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VivreDifferent

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Ingénieur, mon domicile varie au gré des missions. J’essaie de porter un regard critique sur le monde qui m’entoure, et partager ce que je sais comme ce que je crois ; en tentant de garder à l’esprit que savoir reconnaître l’étendue de son ignorance est peut-être la connaissance la plus précieuse...
Aime :
  • les utopies,
  • les opinions « hérétiques »,
  • la remise en cause des préjugés, notamment économiques et politiques.
N’aime pas :
  • les journalistes qui exploitent des statistiques sans rien y comprendre,
  • les politiques qui enchaînent les argumentations viciées,
  • la paresse ordinaire de la pensée qui nous conduit à camper sur nos positions par confort intellectuel, et à refuser de considérer ce qu’il y a d’intelligent dans les propos de l’autre.

Tableau de bord

  • Premier article le 03/03/2010
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Derniers commentaires



  • VivreDifferent VivreDifferent 16 août 2010 16:27

    Il faut prendre le temps d’analyser ce que signifie cet écart de salaire, sinon on part sur de fausses interprétations, qui ne servent ni la cause des femmes, ni de personne.
    Quelques questions auxquelles on ne répond jamais :

    • A quoi est dû l’écart de salaire ? A un salaire horaire plus faible ou à moins d’heures travaillées ? A une expérience plus faible, un niveau de qualification plus faible, ou une réelle discrimination basée sur le genre ?
    • Dans quelle mesure les femmes souhaitent-elles cette égalité ? Veulent-elles vraiment mener la même vie que les hommes, ou beaucoup ne préfèrent-elles pas sacrifier leur carrière pour se consacrer à d’autres choses, leurs enfants notamment ?
    • Dans quelle mesure les choix de vie que font les femmes et qui leur sont défavorables au niveau salaire, correspondent-ils à leur propres aspirations, et dans quelle mesure correspondent-ils à une pression sociale ?
    • Les hommes ne sont-ils pas aussi victimes d’une pression sociale inverse, qui les poussent à chercher de plus hauts salaires plutôt que leur épanouissement professionnel et personnel ?
    • Ce qui pose un problème aux femmes, est-ce vraiment la différence de salaire, ou l’absence de soutien de la société quand elles font un choix de vie différent, notamment pour élever leurs enfants ?

    Mes propos vont peut-être paraître machos, mais c’est basé sur mon expérience personnelle : beaucoup de femmes ne sont pas féministes voire anti-féministes, et c’est leur faire offense de dire qu’elles sont simplement manipulées. La différence entre les hommes et les femmes est bien réelle, il existe un cerveau masculin et un cerveau féminin (et je suis plutôt à le regretter qu’autre chose, mais rien ne sert de se voiler la face). Bien sûr, je parle de manière générale, de nombreuses femmes accordent une grande importance à leur carrière et autant d’hommes inversement n’en ont rien à faire. L’important c’est que chacun puisse vivre sa vie sans être discriminé arbitrairement en fonction de son sexe.

    Je n’ai pas rencontré dans le monde du travail de discrimination salariale entre hommes et femmes. Mon expérience n’est pas forcément représentative, mais qu’on me montre les chiffres qui le prouvent dans ce cas-là. Par contre, la diminution sensible de la part des salaires dans la répartition des profits est inquiétante. Et elle concerne aussi bien les femmes que les hommes.



  • VivreDifferent VivreDifferent 16 août 2010 15:56

    Merci pour votre article, mais ce qui m’agace, c’est qu’à chaque nouveau scandale on a l’air de découvrir que l’industrie pharma est formée d’entreprises capitalistes, qui suivent le modèle capitaliste, c’est-à-dire qui recherchent le profit maximal. Moi qui pensais qu’ils vendaient des médocs dans le seul but de me guérir, je suis vraiment déçu...

    Plus sérieusement, la santé envisagée uniquement sur un mode capitaliste ne peut être qu’un échec. Le capitalisme a besoin de la consommation, c’est-à-dire qu’il a tout intérêt à soigner les symptômes et ignorer les causes profondes de la maladie. Et c’est exactement ce que procure l’industrie pharmaceutique.

    Prenons l’exemple de l’obésité : combien ça coûte, d’aller courir un peu tous les jours, de faire des exercices de musculation ? Rien. D’avoir une alimentation saine ? Pas forcément grand chose non plus. En choisissant un mode de vie plus sain, on combat non seulement l’obésité, mais aussi la dépression, le diabète, on ralentit le vieillissement du corps et de l’esprit... A l’inverse, la médication coûte cher, agit sur un problème en en créant d’autres (réduction du poids vs. dépression, par ex.). C’est mieux que rien peut-être, mais c’est une solution pas très rationnelle du point de vue de la santé. Par contre, d’un point de vue capitaliste, c’est tout bénéf.

    Il faut revoir entièrement le système de santé, en se libérant du couple consommation-profit. La prévention doit être développée, elle est extrêmement efficace sur le long terme, et son rapport coût/efficacité incomparable à toute méthode curative.

