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Les commentaires de alceste



  • alceste 27 juin 2008 07:24

    @M. Lerma,

    Voici la troisième fois que je vous plusse - je me sens obligé de le signaler parce que vous avez tendance à penser que vos commentaires sont censurés ou repliés systématiquement.



  • alceste 27 juin 2008 07:17

    Il ne faudrait pas insérer la photographie de Mme Lagarde , son inoxydable sourire planant sur le désastre provoque en moi des pulsions primaires et une sorte de nostalgie de la guillotine. Moinssez abondamment, je le mérite.



  • alceste 26 juin 2008 09:28

    @ B. Dugué,

    merci de votre réponse, je voulais revenir sur cet ouvrage - que j’avais lu il y a déjà un certain temps - justement pour revoir ses orientations .



  • alceste 25 juin 2008 14:12

    et j’em...brasse tous les pisse-vinaigre qui moinssent . Lisez ou relisez Rabelais, ça vous décoincera le boyau culier.



  • alceste 25 juin 2008 14:01

    @ Golgoth,

    J’espère bien que vous ne serez pas moinssé ! en matière de culture, il n’y a pas d’élite sociale qui tienne, il y a des exemples très en vue de gens blindés de pèze et très jet set qui sont d’une inculture monumentale, et qui n’ont jamais eu la moindre soif de savoir quelque chose qui ne leur rapportait pas d’argent ou de pouvoir ( je ne nomme personne, si vous voyez ce que je veux dire) . Mais vous, qui avez cette curiosité, cette soif, ce désir, la culture est à vous, croyez moi. Ne vous laissez snober par personne. Et pour reprendre une formule de Coluche, moi non plus, je ne suis pas "sorti de la cuisine de jupiter".

    cordialement,

    Alceste.



  • alceste 25 juin 2008 13:47

    @ léon,

    "Mais essayer de décréter que la richesse c’est la pauvreté est une escoquerie intellectuelle, politique et morale", voilà selon moi la meilleure des synthèses. Elle souligne aussi le côté "orwellien" de certains arguments, Big Brother ayant convaincu tout le monde que " la liberté c’est l’esclavage" etc. etc.



  • alceste 25 juin 2008 13:35

    @ l’auteur,

    je vous remercie de votre réponse, mais là encore, je vais revenir - bien que ce soit probablement irritant au possible - sur les termes que vous employez : là où j’évoque le Temps, notion philosophique, vous utilisez le terme "tradition", qui implique d’une part une forme de pesanteur sociale, et qui, d’autre part a pris aujourd’hui des connotations politiques auxquelles je n’adhère pas. Quant au "caractère discriminatoire", je crains d’avoir vainement repris la définition de base , puisque vous ne la concevez que dans l’acception de "discrimination sociale", alors que j’ai passé quarante ans de mon existence à essayer de convaincre des esprits plus ou moins rétifs que l’héritage culturel dont nous disposons et qui s’enrichit sans cesse ne doit pas rester aux mains des privilégiés de l’ordre social. Maintenant, débarrassez-vous de ce que vous voulez, prônez à votre aise le culte unique du présent, je compte bien transmettre autre chose à mes petits enfants : "Si Peau d’Âne m’étais conté, j’y prendrais un plaisir extrême". Et nous irons voir aussi des dessins animés. En écoutant Eric Satie ou Thélonious Monk.



  • alceste 25 juin 2008 12:58

    Vous avez eu raison de proposer votre article, c’est une piste de réflexion intéressant sur la notion malheureusement bien galvaudée du politique, un sujet qui nous concerne tous. Maintenant, il y a des intervenants pétris de certitudes qui ne voient plus la nécessité de s’interroger. Je ne les envie pas. Ceci dit, par votre faute, il va falloir de je retrouve dans mon tas de bouquins - capharnaüm - un ouvrage qui s’appelle, je crois, "le tombeau de Machiavel " .

