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Les commentaires de minijack



  • minijack minijack 15 avril 2007 19:59

    Entièrement d’accord. Et c’est ce qu’on peut souhaiter de mieux à la France.

    Reportez-vous à mes précédentes interventions sur le sujet, je peux bien sûr me tromper mais j’envisage depuis six mois un « 21 Avril à l’envers », un duel Ségolène-Le Pen dans lequel évidemment Ségolène gagnera avec les mêmes 82% qu’avait eu Chirac en 2002. Mais Elle au moins saura en tirer les conséquences que n’a pas su tirer le grand Jacques.

    S’il faut un tremblement de terre pour secouer les Français, voilà bien celui dont tout le monde peut rêver. JMLP battu par une Femme, et qui plus est une « socialiste de droite » pour ne pas dire « gaulliste de gauche ».

    Encore plus drôle : Il m’est arrivé (parmi les tous premiers) de comparer Ségolène à Jeanne d’Arc... Je trouverais particulièrement savoureux le fait que le Pen (le penis ?) soit battu par elle, alors que depuis des décennies le FN ne cherchait qu’à récupérer cette image de notre héroïne nationale pour en faire une icône nationaliste. En tant qu’orléanais c’est quelque chose qui m’a toujours profondément choqué.

    Mais bon, je ne veux pas me laisser aller à prendre mes rêves pour des réalités. Ce n’est pas gagné.

    VOTEZ UTILE SURTOUT !



  • minijack minijack 15 avril 2007 19:40

    Les origines de l’homme : singes ? divinités ? E.T. ? Toutes ces spéculations me font bien rigoler... C’est très simple pourtant ! Je peux mettre tout le monde d’accord, il suffit de lire mon dernier roman (disponible sur diamedit.net : Saga Deus temps UN) Vous y trouverez toutes les réponses plausibles. (les miennes évidemment, pas celles de l’Université ou de quelque escroc patenté parce qu’il aurait trouvé une mâchoire de singe exotique)



  • minijack minijack 12 avril 2007 19:19

    Je parierais volontiers que Sarkozy ne cédera pas à la pression, et ne consentira pas à ce débat face à un monde d’internautes qu’il combat disons-le carrément, et dont il sait très bien qu’ils ne lui sont pas favorables dans leur majorité.

    Néanmoins, quelle que soit la suite donnée par les autres candidats, je me ferai un plaisir de répercuter sur gazettedorleans.fr

    Et tant pis pour les absents !

    Croisons les doigts pour que ce débat voie le jour.



  • minijack minijack 12 avril 2007 19:06

    Bien vu, Tall !

    Peut-être est-ce que ça lui ferait réviser ses préjugés.



  • minijack minijack 12 avril 2007 18:56

    Je suis encore une fois de ton avis Forest. Je crois qu’on en fait un peu beaucoup à propos de cette fameuse « dette de la France », et qu’il est temps de relativiser...

    Certes, cette dette n’est pas négligeable, et il est intolérable de laisser à nos enfants et petits-enfants le soin de la régler.

    C’est incroyable de qu’il est facile de dépenser du pognon quand ce n’est pas le sien, et si toutes nos ménagères géraient leur budgets familiaux comme les gouvernements successifs ont géré celui de la France, où irions nous ? Pourtant, cette dette n’est pas ce qui peut nous empêcher d’avancer. Il faut juste qu’on apprenne à gérer « avec ce qu’on a » au lieu d’en vouloir toujours plus.

    Par ailleurs, il faut faire le tri parmi les dettes. Il ne faut pas confondre les dettes contractées pour investir et celles contractées pour payer des ardoises ! Le Crédit Lyonnais de Mitterrand ou la compagnie d’assurance américaine de Pinault en furent de sacrées, et qui ne comptent pas pour rien dans ce que doit la France ! Il est temps d’arrêter les conneries de ce genre, mais nous ne sommes pas pauvres parce que nous devons de l’argent. Même si cette dette représente 60% du PIB. C’est considérable mais pas désespérant.

