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Danièle Dugelay

Danièle Dugelay

Je suis une institutrice retraitée de 76 ans qui a toujours milité contre l'injustice. Je suis maintenant invalide et je ne peux plus le faire autrement que par écrit ou internet. Mes opinions politiques se situent à gauche, la vraie gauche qui refuse la domination de la finance et le système international qu'elle a mis en place. Je considère que la dette est une vaste arnaque pour enrichir les plus riches au détriment de tous les autres. Je suis également membre de la Ligue des Droits de l'Homme, très attachée aussi aux droits des citoyen(ne)s, à l'exercice de la citoyenneté, à la laïcité, aux valeurs de la République léguées par les Lumières. Je m'intéresse beaucoup à l'histoire du Mouvement ouvrier et à l'actualité politique et sociale.

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  • Premier article le 07/12/2007
  • Modérateur depuis le 12/11/2011
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Derniers commentaires



  • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 9 août 2010 20:50

    Je ne suis pas d’accord avec le fond de cet article. Vous semblez attendre de l’humour de la part des provocateurs et de la provocation de la part des humoristes. Ce sont deux attitudes ou aptitudes différentes, qui peuvent se rencontrer parfois, mais pas forcément. De plus, votre conception de la provocation se situe souvent dans l’hostilité et il en est de même pour l’humour. Personnellement, j’aime bien conjuguer amour et humour, et provoquer avec amitié.
    Cependant, ce qui me semble le plus important, c’est d’avoir la pensée suffisamment libre pour exercer son esprit critique et contester chaque fois que c’est nécessaire. Là, l’humour ou la provocation, selon le cas, ou les deux ensemble, peuvent être des outils efficaces, mais l’essentiel reste le fond : la contestation.
    Bien entendu, lorsque la contestation peut s’exprimer dans la provocation et avec humour,c’est certainement plus agréable pour tous et plus efficace, mais ce n’est pas toujours possible.
    Lorsque je passe mon après-midi du 14 juillet devant la porte centrale d’un hyper-marché avec une pancarte « L’ouverture le 14 juillet insulte la République », je conteste notre société de consommation et notre pensée dite « unique ». Lorsque je déplie un fauteuil de camping pour m’y asseoir avec ma pancarte, je provoque certains clients qui ne se sentent pas très à l’aise ; si je me présente ainsi bien coiffée, bien habillée, avec ma béquille, mes 70 ans et un grand sourire amical, le côté insolite et peut-être cocasse du spectacle donnera éventuellement une note d’humour à ma petite manif individuelle, surtout si je m’applique à trouver des réparties drôles envers le service d’ordre. Et j’agis en militante de gauche. Dans mon parti, nous avons souvent ce genre d’attitude. Les crieurs du métro, les petites pièces de théâtre sur les trottoirs etc..., nous n’avons pas manqué d’idées pendant les campagnes électorales, mais les stratégies sont toujours parties d’une contestation des habitudes des bien-pensants. Quant à Jean-Luc Mélenchon, vous ne l’avez pas bien entendu si vous n’avez pas vu comment il démontait les artifices des journalistes qui lui étaient hostiles. Ce n’est de la provocation que pour ceux qui sont prêts à se soumettre à n’importe quoi pour passer dans la prochaine émission, moi je vois cela plutôt comme un match où son intelligence sort toujours gagnante, même si Madame la Journaliste en Chef de la Chaîne lui ferme la porte pour 2 ou 3 mois. C’est elle qui a l’air d’une gourde et cela, c’est un vrai régal, avec ou sans humour.



  • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 28 octobre 2009 01:10

    Notre message au monde restera le même et, justement (dans son double sens), celui de nos valeurs. Si vous ne pensez pas, Mohammed, que la République dans un état de Droit (écrit, qui plus est) , laïque, fondé sur les droits de l’Homme qui seront toujours à améliorer, sur une égalité qu’on retrouvait dans son droit social et son droit du travail, sur une fraternité solidaire et sur une liberté limitée par le sens moral, si vous pensez qu’il ne s’agit pas de là de valeurs à portée universelle, c’est que vous n’avez pas le même sens de l’humanisme que tous ceux qui les portent bien haut. Je vous plains et espère que vous nous rejoindrez.



  • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 28 octobre 2009 00:57

    Je suis tout à fait d’accord avec Redj. La nation se caractérise par la conscience de son unité et son désir de vivre un avenir commun. Pour moi, notre unité se définit par les valeurs héritées de notre passé culturel, politique, historique, social, humaniste etc... Or, tout cela, Besson, Sarko et autres Hortefeux n’ont de cesse de les détruire. Je ne prends qu’un seul exemple, tout récent : la loi Carle oblige les communes à financer les écoles privées hors-commune. Elle a été votée par la droite majoritaire le 28 septembre. Un député UMP courageux et tous ceux des bancs de gauche ont déposé un recours pour 4 défauts d’inconstitutionnalité. Eh bien, le Conseil Constitutionnel a accepté cette loi, blessant gravement ainsi les principes d’école républicaine gratuite pour tous nos enfants, de laïcité constitutionnelle, de libre administration des maires. De plus, et surtout, en bafouant la loi suprême de la République, il a décidé que la France n’était plus un état de Droit. Et tout cela, en quelques jours et dans le plus grand silence médiatique. Pourtant, elle est là notre identité nationale : terre d’asile, droits de l’Homme, services publiques, école gratuite, République une laïque indivisible, notre langue que nos grands-parents ont eu parfois tant de peine à apprendre et qui a amené la paix entre nos communautés provinciales, notre refus du commmunautarisme, nos lois sociales, notre droit social hérité de tant de luttes... Combien d’immigrés ont adoptées ces valeurs avec bonheur et ont voulu continuer leur vie en France avec elles et grâce à elles ? 
    Il est exact que la burqa est contraire à nos valeurs d’égalité entre les sexes, et cela pose problème. Mais Besson s’en saisit comme prétexte pour nous concocter une nouvelle identité, contraire à la nôtre, mais soluble dans l’UE/USA et le pouvoir mondial. Ce type ne devrait plus être écouté, ni même critiqué : son état de « girouette » et ses déclarations contradictoires en font un pantin complètement sans intérêt et discrédité.
    Je suggère à l’opposition et aux associations républicaines, syndicats, citoyen(ne)s d’organiser avant lui des Etats Généraux des valeurs nationales. 



  • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 28 octobre 2009 00:00

    Demandez aux citoyens comment s’appellent les habitants de leur département ? Je pense que beaucoup vous répondront. Demandez-leur quel nom portent les habitants de leur région ? Je ne pense pas que vous obteniez autant de réponses. La commune, on connaît : c’est chez nous. Le canton, aussi : en zone rurale, c’est souvent là qu’on trouve le collège (public, car citoyenne laïque je ne connais que celui-là). Le département, chacun en connaît bien le nom, le chef-lieu avec sa préfecture et ses administrations (ou même ce qu’il en reste), et son numéro est encore sur de nombreuses voitures, ce qui permet de situer son voisin d’autoroute. Mais la région ? Bouh, que c’est loin, que c’est grand ! Personnellement, je me sens perdue là-dedans. La région aura une histoire sûrement, mais dans combien de décennies ? J’ai peur qu’on perde dans une future organisation territoriale la taille humaine qui est nécessaire à un certain bien-être des administrés. Si vous voulez faire des économies, je vous rappelle qu’il existe toujours un bouclier fiscal dont nous nous sommes très bien passés pendant des années.



  • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 27 octobre 2009 23:38

    Le clivage droite-gauche serait terminé ? Pourquoi ? Parce que la lutte des classes serait obsolète ? Allez dire cela aux grands actionnaires du grand capitalisme mondial et ils vont vous rire au nez. Regardez et comparez l’évolution des courbes du rapport de l’argent et du rapport du travail. Malgré la crise, en ce qui concerne la haute finance internationale, la conclusion est évidente : la lutte des classes a été remportée, pour le moment, par la classe des riches. Je précise « pour le moment » parce qu’une vraie militante est toujours optimiste et aussi parce que cette victoire écrasante n’est pas logique : Nous sommes, nous les pauvres ou nous les non-riches, les plus nombreux. Alors, debout, amis et camarades !

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