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Les commentaires de legendre



  • legendre legendre 13 décembre 2008 11:53

    Les retombées de l’Obamania

    Profitant du climat euphorique qui suit l’élection d’un président métis aux USA, les associations communautaristes africaines et arabes font actuellement un grand
    > > show dans les médias français pour exposer leurs récriminations du fait que selon eux, il n’y aurait pas suffisamment d’éléments représentatifs de leurs minorités dans les instances dirigeantes de la France.

    Il me semble qu’une mise au point s’impose, tout d’abord il est important de préciser que le président Obama n’a pas été élu pour son appartenance à la communauté afro-américaine ni en raison de sa couleur de peau, mais bien en tant que démocrate pouvant apporter un espoir d’amélioration dans la politique de l’administration américaine par rapport à ce que fut la présidence de W.Bush.

    Quant aux sous entendus de racisme français refusant l’accession des minorités aux postes clefs de l’exécutif, il serait temps de s’en expliquer.
    > >


    > > Tout d’abord, il est bon de rappeler que nous n’avons pas demandé aux millions de noirs et d’arabes musulmans qui squattent notre pays de venir chez nous profiter de nos organismes de protections sociales. Seul le laxisme criminellement angélique de certains de nos dirigeants politiques, sous prétexte de préserver nos fournitures pétrolières, en est responsable.

    Contrairement à l’idée subrepticement répandue par ces organisations ethniques et communautaristes, nous n’avons aucun devoir de repentance envers eux. Ces populations envahissantes font sans cesse allusion à un passé esclavagiste. Il est à noter d’une part que cela ne concerne en aucune mesure leurs contemporains ni les nôtres.

    Et d’autre part, si l’on se réfère à l’Histoire, celle-ci nous révèle sans la moindre ambiguïté que l’esclavage a été durant des siècles l’apanage de certaines tribus africaines qui vendaient comme esclaves les prisonniers des razzias exécutés sur les tribus voisines et ces ventes s’effectuaient aux arabes nomades qui à leur tour en faisaient commerce.

    Comment se fait-il qu’il n’y ait jamais d’auto flagellation des africains pour ce triste passé ? Et pourquoi les arabes sont-ils toujours épargnés des reproches concernant l’esclavage alors qu’ils en ont été les premiers protagonistes et les bénéficiaires. Et qui plus est, ce commerce détestable se perpétue de nos jours dans plusieurs pays arabes sans que les anti-esclavagistes s’en émeuvent le moins du monde !

    Abordons maintenant les raisons qui sont à l’origine du manque de confiance que l’on aurait vis-à-vis des populations d’origines africaines et maghrébines et qui aurait pour conséquences de les priver de responsabilités dans la marche de l’Etat.
    > >


    > > Déjà en vérité ce n’est pas ce que l’on constate. Il n’y a jamais eu autant de mixité raciale dans notre pays, que ce soit dans les instances gouvernementales, dans la députation, dans les partis politiques, dans les conseils municipaux. Il n’y a jamais eu autant de personnes de couleur dans les associations les plus diverses, à la télévision, au cinéma, dans les publicités. A tel point qu’il semble de plus en plus évident qu’un véritable racisme anti blancs s’instaure subrepticement en France et en Europe.

    Quant au postulat dont on nous rabat les oreilles depuis l’élection d’Obama, selon lequel l’arrivée d’un noir ou d’un maghrébin à la tête de l’Etat français est impossible, là aussi il faut analyser la situation.

    Pour que cela devienne envisageable, il faudrait tout d’abord qu’une autre forme de pensée et de comportement se fasse jour parmi les membres de ces communautés ayant ces prétentions d’excellence.

    Tant qu’il y aura de la part de ces ethnies une telle somme de mépris envers nos lois et la permanence d’incivilités à l’égard des français de souche, il ne saurait y avoir de considération envers ceux qui, de plus, sont vus avec justes raisons, comme des parasites au comportement de sauvages sans éducation.

    Pas un seul jour sans que l’on soit confronté à ces incivilités : crachats dans la rue, altercations bruyantes et mal sonnantes le plus souvent en langue arabe ou africaine, voitures stationnant n’importe où en pleine circulation pour que des personnes souvent affublées de « burka » montent ou descendent des véhicules. Refus de démarrage aux feux verts en raison d’une discussion de portière à portière. Ces comportements sont monnaie courante dans les pays d’Afrique du nord, mais sont la démonstration d’un sans gène intolérable en occident.

    Vous me direz qu’il s’agit là de bien petits inconvénients, certes mais cela est permanent et toujours de la part de cette même communauté si prompte à se
    > > plaindre du comportement des autres.

    Mais si encore il n’y avait que cela !

    C’est bien beau de vouloir faire parti des décideurs de notre pays, encore faudrait il s’y intégrer ! Les beurs de deuxième et de troisième génération poussent des hurlements dès qu’on leur parle d’intégration. Ils rétorquent qu’ils sont français, c’est exact à la lecture de leur carte d’identité, mais dans leur comportement qu’en est-il ? Ils adoptent pour la plupart un « look » typiquement communautaire, quand ils ne s’exhibent pas carrément en djellaba, arborant une barbe d’intégriste tout en taguant « vive Ben Laden » sur nos murs.

    Ils déambulent dans nos centres ville en bandes bruyantes et crachotantes. Malheur aux vrais français et surtout aux femmes françaises qui ne s’écartent pas sur leur passage. Combien de pères de famille ont été poignardés ou massacrés sous les coups d’individus leur imputant un simple regard désapprobateur.

    Et malgré cela il faudrait les accepter et de plus leur faire confiance ? Alors qu’ils sont responsables, dans la plupart des cas, de tous les méfaits dont nous sommes victimes ! La prostitution, les trafics en tous genres, que ce soit la drogue, les armes, les voitures volées. Ils sont responsables de plus de 80% des délits en France et n’oublions pas les tortures et les viols en société dans les cités ou ils règnent en maîtres. Faisant régner la terreur dans ces zones de non droit en imposant leur loi. Caillassant toutes les formes d’autorités, la police, les pompiers, les chauffeurs de bus. Transformant même à l’occasion ces transports en commun en brûlot pour les passagers. Ils incendient les bâtiments publics, les entreprises, les commerces, les écoles et les crèches. Sans oublier les voitures, c’est d’ailleurs devenu un sport national, une centaine de voitures sont incendiées en moyenne chaque jour en France, sans compter les jours fastes comme le 14 juillet, Noël et nouvel an ou là ce sont des milliers de véhicules qui partent en fumée !

