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Jason

Jason

80 ans, retraité. Du temps pour continuer à découvrir le monde. Vie active passée dans le technique, l’enseignement supérieur et l’industrie. Le tout (près de 40 ans) dans deux pays étrangers. Je redécouvre l’Hexagone.
 Sceptique et éclectique j'apprécie ce qui est écrit clairement et me soucie peu des fautes d'orthographe pourvu que la compréhension n'en souffre pas. J'aime l'humour, le badinage, bref une certaine élégance dans l'expression, mais attention aux précieux et aux pédants. Ecrire pour tous reste un exercice difficile.

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  • Premier article le 08/11/2006
  • Modérateur depuis le 03/09/2011
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Derniers commentaires



  • Jason Nicolas 2 janvier 2007 17:15

    C’est très bien vu, Reinette. Comme je l’ai indiqué dans un autre commentaire (excusez-moi de me citer moi-même) il suffit d’un clic sur un ordinateur pour transférer des milliards à l’autre bout de la planète. Le capital est mobile, le travail ne l’est pas. la politique politicarde ne fait qu’amuser la galerie, et les affaires restent les affaires.

    Mais que Le Pen entre dans le débat démocratique m’inquiète beaucoup, ça me rappelle trop 1933.



  • Jason Nicolas 2 janvier 2007 14:05

    A tous,

    Il semblerait que M. Le Pen soit arrivé à ses fins, comme le prouvent les intervenants et les votes extrêmes sur ce papier. Premièrement, on est « entre hommes », à en juger par les Mademoiselle par-ci, les Mademoiselle par-là... et en tous cas entre habitués du café du commerce où l’on se tutoie allègrement et où les commentateurs sont appelés par leur pseudo (au moins). Que diriez-vous (certains de vous) messieurs si je vous appelais « jeune homme » ou débutant, pour ne pas dire pire, et allais chipoter sur votre grammaire ? Vous vous réclamez d’arguments solides, de dicussions posées entre « gens biens », informés, intelligents... et vous donnez ainsi sa légitimité à un parti qui fait honte à la France démocratique, et qui consterne les pays étrangers.

    Mais M. Le Pen est arrivé à ses fins disais-je en-tête. Les votes et les commentaires sont clairs : on est contre lui ou pour lui. Le clivage est achevé, la discussion peut continuer, elle ne sert plus que de décor, de bruit de fond, de brouhaha des foules aveugles. Il ne manque plus qu’un épithète en -isme et nous aurons ceux qui saluent en levant le bras, et ceux qui se défileront discrètement. Polarité achevée, triomphe de l’intimidation.

    Eh bien je n’ai pas peur d’appeler les discours et les actes passés du FN de totalitaires. Bravo Chrisalide de nous l’avoir rappelé, et je vous encourage à poursuivre votre combat, et à ne pas faire attention aux meutes.



  • Jason Nicolas 29 décembre 2006 18:22

    « Et ce semble à nouveau ce même discours qu’on nous sert de trop près depuis des lustres. Tellement, qu’on nous le tartine sur des centimètres d’épaisseur virtuelle de foie gras. »

    Ah non, Demian West ! C’est de caviar qu’il faut parler. Le PS... avez-vous oublié ? Le foie gras ça fait trop prolo. La brioche c’est ringard, et Guillotin est à la retraite.

    Je comprends votre frustration et je la partage. Mais, entre nous, ces pauvres socialistes avec leurs argumentations flapies, il fallait bien qu’ils fassent quelques pas chancelants dans le cybermonde. Et comme chacun sait, les arguments usés, c’est...... inusable !

    Malgré une prose un peu tourmentée, je goûte vos trouvailles verbales. Ca force à la relecture. Bon papier, Merci.



  • Jason Nicolas 29 décembre 2006 14:29

    Bonjour M. AB , J’avais mal lu votre nom en Orkan, ce qui signifie ouragan en allemand. Nom prédestiné ? Vous êtes un « vieux » agoravoxien par rapport à moi, et sur ce milieu très éphémère dont vous vantez à très juste titre l’espace de liberté qu’il offre, je reprocherais (comme vous)l’absence de sens de l’humour. J’ai fait mienne, depuis 40 ans, cette phrase d’un humoriste français du début du siècle dernier : « Il est facile de faire semblant d’être grave, mais il est impossible de faire semblant d’avoir de l’esprit ».

    En effet, l’esprit (la finesse du trait) manque sur Agoravox, et je dois me retenir pour ne pas laisser aller mes sarcasmes, calembours, et esprit de satire se répandre librement.

    Agoravox est très académique, et les discussions y sont parfois âpres et tranchées, mais il aide à accoucher de nos idées, même si c’est parfois avec un peu d’appréhension.

    Espérant avoir le plaisir de vous lire et de vous voir y répandre un vent salutaire.



  • Jason Nicolas 29 décembre 2006 13:14

    Vous n’infléchirez pas le cours du monde avec ce bel idéal, cette magnifique fabrication qu’on appelle les Lumières. La Chine est en marche, l’Islam est en Feu, le continent américain se cherche dans un sens, l’Europe se cherche dans un autre, la mer monte, le climat dérive, et ni vous ni moi n’avons le pouvoir d’y changer quoi que ce soit, même avec nos belles idées. C’est très regrettable.

    Les Lumières, synthèse d’un courant d’idées qui s’étend grosso modo de la fin du règne de Louis XIV (1715) jusqu’en 1800, sont européennes avant tout. Voltaire découvrant la tolérance (toute relative) anglaise (Lettres anglaises, Discours en vers sur l’homme de Pope, etc.), et les contributions originales d’auteurs de diverses nationalités sont un phénomène cosmopolite nouveau. Sans oublier les très grands comme Diderot, Rousseau, Montesquieu, le panthéon français est bien rempli, auxquels s’ajoutent italiens, allemands, hollandais, et d’autres encore, dont les écrits attiraient la curiosité des cercles parisiens. Tous étaient commentés dans les capitales de l’Europe (voir entre autres la correspondance de Voltaire de plus de 100 volumes, Fondation Bestermann à Londres). Les noms sont révélateurs : Aufklärung, Illuminismo, Enlightenment, etc. Le phénomène est très impressionnant, nouveau, c’est l’aube de la révolution industrielle et l’anticipation des républiques ou des monarchies constitutionnelles.

    Y a-t-il un « esprit des Lumières » comme on l’entend dire de temps en temps ? Personnellement, j’en doute malgré cette immense fraîcheur dans les idées. La Raison éclairant le monde, tempérée par le sentiment (les Lumières étaient pleines de bons sentiments, comédies larmoyantes, peintures édifiantes, opéras à l’eau de rose, il y avait du sentiment partout, on était narcissique et sensible, et Rousseau abandonnait ses enfants), cette Raison et ces sentiments ont enfanté une Révolution qui a duré 10 ans et changé la carte de l’Europe occidentale. Mais cette Raison n’a pas empêché les massacres qui ont suivi.

    Notre esprit de compilateurs rationnels (encyclopédique) nous pousse vers cette tendance naturelle à adorer les savoirs. On croit toujours fermement que le bon sens est la chose du monde la mieux partagée, mais Descartes ajoutait à peu près ceci : on n’a jamais vu quelqu’un qui se plaignit de n’en avoir pas assez.

    Mais coupons court. Merci d’avoir écrit ce papier et de montrer tant de bonne volonté pour nous éclairer. Vous êtes dans le droit fil de la morale de Kant : il n’y a qu’une chose qui soit bonne, c’est la bonne volonté. Votre papier est un peu mystique, mais qui vous en blâmerait aujourd’hui ?

    Nicolas D.B.

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