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Accueil du site > Tribune Libre > Dans quelle cohérence allons-nous vivre ?

Dans quelle cohérence allons-nous vivre ?

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Aucune incohérence ne peut être durable et il est triste de voir nos élites tenter désespérément de justifier et de soigner l’incohérence née de l’abolition de la limite de la monnaie depuis qu’elle a été déconnectée en 1971 de toute richesse reconnue. Tous les problèmes semblent pouvoir être résolus par l’argent rendu disponible par la création de monnaie par les banques commerciales et la montée sans fin de la dette mondiale frôlant déjà maintenant les 250.000 milliards de dollars pour 8 milliards d’humains. Nos élites nous veulent et nous croient riches et fabriquant de la richesse. S’ils se croient de droite, ils vont défendre la conservation de la nouvelle richesse par ceux qui l’ont produite. S’ils se croient de gauche, ils mettront l’accent sur une meilleure répartition des nouvelles richesses. Croire que dépenser crée de la richesse, vouloir un commerce extérieur excédentaire grâce à une pseudo compétitivité pour faire payer les étrangers et récolter un commerce extérieur déficitaire qui nous fait payer pour les autres, distribuer un argent sans valeur pour acheter les votes d’un peuple qui croit encore à la valeur de sa monnaie, créer de faux problèmes pour ne surtout pas voir les vrais et y focaliser la jeunesse, voilà les bases de notre incohérence actuelle. L’aveuglement affligeant d’un Macron, d’une von der Leyen ou d’un Thierry Breton, comme celui de la totalité des forces politiques et syndicales qui devraient toutes s’appeler faiblesses, cet aveuglement fait peur car il est contagieux via les médias et l’éducation nationale, ce qui permet à l’islam, seul cohérence actuelle en occident, de s’avancer à son rythme vers le pouvoir alors que sa cohérence n’est pas du tout la nôtre.

Sans préjuger de ce que pourrait être notre cohérence future, il est au moins utile de comprendre la cohérence de l’occident jusqu’en 1971 quand l’argent était limité. Comme dans toutes les civilisations l’harmonie était d’abord interne et le rapport à l’extérieur de la nation n’était qu’anecdotique et généralement réduit à ce que rapportaient de rares voyageurs. Il fallait produire ce que nous consommions et faire des enfants pour produire davantage et consommer davantage, ce qui s’appelait la prospérité. Comme personne ne croyait à une corne d’abondance qui distribuerait un argent sans valeur mais considéré comme en ayant, l’égalité des citoyens se faisait d’abord par ce que l’on appelait le devoir d’état, ensuite par l’harmonie personnelle de chacun.

Le devoir d’état était le premier devoir qu’instituait son état d’homme ou de femme qui était alors évidemment clairement différencié. La femme s’occupait du futur en faisant des enfants et en en faisant des adultes utiles à la société grâce à la réalité concrète des problèmes et des solutions que toute vie familiale génère. L’homme s’occupait du présent et rapportait l’argent nécessaire au logement et à tout l’entretien de la famille. Les femmes étaient « sans profession », supin de pro fateor, ce qui veut dire « pour être reconnu ». Les femmes n’avaient pas besoin d’être reconnues puisqu’elles étaient toutes mères de famille. Une mère de famille pouvait dire ce qui scandaliserait aujourd’hui : « une femme sans enfants, c’est comme un sac vide ». Il y avait entre les hommes et les femmes une égalité parfaite dans l’interdépendance, ce qu’en économie David Ricardo a appelé l’avantage comparatif. La famille était la cellule de base de la société et les célibataires l’exception. Chacun faisait ce qu’il faisait le mieux ou le moins mal dans la production d’enfants, de biens et de services. C’était le devoir d’état. Et l’économie était fondée sur l’échange de productions, chacun étant à la fois consommateur et producteur ou au service de la production. L’argent n’était qu’un intermédiaire dans ces échanges. L’économie qui est toujours une spirale, était une spirale positive dans des nations souveraines dans lesquelles la prospérité était fondée sur des échanges de productions par l’intermédiaire d’un argent limité et sur une confiance dans le futur par une préparation concrète de la relève.

Parallèlement l’harmonie personnelle indispensable était apportée par l’estime de soi fondée sur les deux pieds que sont le devoir d’état et l’appartenance à la cité, à la société, à la nation, et pas au monde ni au continent. Cette appartenance s’exprimait dans les syndicats, les partis politiques, les églises, les entreprises, le bénévolat. Partout l’expérience complémentaire des hommes et des femmes enrichissait et construisait la nation. Dans les entreprises les hommes remplissaient leur devoir d’état et certaines femmes y trouvaient leur harmonie. Elles rentraient à la maison quand leur devoir d’état les y appelait quand d’autres femmes trouvaient leur harmonie dans le bénévolat ou un hobby que l’on appelait violon d’Ingres. Il y avait évidemment des problèmes mais chacun savait les efforts à faire pour les résoudre.

Et puis 1971 a cru créer la corne d’abondance mythique de la création de richesse par la dépense, fausse création chiffrée par le PIB et rendue possible par la dette qui donne les liquidités qui permettent les valeurs ajoutées des entreprises et l’impression d’une création de richesse. Les héritiers de Vatican II et de mai 68 ont dit que c’était très bien. Les banques et les entreprises en ont profité, les unes pour vivre en créant de l’argent et en le prêtant avec intérêts avant de le détruire dès récupération, les autres en payant de moins en moins le travail au nom d’une sacro-sainte compétitivité qui a oublié son sens de pétition commune, qui encourage l’immigration et qui fait abandonner le vrai prix des productions en les vendant en fait à perte pour survivre. Nous sommes rentrés dans un monde aberrant où il est de plus en plus difficile de gagner de l’argent par son travail et de plus en plus facile d’en utiliser par ceux qui ont accès à l’emprunt. Nous sommes passés d’un monde où l’argent limité n’était que l’intermédiaire pour échanger deux productions, à un monde où un argent illimité remplace une des deux productions échangées en faisant croire à la richesse de l’autre pendant que la création de celle remplacée par l’argent, est laissée au futur grâce à la montée permanente d’une dette d’un argent sans valeur qui sera détruit dès remboursement, sans que personne ne sache comment globalement rembourser. Il n’y a pas un secteur de la vie qui ne soit pas bousculé par cette aberration. Tous n’en sont pas encore devenus eux-mêmes aberrants mais tous en sont atteints.

C’est cette transition suicidaire dont il faut d’abord être conscient, avant de savoir comment réagir. Elle s’est faite sur à peine quelques décennies. Il faut observer que l’or est la seule richesse reconnue universellement et que sa capacité à être échangée avec une autre richesse est constante. La montée de la valeur de l’or ne vient que de la baisse de la valeur des monnaies. L’injection par les banques de fausse monnaie légale fait monter vertigineusement l’or et fait baisser tout aussi vertigineusement la valeur réelle des monnaies.

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La baisse de la valeur des monnaies a entraîné à la fois une baisse de la valorisation du travail et la hausse des prix. Au lieu de réagir sur ces deux points, la classe politico-médiatico-universitaire a très étonnamment décidé de valoriser l’absence de travail par aides et subventions avec un argent sans valeur qui complique encore le problème. Parallèlement nos dirigeants ont voulu lutter contre la hausse des prix par le libre échange qui dévalorise encore davantage le travail et lance une spirale négative encore accélérée par la volonté de garder le pouvoir en flattant les consommateurs et non les producteurs de moins en moins nombreux.

 

L’argent illimité nous a fait abandonner simultanément le devoir d’état et l’harmonie individuelle.

 

L’harmonie individuelle n’a plus été fondée sur un effort utile à la société mais recherchée uniquement sans aucune chance de succès dans un effort pour soi comme le jogging ou le trail venus tous deux du monde anglo-saxon, et sur l’argent dépensé à s’évader en psy, en antidépresseurs et en drogues plus ou moins douces.

Mais le plus grave a bien évidemment été l’abandon et même l’oubli du devoir d’état par les deux stupidités du libre-échange et d’un intérêt purement théorique pour le pouvoir d’achat des Français, fondées toutes les deux sur l’idée farfelue de consommer sans produire en faisant payer les autres pays.

Les hommes n’ont plus pu loger et entretenir leurs familles, forçant les femmes à aller chercher de l’argent en abandonnant leur devoir d’état, encouragées pour cela par la classe dirigeante qui a ridiculisé la mère de famille et inventé une nouvelle stupidité, celle de la parité dans le devoir d’état masculin avec abandon du devoir d’état féminin.

L’État dans toutes ses composantes est complètement pourri par l’idée de ne pas perdre le pouvoir et par celle que l’argent peut tout même s’il est sans valeur. C’est le « quoiqu’il en coûte » tellement à la mode. Ne pouvant plus en fabriquer lui-même de sa propre décision, il lève un impôt incohérent faisant payer tout mouvement de son peuple y compris même ceux de produire par les impôts sur la production, de travailler par les charges sociales exorbitantes et de mourir par les droits de succession. Comme l’argent qu’il prend à son peuple vient généralement de son travail, il est limité et, tout en tentant toujours d’augmenter les impôts, il est obligé d’alimenter la spirale négative en empruntant de plus en plus un argent sans valeur qui fait évidemment monter les prix et baisser la valeur du travail, ce qui nous désagrège.

Schopenhauer a écrit : « Toute vérité passe par trois étapes. D’abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant été une évidence depuis le début ». Ce qui est dit ici est de moins en moins ridiculisé et de plus en plus attaqué. Rien n’est donc perdu si Schopenhauer avait raison.


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168 réactions à cet article    


  • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 24 janvier 08:35

    Mes salutations,

    https://www.youtube.com/watch?v=z8VAEiuv7Cw

    COL. Douglas Macgregor : The Coming World War IIIla 3eme guerre mondiale qui arrive,
    est une coherence totale avec notre choix majeur de la compétition entre tous, depuis des millénaires, processus qui élimine , on doit parler d’élimination en fait, mais là ça va parler mêmes aux plus débiles, et dont nous ne voyons que ceci : je vais m’en foutre plein la gueule sur le dos du collectif, donc oui de la cohérence nous allons en avoir..
    et elle est là depuis des millénaires...
    que nous le voyons, comprenons ou pas ne change rien à l’affaire..

    • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 29 janvier 08:00

      @Julian Dalrimple-sikes

      Nous sommes dans l’air et l’ère du veau d’or depuis si longtemps que ce veau d’or ou appât du gain individuel sur le dos des autres toujours, donc par le vol fait de diverses manières, semble même avoir précédé ce qui est immortel, non né, au delà du temps et créateur de ce qui vient après , n’ayant rien avant lui..
      il y a bien sur un cheminement en chacun qui montre comment, pourquoi j’en suis arrivé là..
      APPÂT DU GAIN + JE SUIS MORT DE TROUILLE FACE A LA VIE QUE JE REFUSE CAR NAÎTRE + MOURIR..
      JE + PENSÉE ANALYTIQUE INAPTE A GÉRER CETTE QUESTION + DÉMENCE + ENFER SUR TERRE
      allez on va gagner des milliers d’années, la cause ultime est le totalitarisme sur le peu qui nous reste de psyché-cerveau , totalitarisme d’une capacité, la pensée analytique qui est un programme limité à ce qui est pratique et à rien d’autre,( programmé par qui ? quoi ? comment ?) il est vital pour la survie physique en tant que mise en oeuvre de projets et techniques diverses pour la survie physique qui se résume à manger, s’abriter, se vêtir et à rien d’autre
      ce programme aujourd’hui ignore qu’il est un programme et que ce qu’il fait ne vient pas de lui mais de ce qui l’a créé !!
      OR CE « JE » mental ILLUSOIRE PENSE CROIRE RÉELLEMENT QUE IL S’ EST FAIT TOUT SEUL..sur son mérite = regardez moi tous ces cons...je veau plus..
      respirons...
      Ce programme se prends pour un je mental humain complet...qui se suffit à lui même dans son imaginaire faux, les autres « humains » sont perçus comme des objets à jeter, tuer , utiliser ou pas, y compris bien sur en couple...
      Pourquoi ? et bien parce que ce programme voit tout ainsi, ce qui est bien et vital si il est utilisé dans l’espace pratique et encore, il n’a pas d’intuition lui meme car c’est un marteau amélioré, et demande des experiences encore et encore pour comprendre , et faire quelque chose qui marche, il fonctionne ainsi.
      c’est encore plus complexe que cela dans le détail.bien sur mais peut être perçu dans des genres de visions involontaires et subtiles.
      Pour faire court , j’ai peur ( = je fuis) de la vie pour ce qu’elle est, limitée, etc, je me sens en insécurité , je cherche une sécurité absolue dans un combat entre tous donc dans une insécurisé totale, déjà là plus con tu meurs !!
      Le reste , guerres, vols, tortures physiques et mentales , destructions, etc sont alors juste des effets prévisibles, inévitable, logique et bien fait pour notre gueule de ce choix ignorant de la mauvaise route de la vie..

      pas de libre arbitre la dessus , désolé, enfin non pas désolé..

      Le tout dans une souffrance constante que j’essaye de dissimuler

      , un non sens que je sais être ainsi mais que je me cache à moi même
      et tout ça je vais le faire payer à ces cons qui m’entoure car je suis génial moi..
      Sans changer de chemin, ce qui ne peut être fait que en chacun dans la psyché et avec l’aide du « Divin », de L’Origine, à condition de voir que je suis ce monde dément moi aussi, et bien cette espèce qui est une erreur, sauf si Mère Nature considère cela comme une experience à faire, va s’ auto exécuter...
      Dommage, vivre est le miracle..que nous refusons..
      etc


    • PaulAndréG (PàG) PaulAndréG (PàG) 29 janvier 08:07

      @Julian Dalrimple-sikes
       !
      « Pour faire court... » Ose écrire Geronimo Howakhan dans ses redites de ce matin !
      Pour une fois, un peu d’humour LOL


    • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 29 janvier 08:16

      @Julian Dalrimple-sikes

      En refusant de coopérer avec équité, ceci ne peut être une idée, ce que la pensée ne sait pas faire car ce n’est pas dans son programme, pas son boulot du tout en clair, il y a des milliers d’années les humains mentalement identiques à nous aujourd’hui , on de facto créé ces flots de sang et de misère..
      et oui nous sommes ce monde..
      le voir dans toute son horreur sans fuir ni jugement est déjà avoir changé de chemin..pour retourner sur celui de la vie..
      mais pour le moment encore nous n’en voulons pas...


    • Gollum Gollum 29 janvier 09:21

      @PaulAndréG (PàG)

      Il nous saoule le monomaniaque prêcheur ! Le faux chamane à la spiritualité de pacotille...


    • Octave Lebel Octave Lebel 24 janvier 09:21

      Vous produisez régulièrement des analyses économiques exigeantes qui nous obligent à prendre du recul par rapport aux discours économiques et politiques véhiculés par une doxa médiatique assez élastique et opportuniste qui aligne des allant de soi jamais remis en cause dans lesquels nous serions condamnés à tourner en rond. Ce que vous appelez islam est incarné par des pays et des dirigeants, très différents et loin d’être d’accord entre eux, qui participent allègrement à ce système économique et politique avec un rôle donné à la religion que nous avons en occident abandonné pour nous même mais pourtant favorisé par les EU au gré de ses intérêts géopolitiques. L’islam est incarné aussi dans nos sociétés par des personnes aux comportements variés vis-vis des pratiques religieuses et variés aussi quant à l’interprétation des textes religieux. On peut observer aussi, autant valides que puissent être les enquêtes faites, des choix politiques se déclinant sur l’ensemble des propositions politiques en réalité sans oublier que ce choix n’est pas indépendant de la situation sociale des personnes comme cela s’observe aussi pour les autres religions. Il est facile aussi de constater que lors de grands événements internationaux où l’appartenance religieuse est évoquée et/ou instrumentalisée, des effets de solidarité sont observés de part et d’autres. Il est difficile de voir me semble-t-il comment votre réflexion portant sur l’économie politique s’articule avec « ce qui permet à l’islam, seul cohérence actuelle en occident, de s’avancer à son rythme vers le pouvoir alors que sa cohérence n’est pas du tout la nôtre ». Je pense qu’il serait utile de développer votre réflexion afin de nous éviter des approximations voire des contre-sens concernant celle-ci.


      • Octave Lebel Octave Lebel 24 janvier 09:29

        Autre point. Tout cela me paraît un peu à l’emporte-pièce.

        « il lève un impôt incohérent faisant payer tout mouvement de son peuple y compris même ceux de produire par les impôts sur la production, de travailler par les charges sociales exorbitantes et de mourir par les droits de succession. »

        Juste un exemple sur une dimension.

        → Impôt sur les successions . Bon à savoir.

        Parmi les héritages reçus, deux tiers sont inférieurs à 30 000 euros et 87 % sont inférieurs à 100 000 euros. 100 000 euros, c’est exactement le montant de l’abattement appliqué aux successions de chacun des parents à chacun de leurs enfants.

        https://www.inegalites.fr/87-des-heritages-sont-inferieurs-a-100-000-euros

        Au sein des plus gros héritages, les montants peuvent être bien plus élevés, mais l’institut statistique n’en divulgue pas le détail. Pour l’immense majorité des héritiers, ces sommes permettent de changer de voiture, de disposer d’un apport pour un achat immobilier ou de s’offrir les congés dont ils rêvent, guère plus.

        Sous ce seuil, l’héritage n’est pas taxé. Les Français connaissent mal les droits de succession, car une très faible portion de la population y est soumise.

        Beaucoup de données manquent. On ignore la part des ménages qui auront hérité d’un patrimoine important à la fin de leur vie [1]. Certains peuvent avoir bénéficié de plusieurs successions qui, au total, représentent une somme supérieure à 100 000 euros. De plus, comme l’indique l’Insee, le montant transmis n’est pas connu pour 14 % des héritages. Il faudrait ajouter les donations reçues de son vivant, qui concernent moins de 20 % des ménages, mais représentent un flux global presque aussi important que les héritages [2].

         

         


        • Marc Dugois Marc Dugois 24 janvier 10:03

          @Octave Lebel

          Vous avez raison, mon article est un peu à l’emporte-pièce car son seul but est de faire réfléchir.


        • Eric F Eric F 24 janvier 16:28

          Certes les inégalités entre la population de base et les hyper riches de nos pays a explosé ces dernières années avec la mondialisation financière.

          Mais si on se place au niveau mondial sur le temps long, le niveau de vie moyen a augmenté sensiblement par rapport à il y a cinquante ans, même chez nous le standard de vie moyen a progressé -même si pas forcément qualitativement en terme d’environnement-

          Donc est-ce que cette question d’incohérence monétaire que vous exposez est uniquement néfaste, ou a-t-elle aussi été un levier de développement mondial ?


          • Marc Dugois Marc Dugois 24 janvier 20:22

            @Eric F

            Un développement fait avec une monnaie sans valeur qui a remplacé une production dans l’échange, ne peut être qu’un développement factice et surtout provisoire. La vie est échange et l’oublier est catastrophique..


          • Luniterre Luniterre 25 janvier 14:52

            « Nous sommes rentrés dans un monde aberrant où il est de plus en plus difficile de gagner de l’argent par son travail et de plus en plus facile d’en utiliser par ceux qui ont accès à l’emprunt. Nous sommes passés d’un monde où l’argent limité n’était que l’intermédiaire pour échanger deux productions, à un monde où un argent illimité remplace une des deux productions échangées en faisant croire à la richesse de l’autre pendant que la création de celle remplacée par l’argent, est laissée au futur grâce à la montée permanente d’une dette d’un argent sans valeur qui sera détruit dès remboursement, sans que personne ne sache comment globalement rembourser. »

             

            En fait vous résumez ainsi assez bien ce qui s’appelle le monde banco-centraliste qui a pour l’essentiel d’ores et déjà remplacé le monde capitaliste « classique » pour lequel vous exprimez carrément une sorte de nostalgie passéiste assumée. 

             

            Ce que vous semblez avoir du mal à comprendre c’est que pour « échanger deux productions », au sens classique du travail où vous l’entendez, il faut donc, pour chaque échange, qu’il y ait au moins deux producteurs des marchandises et/ou services échangés.

            Ce qui est en pratique devenu tout à fait impossible dans un monde où le secteur tertiaire occupe 80% de l’activité économique et sociale et le productif seulement 20%, et encore, selon les chiffres officiels.

            Même s’il développe une activité économique en apparence « équilibrée » entre ses acteurs, le secteur tertiaire n’en a pas moins besoin, pour simplement survivre, de productions industrielles, agricoles et du bâtiment.

             

            L’essentiel de ce qu’il « consomme » pour ses besoins ne provient donc pas, en valeur d’usage totale, du « travail » des 20% encore actifs dans le secteur productif, mais en partie majoritaire, de la production automatisée et robotisée de l’industrie moderne.

            « L’échange » ne se fait donc plus, en partie désormais majoritaire, « entre producteurs » mais entre « consommateurs », d’un côté, et lignes de production robotisées de l’autre.

             

            L’amortissement des investissements en capital fixe que représente cette infrastructure industrielle moderne ne peut donc pas venir, pour l’essentiel, de la valeur ajoutée par le travail mais bien de la création monétaire « ex nihilo » qui se retrouve, in fine, dans la dette globale, et en grande partie, même si indirectement, par le truchement de la spéculation financière, dans la dette publique.

             

            Il faut donc arrêter de « moraliser » sur les nouveaux rapports de production, qui sont inhérents à l’évolution technologique moderne, et donc irréversibles, sauf effondrement généralisé de la « civilisation industrielle ».

             

            Ces nouveaux rapports de production, qu’ils nous plaisent ou non, ne sont désormais maîtrisables que par ceux qui ont le contrôle du crédit et donc de la création monétaire, c’est-à-dire actuellement, in fine, les Conseils de Gouverneurs des Banques Centrales, soit une poignée d’individus, dans ce monde.

             

            Même la classe capitaliste monopoliste des Gafam est dans la dépendance du bon vouloir de ces messieurs-dames, comme l’a montré l’épisode Zuckerberg-facebook avec sa monnaie « Libra », renvoyée dans ses cordes avec une claque à plus de deux cent milliards…

             

            Même Musk, « l’homme le plus riche du monde » n’est riche que des opérations spéculatives « couvertes » par la Fed pendant des années avant qu’il ne puisse atteindre un seuil de « rentabilité » qui reste donc illusoire et soumis à d’éventuelles « variations » de la politique monétaire de la Fed.

