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Les commentaires de testarossa



  • testarossa 18 janvier 2012 20:55

    Ah là là là ! le fameux nous contre eux, nous sommes les 99% les autres sont les 1% etc.

    Et si je vous disais qu’une bonne partie de VOS assurances vie était placée en « junk bonds » de dettes publiques française ?

    C’est marrant, on fait moins le mariol là maintenant...
    VOUS êtes les premiers à critiquer la loi du 3 janvier 1973 et les premiers à estimer que l’assurance vie (comme par hasard bien souvent placée en bonds du trésor français...) ne rapporte pas assez...
    JE cherche l’erreur...
    A ceux qui se moquaient de moi tout à l’heure, on ne répond à quelqu’un que par des arguments. La moquerie, c’est 3 choses à la fois : l’incapacité à argumenter et à contredire, le manque de respect de l’autre et... la facilité.

    Aussi ne vais-je pas m’en priver... Ouh Ouh, le père Noel social existe t’il ?
    Les miracles en économie, ça existe, pas besoin donc d’aller allumer un cierge à Lourdes ?



  • testarossa 18 janvier 2012 18:13

    En fait, ce que je trouve assez ahurissant sur cet article et surtout les commentaires associés est que n’est pas posée la première question évidente :
    comment en est-on arrivé là ?

    L’explication est fort simple : on continue de dépenser depuis la fin des 30 glorieuses toujours au même rythme alors que la croissance a chuté de moitié (voir même des 2/3).

    La première solution : rembourser en monnaie de singe : ce qui s’est passé dans les années 70 avec une forte inflation et l’indexation des salaires sur les prix.

    Au début des années 80 la dette publique est tout à fait supportable. Puis vient la politique du franc fort et de la désinflation compétitive avec la fin de l’indexation des salaires sur les prix.
    A partir de cette époque il faudra donc payer ses propres dépenses...

    2 méthodes bien connues sont utilisées : l’augmentation des impôts -qui fait freiner la croissance et donc les hausses de rentrées fiscales futures- et donc l’endettement.
    La hausse des impôts comme je viens de l’expliquer trouve vite ses propres limites.

    Quant à l’endettement... c’est un piège redoutable !!!
    En effet, l’épargne nationale ne suffisant plus, on a ouvert le financement du trésor aux capitaux étrangers. D’où la déréglementation financière et surtout le développement de la libre circulation des capitaux et donc le développement indirect de la mondialisation semble t’il depuis un certain ...socialiste appelé Pierre Bérégovoy !!!
     
    Manque de chance (si j’ose dire...) en 1989... patatras... la chute du communisme !!!
    Libre circulation des capitaux et chute du communisme ont donc largement favorisé la mondialisation... D’où la question de compétitivité... qui renforce la nécessité d’alléger la fiscalité... ce qui fait encore creuser la dette CQFD !!! Et encore pour couronner le tout ajoutez moi l’euro -monnaie forte avec des taux d’intérêt faibles- et revoici l’endettement encore d’avantage favorisé...



  • testarossa 28 novembre 2011 12:21

    Ah mon cher Robert Gil, que de confusions dans votre raisonnement !

    Effectivement, depuis le 15 Août 1971 il n’y a plus de contrepartie métallique à la monnaie émise, je suis 100% d’accord avec vous.
    Mais par ce qu’il y en a une quand l’état emprunte directement à taux zéro auprès de la banque centrale, comme avant votre chère loi du 3 janvier 1973 ?
    Si vous écoutez un spécialiste de l’étalon or comme Philippe Simonnot, lui non plus ne veut pas abroger cette loi.
    Réflechissez un instant : l’étalon or ce n’est rien d’autre que la stricte équivalence entre la masse monétaire et la masse métallique.
    Quand vous créez de la monnaie ex nihilo -le principe est exactement le même auprès d’une banque privée ou centrale avec intérêt ou sans intérêt- vous rompez du même coup la convertibilité or... Vous me direz que la monnaie ainsi crée va être détruite...

    Je vous réponds que dans le ponzi mondialisé, on rembourse les dettes existantes par de nouvelles car les états sont depuis le début insolvables depuis l’abandon justement de l’étalon or. En effet, Nixon n’avait pas d’autre solution que de rembourser les dettes existantes par de nouvelles et donc en créant de nouveaux dollars : il était donc impossible de conserver dans ces conditions la parité or dollar...