    Episodiquement ils provoquent des émeutes urbaines, pillant les magasins, prenant les forces de l’ordre pour cible en leur tirant dessus avec des armes à feu. Le moindre prétexte leur est bon, si l’un d’entre eux se tue au volant d’une voiture volée lors d’une course poursuite avec la police, ils incendient le quartier en criant à l’injustice, estimant, selon leur conception, qu’il faut laisser courir les délinquants.

    Ces actes délictueux conduisant bon nombre d’entre eux en prison, ils réclament un surcroît d’imans dans les maisons d’arrêt, permettant à cette population déjà marginalisée de se fanatiser en fous de Dieu en pratiquant cette religion d’intégrisme qu’est l’islam prêchant en permanence la haine de l’occident et préconisant la mise à mort des non musulmans. Et bien souvent ce sont les mêmes que l’on retrouve en combattants dans les pays ou règne le djihad. Des arabes ayant la nationalité française qui tirent sur nos soldats !

    En résumé lorsque les imans ne prêcheront plus la guerre, soit disant sainte, dans leurs mosquées construites avec l’argent détourné des fonds publics, mais à contrario, lorsque avec leurs leaders communautaristes, ils se décideront à condamner fermement les atrocités commises par le terrorisme islamique à travers le monde.

    Quand les jeunes voyous dans les stades de football n’exhiberont plus leurs survêtements marqués Algérie aux couleurs du vert islamiste tout en conspuant notre hymne national. Quand ils cesseront d’applaudir lorsqu’une pluie de missiles s’abat sur Israël, mais qu’au contraire ils s’engageront dans l’armée française pour combattre avec les forces internationales tous les terrorismes du moyen orient. Alors, mais alors seulement nous pourrons peut être commencer à leur faire confiance et à envisager qu’ils sont devenus de vrais français, dignes, s’ils en ont les qualités et les capacités requises, de faire parti des dirigeants de la France.

    Mais, apparemment, ce n’est pas demain la veille.




  • legendre legendre 4 décembre 2008 12:13

    Oui merci jérôme de ce rappel, Pour diminuer la pollution, voici une solution étonnante : que tout le monde roule tout-terrain et habite sous une tente.

    La pollution est multiple. On parle beaucoup, à juste titre, de la pollution atmosphérique, mais il y a une autre pollution extremement grave dont on parle pourtant très peu, c’est l’augmentation de l’artificilialisation des sols. En France, de 1990 à 2000, la surface des infrastructures de transport, routier, ferroviaire, aéroportuaire, s’est accru de 12 %. Avec les implantations d’activités qui les accompagnent, ces constructions forment des axes (Bordeaux-Clermont-Ferrand, Brive-Toulouse-Tarbes, Paris-Lille bien sûr...) qui fragmentent le territoire, et qui à terme pourraient conduire à segmenter la biodiversité. D’une manière plus globale, en 10 ans, l’artificialisation des sols de France a augmenté de 4,8 %. Alors certes pour compenser, la surface des forêts s’est légèrement accru, mais ce n’est nécessairement positif, car ce qui a permis cette hausse, c’est l’abandon de tout usage agricole, et/ou l’arrêt de l’exploitation forestière. Ce qui signifie destructuration territoriale, voire dans certains cas, « aggravation du risque de feux de forêt ».

    Plus grave, ces 10 dernières années, les zones de prairie ont diminué de 0,8 %, et les zones agricoles hétérogènes de 0,7 %. Ces chiffres sont faibles, mais on mesurera leur importance au caractère hyper-essentiel des prairies et bocages dans leurs fonctions de « protection des sols contre l’érosion, de rétention des eaux de ruissellement, de préservation contre les pollutions diffuses et d’habitat propice à la diversité de la faune et de la flore ». Alors bref, le 4x4 en ville ne reçoit toujours aucun suffrage, mais sur un chemin de terre pour se rendre d’une tente à une grotte, du point de vue du respect de la nature des sols, c’est convenable. chiffres tirés de ce site :

    Les chiffres et citations de cet article proviennent du n°101 des données de l’environnement, une publication de l’Institut Français de l’Environnement, que l’on peut télécharger ici ; http://www.frazled.com/danny/dc/LTI/P9100008.JPG

    Ce qu’il faut soutenir, c’est le moindre déplacement et collectif. Rail, bateau, transport et taxis collectifs. Cela ne veut pas dire qu’il faille abandonner nombre de nos déplacements. Mais le faire raisonnablement.

    Et en finir surtout, avec l’idée qu’une personne se déplace avec 600 kilos de métal et matière plastique autour d’elle, en occupant 4 m2 de surface en ville.



  • legendre legendre 2 décembre 2008 21:27

    Bravo yohan,
    j’espère que ce petit texte te fera rire comme moi.


    12 août

    On a emménagé aujourd’hui dans notre nouvelle maison, dans les Vosges ensoleillées. Cet endroit est vraiment magnifique. Les montagnes sont si majestueuses. Je suis impatient de les voir couvertes de neige.
    J’adore cet endroit.


    14 octobre

    Les Vosges sont l’endroit le plus beau de la planète. Les feuillages passent par toutes les nuances du rouge et de l’orange.

    Je suis allé en promenade dans ces belles montagnes et j’ai aperçu des cerfs. Ils sont tellement gracieux. Ce sont sans doute les animaux les plus merveilleux sur terre.

    J’ai l’impression d’être au paradis.
    J’adore cet endroit.


    11 novembre

    Bientôt l’ouverture de la chasse aux cerfs. J’ai du mal à imaginer qu’on puisse tuer des créatures aussi adorables.

    J’espère qu’il va bientôt neiger.
    J’adore cet endroit.


    2 décembre

    Il a neigé cette nuit. Au réveil, j’ai vu que tout était recouvert de blanc. On dirait une carte postale.