            D’où l’insistance de Trump dans ses manœuvres pour reprendre pied dans le contrôle de cette « institution », en réalité le cœur véritable de « l’Etat profond ».

             

            Est-il possible, dans le monde actuel, de reprendre démocratiquement le contrôle du crédit et de la création monétaire, c’est donc la seule question qui vaille réellement, en termes d’alternative au banco-centralisme.

             

            La réponse est incertaine mais passe d’abord, de toute façon, par une prise de conscience de la réalité actuelle des rapports de production, et non par une nostalgie stérile d’un monde désormais irréversiblement révolu.

            Luniterre

            Sous les Macron-Trogneux la France à l’avant-garde du banco-centralisme


            https://cieldefrance.eklablog.com/le-macronisme-est-il-une-nouvelle-forme-de-capitalisme-ou-une-autre-forme-d-exploitation

             

            Existe-t-il de "l’argent magique", et si oui, au profit de qui ???

             

            https://cieldefrance.eklablog.com/2025/01/existe-t-il-de-l-argent-magique-et-si-oui-au-profit-de-qui.html

             

            Pour une étude plus synthétique de l’ensemble du processus de la mutation banco-centraliste depuis la formation du capital industriel, voir :

             

            Le Roi « Capital » est mort, vive la Reine « Dette » !

             

            http://cieldefrance.eklablog.com/le-roi-capital-est-mort-vive-la-reine-dette-a215991921

             

            Un article un peu plus ancien, mais où Richard Werner, lui-même à l’origine du concept de « Quantitative Easing », décrit on ne peut mieux, à partir de son expérience personnelle d’économiste au Japon, l’évolution économique banco-centraliste de ce premier quart du XXIe siècle.

             

            Richard Werner, "père spirituel« du Quantitative Easing et »apprenti sorcier" du banco-centralisme

             

            http://cieldefrance.eklablog.com/richard-werner-pere-spirituel-du-quantitative-easing-et-apprenti-sorci-a215699895

             

            Pour l’ébauche d’une solution… Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme, réadaptés en pratique à l’évolution économique du XXIe siècle :

            Les leçons de l’Histoire…

             

            Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

             

            http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

             

            RÉCENT, VOIR AUSSI :

            3 303 MILLIARDS (INSEE) Toujours plus haut, la dette, toujours plus bas, la France sous Macron

             

            https://cieldefrance.eklablog.com/2024/12/3-303-milliards-insee-toujours-plus-haut-la-dette-toujours-plus-bas-la-france-sous-macron.html

             

            (* sur AgoraVox :

            Existe-t-il de « l’argent magique », et si oui, au profit de qui ?

             

            https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/existe-t-il-de-l-argent-magique-et-258618


            • Marc Dugois Marc Dugois 26 janvier 09:59

              @Luniterre

              « Vous exprimez carrément une sorte de nostalgie passéiste assumée ».3

              En quoi la nostalgie d’une cohérence serait-elle passéiste ? Vous considérez l’incohérence actuelle de 80% de services pour 20 % de productions comme une donnée incontournable. J’ai tenté de montrer que cela n’est provisoirement possible que par la montée sans fin d’une dette d’un argent sans valeur qui fait monter l’or et baisser toutes les monnaies, ce que les peuples sont obligés de commencer à réaliser en voyant leur niveau de vie baisser en occident. Les seuls services rémunérables devraient être les services à la production, ce qui a toujours été le cas pendant des millénaires. Les services à la consommation ne peuvent être que du domaine du bénévolat.

              Il est indispensable de nous remettre tous au service de la production si nous voulons continuer à consommer. Ce n’est pas une notion politicienne et il est pour moi inutile d’en chercher des coupables. Les coupables sont nous tant que nous croyons que l’on peut consommer sans produire.


            • Luniterre Luniterre 26 janvier 14:19

              @Marc Dugois

              « J’ai tenté de montrer que cela n’est provisoirement possible que par la montée sans fin d’une dette d’un argent sans valeur qui fait monter l’or et baisser toutes les monnaies,… »

               

              Je n’ai pas répondu su ce point du rôle de l’or dans votre approche de l’économie, mais vous semblez donc penser qu’un retour à « l’étalon or » serait au moins une partie la solution de nos problèmes…

               

              Sur ce point, qui peut difficilement se résumer dans un post, vous trouverez deux liens, dont l’un récent, à la suite.

               

              Concernant l’émergence socialement dominante du secteur tertiaire, je ne peux effectivement que constater, et non pas « considérer », que c’est un phénomène lié au développement des forces productives modernes, robotisées, et qui n’ont donc plus besoin d’une main d’œuvre ouvrière « spécialisée », au sens de la classe des « OS » des années 50 à 70, et qui ont fait les « beaux jours » des « Trente Glorieuses ».

               

              A souligner, notamment, que le même phénomène de tertiarisation est en train de s’opérer en Chine, et dans la plupart des économies « émergentes » dès qu’elles atteignent un niveau de développement technologique qui les mets bientôt au niveau de l’Occident.

               

              « Les services à la consommation ne peuvent être que du domaine du bénévolat.

              Il est indispensable de nous remettre tous au service de la production si nous voulons continuer à consommer. »

               

              Selon vous il faudrait donc que la majorité des travailleurs retournent occuper des emplois devenus inutiles dans l’industrie moderne et abandonnent la plupart des activités de services, sauf bénévolat ! 

               

              Une sorte de nouvelle « Révolution Culturelle », ou plutôt de « contre-révolution », puisqu’il s’agit donc d’un « retour en arrière », et on serait même tenté de dire, carrément un « Grand Bond en Arrière » !

               

              Pour mémoire le « Grand Bond en Avant » maoïste a fait officiellement 16,5 millions de morts, et possiblement deux à trois fois plus, en réalité. Soit potentiellement l’équivalent de plusieurs petits pays rayés de la carte, surtout à l’époque….

               

              Bref, personnellement, je n’ai pas de solution miracle à proposer.

               

              Je pense néanmoins que la France a un atout exceptionnel avec son potentiel agricole qui pourrait lui permettre une autonomie alimentaire complète, et donc une base vitale pour son indépendance. Entièrement à restaurer, par contre, et au plus vite !

               

              Pour le reste une prise de conscience collective du problème pourrait donc aboutir, logiquement par le moyen du référendum, à établir un organisme de contrôle démocratique du crédit, qui pourra donc contrôler la dette, et remplacer, une fois en fonctionnement, pas mal d’administrations et d’institutions politiques et bureaucratiques actuellement parasitaires de la vie du pays.

               

              Luniterre

              .

              *********************

              .

              Pour l’indépendance nationale, faut-il en revenir à l’étalon or ?

              https://cieldefrance.eklablog.com/2025/01/pour-l-independance-nationale-faut-il-en-revenir-a-l-etalon-or.html

              .

              L’or, c’est de l’argent qui dort… Mais pas toujours paisiblement !

              https://cieldefrance.eklablog.com/l-or-c-est-de-l-argent-qui-dort-mais-pas-toujours-paisiblement-a215724875

               .


              **********************************



            • Marc Dugois Marc Dugois 26 janvier 20:45

              @Luniterre

              L’or a une valeur stable car c’esr une richesse pour l’humanité entière. Quand l’or monte, c’est que les monnaies baissent et toute monnaie sérieuse a toujours été définie jusqu’en 1971 par rapport à un poids d’or.

              Il faut et il faudra que tout le monde se mette ou soit mis à la production ou au service de la production. Les machines coûtent très cher et ne sont rentables que si il y a beaucoup de consommateurs. Or c’est avec des aides et des subventions avec la fausse monnaie légale des banques queles machines sont achetées et que les produits des machines sont achetés. C’est une spirale négative dont il faut prendre conscience pour en sortir.


            • Luniterre Luniterre 27 janvier 04:18

              @Marc Dugois

              « Il faut et il faudra que tout le monde se mette ou soit mis à la production ou au service de la production. »

               

              Là au moins, ça a le mérite d’être clair. Autrement dit : « Tout le monde, ou presque, à l’usine et aux champs ! »

               

              Et donc pas juste pour regarder « travailler » les robots et les chaînes automatisées, vu que vous précisez :

               

              « Les machines coûtent très cher et ne sont rentables que si il y a beaucoup de consommateurs. Or c’est avec des aides et des subventions avec la fausse monnaie légale des banques que les machines sont achetées et que les produits des machines sont achetés. C’est une spirale négative dont il faut prendre conscience pour en sortir. »

               

              La logique du « retour à l’usine » que vous proposez implique donc également un retour à des techniques de production quasi-« manuelles » renonçant à la robotisation, histoire de « faire des économies » et pourquoi pas, effectivement, d’éponger la dette !

               

              Il y a donc plusieurs points fondamentaux sur lesquels nos analyses convergent, quant aux symptômes et aux causes, mais divergent nettement quant aux possibilités de solutions :

               

              _ Le fait que le système banco-centraliste repose une « création monétaire » qui n’est jamais qu’un forme de « fausse monnaie légale », ne s’appuyant sur aucune autre « réalité » que le pouvoir discrétionnaire exorbitant des Banques Centrales juridiquement tout à fait « indépendantes » vis-à-vis d’Etats supposés formellement « souverains ».

               

              _ Le fait que l’amoncellement de la dette, publique et privée, soit en correspondance avec l’incapacité globale du système à financer le cycle de renouvellement du capital fixe (appareil productif) et l’amène à refinancer à la fois et la production et la consommation pour entretenir l’illusion d’une « prospérité économique » elle-même aussi factice que la (fausse-) « monnaie » qui l’a générée.

               

              _ Dès avril 2020, au cœur du premier confinement, je tentais de dénoncer le fait que le banco-centralisme repose sur une sorte de « fausse monnaie légale » :

               

              Démasqués  : le nouveau pouvoir des faux-monnayeurs

               

              https://tribunemlreypa.wordpress.com/2020/04/22/demasques-le-nouveau-pouvoir-des-faux-monnayeurs/

               

              Cette période du premier confinement de 2020, et surtout avec le « choc économique » du « Quoi qu’il en coûte ! », fut donc pour moi le point de départ d’une réflexion nouvelle sur l’évolution économique du monde au XXIème siècle.

              Néanmoins je ne pense pas que la solution puisse être une sorte de nouveau « Moyen-Âge Industriel » tel que vous semblez le proposer si l’on suit jusqu’au bout votre logique.

               

              Je pense plutôt qu’il y a moyen de mettre au service de tous les forces productives nouvelles, même si cela exige une prise de conscience et de responsabilité collective dont on est encore très loin.

               

              Mais déjà poser le principe d’un contrôle démocratique du crédit, notamment en tenant compte de l’expérience historique du CNC, me paraît être la première pierre de la construction d’une alternative au banco-centralisme.

               

              Luniterre


            • Marc Dugois Marc Dugois 27 janvier 10:06

              @Luniterre

              Je ne propose rien et réduire la production à l’usine et aux champs est un peu simpliste.

              Ce qui est sûr c’est que la fausse monnaie légale accumulée dans la dette mondiale, monnaie qui permet à la fois d’avoir des robots, des machines qui fabriquent tout et des liquidités pour que beaucoup de gens puissent acheter ces productions appelées richesses, est une incohérence intenable. La force de l’argent ne vient que de l’énergie humaine, déjà dépensée jusqu’en 1971 et à trouver par n’importe quel moyen depuis 1971.


            • Luniterre Luniterre 27 janvier 11:03

              @Marc Dugois

               

              C’est donc malheureusement le moment où vous cessez simplement d’être logique et cohérent, et déjà avec vous-même, pour commencer, contrairement à ce que vous proclamez un peu partout !

               

              La date de 1971 fait probablement allusion, dans votre esprit, bien que ce ne soit pas rappelé explicitement dans votre article, à la fin des accords de Bretton Woods.

               

              Mais c’est aussi la période économique de l’émergence du secteur tertiaire et l’apogée du développement économique des « Trente Glorieuses », et donc potentiellement, le début de son déclin.

               

              L’apogée du développement de la classe ouvrière productive se situe autour de 1975, et c’est aussi l’apogée des gains de productivité dans la plupart des économies occidentales et donc aussi, de par le fait même, le début de leur déclin, qui n’a cessé depuis.

               

              La « déconnexion » dont vous faites l’alpha et l’oméga de votre propos et la cause presque unique de nos soucis actuels est évidemment un facteur important, mais il est davantage, quant au fond, un effet qu’une cause.

               

              La cause fondamentale restant l’évolution technologique des forces productives.

               

              Vous ne pouvez donc pas échapper à la logique intrinsèque de votre propos selon lequel il faudrait en revenir à un travail humain majoritairement productif, c’est-à-dire majoritairement dans l’industrie, non robotisée, dans l’agriculture, et d’une manière générale plutôt sur le mode de la production artisanale, sans investissement massif dans le machinisme.

               

              Après avoir produit quelques éléments d’analyse conséquents en termes de symptômes, sinon de causes, vous voilà maintenant pris dans les contradictions des « solutions », ou à tout le moins, des pistes de solutions vers lesquelles vous tentez d’aiguiller vos lecteurs, sans pouvoir, donc, au-delà de proclamations récurrentes, arriver à un résultat cohérent à la hauteur de vos proclamations. Dommage !

               

              Luniterre


            • Marc Dugois Marc Dugois 27 janvier 12:16

              @Luniterre

              Dites-moi où, à vos yeux, je cesse d’être logique et cohérent.

              Le secteur tertiaire a toujours existé et était au service de la production. Un sectreur tertiaire au service de la consommation est une invention actuelle, seul le bénévolat s’en occupait avant la fausse monnaie légale.

              Ne renversez pas la cause et la conséquence. L’évolution technologique des forces productives vient un peu de l’augmentation du savoir mais il vient surtout de l’emprunt de cette dfausse monnaie légale bqui oublie ue la monnaie n’est qu’un vecteur de l’énergie humaine et que cette monnaie doit trouver l’énergie humaine déjà dépensée sous forme de monnaie.


            • joletaxi 27 janvier 12:27

              @Marc Dugois

              mmmm...... j’ouvre gogoravox, et le premier commentaire qui s’affiche est l’oeuvre de mon faux monnayeur préféré

              toujours pas pu écrire comment l’écriture magique vient augmenter le compte financier de la banque ?

              allons-y
              Martin emprunte 1000 roros à la banque tnt
              celle-ci inscrit la créance à l’actif, la dette ainsi créée au passif
              et Martin reçoit l’extrait de compte(ou un chèque) de 1000 euros qu’il comptabilise à son actif, à son compte financier
              selon vous, 1000 roros ont été créés
              mais Martin a reçu l’extrait le vendredi
              le lundi suivant, sa banque se déclare en difficulté
              le paiement de Martin pour lequel il a fait un emprunt est refusé,
              il ne peut plus utiliser le compte de la banque, et réalise que ce qu’il avait, l’extrait, n’est autre qu’une reconnaissance de dette, qui ne vaut que tant que la banque a les fonds pour l’honorer
              il n’ a donc pas l’argent magique, et votre écriture n’a pas crédité le compte financier de la banque par lequel devra passer la réalisation du prêt

              fou ce que l’on s’amuse un lundi matin avec ce temps de merde


            • Marc Dugois Marc Dugois 27 janvier 12:38

              @joletaxi

               A quoi bon vous réexpliquer une enième fois ce que vous ne voulez pas comprendre.

              Allez expliquer aux banques et au gouvernement qu’ils écrivent des bêtises quand ils écrivent que les banques commerciales créent l’argent qu’elles prêtent et qu’elles le détruisent après l’avoir récupéré avec intérêts.


            • Octave Lebel Octave Lebel 27 janvier 12:42

              @Luniterre

              La cause fondamentale est la nature du pilotage politique de ces forces et le diagnostic n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau, c’est l’aspiration à une authentique responsabilité politique et démocratique visant à plus d’équité sociale et plus d’éducation, terreau d’une authentique citoyenneté permettant de garantir ce bon fonctionnement. C’est difficile mais ne pas le faire sera encore plus difficile.


              « La cause fondamentale restant l’évolution technologique des forces productives. »

              Marc Dugois nous rappelle les 250.000 milliards de dollars pour 8 milliards d’humains. Cela ne s’est pas fait tout seul. Les gagnants et ceux qui les ont aidés dans cette affaire n’ont pas intérêt à expliquer le comment du pourquoi s’ils ne veulent pas être poursuivis dans la rue comme des lapins. En cas de prise de conscience inopportune, ils feront comme leurs prédécesseurs en recourant à des dictateurs et/ou en nous conduisant vers des guerres. Nous n’en sommes pas loin. 


            • joletaxi 27 janvier 13:02

              @Marc Dugois

              mais oui, mais oui

              sauf que vous êtes incapable de montrer le mécanisme qui, par un jeu d’écritures aurait pu modifier le compte financier de la banque, compte par lequel va obligatoirement se régler le prêt

              vous refusez d’accepter que toute opération financière ne peut se faire qu’au travers du compte financier,
              inscrire un montant à l’actif et son pendant au passif ,ne saurait avoir d’incidence sur le compte financier


            • Luniterre Luniterre 27 janvier 13:09

              @Marc Dugois

              « Ne renversez pas la cause et la conséquence. L’évolution technologique des forces productives vient un peu de l’augmentation du savoir mais il vient surtout de l’emprunt de cette dfausse monnaie légale bqui oublie ue la monnaie n’est qu’un vecteur de l’énergie humaine et que cette monnaie doit trouver l’énergie humaine déjà dépensée sous forme de monnaie. »


              Vous voilà donc bien pris dans une boucle où vous ne faites plus que réitérer votre propre déni de réalité : depuis l’aube de l’humanité l’évolution technologique des forces productives vient d’abord et avant tout de la recherche et de la science humaines, même si le financement de la recherche vient en grande partie des Etats, mais aussi souvent du secteur privé, et autrefois, des mécènes.

              L’énergie du travail productif humain ne fait que mettre en mouvement les processus productifs à mesure qu’ils se développent. A partir du moment où les processus productifs s’automatisent et se robotisent, le travail productif humain devient obsolète. Le travail humain ne subsiste donc logiquement que pour les services qui ne sont pas encore automatisés.

              Pour faire correspondre la masse monétaire en circulation dans l’économie avec l’énergie humaine dépensée dans le travail il faudrait donc nécessairement, dans la logique qui est la vôtre, revenir à une production essentiellement basée sur le travail manuel telle que jusqu’aux années 50-60, question technologie, mais pas plus récente : ayant travaillé dans l’industrie automobile au tournant des années 70 j’ai pu voir les effectifs ouvriers productifs fondre déjà comme neige au soleil sur chaque nouvelle ligne de production, pour chaque « nouveau modèle » de voiture... !

              « Ne renversez pas la cause et la conséquence » !

              Luniterre


            • Luniterre Luniterre 27 janvier 13:23
              @Marc Dugois

              « la montée sans fin de la dette mondiale frôlant déjà maintenant les 250.000 milliards de dollars pour 8 milliards d’humains. »

              En plus, et même, plutôt avant, le mieux serait de vous tenir au courant de l’évolution de la situation économique mondiale :

              Le montant de la dette globale, qui était de 315 000 Milliards de dollars en Juillet 2024, atteint désormais 320 000 Milliards de dollars, soit plus de trois fois le PIB mondial (326% du PIB).
              Sans toutefois retrouver le record de 360% du PIB, atteint avec la dite « crise du covid ». Mais néanmoins à nouveau en hausse après un bref « soulagement post-covid ».

              La dette publique mondiale (Etats), à elle seule, atteint désormais 102 000 Milliards de dollars :




              Luniterre

            • Luniterre Luniterre 27 janvier 14:23

              @Octave Lebel

              « La cause fondamentale est la nature du pilotage politique de ces forces [ productives nouvelles ] et le diagnostic n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau, c’est l’aspiration à une authentique responsabilité politique et démocratique visant à plus d’équité sociale et plus d’éducation, terreau d’une authentique citoyenneté permettant de garantir ce bon fonctionnement. C’est difficile mais ne pas le faire sera encore plus difficile. »

              « La nature du pilotage politique », depuis la crise de 2007-2008, et celle dite « du covid » en 2020-2021, est clairement banco-centraliste et toujours pilotée, in fine, par les Conseils de Gouverneurs des Banques Centrales, et non par les gouvernements supposés « démocratiquement élus » !


              C’est donc bien pourquoi je pense qu’il y a autrement moyen de mettre au service de tous les forces productives nouvelles, même si cela exige une prise de conscience et de responsabilité collective dont on est encore très loin.

               

              Mais déjà poser le principe d’un contrôle démocratique du crédit, notamment en tenant compte de l’expérience historique du CNC, me paraît être la première pierre de la construction d’une alternative au banco-centralisme.


              Pour l’ébauche d’une solution… Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme, réadaptés en pratique à l’évolution économique du XXIe siècle :


              Les leçons de l’Histoire…

               

              Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

               

              http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227


              Luniterre

            • Marc Dugois Marc Dugois 28 janvier 19:36

              @joletaxi

              Mais qu’appelez-vous donc le compte financier d’une banque ? Les comptes financiers au pluriel sont les noms que l’on donne souvent aux comptes de la classe 5 du Plan Comptable Général qui chiffre la trésorerie de l’entreprise.

              Tout un tas d’opérations ne passent pas par la trésorerie de la banque.


            • Marc Dugois Marc Dugois 29 janvier 06:51

              @joletaxi

              « votre écriture n’a pas crédité le compte financier de la banque par lequel devra passer la réalisation du prêt »

              C’est là où vous trompez car la création de monnaie ne passe pas par la trésorerie de la banque. Détaillons la double écriture créant la monnaie. Deux comptes sont créés au nom de Dupont l’emprunteur. L’un au passif exprimant une dette de la banque envers Dupont du montant du prêt, l’autre à l’actif exprimant une dette du même montant de Dupont vis-à-vis de la banque.

              Quand Dupont utilise son prêt, l’argent est créé puisqu’utilisé et le compte au passif est mis à zéro compensé par une perte provisoire pour la banque du montant du prêt. Chaque fois que Dupont rembourse quelque chose, les intérêts vont dans le chiffre d’affaires de la banque et le capital remboursé diminue la perte de la banque et la dette de Dupont. La perte de la banque n’existera plus lorsque tout sera remboursé. L’argent prêté n’existe plus, il a été créé, utilisé puis détruit.