    Offrez la possibilité à un gouvernement de s’endetter sans intérêt en créant toute la monnaie dont il désire : c’est magique, on finance les emprunts sans impôts : les nouvelles dettes remboursant indéfiniment les anciennes, la masse monétaire croit de manière illimitée et irresponsable et il est donc impossible de maintenir la parité de la monnaie contre l’or.

    Soit on veut l’étalon or, soit on ne le veut pas. Si on en est un partisan, alors c’en est fini de la création monétaire ex nihilo.



  • testarossa 12 novembre 2011 09:48

    Mais Monsieur Robert Gil doit aussi être atteint du syndrome socialisant puisqu’il semble ignorer qu’environ 45% de la richesse produite va en impôts et taxes diverses et si on y rajoute les soit disant « côtisations sociales » avec les retraites Madoff par exemple, un salarié type se retrouve avec un taux d’imposition d’environ 70% !

    Et que dire des entreprises:65,8% !
    Voir le lien ci dessous :
    http://www.objectifeco.com/argent/impots/article/aymeric-pontier-en-france-le-taux-de-taxes-des-pme-est-de-65

    Record mondial du nombre de fonctionnaires par habitant !

    http://www.youtube.com/watch?v=7cUO3N1RcDg

    Et qu’on ne vienne pas parler d’ultralibéralisme : l’Allemagne a deux fois moins de fonctionnaires par habitant que la France et est-elle deux fois bien administrée que nous ?

    Ah oui, j’oubliais, les investissements d’avenir ! C’est drôle, mais malgré tous ces investissements, la dette de la France n’a cessé de croitre. Ah mais la faute, mon bon monsieur, c’est la loi du 3 janvier 1973 qui empêche de sortir de l’argent d’une pochette surprise. Les américains ont fait la même chose le 15 Août 1971 en faisant sauter ce qui restait de discipline de l’étalon or afin de s’endetter sans limite.
    On voit le magnifique résultat aujourd’hui.

    Mais c’est toujours de le faute des autres !



  • testarossa 11 novembre 2011 19:47

    Je suis assez d’accord avec Eric.
    Mais d’abord avant toute chose il conviendrait de faire un bilan des finances publiques.
    Ou va l’argent des dépenses publiques ?
    Qui en bénéficie et dans quelle mesure ?
    Cela afin de savoir où faire des économies !

    Un autre principe très savoureux et complètement schizophrène est que d’un côté on surtaxe -surtout les entreprises- ce qui conduit à un chômage de masse. Il faut donc leur donner de l’air, d’où les niches fiscales et les diverses aides en tout genre. Il faut avoir l’esprit passablement tordu et manifestement énarque pour pondre des énormités pareilles. Mais cela n’est que le symbole que la surtaxation conduit tout simplement à la ruine.

    L’autre idée étonnante est la règle du 3% de déficit. Mais cela doit se comprendre dans la culture de l’endettement. Imaginez un seul instant que vous décidiez de caler vos dépenses actuelles sur d’hypothétiques hausses de salaires. Arrêtons avec tous ces outils macro économiques débiles et arrêtons de croire à la pierre philosophale économique qui veut que l’on cherche à dépenser plus que ce que l’on à gagné !



  • testarossa 9 octobre 2011 21:30

    Mais qu’est ce que j’ai dit et David Ricardo bientôt 200 ans avant nous ?
    Que le libre échange est bénéfique pour les nations à la condition que les facteurs de productions ne soient pas mobiles.

    Qu’est ce que cela signifie sinon que Ricardo critiquait implicitement les délocalisations que vous même dénoncez ?

    En quoi n’êtes vous pas d’accord avec moi ?



  • testarossa 9 octobre 2011 21:23

    Pour commencer, soit j’ai manqué de clarté, soit j’ai été très mal compris. La plupart d’entre vous confondent l’analyse normative et l’analyse positive.

    En effet, la question que je soulevais était tout simplement de savoir si la mondialisation était une bonne chose pour les salariés ou non. L’analyse Ricardienne nous permettait avec aisance d’affirmer que le libre échange est favorable aux nations à la condition justement que les facteurs de production ne soient pas mobiles : en voilà pour l’analyse normative. Et c’est tout ce que Ricardo a conclu, ne lui faîtes pas dire ce qu’il n’a jamais dit !

