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Joël de Rosnay

Conseiller de la présidence de la Cité des Sciences, prospectiviste, écrivain scientifique.

Tableau de bord

  • Premier article le 20/04/2005
  • Modérateur depuis le 22/09/2005
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Derniers commentaires



  • Joël de Rosnay 5 novembre 2012 15:03

    Colre : Vous parlez d’une Information filtrée et hiérachisée. Question : par qui ? Comment ? Je suis plus inquiet que rassuré ! smiley

    C’est à chacun d’entre nous de rendre pertinente « l’infopollution » (ou excès d’information) pour donner du sens à notre travail et à notre vie. Nous avons désormais des outils pour cela. Encore faut-il se former, informer, partager. Un surcroît de « sagesse » est préférable à un surcroît d’information !

    Peut-on contrôler un écosystème ? Chaque « noeud » d’un écosystème a une influence sur l’ensemble, et la totalité de l’écosystème influence, en retour, chacun des noeuds du réseau. C’est la règle pour l’écosystème (biosphère, atmosphère, hydrosphère, lithosphère) dans lequel vit l’humanité. Devrait-il en être de même pour l’écosystème informationel que nous appelons encore « Internet » ?

    Quant aux « maladies » d’internet, j’ai comme vous, des doutes sur nos capacités à les guérir « de l’intérieur » !

    Votre phrase me paraît importante : « En d’autres termes, que la masse d’information indifférenciée n’est pas gérable par les cerveaux individuels. Et que cette situation est pathogène et produit nécessairement ces réactions qui caractérisent les forums d’Internet : paranoïa, complotisme, propagande, manipulation, agressivité, mégalomanie, négativisme... Autant de réactions qui agissent également par feed-back, au même titre que l’intelligence collective, ni plus ni moins. Il n’y a plus de discrimination entre processus sains et processus malsains »

    Sauf, si vous le permettez, une nuance qui a son poids :« pas gérables par des cerveaux individuels » ? Pas totalement d’accord. Pour gérer ce que vous appelez « la sur-information », nous avons des outils collectifs : moteurs de recherche et réseaux sociaux par exemple. Avec eux, non seulement « je sais », mais nous « savons ensemble », et « nous savons aussi ce que les autres savent ». Comparaisons et partages, pourraient faire la différence pour répondre à votre inquiétude sur « la discrimination entre processus sains et malsains. » 



  • Joël de Rosnay 5 novembre 2012 14:40

    Bonjour Tristan. Toutes mes félicitations pour cette remarquable et intelligente analyse de mon article.

    Votre attitude sceptique et exprimant de nombreux doutes convient parfaitement à mon approche scientifique. Sans les doutes et les critiques constructives, il ne peut y avoir de progrès scientifique !

    Je reprends brièvement vos commentaires par numéro de paragraphe, tout en partageant nombreuses de vos questions qui m’interpellent aussi, pour ne rien vous cacher, dans ma vison personnelle de l’évolution d’Internet et de la civilisation du numérique.

    Je réponds brièvement car plusieurs réponses aux interrogations que vous soulevez, se trouvent dans mes deux derniers livres (« Et l’homme créa la vie » et « Surfer la vie ») www.hommecreavie.com et www.surferlavie.com )

    1- Certes, les neurones « déchargent » en « tout ou rien », mais à la synapse des neuromodulateurs activent ou inhibent leurs réponses. Ce qui complexifie considérablement ces réponses neuronales. D’où la « fluidité » décrite par Hebb et Varela.

    2- Je continue de penser que le corps, lui aussi est « fluide », en adaptation permanente, en fonction, notamment, de nos comportements. Le corps, à la différence d’une pierre, que vous mentionnez, ou d’un cristal, est un système complexe soumis à des informations interdépendantes, internes et externes. Il y a régulation cybernétique et adaptation, malgré la résistance homéostatique du « milieu intérieur » comme l’appelait Claude Bernard.

    3- On connaît de mieux en mieux les fonctions des astrocytes (anciennement appelés « cellules gliales »). Ces cellules jouent une rôle de « hub ». L’information « saute » de hub en hub, comme pour le GSM, et à la différence d’une liaison câblée de point à point (point to point) comme pour le téléphone classique.

