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  • lolo 28 août 2008 19:19

    Excellent article qui reflète bien l’état d’une société en train de se mondialiser moins de 10 à peine aprés l’an 2000.

    La force du système capitalise est qu’il est arrivé à faire apparaître les lois du marchés et du capital, la loi de l’offre et de la demande comme des lois universelles quasi naturelles, un peu plus on les verrait être publiées dans la revue Nature ou Science au même titre que les lois sur la relativité d’un certain Eisntein. Ces lois sont tellement devenues universelles qu’elles mènent inexorablement l’humanité et les échanges entre les peuples vers une totale libéralisation de l’économie, cette libéralisation nous est présentée comme inexorable telle le temps qui passe. Aurions nous oublier que l’économie, l’industrie et la production des richesse sont des "sciences" totalement inventées par l’homme et qu’elles ont été crées dans le but d’améliorer le sort d’une population en optimisant la production de richesses et de confort, les échanges et le commerce entre les peuples. Quant au dérèglement climatique, la sacro-sainte croissance souffrirait trop de mesures visant à lutter contre...

    La classe ouvrière est absente, beaucoup trop occupée à gérer le quotidien, sa précarité dans le travail et l’irrégularité de ses revenus, la précarité du logement...Bientôt verrons nous peut être réapparaitre les travailleurs journaliers comme au Moyen-Age qui devrons vendre leurs compétences tous les matins à des employeurs différents. Heureusement, que les peoples sont là pour la faire réver d’une vie meilleure, en lui faisant croire qu’il faut travailler dur pour s’en sortir...et puis en les abrutissant à souhait gràce à des émissions télévisées d’un niveau déplorable flattant les plus bas intincts de l’être humain. Le pire c’est que la télé a réussi à ringardiser la culture et le savoir, de façon à ce que les gens n’aspirent même plus au savoir...De toute façon, à quoi bon étudier, beaucoup pensent peut-être à tort que les diplomes n’assurent plus leur rôle d’assensceur social, donc préfèrent prier leur bonne étoile afin de gagner beaucoup d’argent rapidement en devenant une star de la télé, de la chanson ou en se levant un matin avec une idée géniale de création d’entreprise sensée vous enrichir trés vite.
    Quan à la classe dite moyenne elle se voit rattraper par cette précarité. Aujourd’hui, les cadres et les ingénieurs ont un niveau de vie qui baisse dangeurseusement et sont aussi confrontés à la précarité, les contrats courts, les délocalisations et puis ils leur faut non seulement accepter des contrats précaires et mal payés, mais en plus être mobile non plus en France, mais dans le monde entier...Et dés qu’ils prennent de l’âge on les met au placard, car étrangement dans notre société où la part de la population âgés est de plus en plus importante, vieillir est mal vu pour un cadre sensé insuffler une dynamique d’entreprise. Quant aux pauvres chercheurs sans qui toute innovation assurant la création de nouveaux besoins aux consmmateurs n’existerait pas, ils ne sont plus que des outils dont le but est d’assurer les revenus futurs d’actionnaires misant sur leurs trouvailles.





     



  • lolo 20 août 2008 12:40

    Bon article,

    Il y aurait un moyen trés efficace de faire exploser la consommation d’un coup et de faire rénaître une classe moyenne qui disons le franchement n’existe plus. Imposer une diminution des loyers et de l’immobilier par 3, et vous verrez la consommation repartir de façon explosive. Certes cela ne ferait pas plaisir à messieurs les rentiers et ceux qui se sont accapéré le capital immobilier, mais libèrerait énormément de pouvoir d’achat.

    L’essoufflement de l’économie est simple à expliquer, le moteur de la croissance est la consommation des ménages. Aujoud’hui la consommation ne peut plus augmenter tous simplement car la classe moyenne n’existe plus. Les ouvriers survivent, et les jeunes cadres, professeurs, ingénieurs...sont étranglés par des loyers exorbitants, une inflation élevée et n’arrivent plus à consommer. Aujourd’hui, le pouvoir d’achat ne dépend plus du niveau d’étude, ni de la profession mais tous simplement de l’endroit où l’on vit. Mieux vaut être smicard à la campagne, que cadre moyen dans une grande ville. Bon nombre de cadres refusent aujourd’hui des postes situés dans les grandes villes tout simplement car à salaire égal leur revenu libre va y chutter. Ajoutons à cela qu’à cause de cet état de fait un bon nombre de cadres et de chercheurs fuient la France pour essayer de trouver mieux ailleurs et ce sont autant de force vives qui quittent le pays.




  • lolo 31 juillet 2008 19:37

    Un grand merci pour cet excellent article, que certains politiciens devraient certainement lire...