    Maintenant on peut basculer du côté positif. Le début de crise économique des années 70 a fait chuter drastiquement la croissance et donc a posé un problème de financement des déficits. D’où la dérégulation financière des années 80 ce qui a amené notamment à la cotation assistée en continu le fameux CAC. C’est à ce moment qu’ à commencé à se généraliser la libre circulation des capitaux que justement Ricardo critiquait. Ce n’est qu’une fois ce cadre juridique défini qu’a pu se développer l’ingénierie financière et l’informatisation à outrance des salles des marchés, le tout couplé à la surpuissance des réseaux et le règne de la nanoseconde ainsi que du trading haute fréquence par exemple.

    Que le monde ait bien changé depuis Ricardo, cela ne fait aucun doute. Cela n’est pas une raison en elle même qui peut justifier de la non pertinence de ses principes. C’est qu’une analyse bien menée sur des concepts atemporels peut prétendre à la postérité. Or force est de constater que depuis Ricardo la science économique a considérablement régressé ne serait-ce que par une trop grande approximation dans la définition des concepts économiques.

    A l’heure actuelle personne ne semble faire l’effort de définir ce qu’est le capital ni de s’intéresser à la signification économique du profit par exemple. Ne serait-ce que ces deux
    questions clés très mal traitées par les théories économiques contemporaines suffit à les invalider.



  • testarossa 23 septembre 2011 22:23

    J’ai bien peur qu’Actias ait raison...Et j’ajouterais que l’arnaque pyramidale est pourtant interdite en droit privé, cherchez l’erreur !

    En fait ce qui est génial c’est que tout le monde critique ce système où il faudra côtiser de plus en plus pour bénéficier de moins en moins. Mais c’est qu’il n’y a rien à critiquer dans ce système puisqu’il est obligatoire !

    En bons staliniens, ceux qui nous gouvernent on tout compris : le libéralisme économique c’est pas bien, c’est mal, ça opprime les peuples. Mais seulement voilà, dans un régime libéral, fini de nous prendre pour des cons. De telles idioties comme la sécurité sociale ou la retraite par répartition auraient fait faillite depuis bien longtemps ou se seraient très sévèrement réformé, faute de ne plus avoir de clients...

    C’est que l’état est juge et partis ! Mais il pourrait très arbitrer les différents entre les assurés sociaux et leur assurance ou mutuelle. D’ailleurs voilà bien la grande hypocrisie du système : on a le choix de sa mutuelle mais pas de sa sécu, cherchez l’erreur !!!



  • testarossa 22 août 2011 21:26

    Ce qui me fait réellement sourire chez la plupart d’entre vous, c’est que vous oubliez un seul instant que rendre la création monétaire à l’état conduit à toutes les manipulations politiques possibles.

    L’abolition de cette fameuse loi était plutôt un acte politique courageux. En effet elle ne consiste en rien de moins qu’à retirer aux alcooliques la clef de la cave.

    C’est promis juré : on emprunte auprès de la banque centrale et on lui rembourse le prêt qu’elle nous a concédé. Ce que la plupart d’entre vous refuse de voir c’est le principe de la cavalerie financière. Ce n’est rien d’autre que rembourser d’anciens prêts avec des nouveaux. C’est exactement ce que font les états depuis des dizaines d’années. C’est génial : on dépense de plus en plus sans augmentation d’impôts ! C’est la recette préférée des politiciens !

    Est il utile de vous dire que les dettes actuelles des états ne seront jamais remboursées ?
    Dans le système actuel on recrée ex nihilo de la monnaie qui va resservir à rembourser les emprunts d’état précédent Et ainsi de suite... C’est le principe de la monnaie scripturale qui n’est rien d’autre que de la monnaie de faux monnayeur, qu’elle soit d’origine publique ou privée !

    Toute la subtilité est de contrôler la masse monétaire afin que l’inflation de la monnaie scripturale ne soit pas trop visible, ce qui permet de rembourser les dettes en monnaie de singe.

    Toute monnaie scripturale est par nature inflationniste car l’on ne paye une marchandise qu’avec une autre (par exemple l’or ou l’argent). L’effet de la création monétaire est immédiat : achat avec une monnaie de singe, qui ne sera détruite que progressivement.

    Les banquiers centraux mentent allégrement quand ils prétendent lutter contre l’inflation. C’est impossible avec une monnaie scripturale par construction.