    Voilà c’est pour le principe. Maintenant, la réalité dynamique de l’économie mondiale :

    Le fait de devoir de l’argent n’est pas en soi un si grave inconvénient qu’on le dit si le reste de notre économie est sain. Et il l’est, en comparaison de trop nombreux pays dans le monde, et notamment des USA.

    Ce n’est pas un hasard si le US$ baisse depuis quatre ans. La Guerre coûte cher !... très cher... et ne rapporte qu’à quelques-uns qui sont dans l’armement ou le pétrole. Car ce n’est pas notre € qui monte, c’est bien leur $ qui baisse face à notre potentiel économique européen. Et en fin de compte, c’est excellent pour nous car de nombreux contrats faisant partie intégrante de cette « dette extérieure » sont toujours stipulés en US$.

    Tant qu’on pourra honorer les intérêts et rembourser peu à peu du capital en monnaie dévaluée par rapport à notre €, c’est tout bon.

    C’est ce que faisaient les USA jusque là tant que le US$ était la seule monnaie d’échanges internationaux et de réserve pour les banques centrales. Mais cette époque bénie où le Dollar faisait payer son inflation au reste du monde est en train de finir, et c’est bien pour ça que les USA ont des difficultés, et à mon avis ces difficultés internes ne font que commencer, et les américains pauvres n’ont pas fini de souffrir... Il va leur falloir changer de mode de vie. (ce qui ne sera pas un mal pour le reste du monde)

    Pour en revenir à nous, il est cependant clair que plus vite nous parviendrons à nous dégager de cette dette, et plus vite nous pourrons de nouveau investir, quitte à emprunter pour ce faire.

    Tous les pays doivent à l’extérieur (hormis sans doute les pays pétroliers) et les USA qui en doivent beaucoup plus que nous sont doublement dans la mouise parce que eux doivent rembourser avec un US$ qui se déprécie de jour en jour... En fait, toutes choses égales par ailleurs, puisque nous sommes deux fois moins endettés par tête de pipe et que nous remboursons avec une monnaie forte, nous sommes deux fois plus riches qu’eux !

    Si jamais ce régime bushiesque devait durer encore quelques années (son Dieu nous en préserve !) nous devrons peut-être nous allier aux chinois pour faire un plan Marshal à l’envers afin d’éviter un effondrement de l’économie américaine qui serait un choc tout aussi terrible que sa domination sans partage.



  • minijack minijack 10 avril 2007 05:05

    Le Comité Colbert a raison, Bien sûr qu’il faut défendre la « Propriété Intellectuelle » ! Mais il y a défendre et défendre...

    Est-ce « défendre » que de monopoliser les droits jusqu’à 70 ans après la mort de l’auteur d’une chanson ? Ou 20 ans après celle d’un inventeur d’un produit industriel dépassé parfois 6 mois après sa sortie ?

    De nos jours, c’est à la fois ridicule et maffieux. C’est simplement organiser une rente à l’industrie exploitante. C’est de fait SCLEROSANT pour la création elle-même.



  • minijack minijack 8 avril 2007 19:23

    @ Forest

    Je ne tiens pas spécialement à « sauver » quoi que ce soit du système actuel ! Je veux au contraire le REMPLACER par un autre — car il en faut bien un tout de même ? — afin de rendre les choses à la fois plus juste pour les consommateurs qui n’ont pas à payer une taxe sur les supports —taxe aussi injustement répartie auprès des créateurs qu’illégitime et obsolète pour les consommateurs—, et qui soit juste également pour les créateurs qui n’ont pas à subir le libertarisme gratisant ambiant qui les prive du fruit de leur travail.

    Mais il faut bien construire cet autre modèle AVANT de démolir l’existant et organiser en douceur le glissement d’un modèle vers l’autre. Sinon, on ne laisse qu’une zone désertique et sujette aux pires débordements. On voit bien l’exemple de ce qui se passe en ex-URSS, où un ordre injuste a été remplacé par une mafia oligarchique. Abolir un système sans avoir préparé l’autre conduit droit à l’anarchie et donc à l’injustice généralisée par la loi du plus fort. C’est déjà quasiment ce dans quoi l’on est.

