Vu que la BCE est castrée, du fait qu’elle limite volontairement son émission monétaire, qu’elle délègue au secteur privée (monétarisme friedmanienno-débile), je ne partage pas du tout votre optimisme.
Ces types prèfèrent, en Europe, 10 millions de chomeurs à 1% d’inflation. A la limite, ça fout carrément la trouille si ce sont les mêmes qui ont la charge d’une monnaie internationnale !
@seespan
« on sait avec l’experience US que faire tourner la planche a billet n’est une solution que sur le court terme. »
Il est vrai qu’aujourd’hui, la Fédéral Réserve semble essayer de sauver les meubles à cours terme. Mais :
Faire tourner la planche à billets est une nécessité : s’il y a croissance, donc augmentation des biens et des services en circulations, il faut qu’il y ait augmentation de la masse monétaire en conséquence. La pire des catastrophes économiques, c’est le manque de liquidités. Le problème politique (car il s’agit d’un problème politique, pas économique... l’économie, c’est des comptes de fées pour les gogos), c’est : « Qui tient la planche à billets ? ».
Au vu des statuts de la BCE, ce n’est personne ! PERSONNE !.. à part Trichet... et les banques privées. C’est ça qui fout la trouille !
Qui tient la planche à billets ? Les banques privées, le « Marché » (prosternez-vous face contre terre, mes bien chers frères : je viens de parler du Divin Marché ! Alléluia !) qui prettent de l’argent qu’elles n’ont pas, et se le font rembourser rubit sur l’ongle à 20% en intérêts cumullés... au bas mot.
Etonnez-vous que les particuliers, la sécu, l’Etat, les entreprises, etc, s’endettent, quand chaque point de croissance nous coûte 20% d’intérêts !
Non, vraiment, la planche à billets, l’émission monétaire gratos, utilisée raisonnablement, ça à quand même du bon !
D’autant que, ce qui a failli faire crever l’Argentine il y a peu de temps, c’est quand même un peu la politique néolibéralo-sarkozienne, et ce qui fait que tout va quand même beaucoup mieux là-bas maintenant, c’est une politique très à gauche.
Nous souhaiterais-tu, bien à l’abris dans ta pampa, les tourmants qu’ont subis les Argentins, aujourd’hui vaccinés des délires de l’Ecole de Chicago (ce qui n’est pas notre cas, avec une Chicago Girl comme Lagarde au gouvernement) ?
Monsieur Mourey, j’aime beaucoup ce que vous faites, parce que vous êtes de toute évidence passionné, et que les gens passionnés finissent toujours par mettre le doigt sur quelque chose d’intéressant. Je ne suis pas capable de juger de la qualité de beaucoup de vos écris, et même s’ils sont passionnant, je les lis avec réserve. Encore une fois, ce sont les gens comme vous qui, parfois, mettent le doigt sur quelque chose. Je ne vous découragerai donc pas.
Mais là, vous mettez à côté de la plaque, j’en suis convaincu, bien que je ne partage pas votre érudition.
On sait grosso modo qui sont les Peuples de la Mer : des peuples guerriers issus de la déconfitures des royaumes helléniques et crétois, qui amassent des alliés au fur et à mesure de leur progression tout autour de la Méditerranée. Que des conditions climatiques difficiles soient à la fois à l’origine de cette progression et de son succès est établi. Il est fort possible que la légende (qui comporte une part de vérité, comme toute légende) de la guerre de Troie soit le récit de la toute première phase de cette conquête.
Les Philistins sont appelés Philistins justement parce qu’ils étaient d’origine hellénique.
La Bible Hébraïque (c’est aujourd’hui prouvé et établi), n’a été compilée qu’au VIIième siècle avant JC (Josias), et n’a retenu des époques précédentes que ce qui l’arrangeait. Ce n’est pas une source historique fiable, loin de là. Les récits égyptiens contemporains sont, eux, très fiables, ainsi que les tablettes écritent en cunéïformes, contenant les derniers appelles de détresses issus des villes razziées, décrites par le documentaire d’Arte que vous dénigrez (et qui est criticable sur d’autres plans). Villes razziées par ces « Peuples de la Mer », qui d’après vous (et d’autres) n’existent pas, parce que les textes égyptiens qui en font mention sont les seuls à en parler... ce qui n’a rien de surprenant puisque l’Egypte et le seul état ou cité-état à avoir survécu à cette invasion.
Par contre, ce qui est très plausible : L’explosion du Santorin (volcan sur une île au large de la Crète, dont l’éruption est probablement à l’origine du mythe de l’Atlantide) détruit la civilisation Minoenne. Les différents peuples et tribus helléniques ou apparentés voient leurs revenus commerciaux gravement amputés, sans compter famines ou autres : il est fort possible que cette éruption, véritablement catastrophique, a créé un bouleversement climatique (mauvaise récolte, etc.), et qu’elle soit à l’origine du mythe des 10 plaies d’Egypte.
D’où les peuples commerçants de Grèce et d’alentour qui se transforment en pirates (un peu à l’image des Vickings, paisibles commerçants quand tout allait bien, puis razzieurs en période de disette). Ils fédèrent les peuples conquis, eux aussi soumis à la disette, le long de leur progression autour de la Méditerranée, les navires de l’époque n’étant capable de ne faire que du cabotage (d’où une progression par la mer et par la terre... normal, avec les moyens techniques de l’époque et le configuration géographique de la Mer Méditerranée).. Ils détruisent, pillent ou fédèrent lors de leur progression autour de la Méditerranée. L’Iliade et l’Odyssée en sont un témoignage déformé.
Ils sont arrêtés par la puissance égyptienne, et ceux qui ne rentrent pas chez eux s’établissent en Palestine : ce sont les Philistins. Point.
Encore beaucoup de zones d’ombre dans tout ça, mais cet article n’éclaire rien, il me semble.
Un point sur lequel je diverge de votre commentaire : on a aussi un gros problème avec les centrales nucléaires, ou plutôt trois :
1) On ne sait pas quoi faire des déchets.
2) Tout pays qui maîtrise cette technologie a la capacité de faire des bombinettes avec.
3) Si tout le monde fait pareil (construire des centrales nucléaires pour palier la pénurie d’énergies fossiles), à terme, le cours de l’Uranium va exploser, est les stocks n’en sont pas inépuisables (50 ans d’après les experts si le nombre de réacteurs nucléaires continue à croitre au rythme actuel... notez que ça peut aller plus vite si ça continue comme ça...).
L’uranium N’EST PAS une énergie renouvable, contrairement à ce que j’ai entendu de la bouche de Sarko il y a peu (quel crétain !).
Si le débat est récent dans le grand public, il a commencé il y a près de 20 ans dans la « communauté scientifique ». Et il a été sanglant !
Les vaincus qui n’ont pas honnêtements changés d’avis sous la pression des faits en son restés vindicatifs (une infime minorité de mercenaires de la science, dotés d’une caisse de résonnance démesurée dans les « médias », d’un financement privé, ou d’une nullissime incompétence(*)).
Pour moi, il n’y a plus débat. Il y avait débat, il y a 10 ans, dans la « communauté scientifique ». Il a été tranché. Point.
Ceci dit, vous avez parfaitement raison : il suffit de dire que les choses ne peuvent continuées en l’état, pour se faire traiter par certains de bobo-écolo-obscurentiste.
(*)« Spéciale dédicasse » à Claude Allègre, pour qui l’amiante ne fait même pas mal... entre autres perles.