    Un exemple : combien de personnes souffrent de problèmes de dos ? La médication en ce domaine est malheureusement peu efficace, se concentre sur l’atténuation de la douleur bien souvent (ce qui est nécessaire évidemment, une fois les problèmes installés), les interventions chirurgicales sont délicates et coûteuses. Or, on pourrait probablement réduire sans grands frais par 10 le nombre de personnes victimes de problème de dos, par des mesures de prévention simples :
    - détection systématique au début de l’adolescence (voire avant) des enfants ayant des problèmes de colonne vertébrale. Ca n’a rien de compliqué : pour détecter une scoliose, par exemple, il suffit de faire pencher la personne en avant et d’observer le bas de son dos : si une bosse se forme d’un côté, la personne souffre d’une scoliose. Traité dès le début de l’adolescence, on peut fortement réduire la scoliose et ses conséquences.
    - apprentissage aux adolescents des mouvements de musculation qui leur permettront d’avoir un dos solide à l’âge adulte
    - apprentissage systématique des positions à adopter pour porter une charge afin de préserver son dos (l’effort doit être supporté par les jambes et non par les vertèbres)
    Ces mesures sont simples et de bon sens, pourquoi ne sont-elles pas appliquées ? Toujours la vue à court terme...

    Certes, le secteur de la santé ne contribuerait plus (du moins directement) à la croissance économique, voire la freinerait, mais on gagnerait en qualité de vie. Il faut savoir quel est notre projet de société : créer de l’argent ou du bien-être ?



  • VivreDifferent VivreDifferent 11 août 2010 19:44

    « Ce commentaire est du grand n’importe quoi. Il mélange language, règles orthographiques et révolution des prolétaires. »
    —> Créer des liens entre des concepts n’est pas les mélanger. Vous pouvez parfaitement réfuter la pertinence des ces liens, cela dit. Je trouve juste dommage que vous ne jugiez pas nécessaire d’avancer le moindre argument.

    "Un outil de soumission à l’autorité ? Non plutôt un signe de respect de son interlocuteur. « 
    —> Mais les deux ne sont pas du tout incompatibles ! Pourquoi croyez-vous que je fais attention à mon orthographe quand j’écris mes commentaires ?

     »Mais c’est sûr qu’en extrapolant, chaque contrainte dans la vie est possiblement discriminatoire et donc correspond à l’intérêt des puissants. « 
    —> Bien sûr que toute contrainte peut être discriminatoire ! C’est pour cela que le mot »Liberté« est inscrit au fronton des mairies. Il faut être vigilant ; cela ne signifie pas qu’il faut rejeter par principe toute contrainte, simplement qu’il faut en analyser les tenants et les aboutissants. Beaucoup de choses servent l’intérêt des puissants, sinon on ne les qualifierait pas de »puissants« . Ca me paraît plus ou moins évident, non ? Ce qui n’empêche pas de relativiser, vous pouvez tout à fait penser que telle ou telle discrimination n’est pas significative, et que, par exemple, l’intérêt d’utiliser l’orthographe actuelle surpasse largement les discriminations qu’il peut faire subir. Sans nier pour autant ces discriminations.

     »Une diatribe qu’on peut donc appliquer à n’importe quoi. Comme le fait de faire son lit ou laver son linge."
    —> Je suis parfaitement d’accord avec vous. Mais en quoi cela vous gêne-t-il ? Les gestes les plus simples sont empreints de notre culture, de nos valeurs, de nos modes de pensée. Je trouve ça intéressant à analyser. Peut-être vous ai-je donné l’impression que pour moi l’orthographe est une des éléments majeurs des rapports de soumission à l’autorité ? Dans ce cas-là je m’excuse de ce malentendu, mon intention était simplement de faire ressortir des liens, pas de dénoncer un problème majeur à combattre dans notre société.



  • VivreDifferent VivreDifferent 11 août 2010 19:01

    Je n’ai pas encore trouvé une seule erreur. Quelqu’un peut m’aider ?



  • VivreDifferent VivreDifferent 10 août 2010 22:31

    Oui, ça peut paraître un peu bizarre j’imagine. Je vais essayer de m’expliquer : l’orthographe n’étant maîtrisée que par une minorité, elle met de côté dans le débat démocratique le reste de la population, qui ne peut guère s’exprimer, ou en tout cas est discrédité par ses fautes quand il écrit. La démocratie, le « pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple », implique que chacun puisse participer au pouvoir, donc s’exprimer équitablement. On peut toujours trouver des gens pour nous représenter et défendre nos intérêts, mais c’est déjà creuser un premier fossé entre nous-mêmes et la démocratie. (ma conception de la démocratie est beaucoup plus forte que ce qui est généralement admis : la France, par exemple, n’est pour moi qu’un pays « vaguement » démocratique ; ce qui est, cela dit, toujours mieux que si elle n’était pas démocratique du tout)

    Le système capitaliste par contre, et toute forme d’oligarchie, de dictature, ... s’accommodent très bien de l’élitisme qui caractérise l’orthographe. Les forts en orthographe sont attirés par l’argent et le statut social dans le giron du pouvoir, dont ils deviennent les cadres et les porte-voix, tandis que les autres ont peu de moyens d’expression, ce qui favorise leur soumission.

    Quant à l’anarchie, c’est le refus de toute autorité arbitraire (« l’ordre moins le pouvoir »). L’orthographe est arbitraire en grande partie. Des gens mus par un idéal anarchiste devraient logiquement développer une écriture moins arbitraire et plus fonctionnelle, probablement phonétique donc.

    Certaines formes de libéralisme et de communisme pourraient aussi favoriser la simplification de l’orthographe (c’est d’ailleurs ce qu’on fait les maoïstes chinois en simplifiant les caractères traditionnels chinois et en diffusant l’écriture pinyin (chinois plus ou moins phonétique écrit en caractères latins) - cela dit s’il faut passer par une « Révolution Culturelle » pour simplifier l’orthographe, je me passerai volontiers de ce progrès !)

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