            • joletaxi 29 janvier 14:32

              @Marc Dugois

              quel ravissement de vous lire

              C’est là où vous trompez car la création de monnaie ne passe pas par la trésorerie de la banque. Détaillons la double écriture créant la monnaie. Deux comptes sont créés au nom de Dupont l’emprunteur. L’un au passif exprimant une dette de la banque envers Dupont du montant du prêt, l’autre à l’actif exprimant une dette du même montant de Dupont vis-à-vis de la banque.

              oui, je l’ai écrit ici 100 fois

              Quand Dupont utilise son prêt, l’argent est créé puisqu’utilisé et le compte au passif est mis à zéro compensé par une perte provisoire pour la banque du montant du prêt.

              mince, voilà que l’argent magique occasionne une perte ???j’aime bien cette idée

              L’un au passif exprimant une dette de la banque envers Dupont du montant du prêt, l’autre à l’actif exprimant une dette du même montant de Dupont vis-à-vis de la banque

              donc Dupont utilise l’argent, si c’est la cas, la Banque ne lui doit plus rien non ?

              pour utiliser son prêt ,Dupont va « payer » par virement ,chèque, il faudra que la banque honore ce paiement... par son compte financier

              juste pour le fun

              Herve vend à la banque ses actions de Total pour 1000 balles,la banque débite le compte de passif de Herve de 1000 balles, crédite son actif immobilisé de 1000 balles, et envoie à Herve un extrait de compte de 1000 balles, que Herve va inscrire à son actif financier(mince, une inscription au passif de la banque est inscrit à l’actif de Herve)
              la banque a 1000 balles de plus à son actif, et doit 1000 balles à Herve,mais il n’y a eu aucun mouvement sur le compte financier de la banque

              Dupont emprunte 1000 balles à la même banque
              la banque crédite la créance ainsi créée à son actif,et débite un compte de dette au passif au nom de Dupont, et crée un extrait de compte de 1000 balles, qui sont maintenant à l’actif de Dupont
              Dupont achète une voiture à Robert pour 1000 balles avec ce prêt
              il donne un chèque que Robert s’empresse de déposer à sa banque, 
              la banque débite son compte financier des 1000 balles, et crédite le compte au passif de Dupont des 1000 balles
              pour la banque, elle a crédité son actif de 1000 balles la créance, et débité son compte financier de 1000 balles
              Mais Robert est à la même banque
              les 1000 balles seront crédités au compte financier de la banque, et débités du compte de passif au nom de Robert, un extrait sera émis pour Robert qui l’inscrira à son compte financier et pourra alors utiliser le compte financier de la banque à concurrence des 1000 balles
              au final, la banque n’a rien décaissé, elle a toujours le même montant sur son compte financier, elle a une créance de 1000 balles contre Dupont, et doit maintenant 1000 balles à Robert
              cette opération peut se répéter autant de fois que la banque le décide, car ces 1000 balles(on parle en dizaines , centaines de milliards chaque jour) circule entre les banques
              pas besoin d’argent magique,encore moins de création ex nihilo, ni de destruction
              et quand on s’inquiète des montants de dettes, on ne montre jamais en face, les créances garanties par des suretés qui les rendent liquides à terme.
              Mais , dans ce système très performant, il y a nécessairement ce que les banques appellent avec délicatesse des « fuites », des actifs qui se déprécient, des créances sans valeur, etc.... et des situations où une banque ne peut plus venir sur le marché des capitaux interbancaires, car ses collègues deviennent frileux
              elle peut alors faire appel à sa réserve en monnaie de banque centrale, qui va elle créer la monnaie pour assurer l’obligation de la banque de réguler les comptes
              Après, c’est la bankrun, la banque ferme
              Vous n’avez plus accès à l’argent qui est inscrit à votre compte financier que vous avez matérialisé par l’extrait de compte que la banque vous a remis
              Lors de la crise des subprime, il a été dit que Lheman avait fait faillite, car son concurrent direct avait refusé justement de lui prêter
              Et il a fallu l’intervention des états, par le jeu de leur garantie en dernier recours pour que les « 1000 balles » recommencent à circuler entre banques

              j’ai en mémoire une situation de ce genre sur la place de Bruxelles et Luxembourg


            • joletaxi 30 janvier 09:46

              @Marc Dugois

              vous croyez ce que vous voulez

              mais depuis le début de cette controverse, vous êtes incapable à quel moment et comment se créerait l’argent ex nihilo

              votre dernière explication est un modèle de confusion

              la création d’un prêt .... conduirait à une perte... temporaire...
              vous réalisez ce que vous écrivez ?


            • Eric F Eric F 27 janvier 10:24

              A mon avis, la fausse masse financière n’est pas tant du fait de la création de monnaie par les prêts (qui, pris individuellement seront remboursés donc effacés), c’est plutôt le levier des marchés financiers. Un très faible nombre de transactions sur une action donnée revalorisent la totalité de la capitalisation sur ce support. Il y aussi les plus value cumulées au fil des transactions. Cela existait déjà avant 1971, du reste.

              Le gonflement de masse des crypto monnaie par ’’effet de rareté’’ est également de la création purement artificieuse.


              • Marc Dugois Marc Dugois 27 janvier 11:12

                @Eric F

                Les prêts pris collectivement frisent aujourd’hui les 250.000 milliards de dollars pour 8 milliards d’humains, ne cessent d’augmenter et sont irremboursables.


              • joletaxi 27 janvier 12:30

                @Marc Dugois
                irremboursables ???

                parlez pour l’endettement des états, car à titre individuel, vous allez en baver


              • Marc Dugois Marc Dugois 27 janvier 12:44

                @joletaxi

                Vous n’avez pas vu que le XXe siècle a aboli la prison pour dette, dépénalisé le chèque sans provision et au contraire facilité les solutions de surendettement et de liquidation ?


              • joletaxi 27 janvier 13:07

                @Marc Dugois

                vrai qu’à force, les huissiers sont devenus des assistants sociaux, je ne m’en étais pas aperçu,


              • Hervé Hum Hervé Hum 27 janvier 17:01

                Vous pouvez rien acheter avec de l’argent sans valeur, or, tant que vous pouvez acheter un bien ou un service cela implique nécessairement que l’argent utilisé conserve de la valeur.

                de mon point de vue, vous confondez diminution de la valeur avec absence de valeur.

                Autrement dit, pour que la monnaie comme le dollar perde toute sa valeur il faut nécessairement que plus personne n’en veuille et refuse d’échanger contre celui-ci. Cela pourrait bien arriver très rapidement, mais ce n’est pas encore le cas.

                Et comme je vous l’ai démontré, comme la monnaie est crée à volonté, sa réserve théorique est infinie, ce qui ne l’est pas, ce sont les rapports entre la réalité des capacités productives et la quantité de monnaie circulante qui déterminent ce qu’on appelle la surchauffe économique ou le contraire. Dans la situation actuelle, l’essentiel de la monnaie excédentaire est placé en réserve et contrôlé par la minorité dites oligarchique, de telle sorte que cet argent pléthorique est plus ou moins déconnecté de l’économie des autres classes sociales, où moins les gens peuvent épargner et plus la monnaie se raréfie pour eux, c’est à dire, pour les quelques 90% de la masse humaine. C’est alors l’iniquité économique sur le plan éthique de la justification de cette accumulation et du poids d’une minorité sur le plan politique qui menace le système et enfin, le poids de la créance dû, alimenté par des taux d’intérêts qui normalement devraient être négatif. Etc... 

                La monnaie, en tant que moyen d’échange du temps de vie et donc de la production de biens et service, doit voir sa quantité en adéquation entre la production et la consommation dans un cadre maîtrisé et en recherche d’équilibre économique, où l’épargne est alors la variable d’ajustement de l’économie (donc, avec un intérêt négatif et un usage conditionné) et non pas le moyen de prédation du petit nombre qui fait travailler le grand, est nourrit par lui et le gouverne (Voltaire).

                Bref, il ne suffit pas de répéter inlassablement la même chose pour quelle soit vrai au niveau de la réalité, il faut qu’elle obéisse au principe de causalité ou bien de savoir maintenir son contrôle, emprise sur l’imaginaire collectif.


                • Marc Dugois Marc Dugois 28 janvier 19:44

                  @Hervé Hum

                  La valeur d’une monnaie est celle des richesses réelles en garantie de cette monnaie et, pour remonter encore, celle de l’énergie humaine qu’il a fallu dépenser pour obtenir cette richesse réelle, c’est-à-dire reconnue comme de l’or ou n’importe quel actif solide d’une banque centrale.

                  Mais la monnaie scripturale créée par une banque commerciale n’a aucune valeur puisqu’elle est créée ex nihilo et qu’elle est détruite par la banque dès récupération avec intérêts. C’est en se mélangeant à la bonne monnaie qu’elle la fait baisser et augmenter les prix. Sans prise de conscience de cette fausse monnaie légale, on ne peut pas comprendre ce qui se passe.


                • Luniterre Luniterre 29 janvier 01:08

                  @Marc Dugois
                  @Hervé Hum

                  Hum : « La monnaie, en tant que moyen d’échange du temps de vie et donc de la production de biens et service, doit voir sa quantité en adéquation entre la production et la consommation dans un cadre maîtrisé et en recherche d’équilibre économique, où l’épargne est alors la variable d’ajustement de l’économie »

                   

                  Dugois : « La valeur d’une monnaie est celle des richesses réelles en garantie de cette monnaie et, pour remonter encore, celle de l’énergie humaine qu’il a fallu dépenser pour obtenir cette richesse réelle, »

                   

                  Vos conceptions de la monnaie sont donc au fond quasi identiques, sauf le rejet, par Dugois, de la pratique du crédit bancaire.

                   

                  Supposons un travailleur de province qui a absolument besoin d’une voiture pour aller à son boulot, et qui devrait, par exemple, épargner pendant 5 ans pour se la payer. Mais comme il n’a pas ce moyen de transport indispensable dans son cas, il ne peut pas travailler pour payer sa voiture ! Alors qu’avec le crédit, le problème est tout de suite réglé, même s’il y a des intérêts à payer en plus : du moins il a son boulot, sa voiture, et encore plus, en fonction de son salaire. 

                   

                  Quoi qu’il en soit, pour le salarié, c’est-à-dire la majorité de la population, l’argent, c’est effectivement d’abord et avant tout du temps passé au travail, et donc aussi de l’énergie dépensée au travail, et qu’il s’agisse d’un travail productif ou non, cela ne fait donc pas de différence pour lui.

                   

                  Par contre, du point de vue économique global, cela fait donc une grosse différence, comme souligné dans l’article :

                   

                   https://cieldefrance.eklablog.com/le-macronisme-est-il-une-nouvelle-forme-de-capitalisme-ou-une-autre-forme-d-exploitation

                   

                  Les travailleurs du secteur tertiaire, non productif, ont néanmoins besoin pour leur vie familiale courante d’autant de marchandises que ceux des secteurs productifs, alors qu’ils sont quatre fois plus nombreux.

                   

                  Ils consomment donc globalement quatre fois plus de marchandises.

                   

                  Et les 20% de travailleurs du secteur productif n’ont besoin que de 20% des services globalement produits.

                   

                  On en revient donc toujours au fait qu’il n’y a pas « d’équilibre » possible au sens où l’entendent aussi bien Dugois que Hum.

                   

                  La différence de « valeur » reste celle des marchandises qui n’est pas seulement l’équivalent du travail humain productif, de l’énergie humaine des travailleurs du secteur productif, mais de façon de plus en plus majoritaire, avec le progrès technologique, l’équivalent du capital fixe investi dans la machinerie automatisée et robotisée, des lignes de production industrielles modernes.

                   

                  Dans une économie moderne il y a donc nécessairement une part de dette incompressible pour le cycle de renouvellement du capital fixe.

                   

                  Il s’agit donc de la contrôler et de la gérer au mieux en fonction des besoins sociaux réels, en évitant le gaspillage et d’abord et surtout le parasitisme financier.

                   

                  Entre besoins économiques et sociaux, services, travail productif et renouvellement du cycle du capital fixe, c’est donc d’un équivalent au sens large qu’il s’agit, pour une monnaie moderne.

                   

                  Réduire cette équivalence à l’or est parfaitement ridicule : même si les USA possédaient à eux seuls tout l’or du monde extrait depuis l’aube de la civilisation humaine, ils ne rembourseraient avec qu’à peine plus d’un tiers de leur dette publique !

                  https://cieldefrance.eklablog.com/l-or-c-est-de-l-argent-qui-dort-mais-pas-toujours-paisiblement-a215724875

                  Il y a donc belle lurette que les monnaies n’ont plus d’autre valeur que la « confiance » de leurs utilisateurs, et dans le cas du dollar, « soutenue » par une force armée capable d’imposer une « loi » transcontinentale.

                   

                  Mais la « monnaie d’avenir », suivant le « modèle » du crédit social à la chinoise, sera très certainement une MNBC, « Monnaie Numérique de Banque Centrale », adossée à la simple volonté des Conseils de Gouverneurs des Banques Centrales de régler via contrôle informatique programmé le pourquoi et le comment de chacune de nos dépenses, et la production en conséquence.

                   

                  Big Brother directement dans notre portefeuille…

                   

                  A moins d’un sursaut de conscience collective, mais on ne le voit guère venir, même dans les colonnes et les commentaires d’AgoraVox !

                   

                  Luniterre


                • Marc Dugois Marc Dugois 29 janvier 07:25

                  @Luniterre
                  @Hervé Hum

                  On ne sortira jamais des deux faits de base incontournables que la force de l’argent ne lui vient que de la force de l’énergie humaine et que mettre la charrue avant les boeufs n’a jamais marché.

                  Le monde actuel apparemment merveilleux, grâce à l’invention du XXe siècle du prêt qui a cessé de n’être que sur gage et uniquement pour les riches, pour être sur travail futur et pour tous, ce monde n’existe que par une accumulation de subterfuges, tous condensés dans la montée sans fin de la dette mondiale de 250.000 milliards de dollars pour 8 milliards d’humains.

                  L’invention du prêt sur travail futur n’a pu être imaginé très récemment que grâce à la déconnection en 1971 des monnaies de toute richesse réelle reconnue, pour la première fois dans toute l’histoire de l’humanité, permettant aux banques de créer un argent sans valeur (85% de la monnaie en circulation actuellement), confondu avec le bon argent (15% de la monnaie en circulation actuellement)

                  et le dévalorisant sans fin tout en augmentant sans fin la dette mondiale.

                  C’est rusé, agréable mais intenable et, hors une réaction progressive par l’intelligence, il n’y a que la guerre qui remettra les compteurs à zéro. Chacun peut voir le choix des vrais dirigeants. Et on les comprend presque tellement regarder la réalité en face est difficile, les commentaires de mon article en sont l’illustration..


                • Luniterre Luniterre 29 janvier 11:14

                  @Marc Dugois

                  Vous ne faites que répéter en boucle votre « crédo » :

                  "On ne sortira jamais des deux faits de base incontournables que la force de l’argent ne lui vient que de la force de l’énergie humaine et que mettre la charrue avant les boeufs n’a jamais marché."

                  En supposant, vu la suite que « la charrue avant les boeufs » c’est le principe même du crédit que vous rejetez par « principe ».


                  Vous restez ainsi au moins dans deux dénis de réalité :

                  Même évaluée au plus juste, la masse monétaire doit comprendre le cycle de renouvellement du capital fixe, qui n’est donc précisément plus du tout, et surtout à l’ère de la robotisation, "la force de l’énergie humaine" !!!

                  Et l’évidence, dont l’exemple simple de mon post sur l’achat d’une voiture, (et que dire du cumul épargne nécessaire pour acheter un logement en sus de payer un loyer !!!), montre qu’une société moderne ne peut absolument pas fonctionner sans la pratique du crédit.

                  Votre « crédo » c’est donc bien le "Grand Bond en Arrière", vers une économie de type carrément moyenâgeux !

                  Vous ne faites que répéter votre « crédo » sans en assumer les conséquences éventuelles, et on se demande même d’où il sort, vu que votre fiche de présentation est libellée : « HEC avocat d’affaire »... Le moins que l’on puisse dire est donc que vous contribuez au moins à une chose sûre : dévaluer la réputation de cette école et de cette profession.

                  Bon, mais le fait est que cette « dévaluation » était déjà bien avancée sans vous... !

                  Luniterre

                   

                  PS : concernant la réalité actuelle de la dette mondiale :

                   

                  https://www.agoravox.fr/commentaire6798005

                   

                  .

                   

                   *********************


                • Luniterre Luniterre 29 janvier 11:20

                  @Hervé Hum

                  « La monnaie, en tant que moyen d’échange du temps de vie et donc de la production de biens et service, doit voir sa quantité en adéquation entre la production et la consommation dans un cadre maîtrisé et en recherche d’équilibre économique, où l’épargne est alors la variable d’ajustement de l’économie (donc, avec un intérêt négatif et un usage conditionné) et non pas le moyen de prédation du petit nombre qui fait travailler le grand, est nourrit par lui et le gouverne (Voltaire). »

                  Merci de nous expliquer ce que vous entendez par une « épargne à taux négatif et à usage conditionné » !!!

                  Luniterre


                • Marc Dugois Marc Dugois 29 janvier 12:39

                  @Luniterre

                  C’est votre droit le plus strict de refuser de réfléchir et de tenter de ridiculiser quiconque ne pense pas comme vous. Vous devriez peut-être relire le dernier paragraphe de mon article.

                  En arriver à écrire « L’évidence montre qu’une société moderne ne peut absolument pas fonctionner sans la pratique du crédit » montre surtout votre dificulté actuelle à comprendre que la seule issue d’une impasse est de faire demi tour sans que ce soit « une économie de type carrément moyenâgeux !  ».

                  Je vous laisse sur vos certitudes et sur vos évidences en regrettant la difficulté de dialogues respectueux sur les réseaux sociiaux.


                • Luniterre Luniterre 29 janvier 13:03

                  @Marc Dugois

                  « Refuser de réfléchir » ???

                   

                  J’ai pris le temps de vous expliquer logiquement, pas à pas, et exemples à l’appui, les éléments essentiels de la réalité de l’évolution économique actuelle, en fonction des progrès technologiques actuels, et telle qu’elle s’est développée quasiment depuis le début de l’ère industrielle, et même avant, par bien des aspects, et c’est vous, qui répétez en boucle les deux ou trois phrases de votre « crédo », complètement déconnecté de cette évolution, qui venez me parler de « refus de réfléchir » ???

                   

                  Votre problème c’est donc typiquement le fait que vous vous êtes enfermé vous-même dans un déni de réalité qui tourne en boucle dans votre tête et dont vous semblez désormais incapable de sortir.

                   

                  C’est votre problème, pas le mien.

                   

                  De ma part, tous les éléments de base essentiels du problème, références à l’appui, sont dans la suite des posts que j’ai ajoutés à ce débat.

                   

                  Je pense donc que nous avons fait le point, et je vous souhaite, malgré votre déni, une très bonne journée !

                   

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 29 janvier 13:15

                  @Marc Dugois

                  Encore et toujours, si ce que vous dites sur la monnaie de crédit crée par une banque commerciale n’avait pas de valeur, il serait alors impossible d’acheter quoi que ce soit avec, or, une grande partie de l’économie repose encore sur cette monnaie.

                  Vous niez donc la réalité des faits pour la faire coller à votre seul imaginaire.

                  Ce qui n’est pas détruit dans cette monnaie, c’est l’intérêt qui est une monnaie de thésaurisation et tous les impayées qui ne seront jamais remboursés et qui consiste à monétiser la dette.

                  Maintenant, dès lors où on admet que la monnaie est une énergie de liaison, alors, la « bonne » monnaie est celle qui est crée pour une action et détruite par cette même action, tout comme l’électricité est produite à la demande et consommé, donc, détruite par l’action qui la nécessité. L’énergie se stocke difficilement et ce que vous dites comme étant la bonne monnaie est de mon point de vue la pire et surtout, est totalement en contradiction avec la définition de la monnaie telle que vous la retenez.

                  Dans votre imaginaire, vous pouvez faire ce que vous voulez, dans la réalité, c’est le principe de causalité qui commande. et si c’est le temps de vie en terme d’action ou de force, que ce soit physique ou intellectuelle, alors, c’est l’humain seul qui stocke l’énergie et la restitue à la demande.

                  une IA infirmera votre raisonnement et confirmera le mien.

                  La conséquence de votre point de vue, consiste à revenir à la situation du XIXème siècle où seuls ceux qui thésaurisent la monnaie ont le pouvoir et le contrôle de la société, les autres étant leurs serviteurs.

                  Bref, soit vous changez votre définition de la monnaie en tant qu’énergie, soit vous devez considérer la monnaie de crédit, crée et détruite par sa consommation pour conserver le principe de la monnaie comme énergie.


                • Hervé Hum Hervé Hum 29 janvier 13:24

                  @Marc Dugois

                  Lorsque vous utilisez une machine qui consomme de l’énergie électrique, il faut d’abord produire l’énergie en forme d’électricité pour pouvoir l’utiliser ensuite sous forme de chaleur ou de force électromagnétique. Cela implique de disposer des outils et de l’énergie stocké sous une autre forme pour pouvoir produire de l’électricité.

                  Vous ne pouvez pas allumer votre machine et produire l’électricité après !

                  Après, l’utilisation de l’énergie ou d’un outil dépend de son utilisateur, donc, si l’utilisateur change sa façon d’utiliser l’outil, celui-ci n’aura pas la même conséquence.

                  Comme je vous l’ai déjà montré, vous confondez le fait de stocker l’énergie sous une forme particulière (barrage hydroélectrique, solaire, nucléaire) et sa libération pour sa consommation. Ainsi, si vous mettez trop d’électricité dans le réseau, il est en surtension. Si c’est l’inverse, il se retrouve en sous tension.

                  Il faut donc toujours chercher l’équilibre avec un delta qui oscille entre un tout petit peu de surtension et un tout petit peu de sous tension. Donc, par oscillation entre les deux !