    Nous sommes sortis pour déblayer la neige sur les marches et nous avons dégagé le chemin d’accès à la pelle. Nous avons fait une bataille de boules de neige (j’ai gagné) mais quand le chasse-neige est passé, nous avons dû reprendre les pelles pour dégager la neige qui a poussé dans notre chemin.

    Quel endroit merveilleux !
    J’adore les Vosges.

    12 décembre

    Encore de la neige cette nuit. J’adore ! Le chasse-neige nous a refait une farce en encombrant le chemin.
    J’adore cet endroit.


    19 décembre

    Encore de la neige cette nuit. Je n’ai pas pu aller travailler. Le chemin est obstrué par la neige. Je suis exténué à force de pelleter.
    Enfoiré de chasse-neige.


    22 décembre

    Cette merde blanche est encore tombée toute la nuit. J’ai des ampoules plein les mains à cause de la pelle. Je suis sûr que le chasse-neige est planqué dans le virage et attend que j’aie dégagé le chemin.
    Le connard !


    25 décembre

    Joyeux Noël de merde ! Encore cette saloperie de neige. Si seulement je pouvais mettre la main sur le fils de pute qui conduit le chasse-neige. Ma parole, je lui fais la peau à ce con ! Je me demande pourquoi ils n’ont pas rajouté du sel sur la route pour faire fondre cette putain de glace !


    27 décembre

    Encore cette merde blanche la nuit dernière. Je suis resté enfermé trois jours, sauf pour dégager le chemin à chaque passage du chasse-neige. Je ne peux plus aller nulle part. La voiture est enfouie sous un tas de neige.

    Le gars de la météo dit qu’on doit s’attendre à 25 cm de merde cette nuit. Vous avez une idée de combien de pelletées ça représente 25 cm ?


    28 décembre

    Le météorologue de mes deux s’est foutu dedans. Cette fois c’est plus de 80 cm qu’il est tombé. A ce train là, ça ne fondra pas avant l’été !

    Le chasse-neige est resté coincé sur la route, et l’autre burne est venu à la porte pour m’emprunter une pelle. Après lui avoir raconté que j’avais déjà bousillé six pelles en dégageant la neige qu’il balançait dans mon allée, je lui ai cassé la dernière qui me restait sur sa sale gueule !

    4 janvier

    J’ai quand même pu sortir aujourd’hui. Je suis allé au magasin acheter à manger et sur le chemin du retour, un connard de cerf est venu emplafonner l’avant de la voiture. Il a fait 3000 balles de dégâts. On devrait massacrer ces putains de bestioles. Je croyais que les chasseurs les avaient toutes tuées en novembre.


    3 mai

    J’ai conduit la voiture au contrôle en ville. Vous me croirez si vous le voulez, la caisse est complètement bouffée par cette saloperie de sel qu’ils ont répandu partout sur la route cet hiver.


    10 mai

    Les déménageurs sont là. On retourne à Paris.

    Je n’arrive pas à imaginer que quelqu’un sain d’esprit puisse avoir envie de vivre dans ce pays paumé !!!!!



  • legendre legendre 2 décembre 2008 20:58

    Petit oubli , chez nos amis Belges un concessionnaire offre une deuxième voiture pour l’achat d’une voiture neuve d’un montant minimum de eh bien je ne m’en rappelle plus enfin tout çà pour dire que les marges sur les voitures devaient êtres conséquentes.

    A quand une seconde maison pour l’achat d’une maison neuve ?



  • legendre legendre 2 décembre 2008 20:53

    FIN DE LA BAGNOLE INELUCTABLE ?

    Au lendemain où le milliardaire Kirk Kerkorian largue ses actions de Ford qui ont perdu les 2/3 de leur valeur (« vendre aujourd’hui ou tout perdre demain »), où General Motors est « très mal », où Renault peine, on entend, ici bas, les voix d’un soutien de l’industrie automobile, vieille poule aux œufs d’or des années 70. Ce qui est une gigantesque bêtise.

     

    Car il y a deux raisons à la baisse programmée de l’industrie automobile…

    1) la crise qui touche l’industrie en général. 2) l’avenir écologique qui ne comprend pas l’automobile individuelle. Oui, fin du pétrole ou pétrole trop cher (la baisse actuelle, n’est qu’un « rebond négatif ») doit sonner la fin du tout bagnole, ce rêve d’enfant du XXe siècle.

     

    Ne soutenons plus l’automobile. L’inertie est suffisante pour qu’elle meure de sa belle mort comme d’autres secteurs industriels d’antan.

     

    Mais il y a une autre idée néfaste qui s’installe aujourd’hui, concernant l’avenir : celui de véhicules individuels propres. Ce qui pourrait relancer durablement l’industrie automobile recyclée.

     

    On rêve : on pourrait trouver un carburant non polluant ou très peu et rouler comme avant. Voiture hybride, puis électrique, voiture à air comprimé, bientôt voiture solaire, et pourquoi pas les moteurs à eaux, nucléaire, à pile à combustible. « Chérie je t’aime, chérie je t’adore » Tra la la… Non, c’est illusoire.

     

    Diminuer la production de CO2 en trouvant un système moins polluant serait une première amélioration, certes. Mais faire miroiter que chacun, sur Terre, pourrait avoir son véhicule automobile individuel, du genre « voiture », cette idée est en soi, déjà un désastre écologique.

     

    Car pour cela, il faudrait à la fois construire une quantité énorme de véhicules individuels et aussi installer les infrastructures pour les faire rouler. L’un et l’autre demandent énormément d’énergie pour la construction, cela au détriment d’autres secteurs plus utiles et demande de la place, du terrain, des territoires dévolus à la voiture, qui sont une pollution en soi.

     

    On le voit bien dans les territoires fortement bagnolisés. Les voitures bloquent les villes. Elles ont détruit les banlieues. Regardez les photos de Courbevoie ou Bondy au début du XXe siècle et comparez à maintenant avec les voix, les rocades, les bretelles, les autoroutes urbaines et infrastructures routières qui contribuent grandement au massacre de l’urbanité.

     

    Et que dire des campagnes qui sont coupées et défigurées. Alors, imagine-t-on que chacun ait, sur Terre, sa voiture propre ?