    Il ne saurait donc être question selon moi de supprimer SANS REMPLACER par une méthode plus adaptée aux évolutions technologiques.

    J’ai toujours pensé qu’on ne résoudrait pas la question de DADVSI et des DRM ou de cette taxe sur les supports, sans se pencher sur une réforme du Droit d’Auteur face aux NTIC.

    Taxer les supports est à l’évidence une mauvaise méthode. SUPPRIMONS LA ! (Elle deviendra d’ailleurs complètement injustifiée si le droit de copie privée se retrouve à « 0 » et nous aurions intérêt à voir les alliances possibles du côté des industriels fabricants de ces supports)

    Mais pour construire un autre modèle, il faut considérer —à nouveau et comme on n’aurait jamais du perdre de vue— que le Droit d’Auteur s’applique à « l’oeuvre », et pas au support. Que c’est donc le transfert de cette oeuvre d’un usager à l’autre qui doit générer les droits et non pas le support qui n’est qu’un élément matériel sans intérêt, au même titre que le sac à provision n’est pas l’important pour rapporter chez soi des fruits exotiques et peut fort bien être remplacé par des sacs en papier ou une simple feuille de palme, ça ne change pas le goût des fruits.

    Il reste que l’art ne pousse pas sur les arbres et qu’il faut bien trouver le moyen adéquat de rémunérer les créateurs avant de faire sa cueillette sur le Net.



  • minijack minijack 7 avril 2007 16:28

    @ Forest

    Tout à fait d’accord avec ton analyse. Et je suis également pour qu’on remette à plat le Droit d’Auteur.

    Tel qu’il est actuellement, ce n’est même plus un droit « d’AUTEUR » mais un droit « D’EXPLOITATION DE » l’auteur par l’industrie (du disque, de l’édition, etc.)

    Le simple fait qu’il soit étendu jusqu’à 70 ans après la disparition de l’auteur est une ineptie en soi qui caractérise parfaitement l’escroquerie mise en place par les « ayant-droit » industriels. Car ce n’est évidemment pas pour les éventuels héritiers (enfants, neveux ou autres membres de la famille) que cette prolongation a été faite. C’est clairement en direction des industries exploitantes.

    Je suis personnellement pour qu’une oeuvre soit protégée pour une durée équivalente à la durée d’une vie de travail d’un ouvrier ou employé — c’est à dire plus ou moins 40 ans avant de faire valoir ses droits à la retraite —. Une oeuvre de l’esprit est en effet le résultat d’un « travail » comme un autre, qui doit donner lieu à rémunération comparable avec tous les droits et obligations qui s’y rattachent. Mais elle n’est pas « vendable » directement à un client unique (sauf la peinture ou la sculpture), comme peut l’être un plan d’architecte ou une prestation de service. Le prix du livre ou de l’album de musique serait bien trop élevé.

    Le « Droit d’Auteur » est donc un moyen particulièrement adapté pour une diffusion à un large public, à condition que des sangsues de tous poils ne viennent pas y rajouter leur ponction.

    L’ennui c’est qu’une telle oeuvre est par définition « immatérielle » et que nous vivons dans un monde basé sur le matérialisme. On ne sait mesurer l’importance économique que ce qui est matériel, ce qui peut se vendre et s’acheter physiquement. D’où jusqu’à maintenant encore dans l’esprit du public, une confusion entre « l’oeuvre » gravée sur un disque et « le disque lui-même »...

    Cette confusion aujourd’hui n’est plus possible car les oeuvres peuvent désormais circuler INDEPENDAMMENT de tout support physique figé. Le numérique donne des ailes à l’Art, et DADVSI les lui coupe pour protéger les ventes d’un support physique obsolète, mais le seul sur lequel l’industrie « capitalo-matérialiste » détienne un pouvoir !

    Voilà tout le problème.

