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Jason

Jason

80 ans, retraité. Du temps pour continuer à découvrir le monde. Vie active passée dans le technique, l’enseignement supérieur et l’industrie. Le tout (près de 40 ans) dans deux pays étrangers. Je redécouvre l’Hexagone.
 Sceptique et éclectique j'apprécie ce qui est écrit clairement et me soucie peu des fautes d'orthographe pourvu que la compréhension n'en souffre pas. J'aime l'humour, le badinage, bref une certaine élégance dans l'expression, mais attention aux précieux et aux pédants. Ecrire pour tous reste un exercice difficile.

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  • Premier article le 08/11/2006
  • Modérateur depuis le 03/09/2011
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Derniers commentaires



  • Jason Nicolas 14 novembre 2006 13:27

    Bonjour, Anaxagore, je suis d’accord. La privatisation est à la mode, comme la fusion des entreprises. Il n’y aura rien à faire contre ce vent malsain qui nous souffle de Bruxelles et contre les écoles de commerce qui sortent des cadres aux vues étroites, le tout relayé par la presse aux ordres du grand capital. Car au gré de chacune de ces modes économiques et du respect des vaches sacrées il faut se poser la question : cui bono ? Qui profite ?

    Si l’on se base sur les effets connus des privatisations outre Atlantique et en Allemagne, le bilan est plutôt mitigé. Cela a résulté inévitablement en augmentations de tarifs, en diminutions du pouvoir d’achat des populations concernées, en perte de qualité des services, et, last but not least, en facteur d’inflation. De plus, la valeur pour l’actionnaire étant une priorité, et non le service public, il est très envisageable que les financiers laissent tomber une société qui ne devient plus rentable en raison des réglementations imposées, ou de cahiers des charges trop coûteux à exécuter. Si le service est vital pour le pays, l’état (le contribuable) pompe de l’argent pour renflouer la chose, et se dessine alors le modèle bien connu : Profits privés, pertes publiques. Et le tour est joué.

    La formule qui serait jouable serait une participation forte de l’état qui veillerait à la bonne conduite des sociétés privatisées et à préserver les intérêts du public. Je pense que cela existe déjà dans certains secteurs, mais je ne sais pas lesquels.

    Si ça tournait mal, la question des responsabilités se posera alors, mais les responsable ne seront alors plus au gouvernement. C’est merveilleux. D’où la nécessité d’un contrôle dans le temps de ce genre de chose. Mais par qui et comment ? Jury citoyen ? Je vois mal l’homme de la rue statuer sur les effets de la privatisation...

    Quant à la privatisation de l’Éducation Nationale, l’idée ne me déplairait pas de voir ce mammouth avec ses syndicats finir empaillé au muséum d’histoire naturelle. En France, comme en Europe d’ailleurs, on n’expérimente pas assez de nouveaux services au niveau d’une ville, d’une région, etc. Un peu d’émulation se produit en Allemagne puisque les Länder sont indépendants quant aux programmes d‘enseignement. Mais les syndicats sont encore plus corporatistes et égoïstes qu’en France.

    Merci d’avoir mis le sujet sur le tapis. Mais je suis pessimiste. Si nous n’avons pas le pouvoir, nous ne changerons rien.

    P.S. Jetez un coup d’œil sur les passages du livre de Bernard Maris, antimanuel d’économie, Ed. Bréal, p. 110 et sq.



  • Jason Nicolas 13 novembre 2006 10:47

    Merci pour votre article, équilibré, bien informé, clair ; c’est un plaisir de vous lire. Je suis surpris de ne voir que cinq commentaires face à une situation aussi vieille que l’humanité, ou peut-être à cause de cela ? En espérant avoir le plaisir de vous lire.



  • Jason Nicolas 11 novembre 2006 20:11

    En 2ème réponse à Forest Ent « Le privé... prend par nature une marge plus avantageuse. »
    — Le privé a été appelé à la rescousse des caisses de la sécu, c’est clair et admis.
    — Ce qu’il faut examiner avec soin ce sont les conditions de la constitution de cette marge qui prend place de concert avec le concept de marché. Ce marché qui nécessite, pour reprendre une expression de J.E. Stiglitz « une information juste et précise dans son fonctionnement. » Or cette information est asymétrique, faussée/déséquilibrée, ainsi que des économistes respectés et célèbres l’ont maintes fois répété.C’est flagrant dans le cas qui nous concerne ici. Il s’agit bien en effet d’une mauvaise pratique où la règlementation devrait intervenir, dans l’intérêt général.

    Lu l’article sur les oligopoles. Très bon, très édifiant. Mais dans l’assurance complémentaire santé il y a un grand nombre d’acteurs, assureurs et lois 1901 (non-profit). Votre article est très éclairant mais on ne peut dériver ce qui doit être de ce qui est. Il n’y a pas nécessité absolue à cet état de choses.



  • Jason Nicolas 11 novembre 2006 13:58

    En réponse à Forest Ent : Oui, je suis d’accord avec vous, chacun ne peut se transformer en actuaire. Mais les actuaires peuvent fournir leurs résultats ou des analyses, même grossières, aux consommateurs. Depuis cet article, j’ai découvert que le Bureau Européen des Unions de Consommateurs - BEUC, s’intéresse quelque peu à la question. Il y cite une étude du CREDOC qui indique que 84 ou 94%(?) des personnes interrogées ne connaissaient pas leurs dépenses santé.

    A mon avis le paradoxe du marché de la santé reste entier.

    Le fait que votre entreprise vous impose, ou vous fasse « cadeau » d’une complémentaire santé illustre la situation suivante : La sécu se défausse, l’entreprise y gagne en réputation de bon employeur et c’est bon pour son tableau comptable, mais chacun y trouve son compte, et c’est l’usager qui paie en fin de compte. Tout baigne. Par ailleurs je reconnais que chacun a le droit d’ignorer ce que lui coûte ses dépenses santé. If it ain’t broke don’t fix it ! Si le système n’est pas cassé ne le réparons pas. C’est aussi une philosophie. Attendrons-nous la prochaine crise ? ou est-ce que « gouverner c’est prévoir » ?



  • Jason Nicolas 11 novembre 2006 11:20

    Quelle sotte idée que d’associer le droit et le bonheur !!! Deux concepts si divergents qu’on aboutit à une discussion de café du commerce. Amusant, mais c’est tout. Le droit d’un côté, système fermé, codifié, rigide et le bonheur, l’ineffable, très subjectif et balayant très large, ces deux termes ne faisant pas bon ménage. Je n’ose pas imaginer « le bonheur pour tous ». A quand le supermarché du nirvana ? Le bonheur des peuples, on a eu Staline, Mao et Hitler, ça suffit, non ?

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