Monolecte

Je trouve ça bizarre comme concept.

Je suis athée, ne pense pas un bien fou des religions, mais je ne me vois pas en train « d’évangéliser » les foules sur ce sujet.

L’éducation, c’est peut-être donner l’esprit critique, apprendre à passer les évidences au crible du doute (houla, mais c’est que j’ai été éduquée !!!!), mais pas inculquer au forceps sa vérité !

Je ne me sens pas en position de déterminer ce que les autres doivent penser. Donc enseigner l’anti-cléricalisme à l’école a, de mon point de vue, une valeur morale et normative qui va à l’encontre de la simple liberté de penser !

Donc, je m’interroge sur votre proposition que je trouve étrange ! 

Autre petite réflexion en passant : peut-on se réclamer de la liberté d’expression sans assumer pleinement la responsabilité de ses propos ?

Je ne pense pas que l’une va sans l’autre.
A partir de ce moment là, toute personne responsable qui prend le risque de s’exprimer devient probablement son propre censeur. Parce que la liberté ne peut se réduire à balancer un truc en l’air histoire de voir si cela fera des ronds dans l’eau en retombant et de s’en laver les mains si cela a des retombées négatives pour autrui.

Ainsi donc, Philippe Val savait-il ce qu’il faisait en publiant ostenciblement ces dessins ?

De mon côté, mes objectifs sont clairs depuis des années : je ne cherche pas la polémique, c’est à dire cette sorte d’escalade où l’on recherche celui qui pisse le plus loin. Il ne s’agit même pas d’avoir raison ou tord (ce qui est fort relatif et n’est jamais qu’une question de point de vue !).
Je cherche tout simplement à passer nos certitudes au crible du doute, déconstruire les évidences pour tenter de comprendre ce qui se cache derrière leur apparente simplicité.

Vu ce que je lis ici, je pense être, au mieux, d’une confondante naïveté ! 

Autre petite réflexion en passant : peut-on se réclamer de la liverté d’expression sans assumer pleinement la responsabilité de ses propos ?

Je ne pense pas que l’une va sans l’autre.
A partir de ce moment là, toute personne responsable qui prend le risque de s’exprimer devient probablement son propre censeur. Parce que la liberté ne peut se réduire à balancer un truc en l’air histoire de voir si cela fera des ronds dans l’eau en retombant et de s’en laver les mains si cela a des retombées négatives pour autrui.

Ainsi donc, Philippe Val savait-il ce qu’il faisait en publiant ostenciblement ces dessins ?

De mon côté, mes objectifs sont clairs depuis des années : je ne cherche pas la polémique, c’est à dire cette sorte d’escalade où l’on recherche celui qui pisse le plus loin. Il ne s’agit même pas d’avoir raison ou tord (ce qui est fort relatif et n’est jamais qu’une question de point de vue !).
Je cherche tout simplement à passer nos certitudes au crible du doute, déconstruire les évidences pour tenter de comprendre ce qui se cache derrière leur apparente simplicité.

Vu ce que je lis ici, je pense être, au mieux, d’une confondante naïveté !  

Quel sens donne-tu au fait de publier ces citations terriblement explicites ?

Autrement dit, ce commentaire pose toute la magnifique problématique de l’intention. Quelle est l’intention de la personne qui rassemble ces citations ? Je dirais que sans une note d’intention justement (les théâtreux savent de quoi je parle) ce commentaire peut être repris dans deux sens opposés ! D’un côté : « voyez ce que veut dire Mono en parlant de contexte islamophobe ». De l’autre : « Voyez à quel point le grands penseurs ne se laissent pas berner ! »

Et pour vous, à votre avis, quelle était mon intention en écrivant ce texte ? 

Il est intéressant de voir ici à quel point le concept de liberté d’expression s’arrête précisément là on l’on commence à penser différemment de la majorité !