    Quand les artistes et créateurs auront compris qu’Internet est l’ALLIE de l’Art et non son ennemi, on avancera sans doute plus vite.

    Mais il faut aussi, en contrepartie, que les « consommateurs d’art » acceptent d’en payer le prix, lequel devrait sans aucun doute ne pas être « nul » (la gratuité est inacceptable dans toute société libérale, seulement sous un régime stalinien où l’Art est étatique), mais certainement beaucoup moins élevé qu’avec les anciens supports industriels. La diffusion culturelle multipliée par 100 ou 1000, c’est là la vraie révolution apportée par le Net. Ca ne devrait en aucun cas priver les créateurs de leurs revenus, et surtout permettre à de nouveaux créateurs d’émerger directement au public, sans en passer par le formatage des majors et les dividendes de leurs actionnaires.

    C’est la raison de ma devise : « L’art est à la vie comme le sel à la cuisine, un fort goût pour un faible coût »



  • minijack minijack 7 avril 2007 15:40

    @ hibernatus

    « Est-ce criminel de penser qu’on doit songer à sa »Défense« sachant que ce que l’on fera évoluer pour cette même »Défense« aura de fortes et appréciables répercussion dans le civil ? »

    Non, ce n’est pas criminel de penser cela. Mais ce n’est pas non plus une situation inéluctable. On pourrait fort bien imaginer un monde où ce serait l’inverse : que la recherche civile soit plus en pointe que la recherche militaire.

    Pourquoi est-ce actuellement plutôt comme ci que comme ça ? Tout simplement parce que les budgets militaires ne sont pas aussi rognés que les budgets de la recherche civile, d’une part, et que par ailleurs toute invention nouvelle passe obligatoirement par le filtre des applications militaires possibles...

    Avez-vous déjà déposé un brevet ? Si c’est le cas, vous avez dû vous rendre compte que le circuit de dépôt suit un chemin très sinueux avant qu’on vous accorde un brevet, et pour peu qu’il intéresse l’armée vous risquez de ne jamais le voir aboutir. On vous contactera pour le mettre au service de la Nation et vous en tirerez un certain profit quand même mais il ne sera pas divulgué avant des années sur le plan civil pour une exploitation industrielle et commerciale. C’est comme ça que ça fonctionne... Dans ces conditions, pas étonnant que le civil SUIVE le militaire alors qu’il le PRECEDE dans les faits sur le plan intellectuel.



  • minijack minijack 6 avril 2007 14:03

    @Forest

    Encore une fois je suis d’accord avec toi sur l’essentiel. Néanmoins, DW n’a pas entièrement tort quand il dit que la société a BESOIN des artistes.

    Il faudra donc bien trouver un « modus vivendi » (pardon ! il faudrait trouver un autre mot smiley ) entre les consommateurs et les créateurs.

    Que « les artistes » , en tous cas une certaine part d’entre eux n’aient pas compris à l’époque où était vraiment leur avenir, c’est une chose évidente. Tant pis pour ceux-là. Il assistent incrédules à la chute de leurs ventes et au boycott généralisé de leurs productions majorisées, et c’est très bien comme ça.

    Par contre, il faut ABSOLUMENT mettre en oeuvre un autre système pour la création de demian, pardon de DEMAIN. Et si Demian persiste à s’accrocher à une bouée plombée, c’est son affaire.

    Le bateau des « productions bateaux » coule corps et biens. Seuls les créateurs artistes indépendants peuvent s’en sortir s’ils jouent le jeu de leur public. Ca ne signifie pas, comme semble le croire Demian, qu’ils doivent faire du « populiste ». Ce serait remplacer la Star’Ac par la Scat’Ar, autrement dit toujours de la merde en tartines.

    Si le public veut éviter de tomber dans ce piège, IL FAUT qu’il soutienne la création originale, et donc les nouveaux artistes.

    C’est pourquoi la Licence Globale est une piste intéressante, surtout si sa répartition est proportionnée au succès de chacun avec une modération façon Stallman (un peu plus aux artistes débutants qu’aux grands cons-firmés).