    4- Oui, d’accord ! Des esprits non « engrammés » comme le disait Laborit, sont plus aptes à l’innovation et à la modiification des règles. La génération Y ou la NetGen ? Pourquoi pas ? Je ne vous suis pas totalement sur votre crtique du crowd-xxx, qui intègre une possibilité d’intelligence collective dont les effets sont désormais démontrés. Voir le site « Innocentive » mentionné dans mes livres et articles, ou les travaux de Pierre Lévy.

    5- Assez d’accord avec vous ! Je vais nuancer mon interprétation de ces mouvements sociaux.

    6- Je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre notion que chacun ’suit le guide« . Quel guide ?Tout le nouvel Internet démontre des processus contraires. Des blogs, à Twitter et aux journaux citoyens. La preuve : votre commentaire fort intelligent qui ne suit aucun »guide« , sauf votre pensée personnelle qui s’exprime dans un journal citoyen, lequel préserve la liberté d’expression de ses lecteurs.

    7- Là aussi je ne vous suit pas totalement. J’adhère à la seconde partie de votre commentaire, mais il me semble déceler une contradiction avec son début. Vous écrivez :

     »...les théories sur la prise de décision, qui au contraire ont prouvé qu’un groupe hétérogène prend de meilleures décisions qu’un groupe homogène. Quand vous êtes informé, vous prenez des décisions sur la base de vos informations. Il faut des personnes complètement candides pour faire naître des questions intéressantes et innovantes.« 

    Je suis bien d’accord, mais il n’y a rien d’élitiste dans mon approche de la co-régulation citoyenne. J’y vois au contraire une forme évoluée de démocratie participative, respectueuse de la diversité et des approches individuelles. Il me semble que je fais plus confiance que vous aux »citoyens« . Est-ce que vos doutes sur leur capacité à décider et à se »prendre en main" de manière transversale et solidaire, ne laisseraient-ils pas transparaître une vision justement élitiste et conservatrice de l’évolution des sociétés. Mais probalement, je ne vous ai pas très bien compris...

     



  • Joël de Rosnay 5 novembre 2012 12:17

    Désolé pour les étudiants et leurs examens ! Mais on se construit dans les difficultés de la vie !

    Petite précision : le livre en question (1975) est le « Macroscope », pas le « Macrocosme » smiley

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Macroscope

     



  • Joël de Rosnay 5 novembre 2012 12:07

    Pour Jean-Marc et l’Enfoiré. Je suis très touché de vos commentaires sur mon âge qui ne me dérangent pas du tout, mais indiquent bien que je peux apporter quelques réflexions originales (à mon âge !) sur l’évolution d’Internet, de la biologie et de la société.

    Pour votre information, je ne serai jamais « à la retraite » mais en perpetuelle transition de carrière. Je fais de mon mieux actuellement pour apporter des idées et des actions nouvelles à Universcience, pour les clients de ma société de conseil, pour les lecteurs de mes livres, mes « followers » sur Twitter, les lecteurs de mes blogs ou de ma page FB, ceux qui assistent à mes conférences en France et dans le monde, pour mes amis, ma famille, mes copains surfeurs de l’océan et du Net.

    C’est un honneur pour moi d’avoir des lecteurs et des commentateurs comme vous, qui savent mettre les choses à leur place, mais se trompent parfois en se référant au cliché de l’âge calendaire plutôt qu’à l’expérience vécue et pratiquée.



  • Joël de Rosnay 5 novembre 2012 11:43

    Crazycaze, vous avez raison de faire appel à la dynamique des systèmes complexes. Il peut y avoir des ruptures, des sauts quantitatifs et qualitatifs, émergence de propriétés nouvelles dans l’évolution d’un système complexe. Internet n’y échappe pas. GAFA contient les germes de sa propre modification épigénétique par les usagers. Ou de sa propre destruction ! Avec un remplacement (ou plutôt une complémentarité) par, ou avec, de nouveaux réseaux co-régulés par les utilisateurs eux-mêmes. Pour le moment cette évolution paraît encore bien utopique...

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