                • joletaxi 29 janvier 13:42

                  @Hervé Hum
                  donc, les banques sont des centrales électriques ?
                  je n’avais pas pensé à cela

                  les articles de Mr. Dugois ont toujours un grand intérêt, on découvre un monde


                • Hervé Hum Hervé Hum 29 janvier 13:56

                  @luniterre

                  J’ai écris un article qui répond à votre début de commentaire https://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/la-monnaie-du-xxieme-siecle-169525

                  ceci dit, lorsque vous écrivez "La différence de « valeur » reste celle des marchandises qui n’est pas seulement l’équivalent du travail humain productif, de l’énergie humaine des travailleurs du secteur productif, mais de façon de plus en plus majoritaire, avec le progrès technologique, l’équivalent du capital fixe investi dans la machinerie automatisée et robotisée, des lignes de production industrielles modernes.

                  "

                  Cela est vrai que dans le système actuel, mais plus si vous en changez !

                   car dès lors où seul le temps de vie dédié à autrui (donc, tous secteurs confondues) alors, toute production ou activité automatisé doit réduire d’autant le prix d’une marchandise, sans cela, c’est qu’elle va dans les poches de quelqu’un !

                  Pour moi, le profit étant collectivisé, il consiste à diminuer le temps de vie humain dédié.

                  Pour ce qui est du modèle chinois, de mon point de vue il va dans le bon sens. Ce qui n’y vas pas, c’est le maintien d’une élite prédatrice dominant l’économie, alors même que le système permet de s’en affranchir et où l’élite prédatrice devient l’élite végétarienne. Au sens économique du terme, le végétarien est celui qui échange son temps de vie dédié contre une valeur plus ou moins équitable (qui tend vers l’équilibre) et qui est le principe du mérite personnel, qui interdit par définition son exploitation au profit d’un autre et qui est le propre de la prédation humaine.

                  autrement dit, ce n’est pas l’outil de contrôle qui pose problème, puisque l’usage d’un outil dépend toujours de son utilisateur et non pas de l’outil en lui même, c’est totalement absurde !

                  Bref, un véritable ami ne vous surveille pas pour vous nuire d’une manière ou d’une autre et tirer profit de vos faiblesses, mais veille sur vous dans le cas où vous auriez besoin de son aide.

                  Sans cela, on ne saurait arrêter un tueur en série comme Fourniret puisqu’il devrait être interdit de regarder dans un lieu privé. C’est d’ailleurs grâce à ce principe de la propriété privé et du secret que les paradis fiscaux trouvent leur justification. Ou encore, le secret des affaires.

                  La liberté ne s’affirme pas en cachète, mais au contraire en public, car si vous devez vous cacher, c’est que vous n’êtes pas libre


                • Hervé Hum Hervé Hum 29 janvier 13:57

                  @joletaxi

                  votre commentaire prouve qu’une chose, votre bêtise !


                • Luniterre Luniterre 29 janvier 14:22

                  @Hervé Hum

                   

                  Comme vous le savez, et depuis déjà quelques années, vu la longueur de nos précédents débats sur TML, je ne suis pas toujours d’accord avec vous, mais néanmoins, en comparaison avec Dugois, le constat est que vous faites toujours des efforts pour réfléchir, au lieu de simplement répéter quelques mantras qui ne sont que des illusions, vite dissipées au simple coin du bon sens.

                   

                  Votre métaphore « électrique » est loin d’être idiote, et il m’arrive moi-même d’en faire dans le genre « hydraulique » en filant la métaphore courante des « liquidités » utilisée par les économistes « mainstream » eux-mêmes !

                   

                  Concernant le contrôle du crédit ce doit évidemment être une possibilité, mais fonctionnant de manière réellement démocratique, pour éviter les abus, précisément, du type « crédit social à la chinoise ».

                  Luniterre

                  .

                  Pour l’ébauche d’une solution… Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme, réadaptés en pratique à l’évolution économique du XXIe siècle :


                  Les leçons de l’Histoire…

                   

                  Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

                   

                  http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

                  .

                  ***************************************


                • Marc Dugois Marc Dugois 29 janvier 14:28

                  @Luniterre

                  Oui, il y a pour moi un refus de réfléchir de votre part car, si vous décrivez en effet justement « la réalité de l’évolution économique actuelle », vous n’expliquez absolument pas en quoi ce n’est pas une impasse, alors que si ça l’est, ce que je crois profondément, il faut faire demi-tour intellectuelement et réinventer une nouvelle cohérence si la cohérence passée déplait tant.

                  Ce que vous appelez avec mépris un déni de réalité, est simplement l’observation de l’impasse dont personne ne propose de sortie hors les idéologies. Vous ne semblez pas idéologue mais j’aimerais commencer à entrevoir comment, à votre avis, nous allons piouvoir continuer à avancer dans l’impasse et où vous voyez la sortie.


                • Marc Dugois Marc Dugois 29 janvier 14:34

                  @Hervé Hum

                  Je suis entièrement d’accord avec ce que vous écrivez et ne vois pas où je confondrais le stockage d’énergie et son utilisatiion. Peut-être une mauvaise expression. Av vous lire.


                • joletaxi 29 janvier 14:46

                  @Luniterre
                  cette idée saugrenue que la monnaie devrait avoir un support réel
                  d’ailleurs comment fixer une valeur en monnaies à un support quelconque
                  l’exemple des bitcoins est éloquent
                  et enterrer de l’or dans des coffres que l’on a déterré à grande peine est parfaitement idiot, on l’appelle d’ailleurs la monnaie barbare du temps où l’or était le moyen de thésauriser
                  Aujourd’hui Musk est milliardaire en parts de capital de sociétés, pas en or
                  cela m’a toujours surpris, mais les « traders » du secteur manipulent les monnaies comme n’importe quel objet, sans aucun rapport avec une réalité tangible
                  et l’échange de monnaies est basé sur le « fiat »
                  Malgré une dette abyssale, il reste plus prudent d’avoir du dollar plutôt que du rouble ou du yen, car à tout moment, ces pays peuvent basculer dans le n’importe quoi, ce que l’on imagine mal, des USA même si l’on déteste Trump


                • joletaxi 29 janvier 14:49

                  @Hervé Hum

                  excusez, j’avais quelques pièces en poche, et j’ai subi une décharge

                  mais j’aime bien venir sur gogoravox, on peut y lire des choses encore plus fun que sur pifgadget


                • Luniterre Luniterre 29 janvier 14:52

                  @Marc Dugois

                  Je vous ai donc déjà répondu au fil des posts, et il semble donc que vous ne les avez pas lu très attentivement, pour le moins.

                   

                  Comme je vous l’ai dit, nous avons donc fait le tour de cet embryon de débat entre nous : effectivement le capitalisme « moderne » est devenu une impasse évidente depuis la crise de 2007-2008, mais au cours de laquelle il a donc trouvé sa propre porte de « sortie » vers le banco-centralisme, via notamment le « Quantitative Easing » (relire les posts avec leurs liens…).

                   

                  Comme je vous l’ai donc déjà dit, la vraie question est maintenant de trouver une alternative au banco-centralisme, si ce système ne nous plait pas, ce qui est mon cas…

                   

                  Pour l’essentiel, et comme déjà expliqué, là encore, je ne n’en vois qu’une, et elle répond aussi au questionnement de Hum me semble-t-il, par la fondation, par voie de référendum constitutionnel, d’un organisme de contrôle démocratique du crédit :

                  Pour l’ébauche d’une solution… Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme, réadaptés en pratique à l’évolution économique du XXIe siècle :


                  Les leçons de l’Histoire…

                   

                  Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

                   

                  http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

                  Mais tout ça était donc déjà, en direct ou en liens, dans le fil des posts...

                  Bonne journée,

                  Luniterre


                • Luniterre Luniterre 29 janvier 14:58

                  @joletaxi

                  Une monnaie « moderne », et depuis plusieurs siècles déjà, repose sur la « confiance », éventuellement « soutenue » par la force des armes, notamment dans la cas du dollar, ce que j’ai déjà mentionné.

                  Si vous aviez lu avant de répondre...

                  Luniterre


                • joletaxi 29 janvier 15:02

                  @Luniterre

                  j’avais lu que la fin de l’étalon or avait été décidée sous Nixon, ?

                  mais si vous dites des siècles...


                • Marc Dugois Marc Dugois 29 janvier 15:08

                  @Luniterre

                  Soyez gentil, arrêtez de vous payer de mots et de faire de longues réponses avec chaque fois des renvois. Résumez votre pensée vous-même en évitant des mots comme banco-centralisme ou contrôle démocratique du crédit. Avec un français simple, expliquez-nous ce qu’il faudrait faire d’après vous.

                  Je vous rappelle simplement que nous ne sommes pas dans une impasse que depuis la crise de 2007-2008 car cette crise n’a été que la première conséquence de la folie de 1971. Nous en vivons actuellement plusieurs autres d’où pour moi l’impasse en forme de gant dont j’aimerais bien avoir votre porte de sortie si elle existe et si possible en plus qu’en trois mots.


                • Luniterre Luniterre 29 janvier 15:11

                  @joletaxi

                  Ça fait des siècles que plus personne de sensé ne pense, dans la vie courante, à échanger son fric contre de l’or, sauf éventuellement une petite partie pour l’épargne, mais c’est De Gaulle qui a mis fin à la supercherie US en récupérant l’or de la France : un sacré pied de nez. Honneur à lui, pour la mémoire de notre pays, ou du moins, de ce qu’il en reste ! Vu ???

                  Luniterre


                • Marc Dugois Marc Dugois 29 janvier 15:16

                  @Luniterre

                  La confiance est un sentiment et toutes les monnaies papiers, billets de Law, assignats, roubles de Catherine ou dollars américains, sont toutes mortes de la confiance que faisait le peuple aux dires des puissants qui liaient toujours leurs monnaies à une richesse déjà reconnue et qui tous, sans aucune exception, ont trahi la confiance de leur peuple en fabriquant beaucoup plus de monnaie papier qu’ils n’avaient de richesse en garantie. C’est évidemment une fois de plus le même processus qui se déroule sous nos yeux. Par quelle miracle la suite pourrait-elle être différente ?


                • Luniterre Luniterre 29 janvier 15:19

                  @Marc Dugois

                  Je viens donc de vous répondre...

                  Trop long, trop court, vous ne savez plus trop où vous en êtes...

                  Relisez mes réponses, relisez les articles en liens, il y a toutes les réponses, que j’ai donc résumées dans les posts.

                  Contrairement à vous, je n’ai pas l’intention de passer le reste de ma vie à me répéter, pour rester poli...

                  Encore une fois, bonne fin de journée !

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 29 janvier 15:46

                  @joletaxi

                  Ici, le gogoravox qui s’est visiblement trompé d’endroit, c’est toi.

                  Je t’invite donc à retourner à ta lecture pifgadget et d’éviter les lectures qui demandent un peu plus d’intelligence, car là, tu risque effectivement de subir une décharge, mais pas dans la poche.


                • joletaxi 29 janvier 15:57

                  @Hervé Hum

                  j’ai toujours eu du mal à lire le goulbigoulba, dont vous êtes une référence


                • Hervé Hum Hervé Hum 29 janvier 16:09

                  @luniterre

                  Une monnaie « moderne », et depuis plusieurs siècles déjà, repose sur la « confiance », éventuellement « soutenue » par la force des armes, notamment dans la cas du dollar, ce que j’ai déjà mentionné.

                  De mon point de vue, la monnaie repose depuis toujours sur la confiance entre ceux qui ont le contrôle de l’économie et soit la confiance, soit la contrainte, donc, l’usage de la force pour tous les autres.

                  Donc, pour avoir un contrôle réellement démocratique de la monnaie, il faut être dans une démocratie et non une forme de dictature qui soutiens la propriété privé des moyens de production et de son financement et est incompatible avec un contrôle démocratique.

                  Pour votre question, sur le même principe de l’énergie, l’épargne n’a pas a donner lieu à percevoir un intérêt, cela reviendrait à dire que l’énergie stocké produit de lui même de l’énergie !

                  C’est possible avec la monnaie car il s’agit d’une création humaine et reste lié à son imaginaire, mais lors de son usage dans la réalité, ce sont bel et bien les lois de la physique qui s’appliquent.

                  Alors évidemment, n’incite pas à faire beaucoup d’épargne et c’est bien le but !

                  renforcé par le fait que son usage reste conditionné et limité en fonction de la satisfactions des besoins primaires d’une part et des limites que l’humain s’impose vis à vis des droits/devoirs des générations futures et du respect des autres formes de vies ou plus généralement, d’un environnement choisi.

                  Pour le résumer, j’utilise la formule suivante « l’intérêt général est la somme des utilités particulières à son accomplissement, définit par la somme des besoins et aspirations secondaires de chacun, dans la limite des droits/devoirs intergénérationnels et du respect des autres formes de vies.

                  On peut l’écrire aussi comme »le laisser faire économique commence là où s’arrête la satisfaction des besoins primaires et s’arrête là où commence les contraintes liées aux droits/devoirs intergénérationnels et du respect des autres formes de vies.

                  Le laisser faire économique est alors la variable d’ajustement de l’économie, d’où le fait que l’épargne est limité par ces contraintes définies.


                • Hervé Hum Hervé Hum 29 janvier 16:12

                  @joletaxi

                  pour quelqu’un dont le niveau est pifgadget, il est tout à fait normal que ce que j’écris soit du goulbigoulba, le contraire serait inquiétant pour moi

                  d’ailleurs vois tu, contrairement à toi, l’ia trouve que mon propos est d’une grande clarté logique. Les deux que j’ai essayé disent la même chose, par contre, je doute que ce soit la même chose pour toi.

                  Alors l’ia est programmé pour faire dans la flatterie, mais pas sur la cohérence du raisonnement logique.


                • Luniterre Luniterre 29 janvier 16:56

                  @Hervé Hum

                  En clair votre propos semble impliquer qu’au lieu de toucher un intérêt sur son épargne, l’épargnant devra au contraire en payer un !

                  Si tel est bien le cas, merci de le formuler explicitement.

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 29 janvier 17:26

                  @Luniterre

                  tout est une question de formulation et de point de vue selon le système qu’on veut mettre en place.

                  Ici, ce n’est pas l’épargne qui est valorisée car la monnaie n’est pas une réserve de valeur ou seulement marginale, puisque c’est l’énergie ou temps de vie dédié qui la constitue. Ceci, parce que l’épargne constitue un avoir ou une créance sur l’activité productrice et se pose donc la question du poids de cette créance. Comme le martèle Dugois, elle est aujourd’hui abyssale, mais étant concentré dans les mains d’une minorité impacte à la marge l’économie réelle. Seulement ceux qui détiennent la créance ont alors un pouvoir politique d’autant plus grand.

                  A la limite, on peut parler du maintien de sa valeur, mais en aucune manière d’un intérêt supérieur, seulement sa dépréciation avec le temps, sans cela, l’accumulation aura toujours les mêmes effets.

                  de mon point de vue, l’épargnant ne paie pas un intérêt sur l’épargne, celle-ci perd simplement de sa valeur avec le temps de la même manière que si vous stockez une batterie, elle se décharge toujours avec le temps et non l’inverse.Sauf dans un système fait par et pour le prédateur humain dont le parasite et l’opportuniste tirent profit. Car seul le végétarien produit toute la richesse, pas les autres !

                  Bref, il s’agit de respecter l’ordre des choses dans le monde réel, physique

                  Maintenant, si vous voulez conserver le principe de l’intérêt de l’épargne, ne changez rien au système actuel.

                  De mon point de vue, tant que vous ne comprendrez pas que la monnaie est uniquement la mesure de la valeur du temps de vie dédié à autrui (dette ou devoir) et donc, détenu sur autrui (créance ou droit) vous échouerez à changer de modèle.

                  Pour le dire autrement, celui qui détient la monnaie dans sa poche, détient donc la créance ou droit et celui qui n’en dispose pas, détient la dette et la paie du simple fait que l’absence de détention de monnaie ne lui permet pas d’acheter ce dont il a besoin pour vivre. Donc, il paie réellement une dette systémique qui peut aller de la simple carence passagère à la paupérisation et l’indigence.


                • Luniterre Luniterre 29 janvier 17:47

                  @Hervé Hum

                  « A la limite, on peut parler du maintien de sa valeur, mais en aucune manière d’un intérêt supérieur, seulement sa dépréciation avec le temps, sans cela, l’accumulation aura toujours les mêmes effets. »

                  Encore une fois, ma question appelle une réponse simple et précise sur ce point de la rémunération ou non de l’épargne. En fait trois cas sot donc possibles :

                  1_ rémunération de l’épargne avec un taux d’intérêt à déterminer.

                  2_ pas de rémunération >>> ce qui équivaut souvent à une « dépréciation », en fonction du contexte.

                  3_ « intérêt négatif », selon votre première formule >>> c’est dans ce cas l’épargnant qui paye un intérêt à la banque, avec un taux d’intérêt à déterminer.

                  Pour la clarté de votre exposé, une seule réponse est nécessaire, avant de pouvoir éventuellement aller plus loin sur cette question.

                  1, 2 ou 3. D’avance, merci !

                  Luniterre


                • Luniterre Luniterre 29 janvier 18:21

                  @Hervé Hum

                  CORRECTIF >>> évidemment il faut lire :

                  « En fait trois cas sont donc possibles »


                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 29 janvier 18:27

                  @Luniterre

                  allons, mon commentaire précédent est suffisamment explicite et répond à vos points

                  Evidemment, pas de rémunération de l’épargne, le mentionner est absurde !

                  la question est entre les cas 2 et 3.

                  je dirai qu’en gestion sans crise, c’est la simple dépréciation, en cas de crise grave, on peut être amené à une forme d’intérêt négatif.

                  Le but étant la recherche de l’équilibre économique avec une croissance contrôlé démocratiquement.

                  Mais qui dit équilibre, dit bien de pouvoir osciller entre créance et dette, car un équilibre statique est celui où il n’y a plus d’activité du tout. Par contre, un équilibre dynamique impose d’osciller entre les deux mesures mises en balance, soit donc, la créance et la dette.

                  Cela découle des lois de la physique qu’il suffit d’appliquer et dont l’IA peut être un outil fantastique tant qu’il est totalement transparent pour pouvoir être sous contrôle démocratique

                  Le socle de ce système, tout comme le pseudo libéralisme, est le principe du mérite personnel, qui interdit son exploitation par autrui à son profit. Plus votre mérite est grand, plus votre rémunération est grande, mais elle est calculé sur la base de différents éléments, tels que le besoin, la compétence et l’efficacité, Mais toutes les tâches automatisés n’entrent pas dans le calcul, excepté tout ce qui nécessite le travail humain, car seul les humains échangent leur temps de vie et le temps de vie est ce qui est compté.

                  Après, il faut bien entendu tenir compte des échelles, locales, régionales et globales. Tout comme cela implique une plus grande planification qui sera toujours perturbé par les aléas environnementaux et humains. Etc...

                  Bref, on est bien face à un changement de paradigme imposé par l’évolution des conditions environnementales dû à la démographie, l’interdépendance ou de la technologie.

                  L’élite prédatrice qui domine le monde humain ne se bat pas entre elle pour savoir s’il faut conserver le même système de prédation, mais de la meilleure manière d’y parvenir. Autrement dit, entre des blocs impérialistes ou bien revenir au cadre nationaliste tel qu’il était jusqu’au début du XXème siècle et avec les mêmes conséquences pour la population végétarienne ou productrice.


                • Hervé Hum Hervé Hum 29 janvier 18:39

                  @Hervé Hum

                  Bon, je reconnais bien volontiers que je trace le cadre idéal qui ne tient pas compte de certaines données qui, ignorées, feront s’écrouler à terme le système.

                  C’est à dire, l’ennui ! Ce qui implique d’avoir toujours un objectif tant collectif qu’individuel à atteindre, sauf pour une minorité sans doute irréductible et qui ne saurait être supprimée et donc, doit toujours être accepté et qui sont pour le végétarien des parasites. Tout comme il ne peut pas être supprimé la nature prédatrice et opportuniste, seulement apprendre à les contrôler.

                  L’humain est un omnivore et il peut donc tantôt être un prédateur puis un végétarien, opportuniste et parasite.


                • Luniterre Luniterre 29 janvier 19:19

                  @Hervé Hum

                  « la question est entre les cas 2 et 3. »

                  Vous voulez donc clairement empêcher les gens d’épargner : vu l’incertitude entre les deux cas possibles les gens préféreront retirer leur épargne des banques et la thésauriser chez eux, avec tous les risques de violence que cela comporte.

                  Pour empêcher cela il vous faudra donc supprimer carrément l’argent liquide et passer au tout numérique : c’est exactement le projet des Banques Centrales !

                  Et en « plus », dans un autre post, vous vous présentez vous-même comme un fan de l’IA !

                  Loin d’être un « cadre idéal » votre utopie est plutôt une autre forme de cauchemar orwellien, et franchement, je vous la laisse !

                  Luniterre



                • Hervé Hum Hervé Hum 29 janvier 20:26

                  @Hervé Hum

                  L’épargne n’est pas interdite, elle est marginalisée, quand à retirer son argent de la banque, cela n’a pas de sens dans un tel système.

                  Vous interprétez à votre façon et pour cela, devez biaiser tout mon propos, donc, faire preuve de malhonnêteté intellectuelle.

                  L’argent dit liquide est une forme de monnaie, mais la monnaie dans son principe est invariant, quelle que soit la forme que vous lui donnez. Or, argent, scriptural ,crypto, coquillage, peu importe le support, cela ne change rien dans le fond. la monnaie est la mesure de la valeur du temps de vie échangé, si vous considérez le produit, cela n’a de sens que pour dissimuler la plus-value prélevé, donc, un impôt sur l’acheteur final. C’est le système actuel.

                  Par contre, selon la forme, cela permet ou surtout favorise la prédation humaine de s’exercer.

                  Ici, vous persistez à confondre comme la plupart des idiots utiles du système, l’outil et la main qui le tient. Ainsi, pour pouvoir me contredire, vous avez comme seul argument de nier ce que j’ai écris sur le fait que le système que je défend interdit par lui même une élite ou caste dominante, alors que toute votre argumentation se base sur la persistance de cette domination. je l’ai clairement écrit et au lieu de présenter une contre argumentation, vous faites comme si je n’avais rien écrit dans le seul but de vous donner raison à vous même. C’est absurde !