    Le grand problème à l’heure actuelle, est que pour acquérir ou se contituer un patrimoine il faut déjà en avoir. Vu les niveaux de prix actuels dans l’immobilier, plus question d’obtenir un prêt immobilier si vous n’apportez pas un accord conséquent. Les revenus du travail sont aujourd’hui trop bas pour que quelqu’un qui n’ait qu’un revenu du travail puisse l’utiliser pour se constituer un patrimoine. Cela a commencé par toucher les bas revenus, et puis maintenant même les revenus moyens. Quant aux loyers, leur niveau élevé étranglent les locataires de façon s’assurer qu’ils ne pourront pas se sortir de leur condition de locataire.
    Prenons un exmple concret, un célibatire qui gagne aujourd’hui 2000 euros dépense dans une grande ville plus du tiers de ses revenus au logement, n’a pas accés à la propriété à moins d’avoir un capital de départ conséquent à faire valoir aurpés d’une banque. Le salaire médian en France (séparant 50% de la population) se situe pourtant autour de 1500 euros. Vu le niveau des retraites, que va t’on faire de tous ces gens lorsqu’ils arriveront à la retraite et qui n’ayant pu s’acheter un logement ne pourront plus payer un loyer ??? Question que ces messieurs les politiciens devraient se poser.
    Aujourd’hui, mieux vaut naitre avec du capital à faire fructifier, que de naître sans capital, et de faire des études pour essayer de s’en sortir par le travail...c’est la dure réalité qui s’est mise en place aujourd’hui en France. A quand la réglementation des prix de l’immobilier par l’état....





  • lolo 10 juillet 2008 18:23

    Trouver un poste sur le marché du travail français demeure trés compliqué effectivement, et la tentation est grande de partir à l’étranger pour de nombreuses raisons.

    En France, peu de chercheurs font des va et viens entre le public et le privé. Ces deux entités se connaissent mal et ont une culture trés différente. Les chercheurs du publics sont réfractaire à des collaboration avec le privé, par peur de que l’on utilise leur résultats à leur dépends, et le secteur privé voit trés certainement la recherche publique à juste titre comme sclérosée. Mettre en place des collaborations public/privé nécessite en plus des lourdeurs administratives importantes. Les laboratoires public sont en plus trés souvent soumis à plusieurs étiquettes (cnrs, universités, inra, inserm...) qui déroute certainement le secteur privé. Faciliter les interactions public/privé dynamiserait certainement la recherche française et sa valorisation en terme de brevet de la recherche faite en milieu public.

    Ensuite, un docteur souffre de la méconnaissance de sa formation sur le marché du travail. Aux Etats Unis, tous le monde sait ce qu’est un phd, alors que l’ANPE française n’a aucune idée de ce qu’est un docteur en science (je m’y suis confronté). Dans les pays anglosaxon, un docteur peut évidemment travailler en recherche, mais le secteur privé lui ouvre aussi ses portes à des postes de cadre, gestion de projets..., ce qui culturellement n’est pas le cas en France car le secteur privé préfère recruter des ingénieurs pour ce type de poste. En France un docteur a donc un marché de l’emploi probablement plus réduit pour des raisons culturelles que dans les pays anglosaxons.

    Enfin, le gros problème des chercheurs français est leur rémunération. Aprés la thèse, je ne vois pas d’inconvénient à enchainer des post doc (donc des contrats de travail courts et précaire) pendant une dizaine d’année, à condition que la précarité et la mobilité soient récompensées au niveau du salaire. Actuellement, aprés la thèse en France les docteurs ont à la fois la précarité de l’emploi, l’obligation d’être mobile et une rémunération à pein supérieure au smic...comment s’étonner donc qu’ils partent à l’étranger, quand on ne leur propose que des contrats courts, pour des salaires qui assurent seulement le minimum vital (loyers élevés car les centres de recherche se situent dans les grandes villes...). C’est peu récompenser l’investissement qu’ils ont fait dans 9 années d’études. Et quand ils obtiennent un précieux poste dans la recherche publique, malgré la sécurité de l’emploi les salaires sont bas, et les perspectives de carrière pas trés attractives.

    Personellement, je termine un thèse cifre (en collaboration laboratoire public/entreprise), et je pense trés sérieusement m’expatrier dans les prochains mois. M’engager dans un post doc en France n’enrichirait pas vraiment mon expérience professionelle, et m’amènerait surtout à une perte de salaire trés significative, étant donné que j’ai été rémunéré par une entreprise pendant ma thèse sur les bases d’un salaire d’ingénieur. De plus, les entreprises françaises qui recrutent des docteurs apprécient de plus en plus des chercheurs ayant fait un post doc à l’étranger, car l’expatriation est l’occasion idéale d’apprendre l’anglais, langue indispensable en recherche et d’acquérir une culture plus internationale, tout en s’aguérissant à la recherce dans des laboratoires de pointes.

    Pour finir par une note positive, les chercheurs français sont effectivement trés appréciés à l’étranger, ce qui montre que notre formation à l’université reste de bonne qualité et que la recherche française forme des docteurs compétents.




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