     



  • alceste 25 juin 2008 09:32

    Je suis en désaccord avec votre article ,votre conclusion et les connotations systématiquement négatives dont vous chargez certains termes, comme "discrimination" : voici le sens premier du terme : "Action, fait de différencier en vue d’un traitement séparé (des éléments) les uns des autres en (les) identifiant comme distincts. Synon. distinction. " ; il s’agit donc, en matière de création artistique et culturelle, de distinguer ce qui a, à nos yeux, le plus de valeur . Le temps qui passe est un grand discriminateur, quelques chefs d’oeuvre sont immortels, ils échappent aux modes, aux contingences temporelles et géographiques, ils appartiennent au patrimoine de l’humanité. Maintenant, si cela leur fait plaisir, et leur donne le sentiment d’oeuvrer utilement pour la démocratie, les contemporains peuvent s’égosiller en criant "Mort aux barbons !". C’est à peu près aussi utile et démocratique que de tronçonner les beaux arbres qui bordent les routes sous prétexte qu’ils tuent les usagers. Faites donc exploser les Boudhas, brûlez les bibliothèques, karchérisez les musées, finissez en avec ces témoignages du passé, et ..."Viva la muerte !"



  • alceste 25 juin 2008 08:35

    Vous avez très bien fait de parler de la fesse, bien plus émouvante et éloquente que le triste cul pornographique et commercial. Quelles que soient sa consistance, son âge, sa hauteur , son ampleur et sa pilosité la fesse reste ingénue, lunaire et poétique.



  • alceste 25 juin 2008 08:24

    à l’auteur,

    Merci pour cet article excellent, et très drôle. C’est une mine d’inspiration...

    On peut en tirer toute une philosophie : " Je pue, donc je suis", voire une religion : "Et maintenant, mes bien chers frères, puons ensemble" ou une intéressante récupération commerciale : "Faites vous des amis avec Puduku ! ", "Brillez en société avec Pudubec ! ", etc.



  • alceste 23 juin 2008 06:50

    @ Gzorg,

    Votre question est stimulante, et , plutôt que de reprendre une définition objective comme on en trouve dans les dictionnaires ou les encyclopédie, j’ai eu envie de témoigner de ce que cela représentait pour moi, c’est pourquoi je déballe mon point de vue un peu en vrac :

    La culture ?

    Elle se fonde sur la curiosité, désir de connaître et d’apprécier ce qui n’est pas "moi". Garder cette curiosité intacte. Ne jamais être blasé.
    Apprendre l’admiration, l’humilité vis à vis des créateurs, patiemment apprendre à voir, à écouter, à lire.
    Accepter d’avoir des maîtres, d’apprendre des méthodes.
    La culture se fonde sur la connaissance, de façon à pouvoir comparer, relier ou opposer des oeuvres d’art de tous les temps.
    Comprendre que les portes du temps ne sont jamais fermées.
    Découvrir et redécouvrir une même oeuvre, prendre la mesure du temps qui passe et de la façon dont on évolue, dont la société qui nous entoure évolue.
    Se sentir aussi proche d’un sculpteur maya que d’un écrivain français du XIXème siècle.
    Aiguiser sa sensibilité, connaître des moments où il faut se laisser traverser par de puissantes émotions qui nous enlèvent à nous-mêmes,
    Mais affiner aussi sa réflexion personnelle : apprendre à suspendre parfois son jugement, à accepter de ne jamais "avoir fait le tour" .
    Faire des choix qui échappent au "conditionnement" social, politique, religieux,familial. Apprendre à ne pas être toujours en accord avec ses meilleurs amis, et à se trouver subitement très proche de personnes différentes.
    Renoncer à la facilité, au "prêt à penser", au consensus, interroger toujours, en acceptant que les réponses ne soient pas des gratifications immédiates.

     



  • alceste 22 juin 2008 09:42

    @ Robert Joupiniou

    Bon coup de gueule, et qui fait du bien, mais j’ai l’impression que la France est entrée pour un certain temps dans la religion du Très Saint Pognon , et que toute critique est considérée comme un blasphème de sorte que la messe libérale puisse propager son Saint Message.



