu les gens qui dansaient dans les rues


            • howahkan Hotah 11 novembre 2015 17:14

              La Grande Guerre 14 -18, le résultat d’un incident à Sarajevo ? Pas du tout, selon l’historien Jacques Pauwels.
              Dans son livre « 14-18 La grande guerre des classes », il explique cette confrontation mondiale comme le résultat d’une guerre horizontale entre classes sociales. « Les gens de biens contre les gens de rien » ou bien comment, pendant les décennies de la Belle Époque, les élites des deux côtés ont préparé cette revanche contre le peuple. Comment elles
              préféraient la guerre à la révolution qu’elles redoutaient tant.


              • jaja jaja 11 novembre 2015 17:31

                C’est ce que disait en quelques lignes Rosa Luxemburg la marxiste assassinée en 1919 à Berlin lors de l’insurrection spartakiste :

                « C’est notre force,notre espoir qui est fauché quotidiennement en rangs serrés l’herbe sous la faux...Et avec chacun d’eux,c’est un combattant de l’avenir,un soldat de la Révolution,un de ceux qui libèreront l’humanité du joug du capitalisme qui descend dans la tombe. »

                Mais bien entendu ni Rosa Luxemburg, ni Jacques Pauwels d’ailleurs, ne nient l’importance des rivalités économiques entre les puissances impérialistes dans le processus de déclenchement de la guerre. Principalement pour conquérir matières premières et colonies...


              • julius 1ER 12 novembre 2015 09:46
                 « Les gens de biens contre les gens de rien » ou bien comment, pendant les décennies de la Belle Époque, les élites des deux côtés ont préparé cette revanche contre le peuple. Comment elles
                préféraient la guerre à la révolution qu’elles redoutaient tant.

                @howahkan Hotah

                encore un effort Howhakan et tu vas laisser tomber l’ésotérisme ..... pour devenir Marxiste !!!!

                bienvenue à bord !!!!!!!


              • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 11 novembre 2015 17:46

                Pour compléter le tableau, ajoutons les pêcheurs qui risquent leur vie en mer pendant que les armateurs se contentent d’attendre leur arrivée et prendre la part du lion, les policiers qui se font taper dessus alors que les donneurs d’ordre restent bien au chaud, les pompiers qui risquent leur vie parce qu’un crétin a allumé un feu de forêt. Et bien entendu, toutes les jeunes générations qui sont les vrais artisans de la croissance et qui n’en bénéficient que très rarement.

                Eh oui, pour qu’un pays vive en paix, il faut malheureusement que beaucoup de ses membres soient prêts à se sacrifier, c’est injuste, mais c’est à la fois le fardeau et l’honneur de l’humanité. Soyons reconnaissants envers eux en ce jour du 11 novembre.


                • non667 11 novembre 2015 18:54

                  laisser rentrer des migrants c’est cracher sur la tombe de ceux qui se sont fait tuer en 14/18 ,39/45  smiley smiley smiley


                  • TSS 12 novembre 2015 01:05

                    @non667
                    laisser rentrer des migrants c’est cracher sur la tombe de ceux qui se sont fait tuer en 14/18 ,39/45   

                    Sauf que les migrants actuels sont les enfants de ceux qui se sont battus à nos cotés

                    pour que la France se libère... !!


                  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 11 novembre 2015 21:00

                    La guerre, c’est de « droite » ou de « gauche » ? ^^


                    • bourrico 7 12 novembre 2015 10:24

                      @bouffon(s) du roi

                      La guerre, c’est de « droite » ou de « gauche » ? ^^


                      Ca dépends du bord du gros con qui parle.
                      Mais le plus souvent je lis que c’est de gauche.
                      Après quand je lis aussi que le FN est de gauche, je ne doute plus de rien voyez vous, surtout quand ceux qui se disent de gauche pratiquent une politique plus à droite que la droite.

                    • raymond 14 novembre 2015 12:35

                      @bouffon(s) du roi
                      c’est de droite, il n’y a pas de militaires de gauche.


                    • TSS 12 novembre 2015 01:00

                      « La guerre est « l’art » de faire s’entretuer des gens pauvres, qui ne se connaissent pas, au profit de gens riches qui, eux, se connaissent et mangent ensembles ».

                       Je crois que cette maxime est de roland Dorgelès... !!


                      • julius 1ER 12 novembre 2015 09:42

                        Très bon article criant de vérité, j’ai cru un instant relire « la Peur » de Gabriel Chevalier........il faut quand même dire une bonne fois pour toutes que tous ceux qui ont écrit contre la guerre l’ont payé pendant très longtemps par la censure ou par l’emprisonnement .........


                        Bien sûr tous les « trous du cul » d ’extrème -droite, les Lavigue et consorts vont venir nous pousser des cris d’orfraies en disant que c’est de l’anti-France que d’écrire cela, mais eux se nourrissent du mensonge à répétition... .....
                        que la Guerre est belle surtout quand on la mène dans le pays à côté !!!! 

                        Bravo Victor d’essayer de décrire l’inimaginable et encore là tu en es très loin .....c’est encore pire que cela !!!!!!!!!!!!!!!!!

                        • bourrico 7 12 novembre 2015 10:32

                          @julius 1ER

                          Est il nécessaire de tenir des propos aussi cons que les lavigues ou que l’auteur ?

                          Navré pour les gros blaireaux d’extrémistes décérébrés de tous poils, mais le patriotisme n’a pas de couleur politique.
                          Nier les maquis nationalistes, ou nier les maquis communistes, c’est de la merde, et vous dite presque tous de la merde.

                          Une idée du bordel que ça a été pour faire cohabiter ces gens après la libération ?
                          A mon avis du même ordre que celui qui a vu la mixité en unité gaulistes et vichistes non ?
                          Et pourtant l’armée qui débarque ne provence est un mix de tout ça.
                          Vous, vous êtes tellement des ânes que vous n’en seriez même pas capable, tas de cons bornés et incultes.

                        • julius 1ER 12 novembre 2015 13:26


                          @bourrico7

                          au moins toi tu es radical, mais je ne partage pas ta vision de choses, car à te lire on dirait qu’il n’y a que le Bourrico qui a raison .....
                           or ce n’est pas le cas, car le Bourrico dans ces sentences définitives est loin d’avoir raison sur tout !!!

                        • bourrico 7 12 novembre 2015 16:21

                          @julius 1ER

                          Ou t’as vu que j’avais raison, et surtout montre moi que j’ai tort, en clair, montre moi ma sentence.

                          La seule sentence que je prononce, c’est d’affirmer que vos raisonnements sont tronqués, simplistes et puérils.
                          Et je le fais sans aucun égard, précisément parce que ces qualificatifs sont justifiés.

                          Essayez donc de montrer que c’est faux sans effacer l’article et les commentaires. smiley

                          Après si les trucs genre droite/gauche = méchant/gentil vous satisfont, alors mes propos vous sont destinés, et il est compréhensibles que vous m’en vouliez de vous rappelez votre médiocrité intellctuelle.


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