                  Ainsi, vous dites que mon « utopie » serait un « autre cauchemar orwellien », mais vous vous gardez bien de la démonstration et d’invalider ce que j’écris. C’est la différence entre vous ou moi et l’IA, cette dernière ne connait pas d’état d’âme et d’égo mal placé, lorsque le raisonnement est cohérent et logique par rapport au sien, donc, lorsque les arguments et la démonstration présenté ne lui laisse pas de doute, alors, elle reconnaît son erreur. Mais l’humain, non, il persiste coûte que coûte dans son erreur jusqu’à ce que celle-ci le fait se fracasser contre le mur de la réalité qui obéit à la causalité et non à son imaginaire.

                  D’ailleurs, je vous avais laissé un commentaire sous votre blog, j’ai jamais lu une réponse !

                  Bref, vous avez raison, discuter avec des gens de mauvaise foi et qui sont dans la posture dogmatique qui n’accepte pas le débat contradictoire est inutile et je suis donc d’accord avec vous, laissons tomber.


                • @Luniterre
                  "...Pour empêcher cela il vous faudra donc supprimer carrément l’argent liquide et passer au tout numérique : c’est exactement le projet des Banques Centrales !

                  "
                  ---
                  Pas QUE des banques centrales , pour les gouvernements c’est carrément du pain béni, un cadeau du ciel, un moyen de pression inespéré pour mettre fin ou entrraver tres largemùent un vent de révolte de la part des gueux (comme ceux refusant au canbada d’etre injectés comme des rats de laboraytoire par Pfizer et consort)
                  Je vais citer de l’indiscutable oui quazi cad les echos sinon on me qualifirai une fois de plus de gros complotiste

                  https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/au-canada-les-banques-appelees-a-geler-les-comptes-de-ceux-qui-aident-aux-blocages-1387123

                  Au Canada, les banques appelées à geler les comptes de ceux qui aident aux blocages 

                  Après deux semaines de blocages au Canada, l’Etat fédéral menace les propriétaires de camions d’un gel de leurs comptes bancaires, et d’une suspension de l’assurance de leurs véhicules. En vertu d’une loi d’urgence de 1988, les banques devront revoir leurs relations avec les clients impliqués dans le financement de ces blocages. Les plateformes de crowdfunding sont elles aussi dans le viseur, avec un élargissement des règles anti-blanchiment.

                  Boin en principe apres celle la ...

                  sauf les petits kapos infiltrés du systeme et bon larbiins

                  tout le monde (cad la tres granbde majorité des gueux dont je suis à)

                  devrais avoir percu le danger antidémocratique d’une telle mesure et ce qu’il permet d’autoriser aux gouvernements, labos mafieux banques etc ....

                  Tu m’étonnes qu’ils en revent d’une telle mesure ....


                • Luniterre Luniterre 29 janvier 21:26

                  @Hervé Hum

                  Le fait est que j’écris sur pas mal de blogs différents et notamment sur Eklablog : ce système est maintenant entièrement passé sous la coupe d’Overblog et le « reformatage » a détruit irrémédiablement beaucoup de choses. En tout cas, votre post n’apparaît pas sur Ciel de France, actuellement.

                  Merci de préciser, donc, le blog et le lien du post, que je puiss vérifier !

                  Luniterre


                • Luniterre Luniterre 29 janvier 21:37

                  @Ouam (Paria statutaire non vacciné)

                  Effectivement, « pas QUE les Banques Centrales », mais elles sont bien le cœur du système, depuis 2007-2008, et le « soutien » aussi bien des Etats que des Banques ordinaires et même des monopoles Gafam et autres, en termes de spéculation et de cavalerie financière.

                  En tout cas, merci de votre rappel concernant la lutte des camionneurs canadiens, qui a effectivement révélé les vices oppressifs de ce système.

                  Luniterre


                • joletaxi 29 janvier 22:19

                  @Ouam (Paria statutaire non vacciné)

                  j’ai lu(j’sais plus où ?) que très officiellement, on conseille aux clients des banques de se réserver un petit pécule en argent liquide, car il devient plausible que le système retombe dans ses blocages dus aux subprime

                  encore une fois, votre extrait de compte n’est qu’une attestation de créance que vous avez sur la banque, qui a le privilège de régulation des comptes, et vous permet d’effectuer vos opérations en utilisant le compte financier de la banque

                  dernièrement, et mon cas est loin d’être isolé, suite à l’encaissement d’une somme disons sympathique, un département de la banque m’a soumis un questionnaire sur cette opération, avec des questions intrusives et inattendues d’un niveau incroyable, probablement pour lutter contre le blanchiment.
                  Je suis client de cette banque depuis 30 ans, il est passé sur ce compte des sommes sans commune mesure avec l’opération en question,bref, je me suis offusqué et mes réponses ont déplu aux employés du département, l’un d’eux, au téléphone m’a même dit:Mr. répondez aux questions, je vous le conseille.
                  Bref, mon compte a été bloqué, plus aucun accès , et la banque m’informe qu’elle va examiner la situation.Cela a duré 4 semaines,
                  De colère, je transfère lune partie des fonds vers une autre banque,... qui repose les mêmes questions, et menace de bloquer le compte nouvellement créé

                  Pendant ce temps... à Dubai

                  je vous signale également que la banque se réserve le droit d’exiger le remboursement de votre prêt, à tout moment.

                  Angoissant non ?
                  vaut peut-être mieux faire croire au bon peuple que la banque a le pouvoir de créer de l’argent ex nihilo


                • @joletaxi
                  Oui je sais ce que vous me racontez et c’est aussi pourquoi votre narration peut etre tout a fait exacte et ne m’etonne absiolument pas
                   
                  jovanovic evoque un nombre incalculable de cas come le votre,
                  bon ca ne resoud en rien votre problême ...
                  mais au moins ...vous-vous sentirez déja un peu moins seul...

                  « je vous signale également que la banque se réserve le droit d’exiger le remboursement de votre prêt, à tout moment. »
                   
                  Pour ce dernier point par contre la vous avez des recours possibles
                   
                  J’entend ici pour des credits pris sur le sol national
                  si c’est des credits pris a Dubai ou dans un autrte pays et encore plus hors ue
                  je suis désolé de ne pas pouvoir vous aider dans ce cas de figure
                   
                  Quelle est aussi la nature de ce pret (non je ne suis pas un inquisiteur) ne repondez pas mais c’est bien pour vous cette question

                  est-ce un credit à la consommation banal ou
                  un credit immobilier avec une hypotheque
                  il me semble que ce n’est pas traité de la meme facon

                  Ah oui encore une chosde la loii est en train de changer je ne sais pas si le decret d’aplicatioin est passé , mais dans la nouvelle loi, la banque devra imperativement vous specifier et avec des motivations solides la fermeture de votre compte

                  Pareil lorsque vous etes viré d’une banque vous avez des recours possibles qui vont obliger via la banque de France il me semble de vous reattitrer
                  un etablissement financier qui ne pourras pas vous opposer de refus
                   
                  Bon c’est sur que ce n’est pas rigolo et je vous comprend

                  Pour le pret en fait c’est la banque qui peut creer une ligne de credit en fonction de son ratio prudentiel , vous avez totalement raison
                  la banqsue a part des lignes comptables ne cree pas le moindre centime

                  "j’ai lu(j’sais plus où ?) que très officiellement, on conseille aux clients des banques de se réserver un petit pécule en argent liquide,

                  "

                  La toujours et pour de palanquées de raisons,
                  une panne geante electrique ..
                  le truc tout bete ...
                   
                  Le reseau intranet et eternet qui pars en vrille ou le logiciel d’echange qui pars en vrac du a un tiers comme c’est arrivé il y a pas longtemps
                   
                  Un conflit internbational
                   
                  Un bug sur votre compte
                   
                  Et des tonnes d’autres raisons encore ...mais je vais abreger la les multiples raisons


                • @Luniterre
                  De rien l’idée est de partager le savoir
                  Oui pour tous ceux qui ne le savent pas il est bon de le savoir
                  Une autre info dans ce genre la , la Suede ou la norvege , enfin vous chercherez c’est simple a trouver et de maniere officielle qui etais partie dans le tout numerique (cad l’argent full déatérialise) est revenu en arrierre et oblige meme par une loi (ca c’est cocasse par contre) désormais a avoir des valeurs en numeraire que chacun dois posseder (cad pieces billets) car craignant une attaque sur leur reseau de la part de la Russie ...
                  Au moins sur ce coup la , pour une fois bisous aux Russes qui ont frené oiu ralenti cette nouvelle folie totalitaire qui s’emparais de l’europe

                  Ah voila j’ai retrouvé pour vous et ceux qui veulent
                  https://www.medias-presse.info/suede-norvege-argent-liquide-especes/197259/


                • @Hervé Hum
                  " Or, argent, scriptural ,crypto, coquillage, peu importe le support, cela ne change rien dans le fond.

                  « 

                  Sir ce point ci j’attire toute votre attention car de grandes differences existent
                   
                  Le scriptural classique depend pratiquement et quazi exlusivement d’un pays ou entités de pays adossé via une banque centrale , la fed pour les usa p ex ou celle de l’europe Bce , la chine etc ...enfin.c’est chaque pays qui fixe sa monnaie et les marchés aussi (j’abbrege sinon ca va devenir compliqué puis on s’en fous pour le reste de l’explicatiuon)
                   
                  Les cryptos elles le Bitcopin etc .. elle ne sont pas fixées par un état ou sa banque centrale ou son groupe de banques centrales
                  vu ?
                  en principe oui rien que par le principe absent de creation monétaire (ou de valeurs) par un etat (ou groupe d’etats)

                  L’or sers de reserve et c’est certainement une des dernieres choses qui ne vauidra jamais rien ,
                  contrairement aux billets allemands de la periode de veimar pour illustrer 
                  ou les billets en Argentine ou desormais c’est toute une liasse de papier qu’il faut pour faire un euro un autre exemple concret ,
                  c’est une valeur dite reelle (l’or) comme l’argent (metal) p ex
                   
                  Les titres papiers eux par contre peuvent aussi s’effondrer vu que plus de tites existent que de stock d’or
                   
                  donc si désolé le support existe et pas peu importe
                  il est meme imperatif de connaitre les avantages et inconvénients de chaque systeme.... surtout en periode d’instabilité

                  enfin je dis ca hein ... vous en faites ce que vous voulez ... j’ai rien à vendre !
                   
                  pour le reste la partie temps échangé ect ...
                  je suis globalement d’accord sur un systeme fiable j’entend ...
                  sur cette partie ci et dans un cadre bien défini
                   »... la monnaie est la mesure de la valeur du temps de vie échangé,

                  ..."
                   
                  Pas le reste mais ca serai trop long ...


                • @Luniterre
                  hihihi ca sers défois de farfouiler sur le web
                  https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/la-suede-n-aura-plus-ni-pieces-ni-billets-dans-5-ans-dit-la-banque-centrale-752821f4006e10586c38fead69b7cf3a
                   

                  Reuters 04/12/2018 à 18:51La Suède n’aura plus ni pièces ni billets dans 5 ans, dit la banque centrale

                   

                  hihihi


                • Luniterre Luniterre 30 janvier 02:51

                  @Ouam (Paria statutaire non vacciné)

                  Merci pour ces liens, tout à fait révélateurs des enjeux de la lutte actuelle, à l’échelle mondiale !

                  Cela fait des années, maintenant, que j’explique à mes lecteurs pourquoi la Russie, malgré tous les défauts que l’on peut lui trouver, et qui sont parfois bien réels, se trouve néanmoins placée, du fait de sa situation géostratégique et de sa volonté de Résistance face à l’hégémonie US, comme le dernier grand rempart de la liberté et de l’indépendance des peuples et des nations.

                  C’est évidemment encore bien plus flagrant face à la nouvelle hégémonie banco-centraliste mondialisée.

                  Ces liens en sont une illustration excellente !

                  Je vais donc de ce pas republier ce « duo » d’articles avec évidemment un petit commentaire de mon cru en guise de « chapeau » !

                  Encore un grand merci, donc, pour cette excellente trouvaille !!!

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 30 janvier 08:50

                  @Ouam (Paria statutaire non vacciné)

                  comme je vous l’ai déjà signifié, je ne débat plus avec vous.



                • joletaxi 30 janvier 09:49

                  @Luniterre

                  omme le dernier grand rempart de la liberté et de l’indépendance des peuples et des nations.

                  je n’avais réalisé que comme votre compère Hum, vous êtes plutôt des charlots..
                  enfin on est sur gogoravox, l’antenne locale de Moscou


                • Hervé Hum Hervé Hum 30 janvier 12:06

                  @joletaxi

                  chez moi, un charlot est quelqu’un qui ne comprend rien sur le sujet ou bien, qui joue les idiots utiles.

                  Et la preuve en est que tu n’as aucun argument pour étayer ton affirmation, tandis que moi si.

                  Dis moi donc, elle est où « l’indépendance des peuples » en dehors du choix de ses maîtres ?

                  Voltaire le remarquait déjà de son temps « Un pays (capitaliste ou monarchique, c’est pareil) bien organisé est celui où le petit nombre fait travailler le grand, est nourri par lui et le gouverne »

                  De l’héritage à l’élection d’un tuteur, le peuple n’est pas souverain, seulement ceux qui ont la maîtrise de l’appareil productif et des forces de l’ordre encore constitués d’humains. C’est à dire, le petit nombre

                  La démocratie et le principe du mérite personnel ne fait pas disparaître ce petit nombre, mais lui interdisent de dominer le grand nombre.

                  Lire la constitution de la confédération iroquoise appelée « grande loi de l’unité » ; car il ne peut pas exister de communauté quelle que soit l’échelle sans loi


                • joletaxi 30 janvier 12:16

                  @Ouam (Paria statutaire non vacciné)

                  avec l IA ,le risque d’un piratage devient très important, les amateurs de crypto en seront les victimes à terme, c’est inéluctable

                  une question,(que je compte poser à mes banquiers

                  dans l’hypothèse d’un « problème », votre banque baisse le volet
                  mais en principe vous devriez avoir accès à votre(vos) coffre(s) ?
                  cet accès est-il garanti ?


                • Luniterre Luniterre 30 janvier 12:47

                  @joletaxi

                  « le dernier grand rempart de la liberté et de l’indépendance des peuples et des nations »

                  Face à l’OTAN et au mondialisme banco-centraliste.

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 30 janvier 18:23

                  @Luniterre

                  Face à l’OTAN et au mondialisme banco-centraliste.

                  C’est ce que pensent d’ailleurs Trump, Poutine, Xi-Jimping, pour ne citer que les plus gros ou encore Musk

                  Bref, toujours à confondre l’outil et la main qui le tient. Si on ne saurait changer d’outil lorsqu’on en connaît pas d’autres, on peut changer de main lorsqu’on en connait d’autres.


                • Luniterre Luniterre 30 janvier 18:56

                  @Ouam (Paria statutaire non vacciné)

                  Maintenant en ligne sur Ciel de France, les deux articles de 2018 et 2024 à la suite :

                  Suède : la Russie fait reculer le banco-centralisme

                  https://cieldefrance.eklablog.com/2025/01/suede-la-russie-fait-reculer-le-banco-centralisme.html

                  Et donc encore merci pour ces liens !

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 30 janvier 21:11

                  @Luniterre

                  Comment expliquez vous de vouloir combattre l’oligarchie dominante et en même temps, soutenir ce qui lui permet de maintenir sa domination ?

                  Faire du « en même temps » à la Macron !


                • Luniterre Luniterre 31 janvier 00:14

                  @Hervé Hum

                  En termes de stratégie, combattre « en même temps » sur tout les fronts, sans distinguer les contradictions et utiliser celles qui peuvent l’être, c’est ce qui mène à coup sûr à l’échec.

                  Pour l’instant, la Russie est l’ennemi principal de la majorité des banco-centralistes.

                  Elle est même la seule force conséquente capable de s’y opposer.

                  Les peuples qui veulent résister se tournent donc vers elle, comme alliée pour leur propre indépendance.

                  C’est l’union qui fait la force, et non la lutte divisée. Ce qui n’oblige personne ni aucun pays à abandonner sa personnalité et/ou sa culture.

                  Au contraire ce sont bien les USA qui utilisent la division tout en obligeant les peuples à se « conformer » à leurs valeurs putrides.

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 31 janvier 09:15

                  @Luniterre

                  Sauf un détail, la Russie est tout aussi capitaliste que les USA ou la Chine, donc, avec une classe dominante où le peuple décide de rien.

                  De plus, ce que vous dites sur la Russie de Poutine qui serait la seule qui résiste, ce qui est risible en soi car vous oubliez que Poutine est allié à Xi Jimping au sein de brics et qu’ils veulent seulement créer leur propre banco centralisme.

                  Aussi, ce qui se dessine, c’est uniquement le monde d’Orwell, avec deux grands blocs qui se font face et ainsi d’obtenir la soumission volontaire des peuples et l’interdiction de toute opposition intérieure.

                  l’union fait la force, c’est exact, mais pour l’instant, c’est uniquement l’union des élites, du petit nombre qui fait travailler le grand, est nourrit par lui et le gouverne.

                  Et ainsi, s’assurer de la division du grand nombres en nations et empires sous donc la coupe de leur élite respective. Car sans l’argument de la menace extérieure qui exige donc d’avoir au moins un ennemi déclaré et donc est ce que j’appelle la limite orwellienne, qui exige, impose de manière absolue d’avoir donc au minimum deux blocs ou empires se faisant face (il peut donc y en avoir trois ou autant qu’on veut, mais l’interdit absolue est qu’il n’en existe plus, car un empire ne veut rien dire)

                  Bref, vous jouez le parfait idiot utile du système, mais n’attendez pas de remerciement de la part de ceux qui le défendent !


                • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 31 janvier 09:36

                  @Hervé Hum

                  Salut Hervé, cela me semble être factuel..
                  reste l’inconnu..qui est quasiment le Tout.......


                • Luniterre Luniterre 31 janvier 12:42

                  @Hervé Hum

                  Vu mon âge (avancé) et ma condition sociale (plus que limite), je n’attends plus rien de personne, et donc pas plus, personnellement, de Poutine que d’un autre.

                  Le sujet du débat initié par Dugois, c’est l’économie et la monnaie, et même si connecté avec la géopolitique, ce n’est donc pas directement le sujet, traité, et même longuement, par ailleurs, sur TML depuis plus de 12 ans maintenant, et sur Ciel de France, ces derniers temps.

                   

                  Reportez-y vous avant de jeter des anathèmes simplistes.

                   

                  Poutine est toujours évidemment considéré comme un capitaliste, et son régime comme capitalisme national bureaucratique, dans les analyses développées sur mes blogs.

                   

                  Ce qui est néanmoins différent du banco-centralisme, qu’il soit US, chinois, japonais (le plus ancien), britannique ou « européen » ;

                   

                  Poutine, contrairement à vous, sait jouer des contradictions et des alliances utiles.

                   

                  Bonne journée,

                   

                  Luniterre


                • Marc Dugois Marc Dugois 31 janvier 12:48

                  @Luniterre

                  J’ai relu plusieurs fois, en long et large et en travers, vos différents posts pour bien voir où nous divergeons, étant d’accord sur ce que vous appelez le banco-centralisme, terme que je n’ai pas retrouvé ailleurs et que nous appelons tous les deux, si j’ai bien compris, la fausse monnaire légale.

                  Vous interprétez mes propos comme une volonté de retour au moyen-âge, ce qui est une façon de ridiculiser sans analyser. Je constate simplement que c’était cohérent jusqu’en 1971, ce qui n’est pas vraiment le moyen-âge, même si depuis 1944 sous les yeux fermés du FMI qui avait pourtant été créé pour les contrôler, les USA ont fabriqué 5 fois plus de dollars qu’ils n’avaient d’or. Le conseil national du crédit qui vous intéresse oeuvrait à une époque où l’argent était limité puisque lié au dollar, lui-même lié à l’or. Etant aujourd’hui dans un monde où la fausse monnaie légale rend l’argent illimité, quelle mission voudriez-vous donner à un nouveau CDC ?

                  Par ailleurs, si l’argent était limité et si un CDC devait dire à qui et combien prêter, on s’apercevrait qu’il faudrait fabriquer non pas plus du tout mais beaucoup moins de machines qui ne servent qu’a produire en mettant des hommes au chômage et en survie par la fausse monnaie légale. Pour moi il est intenable de ne voir l’économie que comme un échange entre une production et de la fausse monnaie légale car ce n’est ésuilibré que par la montée sans fin de la dette mondiale

                  J’aimerais bien comprendre la cohérence future que vous avez en tête car à vous lire, je ne l’ai pas trouvée.


                • Luniterre Luniterre 31 janvier 14:03

                  @Marc Dugois

                  Comme je vous l’ai déjà dit, je n’ai pas de « recette miracle ».

                   

                  Globalement d’accord avec vous, et c’est d’abord et avant tout un simple constat au regard des lois de la physique, et notamment du point de vue de l’entropie (2ème loi de la thermodynamique), l’économie est bien essentiellement une dépense d’énergie, sous toutes ses formes.

                   

                  Le but est-il de répondre aux besoins sociaux essentiels ou bien d’engraisser une ou plusieurs classes de profiteurs et de parasites ?

                   

                  Si le but est donc de répondre aux besoins essentiels, il y a donc moyen de gérer pour réduire la dette, même si la supprimer complètement est devenu complètement impossible, sauf à réduire le capital fixe à un niveau très archaïque : un retour à la technologie des années 60 est manifestement impossible et condamnerait la France à rétrograder encore plus qu’actuellement, en regard du niveau mondial.

                   

                  J’espère donc qu’une nouvelle gestion est possible en dirigeant le crédit principalement vers les secteurs prioritairement utiles à la société.

                   

                  Dans les autres secteurs une économie tout à fait libérale, au vrai sens du terme, pourrait éventuellement subsister, à condition de survivre par autofinancement, selon donc un principe qui est le vôtre, me semble-t-il.

                   

                  Dans ces secteurs la réglementation reste néanmoins celle utile au bien vivre en société, sans nuisances au bien être commun.