  • alceste 22 juin 2008 09:10

    @ Muadib

    Comme le sujet m’intéressait, et que je suivais les commentaires explicatifs, j’avoue que j’ai trouvé très surprenante aussi l’abondance soudaine des "moins" sur vos messages qui n’étaient ni injurieux ni hors du sujet, bien au contraire.

    J’aimerais bien que l’on puisse faire la différence entre des commentaires argumentés et rédigés clairement et les commentaires de mauvaise humeur ou de mauvaise foi, ceci quelle que soit la thèse soutenue par l’auteur, je le précise.



  • alceste 22 juin 2008 08:08

    @ Bernard Dugué,

    je trouve beaucoup de constats très justes dans votre article, tant sur l’étiologie du Grand Foutoir que sur l’état présent du corps social, mais d’une part je ne crois pas du tout à la "candeur" de Daniel Cohn-Bendit - passons...- et d’autre part votre conclusion : "Un conseil, à lire dans un précédent billet : rester stoïque, essayer l’épicurisme et vivre zen." me pose problème. J’ai aussi la tentation de trouver une solution - ou consolation- philosophique pour en finir avec le sentiment d’impuissance contre des forces qui nous écrasent, et pourtant je me dis que cela répond trop bien à ce que souhaitent les forces en question : une masse étale d’ex-citoyens "bien tranquilles".



  • alceste 22 juin 2008 07:40

    @ l’auteur,

    Si il y a des personnes qui préfèrent nager entre elles, pourquoi ne pas créer, en effet des piscines privées ? une pour les obèses, une pour les vieux, une pour les vertueux et vertueuses de toute obédience, etc.

    Je me souviens d’un temps préhistorique et peu éclairé ( dans les années 80) où je pratiquais assidûment la natation en piscine publique : ce qui me plaisait, justement, c’est que tous ( les gros, les moches, les seins nus, les gosses, les Vénus et les Maritornes, les blanchâtres et les bronzés...) y prenaient grand plaisir et personne ne trouvait à redire à quoi que ce soit.

    Les choses ont bien changé. Pourquoi ?



  • alceste 22 juin 2008 07:09

    @ l’auteur,

    Excellent article, l’analyse d’Irina Novakova,tout comme la vôtre sont d’une belle lucidité : non seulement elles attirent notre attention sur la basse cuisine des "législateurs", mais elles démontrent à quel point on peut pervertir le langage pour manoeuvrer l’opinion publique. J’ai plussé tous les commentaires et je compte bien utiliser toutes les ressources possible pour éviter la chappe de plomb qui menace la libre expression.



  • alceste 22 juin 2008 06:58

    Excellent résumé, il y a bien longtemps que Libération libère surtout "le lèche-bottes-qui-est-en-vous", mais la réaction de certains journalistes qui y travaillent montre tout de même que la ligneJoffrin est fortement contestée.



  • alceste 21 juin 2008 12:29

    Je ne vois pas en quoi inciter les jeunes ou moins jeunes à puiser dans le trésor du patrimoine artistique et culturel représent l’élitisme !

    l’élitisme, c’est de considérer que cette culture n’appartient qu’à quelques privilégiés de la société.

    Mais puisque nous allons vers une société selon vos voeux, parfaitement utilitariste, supprimons donc joyeusement tout ce qui n’est pas utile, akomencé par lortograf.



  • alceste 21 juin 2008 06:19

    @ paul Villach,

    Je ne peux que souscrire, hélas, au contenu de votre article. Pour avoir été un témoin bien placé, j’ai pu mesurer l’avancée irrésitible de l’ "Inculturation". A partir du moment où, sous couleur de progrès et de démocratie, on s’est coupé des sources vives du passé, où la patience et l’humilité nécessaires ont été remplacée par le plaisir immédiat et la pseudo-créativité, où l’activisme spectaculaire a triomphé du lent travail de mûrissement de la pensée, nous avons préparé l’avènement de la société déculturée et tout à fait décomplexée. Tant mieux : l’hyper-consommation ,l’industrie du gadget et l’imposture médiatique y ont beaucoup gagné.