    Ce qu’il faut soutenir, c’est le moindre déplacement et collectif. Rail, bateau, transport et taxis collectifs. Cela ne veut pas dire qu’il faille abandonner nombre de nos déplacements. Mais le faire raisonnablement.

     

    Et en finir surtout, avec l’idée qu’une personne se déplace avec 600 kilos de métal et matière plastique autour d’elle, en occupant 4 m2 de surface en ville.



  • legendre legendre 2 décembre 2008 20:45

    Pour diminuer la pollution, voici une solution étonnante : que tout le monde roule tout-terrain et habite sous une tente.

    La pollution est multiple. On parle beaucoup, à juste titre, de la pollution atmosphérique, mais il y a une autre pollution extremement grave dont on parle pourtant très peu, c’est l’augmentation de l’artificilialisation des sols. En France, de 1990 à 2000, la surface des infrastructures de transport, routier, ferroviaire, aéroportuaire, s’est accru de 12 %. Avec les implantations d’activités qui les accompagnent, ces constructions forment des axes (Bordeaux-Clermont-Ferrand, Brive-Toulouse-Tarbes, Paris-Lille bien sûr...) qui fragmentent le territoire, et qui à terme pourraient conduire à segmenter la biodiversité. D’une manière plus globale, en 10 ans, l’artificialisation des sols de France a augmenté de 4,8 %. Alors certes pour compenser, la surface des forêts s’est légèrement accru, mais ce n’est nécessairement positif, car ce qui a permis cette hausse, c’est l’abandon de tout usage agricole, et/ou l’arrêt de l’exploitation forestière. Ce qui signifie destructuration territoriale, voire dans certains cas, « aggravation du risque de feux de forêt ».

    Plus grave, ces 10 dernières années, les zones de prairie ont diminué de 0,8 %, et les zones agricoles hétérogènes de 0,7 %. Ces chiffres sont faibles, mais on mesurera leur importance au caractère hyper-essentiel des prairies et bocages dans leurs fonctions de « protection des sols contre l’érosion, de rétention des eaux de ruissellement, de préservation contre les pollutions diffuses et d’habitat propice à la diversité de la faune et de la flore ». Alors bref, le 4x4 en ville ne reçoit toujours aucun suffrage, mais sur un chemin de terre pour se rendre d’une tente à une grotte, du point de vue du respect de la nature des sols, c’est convenable.



  • legendre legendre 22 novembre 2008 18:55

    Et utiliser de la dynamite et autres explosifs c’est écologique celà ?

    Le problème des Corses c’est qu’ils veulent le beurre et l’argent du beurre point barre.

    Détruire n’est ce pas raisonner par l’absurde ?



  • legendre legendre 22 novembre 2008 18:48

    Les gouvernements de droite comme de gôche nous rabâchent sans cesse qu’ils n’ont pas un seul fifrelin pour :

     

     * donner un peu à celles et ceux qui ont moins, voire qui n’ont rien et, ainsi, garantir à tou(te)s le Droit et la Liberté de vivre dans la dignité ;
     * garantir le Droit au logement (décent), le Droit de Cité (et donc de vivre dans la Cité et pas seulement de survivre ou de s’efforcer de survivre dans la Cité, voire dans les catacombes de la Cité), le Droit à la Santé, le Droit à l’Éducation, le Droit d’accéder, librement, pleinement au savoir, aux connaissances..., le Droit à la Culture, le Droit aux loisirs, le Droit à vivre en paix en toute liberté de conscience et d’expression, le Droit de disposer librement de son corps, le Droit de se déplacer librement, le droit de disposer de transports collectifs gratuits… à tout le monde sans considération de faciès, de statut social, de porte-monnaie… ;
     * non seulement cesser de polluer les villes, les campagnes, les mers, les rivières, les forêts…, les… humains, les animaux…, mais encore remédier sans tarder aux dégâts (écologiques, humains…) commis par les pollutions qui, au passage, sont proportionnelles à l’enrichissement de celles et ceux qui les ont causées ;
     * bref, pour mettre en œuvre la solidarité nationale (et même internationale) dont ils sont supposés être les garants.

     

    Or, outre que ces mêmes gouvernements ne cessent de nous montrer qu’il y a des milliards pour financer les équipées sauvages de leurs soldatesques, par miracle (*), des milliards sont trouvés pour, une nouvelle fois, socialiser les pertes, en l’occurrence celles du système bancaire, sans pour autant remettre en cause, bien entendu, la privatisation des profits.

     

    Cherchez l’erreur…

     
     Le miracle consiste en ce tour de passe-passe par lequel lesdits gouvernements piochent ces milliards dans les poches des prolétaires [terme pris dans son acception première : un prolo est une personne qui ne vit pas du capital mais de son travail ou du travail qu’il a vendu avant d’être "mis en retraite" ; un cadre supérieur, même s’il perçoit un salaire mirobolant, des "stock-options"…, n’est jamais qu’un… prolo] pour venir au secours des banques, des assurances, des organismes de crédit et non dans celles des propriétaires de ces entreprises, bien au contraire, puisque ceux-ci se voient ainsi garantir la pérennité de leurs profits !



  • legendre legendre 22 novembre 2008 18:38

    N’avons nous pas la justice que nous méritons, nous le troupeau toujours prêt à nous faire tondre en remerciant encore les crapules qui nous volent comme au coin du bois.

    La lutte du pot de fer......est toujours d’actualité.



  • legendre legendre 23 octobre 2008 15:07

    @ Helios,

    La CCUSR a pour objet de renforcer l’écoute des usagers de la route sur la pertinence et la cohérence de la signalisation, afin d’en améliorer à terme l’acceptation et le respect, ce qui ne peut que contribuer à une plus grande sécurité routière.

    La commission est composée des représentants des professionnels de la route, d’associations (Ligue Contre la Violence Routière, Prévention Routière, Automobile-Club Action +, Association Laurence Fritz, Piétons 67, Comité d’Action Deux Roues, la Fédération Française des Motards en Colère...), des gestionnaires (Conseil Général, communes...) et des forces de l’ordre (police, gendarmerie...).
    des liens que vous trouverez ici :www.sr67.fr/spip.php

    Vous pouvez désormais signaler toute incohérence ou inadaptation de la signalisation routière à l’aide de la fiche de remarques ci-jointe.