    Le règne de la monnaie scripturale c’est la guerre, cela semble assez évident puisque cela coûte horriblement cher et est impossible à financer avec des moyens conventionnels. C’est ainsi que pour financer la guerre du Viet Nam les américains ont été obligés de suspendre la convertibilité en Or du dollar US (USD).

    Mais pouvoir financer des dépenses publiques sans limite et sans impôt en contrepartie, cela ne consiste également en rien d’autre qu’employer des fonctionnaires de manière complètement disproportionnée ou de faire des promesses sociales que l’on sait parfaitement bien que l’on ne peut pas tenir...



  • testarossa 21 mai 2011 09:22

    Encore un commentaire consternant ! Arrêtez avec ce « on paye des intérêts pour les riches ». Renseignez-vous nom d’un chien !


    Et cette pauvre madame Michu et son assurance vie, car ça c’est un bon mensonge d’état : à votre avis pourquoi l’assurance vie ? Mais à prêter à l’état pardi ! Et comme par hasard ça bénéficie d’un régime fiscal favorable. Mais comme personne ne sait ce qu’il signe et qu’aucun reportage d’investigation digne de ce nom n’est entrepris, on laisse se glisser une fausse vision de la réalité.


  • testarossa 16 mai 2011 19:58

    Comme tout cela est bien comique !


    L’économie pour les nuls le dit de la manière la plus claire qui soit dans le chapitre sur les 10 vérités incontournables :

    « Ce sont les impôts payés par les plus pauvres qui sont les plus rentables ». 

    Dit autrement la « justice sociale », « les impôts justes », la redistribution, tout cela ce ne sont que des immenses conneries pour faire plaisir aux crétins :

    Car ce que l’on gagne au bénéfice de la redistribution,on le paye par l’impôt par ailleurs... 

    A méditer et à comprendre enfin une bonne fois pour toute, c’est comme ça qu’on devient enfin adulte...


  • testarossa 4 décembre 2010 22:29

    Ben voyons ! Une banque centrale ca sert à prêter sans intérêt.
    L’argent doit sortir d’une pochette surprise.
    Super demain je crée ma propre monnaie...



  • testarossa 4 décembre 2010 22:24

    Ben voyons : affirmation gratuite sans aucune démonstration...



  • testarossa 4 décembre 2010 22:19

    A votre avis, qui finance la dette des états ?



  • testarossa 4 décembre 2010 22:18

    Ben voyons : Les « libéraux » ont réglé le problème : ils ont acheté les états, encore une culture économique proche de zéro...



  • testarossa 4 décembre 2010 22:14

    Reprenez les choses DANS L’ORDRE !!!

    A votre avis, quelle est la cause des bulles immobilières si ce n’est des taux d’intérêt trop bas ?



  • testarossa 17 août 2010 13:25

    Bonjour,

    Votre article est intéressant, mais il semble que Joseph Stiglitz ne propose pas de réforme radicale : viser la suppression de ces satanées monnaies de papier, l’abolition pure et simple des banques centrales, la restauration de l’étalon or -et non de change or, la nuance est importante - ainsi que l’interdiction de la réserve fractionnaire.
    Peut être est-il encore un peu trop keynesien dans l’âme ?



  • testarossa 12 août 2010 16:25

    Je voudrais rappeler ceci :

    1 milliard / 300 millions = 3,33$ par américain.

    Donc il est vrai que prendre l’argent là où il est par une imposition lourde est super rentable.
    Il faut pondérer la fortune des plus riches par leur part dans la population...

    Car en réflechissant un peu on s’aperçoit que prendre aux riches pour donner aux pauvres n’améliore que très marginalement la situation des pauvres...Quand les uns parlent d’augmenter les impots des plus riches : cela rapport de la démagogie et non de l’argent...

    A méditer quant à l’efficacité de toute politique redistributive !!!



  • testarossa 31 juillet 2010 22:45

    "Le système de Sécurité sociale dans son ensemble (retraites, maladie, allocations familiales, etc.) doit être financé en totalité par le salaire socialisé."

    Pourquoi en serait-il ainsi ?
    Je vous invite à visionner le lien suivant :

    http://www.ifrap.org/Retraite-par-capitalisation-Avantages-et-risques,11509.html



  • testarossa 31 juillet 2010 22:38

    Sauf qu’elle se detruit elle même : quand elle aura fait faillite, vous serez content...