  • minijack minijack 6 avril 2007 13:36

    Vous avez tort de ne pas lire.

    Mais vous avez raison de vous fâcher à propos de ce que l’on peut effectivement considérer comme une TAXE, et qui plus est une taxe injustement perçue autant qu’injustement répartie.

    Ne pas confondre pourtant (comme le fait l’auteur de l’article et comme le font trop souvent les adversaires de cette taxe), la « copie privée » elle-même, qui doit rester un droit pour les consommateurs et doit donc donner lieu à rémunération pour les créateurs, et la manière dont cette soi-disant rémunération (taxe arbitraire en fait) est perçue, en s’appuyant pour se justifier sur l’amalgame soigneusement entretenu entre la chose et l’effet.

    La COPIE PRIVEE est un DROIT pour le consommateur.

    La REMUNERATION de cette copie est un DROIT pour les auteurs.

    Mais ce droit est en principe déjà inclus dans l’achat de l’enregistrement original. Il n’est donc nul besoin de taxer encore le CD vierge ou le disque dur qui en recevra la copie, dès lors que l’original aurait été acquis régulièrement.

    Le véritable problème se pose quand la copie est faite à partir d’une autre copie (en P2P par exemple) sans que personne ne paie plus l’original. Là, on TUE la culture.

    Il est donc nécessaire de conserver un moyen de rémunérer les auteurs proportionnellement au nombre de changements de propriétaires de ces copies successives.

    La COPIE PRIVEE reste un IMPERATIF CULTUREL, mais PAS LA MANIERE DE L’APPLIQUER, et en tous cas pas en taxant les supports, qui bien souvent ne concernent aucunement des oeuvres protégées.

    C’est donc la manière actuelle dont cette taxe est perçue qu’il faut abolir, en la REMPLACANT par une autre façon de rémunérer les créateurs non plus sur les supports d’enregistrement mais SUR LES ECHANGES NUMERIQUES. C’est là la seule manière JUSTE de conserver à la fois une Culture vivante et la Liberté des consommateurs et internautes.

    Donc... Supprimer l’actuelle Taxe sur les supports, OUI ! à condition d’instaurer une forme de Licence Globale sur les échanges qui constituent la véritable consommation d’oeuvres artistiques protégées par le Droit d’Auteur, et non leur gravure sur quelque support que ce soit.



  • minijack minijack 4 avril 2007 19:49

    BRAVO à l’auteur de cet article !

    Je n’ai pas bien compris en quoi il était impliqué lui-même ou pas dans la décision rendue, mais quel bonheur de savoir que désormais les fonctionnaires de l’Etat ne seront plus systématiquement « couverts » par la Justice, et que celle-ci retrouve une relative indépendance pour dire ce qui est juste ou pas.

    Ce jugement est loin d’être anodin !

    Désormais, un fonctionnaire de police ou même des services spéciaux devra, en toute conscience et responsabilité personnelle, assumer d’appliquer ou non les ordres qui lui sembleront légitimes — et seulement ceux-là — sous peine d’être sanctionné à titre personnel en cas d’abus.

    Le « fait du prince » est donc désormais révolu. Du moins pouvons nous l’espérer...



  • minijack minijack 4 avril 2007 13:48

    @ subwhea

    Bayrou vainqueur contre tout le monde ?... Ouarff ! MDR ! Votre calcul ma fait penser à Perrette et son pot au lait. Pour qu’il se vérifie, il faudrait déjà que Bayrou soit dans le second tour, et donc qu’il se qualifie au premier. Ce qui est très loin d’une réalité envisageable.

    En bonne logique, s’il est cohérent avec lui même après avoir appellé un premier ministre de gauche, Bayrou devrait se désister en faveur de Ségolène Royal. S’il ne le fait pas et maintient sa candidature de 3ème position — en supposant donc que JMLP soit exit—, il ne fera que diviser l’électorat et faciliter du même coup l’élection de Sarkozy dans un fauteuil.