                   

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 31 janvier 14:05

                  @Luniterre

                  "Poutine, contrairement à vous, sait jouer des contradictions et des alliances utile

                  « 

                  vous vous égarez

                  D’une part, Poutine est à la tête de la Russie, moi seulement de mon propre corps.

                  D’autre part, Poutine est aussi pour le banco-centralisme, celui des Brics (qui n’est pas le problème en soi de mon point de vue, mais de savoir qui contrôle la banque) et quant à jouer des contradictions et des alliances utiles, c’est la règle du jeu entre maîtres, alors, vous voir vanter les »mérites" d’un maître plutôt qu’un autre est risible, de mon point de vue, l’un ne vaut pas mieux que l’autre.

                  Vous avez visiblement besoin de toujours avoir un maître à révérer !


                • Hervé Hum Hervé Hum 31 janvier 14:21

                  @Luniterre

                  Si le but est donc de répondre aux besoins essentiels, il y a donc moyen de gérer pour réduire la dette,

                  C’est physiquement impossible dès lors où vous soutenez le principe de l’intérêt positif de l’épargne, ce n’est possible que si l’épargne ne produit plus d’intérêt positifs.

                  Or, comme vous soutenez l’intérêt positif, vous dites une chose et soutenez en réalité le contraire.

                  Pour rappel, une part importante de la dette est dû au fait que le gouvernement français n’emprunte plus à taux 0, mais avec un intérêt plus ou moins important.

                  Pour le rentier, l’intérêt positif supérieur à l’inflation est la condition même de sa condition de rentier, car cela lui permet de vivre sur l’intérêt sans toucher à son capital.


                • Luniterre Luniterre 31 janvier 14:26

                  @Hervé Hum

                  « Poutine est aussi pour le banco-centralisme, celui des Brics (qui n’est pas le problème en soi de mon point de vue, mais de savoir qui contrôle la banque) »

                  Ce passage, entre autres, prouve que malheureusement vous n’avez rien compris à l’évolution actuelle du monde, et donc, dans ces conditions, le débat avec vous ne peut que tourner en rond.

                  Le débat avec Dugois, par contre, prendra éventuellement une nouvelle tournure, dans la mesure où il tente de le relancer après relecture attentive de mes posts et discernement des « ponts » possibles entre ses analyses et les miennes.

                  A voir, mais pourquoi pas ?

                  Sinon, en Russie, c’est Poutine qui contrôle la Banque Centrale et décide des orientations de politique monétaire, dans l’intérêt de la nation en guerre, alors qu’ailleurs ce sont les « Conseils de Gouverneurs », sur la base d’un statut d’indépendance totale, qui en décident, au profit de leur propre caste et de leurs affidés mondialistes. Vu ???

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 31 janvier 15:26

                  @Luniterre

                  A chacun son point de vue, le mien sait parfaitement qu’un outil ne décide de rien, vous, vous êtes convaincu du contraire. Donc, si quelqu’un vous tape sur les doigts avec un marteau et vous jure que la faute est le marteau, croyez le !

                  Sur le même principe, un Etat ou nation ou entreprise comme une multinationale, sont des outils, la nation et donc l’Etat est l’outil principal et même unique pour le profiteur et parasite ou plutôt, prédateur humains afin d’obtenir la soumission volontaire et zélé des végétariens (le salarié) et d’interdire toute opposition intérieure, là encore, l’histoire enseigne cela depuis des millénaires.

                  et pour finir, je remarque que vous avez besoin de toujours avoir un gourou, un maître à suivre, pour l’instant, c’est Poutine !

                  Voyez vous, la différence entre vous et moi, c’est que je ne choisit pas un maître, fut il le plus honnête du monde, pour la simple raison que cela ne dit rien de celui qui le remplacera, alors, je préfère avoir des institutions qui interdise la prise de pouvoir, plutôt que de chercher un bon maître et espérer qu’il ne devienne pas mauvais.

                  Bref, vous avez aucun argument dans vos réponses, juste l’argument d’autorité, celle que vous vous donnez à vous même !!!


                • Luniterre Luniterre 31 janvier 15:49

                  @Hervé Hum

                  Vous sombrez à nouveau dans vos contradictions…

                   

                  L’autorité de Poutine ou la mienne ? Il vous faudrait savoir…

                   

                  « des institutions qui interdise la prise de pouvoir »

                   

                  Allons bon… Et qui pour faire « respecter » ces « institutions » qui n’auraient donc aucun pouvoir ???

                   

                  Si vous pensez réellement que la nature humaine est assez « angélique » pour se passer de toute forme de « pouvoir », il n’y a donc logiquement plus du tout besoin de la moindre institution…

                   

                  La sagesse innée et immanente réglera au mieux tous les petits problèmes, …s’il en est encore dans votre monde idéalisé.

                   

                  Vous voilà passé d’une prétendue « logique » au comble de l’utopie et de l’idéalisme : continuez donc à faire de beaux rêves, si ça vous aide à vivre…

                   

                  Bonne fin de journée,

                   

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 31 janvier 19:27

                  @Luniterre

                  La prise de pouvoir personnel, voilà ce qui peut être interdit.

                  Sauf que cela implique de suivre la logique précisément et non son imaginaire.

                  Et la réponse passe par des règles ou lois communes, or, la loi étant toujours celle du plus fort, cela implique que la force soit mutualisée au niveau le plus élevé, c’est à dire, entre les peuples des nations. Exactement comme cela se fait à l’intérieur d’une nation, mais où il y a la justification de la prise de pouvoir personnel par la guerre et menace de guerre perpétuelle, parce que cela nécessite des chefs de guerres et la soumission du peuple avec interdiction d’opposition intérieure.

                  Pourquoi croyez vous que les dirigeants des usa, tout bords confondues attisent toujours la menace de guerre et l’état d’urgence permanent. Leur stratégie consiste à « jouer »" au pompier pyromane. Eteindre ou étouffer un conflit quand un autre conflit éclate.

                   votre utopie consiste à croire qu’on peut faire d’un prédateur un végétarien, on peut seulement le contrôler et détourner le prédateur vers une proie qui ne consiste pas à manger le temps de vie de son prochain par la violence pour imposer un impôt via la propriété privé des moyens de productions collectifs et la division des végétariens en communautés qu’on pousse à se battre selon l’intérêt qu’on y trouve et toujours pour s’assurer de sa position dominante dont la seule justification est un monde avec des peuples en menace ou état de guerre. Mais en imposant au prédateur de servir la collectivité en justifiant son profit et prise d’intérêt par son apport à atteindre le but collectif.

                  Dans 1984, Orwell explique que c’est par la menace permanente des autres blocs qu’il faut se soumettre au chef et interdire toute opposition intérieure. Et la limite orwellienne du système capitaliste fondée sur la domination d’un petit nombre, c’est qu’il existe au moins deux blocs ou empires que se font face. Mais il peut en exister autant que l’on veut au delà. Il y a donc une limite basse, mais pour la limite haute, elle dépend de l’environnement.

                  L’idéal capitaliste d’un monde avec le petit nombre globalisé et le grand nombre divisé, se heurte à la recherche du meilleur taux de profit pour ce petit nombre face à la volonté du grand nombre d’améliorer ses propres conditions de vies et qui dont, voit d’un très mauvais oeil ce petit nombre.

                  Conséquence, la nécessité d’attiser la menace de guerre et de provoquer des conflits pour dissiper autant que possible la colère du peuple. Tout en alimentant en détournant la vindicte populaire contre un bouc émissaire qu’est l’immigré, dont on alimente la source. Etc...

                  Ce sont des faits, observables tout le long de l’histoire humaine, car fondamentalement, il n’y a pas de différence avec l’ancien régime nobiliaire, seule la forme à changé.

                  Bonne soirée à vous aussi.


                • @Hervé Hum
                  Oui comme tous les petits kapos antidémocratiques
                  On a vu avec l’URSS ces gens qui pensaient comme vous
                  Les memes qui ont peté la tombe ce jour de JMLP et qui en sont fiers


                • @Luniterre
                  Bonjour
                  "Merci pour ces liens, tout à fait révélateurs des enjeux de la lutte actuelle, à l’échelle mondiale !

                  "
                  De rien

                  Oui la Russie et les Usa désormais (depuis l’élection de D Trump)
                  refusent désoramais cette forme de totalitarisme intellectuel..
                   
                  Seuls quelques zozos dans le monde sont hors sol, ces zozos c’est nous ,
                  nous allons payer tres tres tres cher
                  (vous comprendrez dans peu de temps ceci enfin si vous ne l’avez pas déja compris) du a differents facteurs dont le cout de l’energie est l’un des 1ers
                   
                  Cet aveuglement est proche des freres talibans (mais dans un autre genre)
                   
                  J’ecoute en ce moment le millieu d’affaires (cad le grand patronnat)
                  je suis particulierement inquiet pour mon pays, bref pour le resumer en deux mots
                  Ca crains ! 


                • @Luniterre
                  "

                  Suède : la Russie fait reculer le banco-centralisme

                  https://cieldefrance.eklablog.com/2025/01/suede-la-russie-fait-reculer-le-banco-centralisme.html

                  Et donc encore merci pour ces liens !

                  "

                  Merci à vous aussi de finaliser ces infos
                  C’est entre autre pourquoi ici je replace regulierement des liens pour que certains s’en emparent
                   
                  Ils y a ceux qui adorent farfouiller et gratter partout
                  Et ceux qui publient ... Chacun dans son role

                  Ah oui tiens ici il y a eu aujoud’hui un appel patriote dans le monde des ingés
                  Vous devriez aller voir ou suivre ce qu’il va s’y passer
                  Voila c’est à peu pres calé au bon endroit
                  https://youtu.be/RAxiPku_fAc?t=208
                   
                  Tiens il parle du prix du gaz *7 un peu plus loin
                   
                  Je ne vous renvoie pas vers Tatiana Ventose
                  vu qu’elle possede elle aussi la croix de Lorraine
                  Vous devez donc la connaitre aussi
                  Bonne soiirée , au plaisir de se recroiser


                • Luniterre Luniterre 31 janvier 21:49

                  @Marc Dugois

                  @Hervé Hum

                  Globalement, tout système économique humain, quelle que soit sa structure et son « orientation » idéologique  est d’abord et avant tout une structure dissipative d’énergie, au sens d’Ilya Prigogine, (Prix Nobel de Chimie 1977) , et comme tout organisme vivant, du reste, dans son rapport au reste de la nature : accumulation, stockage et dissipation de l’énergie stockée, en flux plus ou moins continu.

                   

                  Il n’y a donc pas d’« équilibre », en termes d’énergie, vu que cela participe du mouvement général de l’entropie universelle qui mène l’univers à sa quasi « mort » ou quasi stase énergétique dans un avenir cosmologique incontournable même si très lointain, et bien trop lointain, en fait, pour penser que la race humaine survivra jusque là.

                   

                  Ce qui varie donc selon les époques, avec l’évolution technologique des moyens de production, c’est la place et la forme que prend le travail humain dans cette structure dissipative d’énergie. Et évidemment, la quantité globale d’énergie dissipée, toutes causes confondues.

                   

                  Dans la société capitaliste le travail humain est le facteur principal d’accumulation et de stockage de l’énergie et donc aussi de l’élargissement du capital en général, mais de plus en plus en « faveur » du capital fixe avec la modernisation technologique.

                   

                  Dans la société banco-centraliste c’est la formation brute de capital fixe qui prend définitivement le dessus, en termes de valeur ajoutée, par rapport à la main d’œuvre salariée.

                   

                  Mais c’est là ou intervient la différence entre « valeur ajoutée » au sens général du terme, et « plus-value », qui n’est jamais qu’une petite partie de la valeur ajoutée par le travail humain productif, et qui ne se retrouve pas, et même généralement, pas du tout, sur le capital fixe, et d’autant moins que sa vitesse de renouvellement est accélérée par l’innovation technologique et son cycle d’amortissement raccourci d’autant et même le plus souvent, carrément amputé !

                   

                  Le banco-centralisme cherche donc à « équilibrer » par la création monétaire et la spéculation financière le cycle « défaillant » du capital fixe. Mais comme il sait qu’à plus long terme ce n’est pas possible il prépare donc un système à terme entièrement basé sur les Monnaies Numériques de Banques Centrales (MNBC), ce qui lui permettra de contrôler entièrement le cycle « production-consommation » selon un schéma dont l’actuel « crédit social à la chinoise » n’est encore qu’une pâle ébauche…

                   

                  La situation actuelle est donc une situation « intermédiaire » de l’évolution du système, encore « capitaliste » en apparence et par bien des formes, mais déjà banco-centralisée, pour l’essentiel, à l’échelle mondiale.

                   

                  La Russie est encore le dernier « îlot » à échelle continentale, à échapper à ce syndrome, notamment en raison de sa structure productive : le secteur industriel y joue à nouveau un rôle essentiel, cherchant à recruter, et non pas à débaucher, comme chez nous. Elle bénéficie, en outre d’une grande autonomie en matière de ressources naturelles.

                   

                  Avec le développement, tôt ou tard, le passage du capitalisme au banco-centralisme est possible aussi en Russie, et la question n’est donc pas de savoir si Poutine est « gentil » ou « méchant », mais de savoir si cette situation « intermédiaire » nous laisse ou non une chance de construire une alternative au système et si oui ou non nous décidons de la saisir  pour construire notre propre alternative, et durable, tant qu’à faire, au banco-centralisme, ou bien si nous attendons passivement que ce piège se referme sur nous tout en dégoisant « idéalement » sur une utopie ou une autre.

                   

                  Luniterre


                • Marc Dugois Marc Dugois 1er février 06:29

                  @Hervé Hum

                  « Pour votre question, sur le même principe de l’énergie, l’épargne n’a pas a donner lieu à percevoir un intérêt, cela reviendrait à dire que l’énergie stocké produit de lui même de l’énergie !

                  C’est possible avec la monnaie car il s’agit d’une création humaine et reste lié à son imaginaire, mais lors de son usage dans la réalité, ce sont bel et bien les lois de la physique qui s’appliquent. »

                  Je vous invite à réfléchir à l’origine de l’énergie de la monnaie comme nous savons tous que l’électricité est une énergie qui a une origine atomique, éolienne, solaire ou carbonée. La monnaie comme l’électricité n’est qu’un vecteur d’énergie et je défie quiconque de trouver une autre énergie que l’énergie humaine ciomme source de l’énergie de la monnaie. La confiance est un regard et en aucun cas une énergie. Il y a une certaine contradiction à voir la monnaie à la fois comme une énergie et comme sortie de l’imaginaire humain.


                • Luniterre Luniterre 1er février 09:13

                  @Marc Dugois
                  @Hervé Hum

                  Comme rappelé ci-dessus, https://www.agoravox.fr/commentaire6799240 , c’est bien globalement que l’économie humaine, et même, l’ensemble de la société humaine, est une structure dissipative d’énergie, ce qui comprends donc notamment et le travail humain et l’énergie dissipée par les machines : le B-A BA !

                   

                  Et donc, en termes de monnaie, et le travail humain et le cycle de renouvellement du capital fixe. Vu ???

                   

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 1er février 11:03

                  @Luniterre

                  Il ne faut pas confondre dissipation et disparition de l’énergie, car cela viole la 1ère loi de la thermodynamique portant sur la conservation de l’énergie où rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme.

                  Donc, l’entropie ne mène pas l’Univers à sa mort, mais à un changement d’état, à sa transformation vers éventuellement un nouvel état ou bien vers un nouveau cycle dont la durée est à notre échelle égale à l’infini. Car je défie quiconque de pouvoir imaginer la société humaine dans 1 milliard d’année, alors qu’on est à peine capable de l’imaginer dans 1 siècle, mille ans ou 1 million d’année.

                  De plus l’entropie dit qu’un système tend à l’équilibre du milieu (principe d’échange de la chaleur par exemple), mais stipule que cet équilibre entraine une dissipation de l’énergie, donc, où l’énergie dissipé prend une autre forme que celle du milieu observé ; mais il n’y a pas de disparition de l’énergie car cela voudrait dire que la 1ere loi de la thermodynamique est fausse. On peut l’appliquer au niveau économique et monétaire en faisant attention à la différence de forme.

                  Ceci étant dit, le « banco centralisme » est un outil dont la nécessité est lié aux interactions et interdépendances des économies des différents centres de production et de gestions. Pour s’en passer sous quelque forme que ce soit, il faut arrêter les échanges économiques inter communautaires. Est ce là votre souhait ?

                  Ainsi, les membres des brics sont en train de finaliser leur propre banque centrale dont la forme peut différer, mais en aucun cas le fond qui consiste à coordonner les monnaies entre elles et Poutine est le premier à soutenir ce centralisme bancaire. Ce que les dirigeants des brics ne veulent plus, c’est que cette banque centrale soit dominée par la même main que sont les dirigeants des USA, mais en aucune manière renoncer à l’outil, juste en prendre le contrôle. Cessez donc de confondre l’outil avec la main, sinon, acceptez qu’on puisse vous dire que c’est le marteau qui vous à tapé sur les doigts et que la main qui le tient n’y est pour rien.

                  Ici, vous persistez à ignorer le fait que toute communauté, quelle que soit l’échelle, donc, de votre milieu familial jusqu’aux organisations internationales reposent sur des règles communes, sans cela, il est strictement impossible d’avoir une communauté. Et les règles sont applicables qu’a une seule condition, disposer de la force d’application, donc, de la mutualisation de la force, sans cela, c’est uniquement le rapport de domination où les règles sont seulement la somme des concessions faites par le plus fort au plus faible en échange de sa soumission. Autrement dit, dans un cas, tout le monde est soumis à la même loi, dans l’autre, seulement le ou les dominés.

                  Mais si vous partez du principe que tous les membres sont égaux en droits, alors, cela impose de manière ABSOLUE la mutualisation de la force. Ce que la souveraineté des dirigeants des nations interdit formellement.

                  Pour finir, votre phrase « le passage du capitalisme au banco centralisme » est totalement absurde et confirme encore et encore votre totale confusion entre l’outil et la main qui le tient. Un outil même une IA n’a pas d’état d’âme, a pour seule raison d’être ou existence que de permettre à l’être d’atteindre le but qu’il s’est fixé. Parfois il y a le choix entre plusieurs outils, parfois il en existe qu’un seul et d’autre fois, il en existe pas. Seule la causalité peut le dire dans le domaine physique, aucun être, fut il Dieu lui même, on peut juste l’imaginer, mais pas le réaliser.

                  Or, si vous pouvez manipuler les imaginaires de vos semblables, alors, vous pouvez leur faire croire que les poules ont de dents, leur faire prendre des vessies pour des lanternes, comme celle de croire que la nation est une personne et non un outil d’asservissement dans les mains de ce petit nombre.

                  Bref, tant que vous persistez à confondre l’outil et la main, il n’y a aucun chance de changer quoi que ce soit, car ceux que vous combattez pourront toujours vous manipuler à leur gré.


                • Luniterre Luniterre 1er février 11:13

                  @Hervé Hum

                  Dans mon post le mot « mort » est précisément entre guillemets et ce n’est donc pas par hasard : il est suivi de l’expression quasi stase, qui signifie une situation non pas complètement figée, « morte », mais où il ne se passe plus rien de significatif permettant notamment un phénomène tel que la vie biologique actuelle : encore une fois, le B-A BA !

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 1er février 11:14

                  @Marc Dugois

                  La monnaie est une transposition du principe de l’énergie à l’échelle humaine pour structurer ses échanges d’énergie en terme de temps de vie échangé.

                  Sa structure reposant sur des règles ou lois, obéit au principe de causalité, mais étant une construction de l’imaginaire humain, nécessite l’adhésion, tout comme pour tout membre d’une communauté vis à vis des lois (et la contrainte pour ceux qui s’y opposent) .

                  La confiance relative est la condition pour assurer la viabilité et l’efficacité dans un système relativement stabilisé et apaisé, chose qui n’est pas nécessaire au niveau purement physique. Du moins, à l’échelle humaine !


                • Hervé Hum Hervé Hum 1er février 11:18

                  @Luniterre

                  il me semble avoir bien précisé qu’un système vivant, donc dynamique, oscille toujours autour du point d’équilibre idéal recherché, car s’il est figé,statique ; alors c’est qu’il est mort.

                  Cela dit, votre réponse me laisse à penser que vous n’entendez pas cesser de confondre l’outil et la main qui le tient.


                • Luniterre Luniterre 1er février 11:29

                  @Hervé Hum

                  « Il ne faut pas confondre dissipation et disparition de l’énergie, car cela viole la 1ère loi de la thermodynamique portant sur la conservation de l’énergie où rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. »

                  Accessoirement, la confusion n’est que dans votre lecture, et non pas dans mes posts, où j’utilise évidemment le terme de dissipation, au sens où l’entendent précisément Prigogine et les lois de la thermodynamique, 1ère et seconde, et non pas « disparition », qui n’est que dans votre post et pour tenter d’introduire une confusion dans le débat, mais qui n’est donc en fait que la vôtre !

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 1er février 11:31

                  @Luniterre

                  Alors disons qu’il y a égalité, car votre commentaire laissé entendre que je ne comprenais pas de quoi il s’agissait.


                • Luniterre Luniterre 1er février 12:09

                  @Hervé Hum

                  "un système vivant, donc dynamique, oscille toujours autour du point d’équilibre idéal recherché"



                  Dans la nature il n’y a rien d’« idéal » mais seulement différentes formes de structures dissipatives d’énergie, dans le mouvement général de l’entropie de l’univers.

                  Chacune de ces formes, issues du chaos primitif et de la sélection des plus performantes qui en découle, en termes de dissipation, suit donc sa propre évolution : formation, croissance, déclin et mort. Evolution au cours de laquelle se produit accumulation, stockage et dissipation de l’énergie stockée, en flux plus ou moins continu (...jusqu’à la mort de la structure).

                   

                  Il n’y a donc « équilibre » qu’au sens illusoire d’ « égalité », relative et provisoire, à un instant T éventuel, entre flux entrants et flux sortants : l’énergie dissipée n’étant généralement pas du tout « récupérable » pour un autre cycle.

                   

                  Avec des gaz d’échappement on peut encore faire tourner un turbocompresseur, mais on ne peut pas reformer du carburant, de même, avec ce carburant lui-même, on ne peut pas reformer les organismes dont il est une forme de décomposition, etc… C’est, même à ce stade, l’effet de l’entropie universelle.

