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Hervé Hum

Hervé Hum

Chacun doit être son dernier maître et son premier disciple. Telle est ma devise. Ma conviction est que nous sommes devant la porte d entrée d une nouvelle dimension de conscience d être. Soit nous y entrons, soit nous périssons. Cette porte s'est ouverte fin 2012....

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  • Premier article le 17/07/2012
  • Modérateur depuis le 01/08/2012
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Derniers commentaires



  • Hervé Hum Hervé Hum 31 août 2014 23:51

    suite

    e te passe les détails, mais le fait est qu’une fois isolé et après avoir mangé du cactus, le temps que celui-ci commence à faire son effet dans mon ventre (toujours à jeun !) je me suis retrouvé à lutter contre la montée des effets de toute mes forces. La lutte à bien durée 1h30 à 2heures, je n’avais pas de montre, mais vu la course du soleil c’est le temps que j’estime la lutte. Mais à un moment donné, la force du cactus dans mon ventre à fini par gagner et alors que je commençais par être submergé par l’émotion et pleureur, j’ai senti une force qui me transperçait au niveau du nombril et ouvrait toutes les portes que j’avais mis entre mes émotions d’enfance et toute ma vie d’après, c’est-à-dire, de l’adolescence jusqu’à l’âge de 42 ans. Quand je t’écris « porte », ce fut exactement comme des sas qui s’ouvrent les uns après les autres pour entrer dans le saint des saints. Ce fut quelque chose de très fort, car j’ai éprouvé à ce moment là, exactement les mêmes émotions, le même état d’esprit  qui les nourrissaient, mais avec la conscience du moment présent. C’est-à-dire que l’enfant que je fus, rouvrit son cœur à l’adulte que je suis. A cet instant là, j’ai compris que mes émotions venaient de là, sans même connaître l’existence d’un second cerveau situé dans le ventre.  Sans penser à quoi que ce soit d’autre que de ressentir mes émotions passés d’une force intacte, identique, comme si j’avais remonté le temps émotionnel sans perdre la réalité présente. C’est quelque chose de saisissant !

    J’avais déjà perçu la force de mes émotions d’enfances et de leur importance, mais je l’avais refoulé et le fuyait depuis lors, faisant passer ma dépression (qui avait succédé à une névrose !) en apathie et me menaçait de psychopathie. Bref, peyotl m’a montré la voie à suivre pour me soigner et depuis lors, j’essaie de suivre cette voie, mais le mal est si profond que la lutte dure encore. Mais cela m’a permis d’apprendre beaucoup sur le fonctionnement de mon être.  

    Je crois bien que c’est la première fois que je raconte une histoire de vécu personnel sur agoravox, surtout que pour la plupart des gens d’agoravox, cela tient non pas de la raison, mais d’une forme de mysticisme hallucinatoire. Sauf, que je n’ai jamais consommé un produit chamanique comme une drogue, mais comme une expérience lié à mon propre questionnement intérieur. Certaines expériences furent positives comme ici, mais d’autres furent négative, voir dangereuse.


    Question, connais tu les quatre accords toltèques rapportés par Miguel Ruiz ? Difficiles à suivre, mais celui qui y arrive et en fait une discipline de vie intérieure se dote d’une force intérieure exceptionnelle, mais encore faut il y arriver !!!



  • Hervé Hum Hervé Hum 31 août 2014 23:48

    Pour te faire patienter encore un peu, non pas que ce que j’ai à dire soit exceptionnel, mais j’ai du mal à l’écrire et ce que j’écris ne me convient pas. Alors en attendant, voici un bref résumé d’une expérience qui explique pourquoi j’accorde tant d’importance au cerveau du ventre, même si je dois toujours lutter pour ne pas le perdre.


    Lors de mes pérégrinations en Amérique, je me suis retrouvé au Mexique et plus précisément dans le désert de San Luis Potosi, dans un village appelé Réal de catorce. De ce village on peut se rendre au bord du désert situé en contre bas où se trouve la gare, le lieu est appelé « estacion de real ». je m’y suis rendu, moi et mon saxo, pour manger du peyotl, un cactus chamanique aux effets psychotropes.  Ce cactus a été rendu célèbre par Carlos Castaneda, auteur d’une série de livres racontant son étude d’une culture chamanique aux frontières du réel . Entre parenthèse, il y a controverse sur la réalité historique de ce qu’il raconte dans ses livres. Je le précise simplement d’avance pour ne pas être embêté avec cela. Je raconte ici ma propre expérience, mais comme le dit Jodorovsky, soit les récits sont vrais et Castaneda est un grand initié, soit il a tout inventé et alors c’est un génie littéraire.

