eddofr

Je ne sais pas pour qui je vais voter au premier tour ... J’hésite

Entre une candidate inexistante que représente le parti pour lequel j’ai longtemps voté « par défaut ».

Entre le candidat inespéré du parti de mes utopies de jeunesse, dont il ne semblait rester que cendres et scories.

Entre une tête de con qui représente le meilleur programme (enfin, le moins pire, à mes yeux tout du moins).

Par contre je sais pour qui je vais voter au deuxième tour !

L’adversaire de Macron !

Quel qu’il soit (vraiment, n’importe lequel).

Enfin sauf si c’est Pécresse ...

Là, pas le choix, je vote blanc.

@Schrek

Platon était un âne, la vérité et la bonté on s’en fout.
Par contre, l’utilité, ça c’est important !
C’est fou à quel point on nous gave de conneries sans intérêt, partout et tout le temps !
Ce qui ne vaut pas pour votre commentaire en la circonstance.

@alinea

La différence fondamentale entre l’abstention et le vote blanc, c’est que l’abstention exprime le « laisser faire » alors que le vote blanc exprime « l’opposition impuissante ».

En s’abstenant, on dit aux gouvernants « allez-y, faites ce que vous voulez, supprimez la démocratie, de toute façon on s’en fout »
En votant blanc on dit aux gouvernants « Je n’ai, pour l’instant, aucun moyen de m’opposer à vos actions, mais sachez que je suis contre. »

Il y a, dans la première option, un abandon résigné.
Il y a, dans la deuxième option, un menace sous-jacente.

— Il y a les « provax » qui croient tout ce que leurs disent les « autorités » (gouvernement, scientifiques « approuvés », médias « officiels », médias mainstream) qui militent pour que tous se plient à cette doxa et en viennent à haïr qui s’y oppose et à mépriser qui se contente de s’y soumettre. Ceux là combattent de toutes leurs forces les élucubrations trouvées sur Internet, quitte à déformer un peu la vérité ou triturer les chiffres pour y arriver

— Il y a les « vaccinés » qui croient tout ce que leurs disent les « autorités » (gouvernement, scientifiques « approuvés », médias « officiels », médias mainstream) et qui se soumettent de bon gré sans pour autant vouloir l’imposer aux autres, même s’ils trouvent ça stupide de « résister ».

— Il y a les « vaxinés » qui ont cru ce qu’on leur disait, faute de voix discordante à leur portée (tout le monde ne fréquente pas les sites d’information alternative) qui finissent par douter, à force d’incohérences, de mensonges, de frustrations et qui ne savent plus ce qu’ils doivent faire et préfèreraient attendre d’y voir plus clair avant de recevoir une autre mais n’en sont pas au point de croire aucune des élucubrations conspirationnistes qui circulent sur internet.

— il y a les « vaxinés de force » qui se sont soumis, sous la contrainte financière ou liberticide, pour pouvoir travailler, pour leurs enfants, pour les vacances, qui doutent des « autorités » mais pas au point de croire toutes les, élucubrations conspirationnistes, folles théories et théories non étayées qui circulent sur internet.

— il y a les « non vaxxinés » qui résistent au injonctions et aux contraintes, parce qu’il le peuvent (télétravail, à leur compte, rentiers, faux pass), qu’ils n’ont aucune confiance dans les « autorités » et qui croient à la légitimité de certaines des hypothèses et théories qui circulent sur Internet.

— Il y a enfin les « antivaxx » qui sont persuadés que les « autorités » leurs veulent du mal, que tout ce qu’elles disent est faux ou déformé et de toute façon intentionnellement préjudiciable, qui haïssent les provax et les vacccinés, et méprisent les vaxinés (même de force) et qui propagent et exagèrent toutes les « vérités » alternatives trouvées sur Internet (il n’est plus question ici de théories, le conditionnel n’est plus de mise) déforment les faits, triturent les chiffres, sautent d’une accusation à une autres, d’un danger à une autre, d’un complot à un autre, au fil des contradiction, des récusations, et peu importe s’ils ont soutenus des « vérités » qui se contredisent entre elles tant qu’elle vont « contre ».

En vérité, on s’en fout un peu que ce soit inscrit dans le Coran ou pas.

Ce qui est important c’est qu’aujourd’hui, un certain nombre de femmes ne portent pas le voile pour un motif strictement religieux mais utilisent plutôt le voile comme un outil d’agitation sociale et politique.

Ce qui est important c’est comment le port du voile est perçu et ce que le port du voile implique de « malveillance » à l’encontre de la société française.