                  Il n’y a donc pas d’équilibre, tant que se produisent des phénomènes évolutifs, et notamment, la vie !

                   

                  C’est aussi une loi basique de la thermodynamique : en situation d’équilibre, le système est globalement statique au sens ou précisément ses capacités d’évolution sont réduites à zéro.

                   

                  Encore une fois, le B-A BA !

                   

                  Luniterre


                • Luniterre Luniterre 1er février 12:20

                  @Hervé Hum

                  « Alors disons qu’il y a égalité, »

                  Il se trouve donc que je viens de vous répondre également sur ce point d’une « égalité » possible, transitoire et relative, entre flux d’énergie entrants et sortants d’une structure dissipative, mais qui ne correspond donc nullement au concept thermodynamique d’équilibre.

                  https://www.agoravox.fr/commentaire6799365

                  Luniterre


                • Luniterre Luniterre 1er février 12:31

                  CORRECTIF : évidemment il faut lire :

                  « C’est aussi une loi basique de la thermodynamique : en situation d’équilibre, le système est globalement statique au sens où précisément ses capacités d’évolution sont réduites à zéro. »


                  Luniterre

                • Marc Dugois Marc Dugois 1er février 12:37

                  @Luniterre
                  @Hervé Hum

                  J’ai beau vous lire l’un et l’autre, je vois des affirmations généralement de bon sens mais je vois ni chez l’un ni chez l’autre, la cohérence future que vous souhaîtez. Toute solution ne peut passer que par le but d’une cohérence et aujourd’hui la fausse monnaie légale donne l’illusion très provisoire d’une pseudo cohérence inexixtante. Ce n’est pas en traitant la dernière cohérence connue de moyenâgeuse que l’on en indique une autre.


                • Luniterre Luniterre 1er février 13:46

                  @Marc Dugois

                  Actuellement, le banco-centralisme en est encore à une phase de « transition » où il coexiste avec le capitalisme, mais la logique de l’évolution des forces productives le pousse donc à chercher une forme « stable » et c’est ce qu’il fait en préparant le passage aux Monnaies Numériques de Banques Centrales, qui sera, s’il aboutit au niveau planétaire, un mouvement difficilement réversible.

                   

                  En ce sens, on ne peut donc pas dire qu’il est « incohérent », bien au contraire, même si cela ne nous plaît guère !

                   

                  Revenir en arrière, dans l’histoire, ne se produit qu’en période chaotique et violente, et ne freine pas pour autant le développement technologique des forces productives ( Cf. Schumpeter – « Destruction créatrice »).

                   

                  Plutôt que de revenir en arrière, la recherche d’une nouvelle cohérence ne peut donc précisément qu’être « nouvelle » au sens positif du terme, même si la voie banco-centraliste actuelle ne nous plaît pas, ce qui est évidemment mon cas.

                   

                  Comprendre les racines profondes de cette évolution est par contre absolument nécessaire pour tenter d’en « greffer » une autre sur l’arbre des évolutions possibles.

                   

                  Dans la mesure où on ne peut donc pas « éradiquer » le cycle de renouvellement du capital fixe, fût-ce par une période violente et chaotique, qui risque malheureusement néanmoins de se produire, il nous faut donc inventer un moyen de contrôler ce cycle pour le bien commun, et non plus pour le profit d’une caste-classe bureaucratique et parasitaire qui a d’ores et déjà, peu ou prou, remplacé la classe capitaliste « classique ».

                   

                  Pour l’instant l’idée d’un organisme constitutionnel et démocratique de contrôle du crédit, également « régionalisé », et qui remplacerait, à terme, une grande partie du « millefeuille » administratif superfétatoire actuel, cela me paraît donc être une première proposition de base à mettre en débat, avec un projet de référendum pour la mettre en œuvre.

                   

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 1er février 14:48

                  @Luniterre

                  Personnellement, pour tout ce qui concerne la physique ou processus physique est fondé sur la reproductibilité d’une même relation causale, donc, qui découle du principe de causalité et lui seul. la logique reposant sur ses propres fondements.

                  De fait, il y a de b-a ba que le principe de causalité. Par exemple, le pétrole est constitué d’atomes, les mêmes que ceux des gaz d’échappement. Alors, il y a des changement d’état qui s’opèrent avec le temps d’interactions, mais rien interdit qu’une partie des atomes des gaz d’échappements, après transformation d’état, ne reviennent pas à l’état de constituant de pétrole. Mais cela ne s’opère pas dans les mêmes temps géologique

                  Aussi, vous avez raison à votre échelle, mais pas à une autre échelle, or, l’Univers est le contenant de toutes les échelles, vous ou moi en tant qu’humain, seulement au niveau de l’imaginaire, mais c’est le lieu où la causalité n’est pas maître, c’est vous, mais vous tout seul !!!!

                  Votre raisonnement fait la négation du fait que l’entropie consiste dans la recherche de l’équilibre, mais qui se fait dans un mouvement dynamique qu’on appelle l’évolution et qui veut qu’il est impossible de passer d’une échelle à une supérieure sans trouver les lois d’équilibres de l’échelle en cours pour passer à la suivante. C’est comme imaginer pouvoir construire un immeuble sans s’être assuré de la stabilité des fondations !

                  Quant à ce que vous dites du chaos, c’est de mon point de vue, le fait de votre ignorance L’élément de preuve étant que l’être et l’Univers dans son principe évolutif, implique le principe de la volonté, car le hasard ou le chaos seul ne peuvent en aucun cas expliquer l’évolution où la matière dites ’inerte" passe à la matière vivante.

                  Le chaos ne peut pas engendrer l’ordre sur la base d’un principe entropique qui tend vers le désordre, donc, qui suppose être déjà dans le chaos.

                  C’est une aporie du raisonnement, on ne peut pas aller là où on est déjà, c’est totalement absurde !


                • Hervé Hum Hervé Hum 1er février 14:55

                  @Marc Dugois

                  Allons, j’ai écris des articles et lors de mes commentaires, il me semble donner les éléments fondamentaux, mais si vous ne voulez pas les voir, vous connaissez l’adage, il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.J’en fais les frais depuis très longtemps !

                  Bref, nul ne peut prétendre à plus de droits (monétaire et immobilier) qu’il accomplit de devoirs par lui même et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il réclame de droits pour lui même.

                  La mise en application de cette loi d’équilibre implique d’elle même ses propres conditions.


                • Luniterre Luniterre 1er février 15:39

                  @Hervé Hum

                  Vous essayez de tordre les évidences en tous sens pour en perdre le sens basique, mais je ne fais ici que rappeler tels quels les principes élémentaires de la thermodynamique, tels qu’ils régissent l’univers depuis la première nanoseconde du Big Bang…

                   

                  Ce qui n’empêche donc pas qu’il y a bien une sorte de « sélection naturelle » des formes du chaos vers celles qui sont plus efficaces en termes de dissipation d’énergie, et donc d’augmentation de l’entropie, dont l’apparition du « vivant », dont nous autres humains, une des formes les plus « performantes » en termes de dissipation d’énergie !

                   

                  Il n’y a donc aucune contradiction entre les lois générales de l’entropie de l’univers et celles de la biologie, par exemple. Elles sont bien plus complémentaires que contradictoires.

                   

                  Ce n’est pas une question d’ « opinion » ou de « goût » : l’histoire entière de l’humanité, de son apparition à sa disparition, n’est qu’une phase provisoire (et en plus, probablement très « locale », dans l’univers), du mouvement général de l’entropie universelle, « inauguré », si on peut dire, avec le fameux Big Bang…

                   

                  Bonne fin d’après-midi à vous,

                   

                  Luniterre


                • Luniterre Luniterre 1er février 19:29

                  @Hervé Hum

                  Accessoirement, votre problème c’est que vous ne lisez pas vraiment les posts avant d’y répondre, en ne suivant que votre idée personnelle :

                   

                  « Poutine est le premier à soutenir ce centralisme bancaire. »

                   

                  Alors que je vous ai précisément expliqué :

                   

                  « Sinon, en Russie, c’est Poutine qui contrôle la Banque Centrale et décide des orientations de politique monétaire, dans l’intérêt de la nation en guerre, alors qu’ailleurs ce sont les « Conseils de Gouverneurs », sur la base d’un statut d’indépendance totale, qui en décident, au profit de leur propre caste et de leurs affidés mondialistes. Vu ??? »

                   

                  Autrement dit, si vous aviez réellement lu les études sur l’émergence du banco-centralisme, vous auriez compris le pourquoi de cette différence pourtant évidente entre un pays dont le gouvernement contrôle sa banque centrale, et un autre où c’est l’inverse !

                   

                  La gouvernance du monde par les Banques Centrales, c’est-à-dire principalement : Fed, PBoC, BCE, BoE, BoJ, et toutes celles qui en dépendent directement, est évidemment un « marqueur » du banco-centralisme, mais cette gouvernance est la résultante de l’évolution des forces productives modernes et de la nouvelle domination du capital fixe et de son cycle de renouvellement défaillant, principalement depuis la crise de 2007-2008.

                   

                  Phénomène qui ne se produit donc pas en Russie et dans d’autres économies « émergentes », où la Banque Centrale reste donc bien « l’outil » du gouvernement étatique, pour reprendre votre formule.

                   

                  Dans les cas inverses, et notamment des cinq Banques Centrales citées ci-dessus, ces Banques Centrales sont donc « l’outil » d’autres forces financières, économiques et sociales, que l’on nomme donc « banco-centralistes » dans la mesure où c’est « l’outil » principal de leur pouvoir, par le levier de la dette, publique et privée, dont elles ont le contrôle.

                   

                  Alors que le capitalisme « classique » reposait principalement, au temps de sa splendeur passée, au siècle dernier, et évidemment encore davantage au XIXème siècle, sur l’investissement en capital productif, qui ne générait pas l’augmentation permanente de la dette mondiale que l’on connait déjà depuis plusieurs décennies.

                   

                  C’est clairement la politique monétaire du Quantitative Easing qui marque la bascule vers un contrôle de plus en plus total de l’économie mondiale par ces cinq Banques Centrales.

                   

                  Les études sur le sujet expliquent donc l’évolution des forces productives qui amène à ce renversement, et cela vous éviterait de perdre du temps à pérorer sur « l’outil et son utilisation. »

                   

                  Outre les liens déjà cités maintes fois dans ce débat, vous en trouverez d’autres à la suite de ce bref article :

                   

                  https://cieldefrance.eklablog.com/2024/12/explosion-de-la-dette-introuvable-gouvernement-bayrou-le-chaos-en-marche-la-france-deja-au-bord-du-gouffre.html

                   

                  Et encore bien d’autres, sur Ciel de France et d’autres sites, dont évidemment AgoraVox !

                   

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 2 février 14:00

                  @Luniterre

                  Bref, votre idée de solution consiste à revenir au XIXème siècle ?!

                  La « résultante », est très bien décrite dans le Capital de Marx et ce que vous dites est ce que Marx considère comme la contradiction fondamentale du capitalisme.

                  Une dette existe que parce qu’il y a un créancier et toute analyse doit don se faire en considération des deux pôles en relation de causalité.

                  Maintenant, il y a deux manière de voir l’évolution de l’économie, celle que les prédateurs humains et plus ou moins les autres formes comme les opportunistes et les parasites, qui tendent à vouloir maintenir leur domination ou capitalisme et celle qui respecte les végétariens et qui repose sur la recherche de l’échange le plus équitable possible.

                  Autrement dit, entre l’exploitation du mérite d’autrui à son profit ou bien l’exploitation de son seul mérite personnel vis à vis de tous les autres , donc, où le profit vient de son apport à la collectivité, parce que l’intérêt général est la somme des utilités particulières à son accomplissement.

                  C’est donc une relation causale dynamique.

                  Ceci dit, j’ai très bien compris ce que vous dites, simplement mon point de vue est que peu importe la forme donnée à l’outil par celui qui en a le contrôle, ce qui compte, c’est quelle forme vous voulez que l’outil ait, selon le résultat escompté.

                  Et pour ma part, ce n’est certainement pas le système « classique » capitaliste.

                  Je raisonne en végétarien et non en prédateur, ce dernier, je cherche et trouve de savoir comment le domestiquer !


                • Luniterre Luniterre 2 février 15:33

                  @Hervé Hum

                  A part pour vous répéter, vous ne savez toujours pas réellement lire :

                   

                  J’ai effectivement écrit dans mon post :

                   

                  « Alors que le capitalisme « classique » reposait principalement, au temps de sa splendeur passée, au siècle dernier, et évidemment encore davantage au XIXème siècle, sur l’investissement en capital productif, qui ne générait pas l’augmentation permanente de la dette mondiale que l’on connait déjà depuis plusieurs décennies. »

                  Un simple constat, et non un manifeste d’allégeance à quoi que ce soit !

                   

                  Comme vous ne lisez que ce qui vous « arrange », vous en concluez, même si sous forme de question :

                   

                  « Bref, votre idée de solution consiste à revenir au XIXème siècle ?! »

                   

                  Alors que la réponse a été déjà donnée à plusieurs reprises dans les posts précédents, avec les liens correspondants, que vous n’avez donc pas vraiment lu avant de « répondre » !

                   

                  Sur cette base biaisée le débat est donc devenu impossible et se termine donc là entre nous sur ces sujets.

                   

                  Les autres lecteurs vraiment intéressés qui passent par là pourront se référer aux liens déjà cités.

                   

                  Outre les liens déjà cités maintes fois dans ce débat, ils en trouveront d’autres à la suite de ce bref article :

                   

                  https://cieldefrance.eklablog.com/2024/12/explosion-de-la-dette-introuvable-gouvernement-bayrou-le-chaos-en-marche-la-france-deja-au-bord-du-gouffre.html

                   

                  Et encore bien d’autres, sur Ciel de France et d’autres sites, dont évidemment AgoraVox !

                   

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 3 février 09:04

                  @Luniterre

                  De mon point de vue, c’est vous qui retenez que ce qui vous arrange et non moi.

                  Ainsi, depuis quelque commentaires je vous dis que, que ce soit avec votre capitaliste classique« et aujourd’hui disons »moderne", le capital, est toujours dans les mêmes mains, donc, la créance et donc la dette est toujours détenue par les mêmes, que ce soit au XIXème siècle ou aujourd’hui. La différence est qu’au XIXème siècle, il était plus difficile aux classes ouvrières d’avoir accès à l’argent, voir impossible, tandis que pour les capitalistes, cela ne posait pas plus de problèmes.

                  Vous voyez que ce qui vous arrange, car vous oubliez juste que les conditions de vie et de travail de la classe ouvrière du XIXème sièlcle était incomparablement plus difficile qu’aujourd’hui et que la dette qu’ils payaient était donc bien plus élevé à l’époque.

                   Vous ne maîtrisez pas le sujet ,car voyez vous, la dette peut être nominative et anonyme ou systémique.

                  C’est à dire, qu’il suffit juste de ne pas disposer de monnaie et de moyens de s’en procurer par le travail pour être en dette. Et si le salaire que vous avez pour votre travail vous permet juste de maintenir votre force de travail, c’est équivalent au statut d’esclave où la dette est permanente.

                  J’ai déjà fait l’effort de lire un article au moins de votre site et j’y avais posté un commentaire que vous dites n’avoir pas vu. C’est possible, mais je ne ferais plus l’effort supplémentaire ;

                  Bref, salut...


                • Luniterre Luniterre 3 février 11:28

                  @Hervé Hum

                  Vos efforts pour vous en sortir sont particulièrement pathétiques, mais vous avez néanmoins le mérite d’en avoir fait quelques uns, alors que Dugois, qui a pourtant lancé sur AgoraVox le thème de la « monnaie-énergie », assez bien vu à la base, reste incapable d’aller jusqu’au bout de ses conséquences et abandonne le débat...

                  Un point commun entre vous deux, me semble-t-il néanmoins, et assez évident dans votre dernier post : vous confondez dette individuelle du prolétaire et dette globale du système.

                  Alors que l’une n’est qu’une petite partie de l’autre et c’est bien ce que vous semblez incapables de comprendre et d’analyser, l’un et l’autre, en regard du cycle de renouvellement du capital fixe.

                  Pour mémoire : https://www.agoravox.fr/commentaire6798005

                  Le montant de la dette globale, qui était de 315 000 Milliards de dollars en Juillet 2024, atteint désormais 320 000 Milliards de dollars, soit plus de trois fois le PIB mondial (326% du PIB).

                  Sans toutefois retrouver le record de 360% du PIB, atteint avec la dite « crise du covid ». Mais néanmoins à nouveau en hausse après un bref « soulagement post-covid ».

                  La dette publique mondiale (Etats), à elle seule, atteint désormais 102 000 Milliards de dollars :





                  Luniterre

                  PS : concernant votre commentaire éventuel sur l’un de mes blogs, encore une fois, merci de préciser les références, blog et lien de l’article. Merci.


                • Hervé Hum Hervé Hum 3 février 12:10

                  @Luniterre

                  Je ne confond rien, c’est vous qui biaisez mes commentaires pour vous permettre de leur faire dire ce que vous voulez

                  J’ai déjà bien indiqué qu’il ne suffit pas d’avoir contracté une dette via un crédit pour être en dette, il suffit juste de ne pas avoir de moyens de moyens de subvenir à ses besoins pour être en dette, c’est ce que s’appelle une dette systémique, dû au simple fait que la propriété immobilière (donc, y compris l’outil de production) et monétaire est dans les mains d’un tout petit nombre.

                  La créance est toujours nominative car elle est toujours dans la poche de quelqu’un, tandis que la dette est pour partie anonyme (suffit de ne rien posséder) et l’autre nominative.

                  Autrement dit, toute dette qui est liée à une créance en terme monétaire, est une dette nominative,

                  La différence entre l’ancien système que vous qualifiez de « classique » réside dans le fait qu’une partie de ce qui avant relevait de la dette systémique est passé en dette nominative.

                  De mon point de vue, dès l’instant où je considère toute la population dans le cycle économique parce que nous sommes censé vivre dans la même société, la notion de relation causale entre le temps de vie dédié à autrui et le temps de vie détenu sur autrui ne repose plus sur la propriété et la détention du capital, mais sur le rapport d’équilibre entre le temps dédié et détenu. Cette gestion se faisant avec les bourses.

                  Il ne s’agit pas de se passer des outils, mais d’en changer la finalité, quant à savoir comment ces outils doivent servir la société, qui implique d’en changer les réglages.

                  Cela passe d’abord par revoir le sens de la relation d’équilibre relatif.

                  Dans un article, je résume l’histoire de la sorte

                  Pour la souveraineté, c’’était l’ancien régime nobiliaire et monarchique
                  pour la propriété, c’est le régime actuel avec la bourgeoisie au sens capitaliste du terme et non pas au sens artisan où il y a un échange fondé sur l’action de production directe, donc, qui tend à être plus équitable.
                  Et la responsabilité, qui est celui du végétarien ou salarié, qui voit une grosse partie des artisans dans ce groupe.

                  Cela montre l’évolution au sens de la relation d’équilibre économique entre créance et dette, qui forment ensemble une relation d’intrication physique, mais avec une variable imaginaire qui fait fluctuer la relation d’intrication.

                  Bref, le tableau est :

                  Raison du pouvoir = souveraineté -> propriété -> responsabilité

                  Forme de pouvoir = personnelle -> collégiale -> universelle 

                   Equilibre du pouvoir = Devoir dominant -> droits domine -> droit = devoir


                • Luniterre Luniterre 3 février 12:33

                  @Hervé Hum

                  Comprenne qui pourra...

                  « La différence entre l’ancien système que vous qualifiez de « classique » réside dans le fait qu’une partie de ce qui avant relevait de la dette systémique est passé en dette nominative. »

                  Ce ne serait pas plutôt l’inverse... ?

                  Bon, et le cycle de renouvellement du capital fixe, dans tout ça ???

                  Et puis j’attends toujours le lien de l’article que vous m’assurez avoir commenté...

                  Dans l’attente, bonne journée à vous...

                  Luniterre


                • Marc Dugois Marc Dugois 3 février 13:26

                  @Hervé Hum
                  @Luniterre

                  Dugois abandonne le débat...

                  Ne pas répondre à chaque commentaire n’est pas abandonner le débat, et le ton que vous adoptez entre vous ne pousse pas à y participer.

                  Si je reviens, c’est simplement pour rappeler que le sujet est la cohérence générale et qu’il faut intégrer ce que reconnaît enfin l’Insee, à savoir que le PIB est la somme de toutes les dépenses finales et que l’on fabrique du PIB avec la fausse monnaie légale.

                  Est-il possible de discuter sans se traiter mutuellement de noms d’oiseau ? A vous lire, on pourrait en douter et, en ce qui me concerne, je reste distant.


                • Luniterre Luniterre 3 février 16:33

                  @Marc Dugois

                  Selon l’INSEE, trois déf du PIB possibles :


                  Selon vous, donc, seule la déf 2 serait actuellement pratiquée...

                  Dans la littérature économique courante, c’est moins clair...

                  Quoi qu’il en soit un instrument de mesure a pour fonction de permettre des comparaisons, et en ce qui concerne le sujet du débat, l’importance relative de la dette et de la vie économique du pays, et plus généralement, du monde.

                  Si l’instrument vous semble mener à une surévaluation de la valeur de la production française et/ou mondiale, il faut donc en conclure que le problème de la dette est encore bien plus grave qu’il n’y paraît...

                  Dans vos réponses les plus récentes vous paraissez admettre vouloir en revenir à un système productif type « années 60 ». Bon, effectivement, ce n’est pas le moyen-âge, et ma critique poussait donc sans doute un peu loin le bouchon de votre propre logique... 

                  Néanmoins je me suis permis de vous rappeler la logique « schumpeterienne » selon laquelle il n’y a pas de retour en arrière technologique possible, mais seulement des avancées, y compris et surtout dans les périodes de chaos.

                  Les contre-exemples sont rares et limités à des communautés fermées, type « amish », ce qui nous ramène pas très loin du moyen-âge et trouve rapidement ses limites, de natures sectaires.

                  En somme vous voyez donc éventuellement l’avenir de la France comme une sorte de communauté évoluant au niveau technologique des années 60, avec donc éventuellement le plein-emploi mais nécessairement les limites qui seraient celles d’une sorte de « secte nationale » à l’égard du reste du monde...