    Dans cette hypothèse, votre Bayrou serait donc un hypocrite et un traitre à la cause de la démocratie puisqu’il empêcherait par ce moyen le véritable « choix de société » que serait le choix entre une Ségolène socio-libérale réaliste et un Sarkozy ultra-libéral-capitaliste.



  • minijack minijack 3 avril 2007 17:50

    Belle remarque. C’est en effet très comparable, au moins pour l’aspect représentation. Pour le reste, il faut relativiser quand même : le spectacle entraine tout de même moins de responsabilité.

    Bon, maintenant qu’on peut se présenter à la députation sans risquer de perdre son job, la politique commence à m’intéresser...

    Où est-ce qu’on signe pour une presta de député ?

    (J’ai déjà tout plein de monologues prêts à servir au bon peuple... smiley )



  • minijack minijack 30 mars 2007 16:55

    La Recherche est particulièrement prise en compte chez Ségolène qui envisage d’augmenter les budgets de 10% chaque année sur plusieurs années.

    Qui dit mieux ?



  • minijack minijack 30 mars 2007 05:42

    Merci cher auteur de cet éclairage hyper signifiant.

    Derrière l’utilisation de ma souris pour satisfaire à mon intense besoin de communication vous m’avez fait découvrir toute une symbolique érotique.

    C’était donc de l’onanisme queue, comme Monsieur Jourdain, je pratiquais sans le savoir ?

     smiley



  • minijack minijack 30 mars 2007 05:28

    J’ai LA SOLUTION au problème !

    Je l’ai déjà proposée à ma propre municipalité, mais ç’est un peu délicat à mettre en place car il faut obtenir la collaboration des vétérinaires... Les vétos sont-ils, comme les médecins humains, liés par le secret médical ?

    Je considère que les animaux domestiques sont comme des enfants qu’il faut éduquer. Il faut donc rendre le DRESSAGE OBLIGATOIRE. C’est une chose plus facile à dire qu’à réaliser. On ne compte plus en effet les sommes pharamineuses englouties dans l’alimentation canine ou les soins médicaux ou esthétiques relatives à nos chers « pets » (et tout ce qui sort de ces « pets » ne sent pas bon...) mais le nombre de gens qui donnent une véritable éducation à leurs petits compagnons est ridiculement faible.

    De dérive en dérive, j’en suis arrivé à comparer les animaux domestiques à un autre élément familier de notre environnement, qui crée également beaucoup de pollution mais à laquelle on a trouvé les moyens de remédier. Je veux parler de la Voiture. Et pourquoi a-t-on réussi à rendre nos voitures moins polluantes ? Tout simplement parce qu’elles sont identifiables même en notre absence car elles comportent une plaque d’immatriculation.

    Or, tous les chiens DOIVENT eux aussi être immatriculés. C’est ce qu’on appele le tatouage, existant dès lors qu’ils ont reçu leurs vaccins obligatoires. La carte d’identité du chien existe donc. Il suffirait de répertorier tous les tatouages dans un fichier national comme celui des cartes grises.

    Et, puisque nous disposons d’une carte d’identité du chien, pourquoi ne pas instaurer une « CARTE GRISE » et un « PERMIS A POINTS » pour promener son animal sur le domaine public ?

    ’tendez, j’esplike !...

    Les animaux accompagnés par un maître consciencieux qui ramasse les déjections de son compagnon favori ne sont pas un problème. Seuls sont un problème ceux qui se promènent seuls et sans surveillance, ou dont le maître regarde soigneusement ailleurs pendant l’effort abdominal de la petite bête...

    Il est donc essentiel, si l’on veut vraiment éradiquer le phénomène des trottoirs glissants, de repérer précisément les fauteurs de troubles, tant valets que maîtres.

    Si un fichier national des animaux domestiques était entretenu, la police pourrait enfin dresser contravention de manière efficace et nous pourrions faire une véritable chasse à la crotte !