    J’ai décidé d’aller là bas juste après avoir pris conscience que j’étais arrivé au bout de ce que ma conscience pouvait supporter de haine intérieure. Alors que ma quête était de redonner un sens à ma vie, je prenais conscience de toute la haine intérieure qui m’habitait contre ceux que je pensais le plus aimer et qui prenait le dessus sur moi-même. Bref, j’étais arrivé au point de rupture. Je n’avais jamais eut l’intention d’aller là bas en arrivant au Mexique, mais le hasard me donna l’occasion de goûter du cactus et l’effet positif que celui-ci eut sur moi, m’incita d’aller à la rencontre du cactus.



  • Hervé Hum Hervé Hum 31 août 2014 14:21

    Bonjour Philippe,

    Merci pour le lien, je ne savais pas cela au sujet du coeur, seulement qu’il était le centre énergétique du corps.

    Pour l’estomac, c’est une erreur,je voulais écrire le ventre !

    tu écris

     ... j’aurais tendance à dire les deux, car ces mêmes neurones s’activent dans les deux cas : par réflexion, lorsque l’on observe l’action et par le « moi » lorsque l’on produit la même action.

    tu met le doigt dessus ! Sauf que si le moment réflectif n’est pas identifié, conscientisé, il n’y a pas observation par le « moi », mais imprégnation de l’action d’autrui par le « moi ». Et c’est pas la même chose. C’est, à mon sens, le principe de l’hypnose, qui permet d’objétiser le sujet par l’abandon de ce dernier de la réflexion, pour l’imprégnation.



  • Hervé Hum Hervé Hum 30 août 2014 23:22

    Bonsoir ffi

    vous écrivez

    "Alors que le chef de l’état a des services spécialisés d’enquêtes et d’études sous son commandement pour éclairer ses choix, le peuple a pour cela... une presse qu’il ne commande pas et qui lui balance une propagande qu’il ne peut pas vérifier« .

    Ici, vous soulignez le caractère opaque de la décision politique, alors que la démocratie souligne l’absolu nécessité de la transparence. La manipulation se fonde sur la non communication du processus décisionnel, ce qui motive la décision politique.

    Tout tourne autour de la transparence.

    En monarchie, le roi tient son pouvoir décisionnaire de l’inspiration divine. Il est discrétionnaires. En démocratie, le président tient son pouvoir décisionnaire des engagements faits au moment de son élection. Or, dans le système actuel, rien ne l’oblige à respecter ses engagements et d’en motiver le non respect. Tous les conseils des ministres sont secrets, sans compter tous les mini conseils ayant lieu dans tous les organes officiels de la république, avec leurs »secret d’état« et leurs rétentions d’informations. Bref, c’est l’opacité complète et délègue t-on de manière aveugle son pouvoir à quelqu’un ? Non, seule une dictature impose le secret et l’opacité de ses décisions sensés être la volonté du peuple. Tenu à l’écart de l’information la plus essentielle à légitimer la décision ayant force de loi, la souveraineté du peuple n’existe pas et ne reste effectivement que des »inférains"

    Mais pourquoi donc ce peuple accepte t-il de continuer un tel système qui à vécu, alors qu’il existe aujourd’hui les moyens de faire une véritable démocratie ?Parce qu’il ne le sait pas ? Ou parce qu’il ne le veut pas ?



  • Hervé Hum Hervé Hum 30 août 2014 21:35

    Merci Philippe,

    Chose promise, chose dû, mais avec un peu plus de temps que prévu.

    Je pense que tu aura ma réponse dimanche. Si je met un peu plus de temps que prévu, c’est notamment dû mais pas seulement, au fait que pour ma part je ne saurai faire l’impasse sur le second cerveau situé dans notre estomac. Celui ci m’apparait comme fondamental dans le processus du développement du cerveau de la tête, parce que le développement primaire des émotions sont surtout liés à ce cerveau primaire, mais il intervient aussi dans le processus itératif. Ensuite, et ce point est fondamental pour parler de la conscience et des émotions et qui n’apparait nulle part dans tes articles alors que le principe itératif y donne une place centrale, c’est le... TEMPS !

    En attendant, j’aurai une question à te poser. Dans la théorie actuelle des neurones miroirs, considèrent on qu’elles agissent directement sur le « moi » ou « je » ou bien arrivent elles en contact de la réflexion du « moi » ? Pour ma part, le contact se fait non pas vis à vis du « moi », mais vis à vis de la réflexion du « moi ». et cela change tout !

    a plus

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