    La Direction départementale de l’équipement (Service des Politiques de l’Etat) est chargée du secrétariat de la commission et à ce titre :
    — réceptionne votre message et vérifie que les différents paramètres sont correctement remplis et permettent une identification claire du problème.
    — vous adresse un accusé de réception et assure la liaison avec le gestionnaire concerné

    Date de la prochaine commission : octobre 2008

    Ces commissions sont le résultat des diverses associations concernées par les victimes de la route qui ont pris ces problèmes à bras le corps en nous bougeant nous avons obligés certaine organismes ou institutions à réagir, je suis bénévole et conscient que les risques inhérents aux déplacements humains ne seront jamais totalement éradiqués, il y des tas d’autres causes qui méritent de se bouger, je pense aux famines, a la pauvreté, a la violence, aux guerres aux suicides etc....

    Il y a de quoi faire pour tenter de minimiser ses fléaux et ce n’est pas en restant bien au chaud derrière son clavier à écrire quelques commentaires souvent négatifs d’ailleurs que les choses s’amélioreront.

    Nos hommes politiques font de la sécurité routière leur cheval de bataille, n’y a-t-il donc pas matière à l’améliorer sans réprimander à tout va, quand ferons nous de la vraie prévention ?






  • legendre legendre 22 octobre 2008 20:38

    Le problème c’est que ces comportements sont dictés par des objectifs personnels : en rendant service à quelqu’un, on gagne un « avoir », un service que l’on pourra demander plus tard .

    On assiste également à l’apparition de nombreux « requins », véritables chasseurs de réseaux, qui essaient de rentrer partout, des faux-amis, qui n’en veulent qu’à votre agenda. On tend vers une détérioration des rapports humains ? Où chaque acte représente un coût ? Où les amitiés et connaissances ne sont que de façade ? Les relations deviennent superficielles ?




  • legendre legendre 22 octobre 2008 20:19

    Il ne faudrait pas oublier non plus le facteur crise et chèreté de l’énergie qui fait que l’automobiliste lambda roule moins vite, fait moins de kms pour économiser.

    Ce facteur est aussi à prendre en considération mais quand nos infrastructures seront complètement délabrées faute de moyens que se passera t-il ? d’autant plus que beaucoup de gens renoncent à emprunter l’autoroute qui est factuellement beaucoup plus sûre.

    Quid de l’autoroute privatisée ?



  • legendre legendre 22 octobre 2008 20:03

    Personnellement, je n’en ai rien à cirer de leur crise : je suis tombée dedans quand j’étais petit. Un soir, mon père est rentré du boulot avec une 4L. Il avait revendu, pour cause de crise du pétrole, la Commodore, la belle américaine morfale à la gigantesque banquette arrière où je m’allongeais pour les longs trajets.
    Depuis ce moment-là, ça a toujours été la crise : éteindre la lumière en sortant d’une pièce, pour économiser, mettre un gilet en hiver plutôt que de monter le thermostat, bosser dur à l’école pour échapper au chômage galopant, collectionner les diplômes et les emplois de merde sous-payés, des loyers qui grimpent avec des revenus qui stagnent au mieux, toujours rogner, accepter le Smic comme plafond de verre et renoncer, petit à petit, à toujours plus de choses : les sorties, les restos, les loisirs, les journaux (ça, ça a été facile !), les fringues, les déplacements, les livres (ça, ça a été vraiment dur !), les soins, le chauffage... Là, il ne reste plus grand-chose à rogner en dehors de la bouffe et du logement, mais, même ce peu, ça fait encore envie aux charognards.

    L’argent ne s’est pas évaporé, ce sont les promesses de gains anticipés sur notre travail réel qui ont été réétalonnées, un temps, sur l’économie réelle. Parce qu’ils ne peuvent finalement pas nous prendre plus de fric que celui qu’ils consentent encore à nous lâcher, fort parcimonieusement, par ailleurs. C’est ça, la crise des subprimes. L’étonnement de voir que les pauvres payés au lance-pierre n’allaient pas pouvoir payer deux fois leur valeur des baraques qui coûtent déjà plus d’une vie de labeur.
    C’est sûr, quelle surprise !

    La vraie surprise, pourtant, pour les loqueteux, ça aurait dû être de découvrir que l’argent qui manquait connement il y a quelques jours pour leur éviter de crever la bouche ouverte, cet argent aujourd’hui sort de partout pour colmater les dettes de jeu de ceux qui avaient pourtant déjà tout. Pas de fric pour l’école, la recherche, la santé, les retraites, les banlieues, les chômeurs, les fonctionnaires. Mais 10 fois, 100 fois, 1 000 fois plus de fric, comme ça, au débotté, pour combler les fouilles des banquiers. Ça, ça devrait être la putain de surprise, la vraie leçon de la crise. Et où comptent-ils trouver tout ce pognon qui leur faisait si cruellement défaut quand on en avait besoin pour honorer de simples engagements de l’État devant les citoyens ? Ils hésitent : le livret A, le LEP... les petits bas de laine des gagne-petit. Plus une dette supplémentaire qu’il n’est plus subitement honteux de faire peser sur notre descendance. La dette pour les investissements humains, c’est mauvais. La dette pour nourrir l’ogre financier, c’est bien.

    Le capitalisme, c’est comme les rasoirs Gillette : une première lame pour bien choper le pauvre et une seconde pour lui faire les poches. Puis une troisième, au cas où la seconde aurait oublié du pèze dans les coins inaccessibles. Et pourquoi pas une quatrième, pendant qu’on y est ? Pour finir d’essorer le pauvre avant qu’il ne se rétracte. Directement dans le vif.

    Tout ce qui compte, c’est de nous maintenir dans un état de panique permanent : le chômage, les talibans, la crise. Qu’on ait bien peur et que l’on soit prêt à suivre n’importe quel dogme, du moment qu’il sort de la bouche d’un homme providentiel. Pour que l’on soit dans l’urgence, pas dans la réflexion : "vite, on est dans la merde, videz vos poches... heu, mais pas vos comptes en banque (on en a encore besoin !)". Il nous faut avoir peur de la misère noire qu’annonce la crise qui déferle. Cette crise qu’ils nous agitent sous le nez comme une muleta pour que nous ne voyons pas que les seuls perdants, c’est nous, que le fric qui est aspiré goulûment par les boîtes noires commodément opaques des chambres de compensation, c’est le nôtre, que leur richesse, c’est notre pauvreté, qu’ils ont absolument besoin de nous pour continuer de la même manière alors que nous n’avons pas du tout besoin d’eux pour vivre mieux.