                  Mais vous nous préciserez donc quelle est la réalité concrète de votre projet de société... Merci d’avance...

                  Pour ma part, sans être « schumpeterien », je constate aussi que sur ce point son analyse est vérifiée par l’histoire, sauf cas marginaux et globalement insignifiants, sauf pour les victimes de ces enclaves sectaires.

                  Dans l’attente de vos précisions, bonne journée...

                  Luniterre

                • Luniterre Luniterre 3 février 16:37

                  @ Marc Dugois

                  PS : après de multiples essais il s’avère que le texte du post INSEE, même en « copié-collé », bloque le « passage » du post !!!

                  Luniterre


                • Marc Dugois Marc Dugois 3 février 20:01

                  @Luniterre
                   
                  Ce ne sont pas trois définitions mais trois méthodes de calcul de la même chose. J’ai fait plusieurs articles et deux livres pour l’expliquer. La valeur ajoutée des entreprises n’existant que par la dépense de leurs clients, il n’y a objectivement aucunn ajout. Et dans la troisième façon de le calculer par le revenu, l(’Insee se moque du monde en « oubliant » l’emprunt.

                  L’histoire a en effet toujours vérifié la destruction créative de Schumpeter. Mais avant lui il n’y avait pas de grands mots et la guerre détruisait et appelait en efet à la création quin suivait. Il n’y a guère comme avenir en effet que la destruction créative par la guerre ou un regard en arrière qui semble vous déplaire. Moi je souhaite évitrer kla guerre à nos contemporains contrairement aux vrais dirigeants.


                • Luniterre Luniterre 3 février 20:46

                  @Marc Dugois

                  « ...la guerre ou un regard en arrière qui semble vous déplaire »


                  Ni l’un ni l’autre...


                  Eviter la guerre est évidemment souhaitable, mais je ne vois pas du tout en quoi un éventuel « retour en arrière » local en France nous évitera la guerre.

                  Bien au contraire, en affaiblissant le pays il en fera une proie encore bien plus facile qu’il ne l’est déjà, malheureusement, avec les politiques suivies depuis plusieurs décennies, maintenant.

                  Un « regard en arrière » reste néanmoins toujours utile pour tirer les leçons du passé, et y compris de ses échecs, même relatifs.

                  D’où l’idée de « revisiter » le concept de Conseil National du Crédit, en tenant compte, précisément, des limites qu’a rencontré l’original de 1945 :


                  Les leçons de l’Histoire…

                   

                  Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

                   

                  http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227


                  Un « regard en arrière » n’est utile que si l’on a un projet d’avenir à proposer.

                  Pour ma part, comme déjà mentionné, c’est le projet d’un nouveau CNC, sur une base référendaire, constitutionnelle et également régionalisée qui me paraît être le premier élément à mettre en débat public, en vue, précisément, d’aboutir à un mouvement qui change la donne, autour de ce projet et de sa mise en oeuvre.

                  De votre côté je reste dans l’attente de quelques précisions, (ce qui se conçoit bien s’énonce clairement), même si en résumé succinct, de votre projet.

                  A vous lire sur ce principe,

                  Luniterre


                • Marc Dugois Marc Dugois 3 février 21:51

                  @Luniterre

                  L’expérience du conseil national du crédit n’a malheureusement aucun intérêt pour nous car à l’époque l’argent était limité, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

                  Pour moi la guerre est malheureusement inévitable sauf si nous diminuons petit à petit la quantité d’argent en résolvant au fur et à mesure tous les problèmes que cela va poser. Les vrais dirigeants trouvent que cela esttrop compliqué, trop difficile et ils ont choisi la guerre comme nous le constatons tous.


                • Luniterre Luniterre 3 février 22:16

                  @Marc Dugois

                  « L’expérience du conseil national du crédit n’a malheureusement aucun intérêt pour nous car à l’époque l’argent était limité, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. »


                  Par définition, si vous aviez lu les articles et les posts consacrés à ce sujet vous auriez compris que le but est donc précisément un contrôle démocratique ajustant le crédit aux besoins réels, ce qui équivaut donc de facto à un contrôle de la masse monétaire, qui n’existe effectivement plus à l’heure actuelle.

                  Ce qui est donc possible, par contre, sur la base d’un référendum constitutionnel.

                  De votre côté et donc selon votre réponse vous n’avez rien de réellement concret à proposer : si vous voulez vraiment aboutir à une réduction de la masse monétaire en circulation il vous faut donc préciser en fonction de quels critères de quantités, de quels objectifs concrets et évidemment proposer un processus de réduction également en fonction des objectifs fixés.

                  Bref, comment passer du principe de l’analyse à la réalisation pratique.

                  Autrement dit, je reste donc toujours dans l’attente d’une réponse de votre part, selon que ce qui se conçoit bien s’énonce clairement.

                  Luniterre


                • Marc Dugois Marc Dugois 4 février 07:33

                  @Luniterre

                  L’heure n’est pas à la technique mais à l’ingénierie si l’on voulait réellement éviter que la guerre fasse le travail.

                  Les bases sont simples :

                  N’importer que ce que nous sommes incapables de fabriquer et réguler par des droits de douane, toute fabrication étrangère ne respectant pas les normes imposées à nos producteurs.

                  Supprimer les agences et les autorités, ne pas renouveler les fonctionnaires jusqu’à obtenir une fonction publique centrée sur le régalien qui lui, doit être augmenté. Supprimer toute forme de subvention, subventionner n’étant pas du rôle de l’État.

                  Remettre la France au travail et redonner sens au devoir d’état.

                  Comprendre la création de richesse qui sera sans doute mon prochain article.

                  Rien de tout cela n’est possible tant que nous sommes dans l’UE et tant que les français croiront à la richesse nationale. Bref la guerre a de beaux joursv devant elle car elle fait tout ce travail en en endossant la responsabilité.


                • Luniterre Luniterre 4 février 11:14

                  @Marc Dugois

                  Mieux vaut tard que jamais ! Enfin deux points concrets dans votre propos :

                   

                  « N’importer que ce que nous sommes incapables de fabriquer et réguler par des droits de douane, toute fabrication étrangère ne respectant pas les normes imposées à nos producteurs. »

                   

                  Rien d’original : c’est un projet nationaliste souverainiste des plus classiques et qui n’a effectivement jamais rassemblé une majorité de français, au point, donc, d’avoir été abandonné par ses divers tenants au fil de ces dernière décennies.

                   

                  Le simple « protectionnisme » ainsi défini n’est malheureusement « crédible » que pour un pays ayant, comme aujourd’hui les USA, les moyens (…surtout militaires !), de l’imposer à ses partenaires !

                   

                  Un point utile, néanmoins, et que je partage également :

                  le respect de normes identiques entre productions nationales et productions importées.

                   

                  « Supprimer les agences et les autorités, ne pas renouveler les fonctionnaires jusqu’à obtenir une fonction publique centrée sur le régalien qui lui, doit être augmenté. Supprimer toute forme de subvention, subventionner n’étant pas du rôle de l’État. »

                   

                  Supprimer la bureaucratie inutile est évidemment devenu une nécessité urgente. Reste à déterminer avec précision les secteurs à « alléger »…

                  « Centrer sur le régalien » : merci, donc, de préciser exactement, selon vous, les services et secteurs concernés.

                   

                  « Supprimer toute forme de subvention » : pourquoi pas, cette mesure radicale, mais il faut donc en assumer les conséquences sociales et culturelles qui seront néanmoins en partie considérablement délétères pour le patrimoine national !

                   

                  Faire le tri serait sans doute plus intelligent, et effectivement bien nécessaire…

                   

                  Economiquement, le terme de « subvention » peut aussi comprendre les aides aux entreprises, aides assez nombreuses en France, et dont vous ne parlez donc pas avec précision non plus…

                   

                  Là aussi, donc, ce serait se priver d’un outil qui permet d’orienter éventuellement la production nationale vers les secteurs d’intérêt public, collectif et national, et socialement prioritaires et même nécessaires.

                   

                  C’est donc là, notamment, où une politique de contrôle démocratique du crédit peut avantageusement remplacer une politique de « subventions » couteuses pour les finances publiques.

                   

                  Orienter le financement privé circulant en France vers les secteurs nationalement utiles et même prioritaire, c’est là toute la force d’indépendance démocratique d’un nouveau CNC fondé sur le droit constitutionnel par référendum : même le prétendu « droit européen » ne lui est pas opposable !

                   

                  Ne nécessite pas la force armée, et limite les contradictions internationales au simple respect usuel du droit des peuples et des nations !

                   

                  Une réalité soulignée et reconnue par le « commissaire européen » Michel Barnier lui-même, lors de sa vaine tentative de « putsch » au sein de son propre parti, à l’occasion des « primaires » 2021 :

                  Barnier au pouvoir : la leçon utile du « Judas européen » !

                   

                  https://cieldefrance.eklablog.com/barnier-au-pouvoir-la-lecon-utile-du-judas-europeen-a216233963

                   

                  A vous lire, donc, pour davantage de précisions !

                   

                  Luniterre

                  PS : selon votre dernière phrase, il semble donc que vous proposez de sortir de l’UE : encore un point à préciser concrètement !



                • Hervé Hum Hervé Hum 5 février 14:00

                  @Luniterre

                  Ce ne serait pas plutôt l’inverse... ?

                  Si vous avez compris ce que veut dire pour moi une dette systémique, c’est dans le bon sens. Si vous avez de l’argent en poche, vous disposez de la créance monétaire, si vous n’en disposez pas, vous détenez la dette. Alors évidemment, il est absurde de comparer un milliardaire qui vent toujours plus de milliards et une population qui a comme seul héritage que sa force de travail et qui le met en dette permanente. Mais encore une fois, le principe d’équilibre met en relation duale la créance ou droits de temps de vie d’autrui dédié à sa volonté et dette ou temps de vie à dédier à autrui et où ne pas pouvoir échanger de manière équitable implique de subir la dette dans ses effets de non droits.

                  pour l’article, je me souviens plus.. Disons que j’ai rien écris.

                  Quand au renouvellement du capital fixe, il se calcule aussi en terme de temps de vie dédié, nécessaire à son renouvellement. La question du capital fixe en terme de moyens de production est alors de savoir qui et comment se décide sa création, son développement, maintien et obsolescence.

                  Les critères important ne changent guère, comme la création d’une production où l’offre rencontre la demande. La recherche de gain de productivité qui peut précipiter un renouvellement. Le critère d’économie de moyens peut aussi entrainer de faire durer plus longtemps des outils pour une production qui n’évolue pas ou très lentement et dont il s’agit alors de maintenir l’outil. Etc...

                  Mais tout se calcule en terme de capital humain et matériel disponible à l’instant t et pour une durée définie et qu’on appelle planification. Après, une planification obéit aussi au principe d’entropie, si elle définie le point d’équilibre à rechercher, c’est toujours un équilibre qui oscille entre dissipation et apport d’énergie pour compenser cette dissipation.

                  Cependant, tout cela ne repose plus sur la propriété privé, mais sur la responsabilité personnelle et collective.

                  Mais dès lors où vous avez une demande collective, vous trouverez toujours le capital humain pour répondre à cette demande en terme de temps de vie dédié. Qui devra toujours être validé par les capacités et les contraintes définies, comme l’environnement, selon ce qu’on veut préserver ou non.

                  On est ici dans la généralité, mais évidemment, dès qu’on fait entrer les différentes échelles, cela implique une organisation en rapport à la réalité de ces échelles. Dû au mode de production fondé sur la division du travail.

                  Ainsi, les usines sont concentrés dans des lieux et non pas répartie partout de manière équilibré.



                • Luniterre Luniterre 5 février 14:39

                  @Hervé Hum

                  « Quand au renouvellement du capital fixe, il se calcule aussi en terme de temps de vie dédié, nécessaire à son renouvellement. La question du capital fixe en terme de moyens de production est alors de savoir qui et comment se décide sa création, son développement, maintien et obsolescence. »

                  Ce « remarquable » passage, entre autres, montre que vous n’avez toujours pas compris les bases élémentaires de l’élargissement du capital industriel, sans même parler du stade actuellement « robotisé » de l’appareil productif !

                  Mais Dugois non plus, sur ce point du cycle du capital fixe, alors qu’il a fait pourtant des études HEC, selon sa fiche de présentation... !

                  Je pense qu’on a donc fait le point, dans ce débat, supposé parler de « cohérence », des incohérences, en fait, également répandues chez ceux qui prétendent à une « alternative » au système actuel...

                  Delamarche pense que le pays est d’ores et déjà « foutu »... Malheureusement, même ceux qui prétendent y remédier s’acharnent à lui donner raison...

                  Il s’est donc barré en Suisse : on peut le comprendre !

                  Luniterre


                • Marc Dugois Marc Dugois 5 février 14:57

                  @Luniterre
                  @Hervé Hum

                  Vous n’avez toujours pas compris les bases élémentaires de l’élargissement du capital industriel,

                  En français compréhensible cela donne quoi ?

                • Luniterre Luniterre 5 février 15:08

                  @Marc Dugois

                  HEC ??? Pathétique...

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 5 février 15:54

                  @Luniterre

                  Vous, vous n’avez toujours pas compris que je ne raisonne pas sur la base du système actuel, mais sur la base du système que je soutiens et qui rend absurde votre remarque.

                  L’outil de production étant collectivisé pour tout ce qui se fait et s’échange en commun, j’en ait rien à foutre de votre « élargissement du capital industriel des propriétaires entre eux » puisqu’ils perdent le droit de propriété qui est le devoir de non propriété des autres, pour établir une économie basé sur la recherche d’équilibre entre droits et devoirs et qui est de mon point de vue la définition de la responsabilité .

                  ainsi, toute production robotisé qui ne fait pas entrer de travail humain, réduit d’autant le coût et donc le prix de vente du bien produit. Cela ne change pas, mais ce qui change, c’est que le profit en terme de gain de productivité est mutualisé.

                  toutefois, vous pouvez bien disposer des moyens de production automatisé, reste toujours la disponibilité de la ressource et gestion des matières 1ères. Ce qui pose alors ses propres conditions de gestion d’accès et donc, impacte le prix de vente. Malheureusement, reste à inventer le moyen de production infinie sans contraintes, sans conséquences désastreuses.

                  Le fait est que seul le temps de vie humain à de la valeur monétaire et le but de la majorité des humains n’étant pas de faire la guerre à son ou ses voisins, mais de vivre en paix relationnelles et qui implique des lois les plus équitables possibles. De mettre la coopération devant la compétition et de tirer son intérêt, profit particulier via son utilité à l’accomplissement de la volonté générale. Mais en tenant toujours compte des effets d’échelles liées aux conditions locales.

                  Ainsi, si vous décrétez collectivement que la première mission de la production est de satisfaire les besoins primaires de toute la collectivité, c’est que vous pouvez passer aux besoins dits secondaires une fois la mission première accomplie. Alors, les productions se font en parallèle, mais c’est la seconde qui sert de variable d’ajustement lorsque nécessaire.

                  Mais cela peut fonctionner que sous condition de transparence totale du système dans tout son processus de production et d’investissement et non sur la manipulation.

                  Tous les outils nécessaires à la mise en oeuvre d’un tel système existent déjà, mais pas la conscience collective, or, c’est la conscience qui décide !


                • Marc Dugois Marc Dugois 5 février 19:33

                  @Luniterre

                  Ne soyez pas hautain, cela nuit à vos propos. Quelles sont pour vous les « bases élémentaires » d’une augmentation de capital dans une société industrielle ?

                  Si vous voulez des dialogues utiles, soyez clair dans vos formulations.


                • Luniterre Luniterre 5 février 20:26

                  @Marc Dugois

                  Je ne suis pas « hautain », je suis simplement très surpris que quelqu’un qui se présente comme un ancien d’HEC demande à un internaute de passage sur son site de lui faire un cours d’économie élémentaire !!!


                  Dans les articles déjà cités au cours du débat il y a celui-ci :




                  qui existe également en version AgoraVox et qui reprend les bases de la formation du capital industriel jusqu’à son évolution actuelle, banco-centraliste.

                  Sans le prologue sur la dette, pourtant bien utile, désormais, vous avez deux versions plus ancienne, assez similaires :

                  « Cinq différences essentielles entre l’époque de Marx et la nôtre » 

                  http://cieldefrance.eklablog.com/cinq-differences-essentielles-entre-l-epoque-de-marx-et-la-notre-a214412243 

                   

                  Réédité en Janvier 2024 :


                  « Cinq différences essentielles entre l’époque de Marx et la nôtre (Nouvelle édition) » 

                  http://cieldefrance.eklablog.com/cinq-differences-essentielles-entre-l-epoque-de-marx-et-la-notre-nouve-a215228819 


                  De quoi débattre sur les bases élémentaires et l’évolution actuelle...

                  Luniterre


                • Luniterre Luniterre 5 février 20:42

                  @Hervé Hum

                  « j’en ait rien à foutre de votre « élargissement du capital industriel des propriétaires entre eux » 

                   

                  Ce qui est amusant et pathétique, dans votre cas, c’est que vous « réécrivez » mes propos pour pouvoir y répondre à votre guise, alors que si j’évoque évidemment le cycle de renouvellement du capital fixe et les « bases élémentaires de l’élargissement du capital industriel », je ne les ai donc pas caractérisées comme « des propriétaires entre eux » !!!

                   

                  Une aberration à tous points de vues, et à laquelle il n’y a donc rien à répondre !

                   

                  D’une manière générale, pour transformer quoi que ce soit il faut donc déjà au moins en comprendre les bases essentielles, sauf à faire uniquement dans la rêverie et l’utopie, aussi belle et séduisante soit-elle, à priori.

                   

                  Le retour au réel est généralement brutal…

                   

                  Luniterre


                • Hervé Hum Hervé Hum 6 février 09:25

                  @Luniterre

                  Question réécrire pour pouvoir interpréter à sa guise les propos de l’autre, vous êtes vous même très fort à ce jeu là.

                  De mon point de vue, ce qui est pathétique, c’est votre obstination à ignorer ce que j’écris et dans ce cas là, il n’y évidemment aucun débat possible. Car vous réduisez depuis trois posts tout ce que j’écris à une forme d’invective sur une phrase qui sert surtout à ne rien répondre.

                  Alors je ne sais pas ce qui pour vous sont les bases élémentaires de l’élargissement du capital. C’est une belle phrase, j’en conviens, mais cela ne dit rien de ce que vous y mettez dedans.

                  Un lien peut être que j’aille y voir ? Parce que je veux bien admettre me tromper, mais encore faut il me le démontrer et pour l’instant, je ne sais pas ce que vous entendez par les bases élémentaires de l’élargissement du capital ?


                • Hervé Hum Hervé Hum 6 février 09:46

                  @Luniterre

                  Je suis allé lire, enfin, la première moitié de votre article « le Roi capital est mort... » mis en lien plus haut.

                  Il se trouve que vous parlez bel et bien des « propriétaires entre eux ». De mon point de vue, une entreprise comme une multinationale ou une PME, sont des outils et non des personnes. Autrement dit, l’astuce ou l’arnaque de la bourgeoisie actuelle est d’avoir permis aux classes moyennes d’accéder à une petite rente, de telle sorte qu’il tend à défendre les intérêts de la rente contre le travail. Donc, contre lui même.

                  Peu m’importe l’évolution du capital productif vers la financiarisation, car il s’agit d’une évolution de forme, mais pas de fond, le rapport de classe reste inchangé, si ce n’est que le capitaine d’industrie est devenu un salarié dont il sépare la partie financière via l’actionnariat.

                  Bref, votre article ne m’apprend rien sur les mécanismes que vous rappelez, si ce n’est que vous parlez bel et bien des « propriétaires entre eux ».

                  A ce que je sache, les grands forums comme Davos ou les réunions des dirigeants comme le G7, concernent essentiellement ’les propriétaires entre eux« et de savoir comment contrôler la plèbe et ses désirs de »pouvoir de consommation" dans un monde multipolaire, c’est à dire, avec des différences de rémunération salariales à travail égal qui tend naturellement à s’estomper. Vous savez, la fameuse loi d’entropie !.


                • Luniterre Luniterre 6 février 09:59

                  @Hervé Hum

                  « les bases élémentaires de l’élargissement du capital ? »

                  « Un lien peut être que j’aille y voir ? »

                  Dans le genre pathétique, vous faites donc bien la paire avec Dugois...

                  Une « excuse » en votre faveur : vous ne prétendez pas sortir d’HEC !!!

                  Mais vous posez donc exactement la même question que lui, ce qui appelle donc exactement la même réponse :

                  Dans les articles déjà cités au cours du débat il y a celui-ci :




                  qui existe également en version AgoraVox et qui reprend les bases de la formation du capital industriel jusqu’à son évolution actuelle, banco-centraliste.

                  Sans le prologue sur la dette, pourtant bien utile, désormais, vous avez deux versions plus ancienne, assez similaires :

                  « Cinq différences essentielles entre l’époque de Marx et la nôtre » 

                  http://cieldefrance.eklablog.com/cinq-differences-essentielles-entre-l-epoque-de-marx-et-la-notre-a214412243 

                   

                  Réédité en Janvier 2024 :


                  « Cinq différences essentielles entre l’époque de Marx et la nôtre (Nouvelle édition) » 

                  http://cieldefrance.eklablog.com/cinq-differences-essentielles-entre-l-epoque-de-marx-et-la-notre-nouve-a215228819 



                  Avant réponse à Dugois, j’ai pris le temps de relire la première édition, la plus basique, donc, de cet article, et le fait est qu’il répond exactement à la question, depuis les bases les plus élémentaires possibles, et les développe ensuite jusqu’à la mutation actuelle, banco-centraliste, en expliquant donc, en outre, également ses bases économiques.


                  Luniterre


                • Luniterre Luniterre 6 février 10:06

                  @Hervé Hum

                  Comme je viens de vous l’expliquer, comme pour Dugois, du reste, la réponse à votre question sur les bases les plus élémentaires se trouve dans la première édition, sans le prologue sur la dette, donc :


                  « Cinq différences essentielles entre l’époque de Marx et la nôtre » 

                  http://cieldefrance.eklablog.com/cinq-differences-essentielles-entre-l-epoque-de-marx-et-la-notre-a214412243 

                   

                  Luniterre

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