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Abolab

un simple internaute


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  • Premier article le 06/05/2008
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Derniers commentaires



  • Abolab 19 avril 2009 12:32

    Vous posez ici la question plus générale des relations humaines, et notamment entre hommes et femmes, la sexualité, etc... Cela dépasse assez largement la portée de cet article, et l’on ne peut évidemment pas réduire toute la problématique humaine à l’aspect compétitif de sa vie en société.

    Dans l’idée de compétition, il y a bien sûr l’idée d’un désir de réussir, de conquête, d’achèvement (collectif ou personnel), et plus qu’une simple idée, ce sont des faits que l’on peut observer par soi-même, individuellement ou en observant le monde.C’est par exemple l’ambition sociale, la réussite personnelle, et toutes ces choses qu’encouragent la société dans laquelle nous vivons.

    Maintenant, l’idée de compétition dans les relations humaines implique de questionner également ce que sont les relations humaines. Pour beaucoup, du moins certains (et ce qui est encouragé par la société et ses médias), la séduction est devenu quelque chose de très important, voire de primordial dans la relation. Et qui dit séduction dit image. L’image de soi, physique ou psychologique. Et il ne s’agit en fait que de la résultante de cette idée même de « soi », qui a pris dans nos sociétés une importance extrême : l’idée de moi, de soi...etc. De cette idée découle un bon nombre d’affections et de misères psychologiques, des problèmes d’images, etc. C’est une chose assez terrible en fait.



  • Abolab 19 avril 2009 11:56

    Monsieur, merci de poser cette question, car elle est effectivement utile à la compréhension de ce dont nous parlons ici. Pardon à l’avance pour ma réponse qui est peut être un peu longue.

    Tout d’abord, il ne s’agit pas ici d’appartenir à un groupe quelqu’il soit, ni d’adhérer à une idéologie ou un système de pensée quel qu’il soit. Et c’est bien là la difficulté de la chose à saisir, qui est un peu plus subtile, mais très intéressante si l’on veut bien se donner un peu la peine d’y réfléchir, ou plutôt si l’on engage réellement un tant soit peu son esprit à la compréhension de la chose.

    Donc, il ne s’agit pas ici d’imposer une idée ou un jugement de valeur concernant la compétition : « la compétition, c’est bien, c’est utile », ou bien « la compétition, c’est mal, c’est dangereux...etc ». De telles positions sont des conclusions que l’on adopte en fonction de ses propres préjugés, idées, ou bien parce que l’on a été convaincu par l’argumentaire de telle ou telle personne. Il ne s’agit pas donc d’une compréhension personnelle, claire, factuelle et objective de la chose, mais d’une simple répétition.

    Ainsi, dès lors que l’on a accepté une certaine idée, ou bien rejeter une certaine idée (concernant ici la compétition), l’on a cessé l’investigation, et on a créé une idée, une opinion, à laquelle on adhère. Si un certain nombre de personnes adhère à cette idée ou opinion, alors, elle forme un groupe, une communauté, etc., avec toute la propagande associé. Nous connaissons très bien cela, et notamment dans le domaine de la politique. Et là n’est pas le point invoqué par l’article, qui est non pas de promouvoir un système de pensée ou une idée ou opinion particulière, mais bien de réfléchir ensemble à ce qu’est et implique la compétition dans notre vie, tant au niveau individuel que collectif, ces deux niveaux n’étant pas cloisonnés ni réellement séparés.

    Et pour réfléchir ensemble, il faut avant tout avoir psychologiquement mis de côté ses préjugés, ses appartenances, ses opinions, ses croyances...etc (ce qui peut être un peu dérangeant voire inquiétant pour un certain nombre de personnes). Pour réfléchir ensemble, il faut être libre psychologiquement. C’est-à-dire avoir compris le caractère limité de tout savoir, de toute pensée, et d’avoir perçu le caractère conflictuel de toute pensée : « ma » pensée et « votre » pensée, « mes » croyances et « vos » croyances. Car tant que l’on s’attache à ses croyances, ses idées, ses opinions, réfléchir, ou penser ensemble est impossible. C’est le conflit sans fin des politiques, des idéologues, des religions organisées, des groupes de pensée, des systèmes intellectuels, des nations...etc

    Et pour être libre psychologiquement, il faut également être psychologiquement seul, ce qui n’est pas non plus un égocentrisme. C’est-à-dire, lorsque l’on dépend psychologiquement d’un groupe quel qu’il soit, l’on ne peut être libre. L’on dépend inévitablement matériellement d’un certain nombre de groupes ou de configurations sociales dépendant de circonstances et d’intérêts communs particuliers, mais psychologiquement, la dépendance doit être questionnée pour comprendre ce qu’est être libre et ce qu’est réfléchir rationnellement et objectivement sur une question donnée quelle qu’elle soit.



  • Abolab 18 avril 2009 18:28

    Merci pour les commentaires.

    Vendredi paraissait également dans le quotidien Ouest-France un article à tonalité humoristique intitulé : « Ils rêvent d’un monde sans compétition ».

    Il va de soi que ce dont il est question ici dans cet article Agora Vox n’est ni une utopie, ni un rêve, ni la promotion d’un quelconque système « non-compétitif » auquel il faudrait à son tour se conformer, mais nous parlons de la compréhension globale et non fragmentaire de ce qu’est la compétition et sa nature destructrice à l’oeuvre dans notre société.

    Il ne s’agit donc pas de faire de l’anti-compétition ou de prôner des mesurettes superficielles, mais bien d’engager une démarche de compréhension individuelle du processus global de ce qu’implique l’état d’esprit compétitif dans notre vie de tous les jours, et de ses répercussions à l’échelle globale. Il s’agit d’une question vraiment sérieuse et non à prendre à la légère sous une forme de blague, comme le peut le faire cet article de Ouest-France.

    Car lorsque l’on adhère psychologiquement à un groupe, une idéologie, ou à une nation, l’on est en conflit avec tout ce qui n’est pas ce groupe, cette idéologie, cette nation, et de cette division naît l’esprit compétitif, générateur de conflits individuels, et de guerres militaires ou économiques, à l’échelle de la planète. Ce sont les faits et l’actualité de la vie des êtres humains dans le monde.

    Lorsque l’on voit clairement le danger de cela, de manière réelle, par soi-même, et non seulement de manière intellectuelle, l’on met fin tout naturellement à ces appartenances, et il ne s’agit pas d’un rêve ou d’une utopie, mais d’une actualité.



  • Abolab 17 avril 2009 23:22

    Bonsoir et merci à tous pour les commentaires

    Voyant que vous référez au site Kinfonet, je vous invite à la lecture de ce précédent article se voulant être une présentation introductive et très sommaire de la pensée de l’éducateur Jiddu Krishnamurti. Merci de votre attention.



  • Abolab 6 avril 2009 17:48

    La crise est totale et c’est une crise au sein même de la conscience humaine, tant individuelle que collective.

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