    Parce que nous n’avons pas besoin d’eux et de leur système confiscatoire mortifère, alors qu’eux colonisent nos vies pour bâtir leurs fortunes.
    Pas besoin d’eux pour construire autre chose, ici et maintenant.
    Et les laisser dans leur merde.

    Ce n’est pas une crise, c’est une révélation. Ce n’est pas le chaos, c’est la revanche du réel. Ce n’est pas la fin, mais peut-être bien le début.
    Ils vont tenter de nous vendre au prix du sang leur monnaie de singe et leurs rêves de pierre, pour perpétuer le système. Le leur. Celui qui leur profite.
    La vraie révolution, c’est de cesser de les croire, ne plus avoir peur et passer à autre chose, maintenant, ici et partout.

    C’est pour cela que l’âge de la critique se termine ici et que commence enfin l’âge de faire.

    Parce que la peur nous est devenue tellement familière qu’elle fait partie de nous, de notre vécu, de notre quotidien.

    Ils n’ont parlé que de ce qui peut nous faire peur. De ce qui doit nous faire peur.

    Peur de la catastrophe climatique, de la fin du pétrole. Peur du soleil, qui file le cancer. Peur de la pluie, qui ravine et inonde. Quand elle n’est pas acide. Peur des belles journées de printemps, qui font grimper les pics de pollution. Peur du printemps qui libère les pollens meurtriers qui attaquent nos bronches sous cellophanes. Peur de ce qui pousse. À cause des pesticides. Peur de l’eau, presque plus potable. Peur de ce que l’on mal-bouffe  : des vaches folles, des francken-légumes, des aliments irradiés, transformés, dénaturés. Peur de trop bouffer. Peur du cholestérol, du sel, du sucre, de la viande trop riche, du poisson trop carré. Mais peur de manquer aussi. Peur de ne pas tout avoir dans le caddie, dans le placard. Peur du trop ou du pas assez.

    Peur d’être gros. Peur de ne pas être dans la norme. D’être trop dans la norme. Peur de ne pas exister. De ne pas s’affirmer. Peur d’être seul. Peur des autres. Peur d’aimer. Aimer, c’est prendre le risque de souffrir. Peur de ressentir. Peur de vivre.

    Peur de l’autre. Peur de l’étranger. Peur de ce que l’on ignore. On sert son sac contre son cœur, convulsivement. Peur d’échanger, de rencontrer. Si l’autre a peur aussi, va-t-il attaquer le premier ? Peur de perdre son territoire, son identité. Qu’est-ce que c’est ? On s’en fout. Il ne faut pas le perdre.

    Peur de tout perdre. Peur de son patron. Du petit chef. Peur du collègue : évaluation 360°. Mais on la ferme ! La peur du chômage est la plus forte. Peur de perdre un boulot que l’on exècre. Peur de déchoir. Peur de passer de l’autre côté. Peur de ne pas s’en sortir. Peur du conseiller ANPE, qui peut biffer une vie en un seul clic. Peur du facteur, qui n’apporte plus que les factures. Peur du manque. Le manque d’argent. Peur de ne pas pouvoir régler une traite de plus. De perdre sa maison. Sa voiture. Sa femme. Ses gosses. Même le chien.

    Peur d’être malade. Peur du cancer. Tapi partout. Dans l’amiante des murs ou même dans L’antirides de madame. Peur du SIDA. Peur de baiser. Peur des bactéries qui rentrent en résistance. Peur de la Sécu, qui nous lâche quand on en a besoin. Peur de vieillir. Peur des rides, des cheveux blancs. Peur de paraître faible, vieux, peur d’être une victime. Peur du système qui broie. Peur d’en changer. Peur du lendemain. Peur de vivre. De juste se regarder dans la glace.

    Peur de sortir. Peur de rester. Peur du monde. Peur des Chinois qui bouffent du riz et des parts de marché. Peur des terroristes, mais peur du grand allier, aussi maintenant.

    Même les planques virtuelles ne sont plus sûres. Peur du Net, le repaire tentaculaire des terroristes et des pédonazis. Peur des virus qui effacent les fichiers, de ceux qui caftent nos habitudes, de ceux qui détournent le numéro de CB. Peur de l’intox. Peur de l’info. Peur des monopoles de silicone. Le cyberespace est une jungle.

    Peur des flics. Ceux qui filent des prunes. Ceux qui lardent de pruneaux. Ceux qui racolent à la sortie des écoles. Peur des radars automatiques. Peur des chauffards. Peur des bestioles qui traversent la route sans prévenir : mais où est-ce que j’ai bien pu mettre mon putain de par-buffles ?

    Peur des gosses. Peur des jeunes. Peur de la jeunesse qui s’en va et ne revient pas. Peur de notre jeunesse. De notre avenir. Désir d’éternel présent. Mais avant. C’est toujours mieux avant. Peur des vieux aussi. Trop nombreux. Trop gourmands. Qui ne veulent pas lâcher la rampe et passer le flambeau. Et qui va payer nos retraites ?




  • legendre legendre 22 octobre 2008 19:16

    Ce que l’on ne vous dira jamais et que vous n’aimerez pas entendre non plus, sacrée bagnole ou sacrée utopie de liberté que nous avons avec .

    Chaque jour dans le monde, 3200 personnes meurent dans des accidents de la circulation alors que 30 000 autres personnes sont sérieusement blessées. Cela représente donc 1,2 millions de morts par année, c’est-à-dire l’équivalent des victimes du World Trade Center chaque jour ! (The Guardian).
     L’industrie de l’automobile réinvestit annuellement 2,6 milliards de dollars en publicité pour nous vendre l’idée de la liberté et de la performance. ( Richard Bergeron, Livre noir de l’automobile)

    Les enfants vivant en bordure des routes fréquentées par plus de 20000 véhicules par jour ont six fois plus de chance de développer un cancer que ceux qui vivent aux abords de voies peu parcourues (moins de 500 véhicules par jour) (Monitor Publishing, avril 2000).
     Les automobiles entraînent la dépendance de nos sociétés aux carburants fossiles ! L’automobile est responsable du tiers de la consommation de pétrole mondiale. (http://daac.gsfc.nasa.gov/).

    La voiture colonise l’espace public ! Aux États-Unis, elle monopolise 40% de l’espace urbain et occupe trois fois plus de place que le logement d’une personne (Transportation Alternatives ; New Transportation Vision).

    Un quart des dégâts écologiques engendrés par l’automobile résulte de sa production (Stattauto and the Green Consumer Guide). Par ailleurs, une automobile moyenne produit l’équivalent de son propre poids en CO2 chaque année (environ 300 millions de tonnes/an dans le monde).
     La voiture crée l’isolement et l’apathie. L’automobiliste moyen passe le quart de son temps de veille, soit 1200 heures par années, assis dans sa voiture ou à travailler pour payer celle-ci. (Transportation Alternatives)

     Deux voies de chemin de fer peuvent transporter autant de passagers par heure que seize voies d’autoroute. Dans un cas, il ne faut que 15 mètres de large, dans l’autre, 120 mètres (New Transportation Vision).

     Au-delà des coûts environnementaux l’automobile est le symbole d’un système de valeurs qui suppose la dépendance, le gaspillage, l’inégalité face à la mobilité et le carnage quotidien. (James McGurn, écologiste urbain)

    L’explication naïve de l’accident est nécessairement biaisée,en effet, l’enjeu social et économique représenté par l’accident (coûts, gravité de ses conséquences, incidence morale, menace qu’il fait peser sur l’intégrité physique et l’estime de soi) engage les gens dans une activité cognitive intense dont le but est non seulement de retrouver un sentiment de contrôle et un certain équilibre cognitif, mais parfois aussi d’éviter d’en porter la responsabilité ou de la faire porter par autrui.

    Parmi les motifs qui orientent la démarche du profane, figure le besoin de se protéger soit contre un blâme éventuel, soit contre l’idée de devoir subir soi-même un accident du même genre. Les explications défensives peuvent enfin être un manière ou une occasion pour se présenter sous un angle positif.

    Cependant, les explication naïves peuvent également résulter de mécanismes cognitifs liés au traitement d’information qu’opère l’individu : l’individu ordinaire traite les informations de sorte à confirmer ses hypothèses et croyances pré-établies sur les causes des événements.

     Mieux, ces biais proviennent pour une grande part, de la tendance qu’ont la majorité des gens à croire qu’ils ont un meilleur contrôle sur les événements que l’individu moyen, tendance diversement traduite sous les considérations de différents biais dont le biais de supériorité : l’observateur, comme la plupart des gens, pense qu’il est plus habile que la victime de l’accident, et que dans pareille situation il adopterait une conduite plus efficace ; sur le même registre, un grand nombre de conducteurs pensent qu’ils commettent moins d’infraction routières que les autres et sont ainsi persuadé qu’ils seront à même de faire face à un obstacle brusque, même à vive allure, d’ autres ont un optimisme irréaliste dont une tendance générale qu’on les gens à croire qu’ils ont plus de chance de vivre des événements positifs et moins de chances de vivre des événements négatifs que leur semblables, souvent on retrouve aussi le sentiment d’invulnérabilité : tendance de certaines personnes à se percevoir comme moins exposées qu’autrui à la victimisation ou aux conséquences néfastes d’événements négatifs, résultant de quatre considérations : 1) la croyance selon laquelle "s’il n’y a pas eu de problème jusqu’à présent, on est à l’abri d’un tel risque pour le futur" ; 2) la perception du risque comme évitable par des actions individuelles ; 3) la perception du risque comme étant rare ; 4) l’absence d’expérience personnelle directe avec ce type de risque. Il va sans dire que les personnes qui se croient invulnérables sont conscientes des risques. Seulement elles pensent qu’elles peuvent les gérer ou éviter les accidents.

    Que faire pour améliorer la prévention ?

    Améliorer le système d’information et de communication,pour qu’une information sur le risque paraisse pertinente et soit assimilée par un individu, il importe qu’elle soit en accord avec les croyances initiales de cette personne ; dans le cas contraire, l’information peut être considérée comme non crédible, erronée ou non représentative.

    Rechercher une meilleure adhésion aux mesures de prévention en intégrant le point de vue des personnes ordinaires, même si celles ci sont biaisées et apparemment subjectives.
     
    Apprendre aux gens à évaluer plus correctement leur propre vulnérabilité et leur pouvoir de contrôle, développer des techniques pour leur permettre de se rendre compte qu’ils ne sont pas plus à l’abri d’un accident que quiconque, et que les mesures de prévention s’adressent hélas aussi à eux
     
    Faire participer l’individu ordinaire à l’analyse causale des accidents et des risques de son environnement comme l’auteur de cet article l’a fait.






  • legendre legendre 22 octobre 2008 15:56

    Le feu couve dans les banlieues. Les incendies qui éclatent ici ou là ne sont pas la manifestation irrationnelle d’une épidémie étrange de combustion spontanée. Il y a longtemps que s’est accumulée la poudre et les pouvoirs de droite et de gauche qui se sont accommodés de l’apartheid social récoltent aujourd’hui ce qu’ils ont semé. Ceux qui ne comptent pas ont montré combien cela peut coûter cher de les avoir passés en pertes et profits. La révolte de ces jeunes serait aveugle, entend-on parfois... Mais la société sage et raisonnable qui leur fait la morale leur a mis la tête dans un sac ; ils sont dans le noir et n’ont ni perspective ni espoir. Cette société les a élevés en les berçant dans le rêve vain du consumérisme ; elle leur offre le spectacle de la vie facile, du pouvoir de la force brutale et du cynisme et ne leur laisse en pâture qu’un avenir sans futur, dans les ghettos de la misère et de la discrimination, du chômage et des boulots précaires, des petits trafics et de la vie étroite. Quand on n’existe pas, détruire est l’acte élémentaire par lequel s’affirme l’être. Privé de la parole, reste l’acte. En s’en prenant à l’école du quartier, au bus qui passe dans la rue ou à la voiture du voisin, sans doute se trompent-ils d’adversaire... Encore que l’école soit le symbole de l’échec, la voiture le signe extérieur d’une richesse et d’un statut auxquels ils n’ont pas accès, quant aux services publics, ce sont aussi à leurs yeux les agents d’un Etat répressif. Et même si le mouvement retombe ce n’est qu’un début.

    Cette société qui idolâtre le fantasme de la jeunesse et lui rend, par les images publicitaires, un culte maladif est en fait en guerre contre la jeunesse réelle, particulièrement la jeunesse des quartiers populaires et des familles prolétaires, qu’elles soient d’origine française ou immigrée.

    Mais les enfants de l’âge des médias savent au besoin retourner les armes de la société du spectacle contre cette société.

    Cette jeunesse "karcherisée" par le soi disant président de tous les français doit se garder de ne pas être récupérée et servir au maintien de l’ordre en place.



  • legendre legendre 18 octobre 2008 21:50

    poster un commentaire,non plus ?



  • legendre legendre 18 octobre 2008 11:42

    Tous ces siffleurs qui ont des droits oublient-ils qu’ils ont des devoirs aussi, c’est bien beau d’expliquer qu’ils sont pas bien dans leur peau, qu’ils ont du mal à s’intéger etc, je veux bien le comprendre tout celà, mais puisqu’ils ont des droits , sécu,chômage,rsa,caf,cpam etc, qu’ils se comportent en gens voulant s’intégrer et ils ne souffriront plus de notre soi-disant racisme , or, ils affichent des comportements associaux , ils brûlent les voitures et toutes sortes d’autres incivilités,j’ai des enfants qui ne peuvent pas prendre les transports en commun arrivé à une certaine heure le soir, donc pas de sorties, etc, est-ce normal cette insécurité, qu’est ce que je doit dire à mes enfants quand ils demandent à sortir le week-end ?

    Alors qu’ils ont pour ceux qui ont la nationalité Française ,le droit de vote et s’exprimer par tous les moyens légaux que donnent le droit et surtout avec cette nationalité ils peuvent prendre des passeports et essayer de voir comment celà se passe ailleurs, je pense notamment a tous ces pays qui se rapprochent de leurs cultures d’origines là ils seront bien mieux dans leur peau par contre je ne leur conseillerai pas de critiquer, de siffler leurs nouveaux pays d’accueil.

    En fait toutes ces personnes ne veulent elles pas le beurre et l’argent du beurre et le reste..................... ?



  • legendre legendre 16 octobre 2008 20:50

    @NKVD,
    Toi t’as l’habitude de chier dans ton froc quand on crache dans ta soupe ? moi pas.

    On voit bien que tu crèches pas dans le 93  ! t’es plutôt XVième avec la concierge portuguese dans le hall, celà te permet d’écrire tes merdes bien au chaud et surtout sans connaître le quotidien.

    Viens un peu ramener ta science sur le terrain bobo.



  • legendre legendre 16 octobre 2008 18:01

    @souffle
    c’est celuiquiditquiyest !
    Il n’y a que la vérité qui blesse , trouvez moi donc quelque chose de faux dans mon commentaire mais argumentez le sinon allez rejoindre le troupeau/ img116.imageshack.us/img116/5090/majormf4.jpg



  • legendre legendre 16 octobre 2008 14:00

    La France n’est qu’un tiroir caisse dans lequel on ramasse avant que d’y cracher. La France est un mot creux auquel ne se rattache aucune citoyenneté. C’est dans ce genre de situation que je me sens vraiment raciste !

    Etrange comportement. Après tout, dans l’équipe de France, il y a des Maghrébins : Nasri, Benzema, Ben Arfa. Autrement dit, les Maghrébins sifflent les Maghrébins. Etonnant non ? A moins qu’ils ne sifflent les Antillais , mais les Antillais sont des descendants d’Africains. Et les Maghrébins sont des Africains. Autrement dit, les Africains ont sifflé les Africains. Non, là non plus, ça ne colle pas.
    Alors qui donc les Maghrébins ont-ils sifflé au Stade de France ? Ribery peut-être ? Mais il est musulman. Sarko ? Mais il rentrait à peine du Maroc. Alors qui, bordel ?

    Toute vérité est bonne à dire mais à moins de prendre les mesures nécessaires afin d’inverser radicalement les flux migratoires, la racaille anti-française pourra continuer de manifester sa haine de la France tout en continuant de se servir dans le tiroir-caisse avant que d’y cracher, cette caisse alimenté par des gens qui bossent et non par les trafiquants de drogue allogènes qui se pavanent au volant de grosses berlines germanique dans nos banlieues.

    L’heure n’est malheureusement plus aux mesurettes.A la rigueur, un geste fort pourrait être d’identifier rapidement une centaine de coupables, de les condamner, de les déchoir de la nationalité française et de les renvoyer en Tunisie chez Ben Ali avec femmes et enfants.

    Que ceux qui, nés et vivants en France, sifflent l’hymne de leur pays d’accueil, partent passer un mois dans le pays d’origine de leurs familles ! Après, peut-être pourront-ils siffler ?

    J’en connaît beaucoup qui partent en vacances deux ,voire trois mois dans leurs bleds aux frais de la princesse mais devinez quoi............. ? Ils reviennent toujours ,il faut croire que la soupe est bonne en France !

    Quoi le chant révolutionnaire n’est plus d’actualité ?Remplaçons le par un hymne au CAC 40.Et pourquoi ne pas leur donner raison a ces siffleurs et oublier le passé ? Pour mieux le reproduire ?
    Ils reviennent toujours chez nous malgré notre racisme et notre intolérance envers eux , ils doivent êtres masos ?

    Vous avez la mémoire courte ! Dans le village d’où je viens il est une expression pour signalé le danger imminent et mortel qui demeure : "Mama i turchi" (Maman les Turques). C’était le cri d’alarme des populations vivants sur les côtes de la Méditerrannée à l’arrivée des Barbaresques (Mohametans) qui pendant 6 siècles et cela jusqu’en 1820 décimaient les villages et déportaient en esclavages tout les chéritens qu’ils pouvaient trouver.