    Un animal pris en flagrant délit serait aussitôt identifié comme appartenant à tel maître, et ce maître se verrait proposer un choix : Soit son animal est retiré de sa garde et confié à une fourrière, soit il s’engage à suivre, lui et sa bête, un STAGE DE DRESSAGE en toutou-école, afin de récupérer des points à son « permis ».

    Nous aurions ainsi la possibilité de changer les comportements, sans que cela coûte à la société des sommes énormes pour le nettoyage quotidien de nos villes.

    Merci de voter pour ce commentaire si vous en approuvez l’idée.



  • minijack minijack 30 mars 2007 04:49

    Ce n’est que parfaitement normal de faire sauter cette « taxe sur les supports ». C’est de l’arnaque, et de plus de l’arnaque fort mal redistribuée. Donc exit la taxe, ce serait très bien !

    Par contre, il ne faut pas supprimer une taxe INJUSTE sans la REMPLACER par quelque chose de PLUS JUSTE.

    Car sa suppression pure et simple ne résoudrait pas le problème crucial pour la création du « Droit d’Auteur ».

    Il faut donc instaurer à la place une rémunération basée non plus sur les « supports » mais sur les « transferts ».

    Si ce n’est pas ce qu’on appelle la Licence GLobale, ça n’en est pas loin.

    Ségolène Royal veut changer tout ça. J’applaudis des deux mains. Et si elle passe par ici je lui donne volontiers quelques idées :

    - 1) Remise à plat du Droit d’Auteur ; durée maximum= la durée d’une vie de travail d’un employé ou travailleurs d’un autre secteur, soit 40 ans à partir de la publication. Avec droits non cessibles à un tiers sauf aux seuls héritiers et dans cette seule limite maximum de temps.

    - 2) Suppression de tous DRM et autres bazars verrouilleurs, et instauration d’une LICENCE GLOBALE VOLONTAIRE. Dans la mesure où elle serait volontaire, ça ne supprime pas le flicage évidemment, puisqu’il y aurait toujours des petits malins pour tricher. La solution la plus cool serait paradoxalement une taxe obligatoire, ce qui éviterait la chasse policière puisque tout le monde serait sur le même plan. (Volontaire ou obligatoire, c’est la seule chose sur laquelle j’hésite encore à me prononcer.)

    - 3) Comme il est inimaginable de rémunérer tout auteur avec un RMI forfaitaire et étatique, il est donc indispensable de MESURER les échanges dans les flux afin de répartir cette collecte selon le succès mesuré. Il faut donc pouvoir repérer les oeuvres.

    Dans un tel schéma, on se fout complètement de QUI télécharge ou de QUI met à dispo. La seule chose qui compte c’est QUELLE OEUVRE passe d’un point à un autre du Net.

    Pour ce faire, avec ou sans la collaboration des FAIs (plutôt sans), instauration d’une structure de gestion collective des Droits gérée par les créateurs eux-mêmes (sans aucun « major » dedans), et chargée de distribuer des ID uniques (façon ISBN) pour tatouer chaque morceau ou oeuvre éditée, éditée par qui que ce soit ou même auto-éditée par l’auteur, et ce, aussi bien en musique qu’en cinéma ou en littérature, photo, arts graphiques, etc.

    Il faudra évidemment que ceux qui souhaitent être rémunérés sans imposer de la pub à leurs fans potentiels, acceptent le principe de « tatouer » leurs oeuvres pour qu’elles puissent être repérées facilement dans le trafic. Ca permettra de mettre aussi bien du MP3 que des tracks de haute qualité, et de repérer également le format et donc le niveau de qualité proposé.

    Ceux qui ne voudraient pas d’un tel marquage devront se contenter d’une licence Creative Commons et de faire la charité (ou faire la pute en se faisant rémunérer par la pub, mais personnellement je trouve plutôt que la pute c’est la pub qui profite des oeuvres pour se faire voir, pas l’inverse )

    - 4) Un institut de mesure indépendant, mais uniquement pour analyser tout ce qui passe sur le NET, que ce soit en webradio, en vidéo à la demande, sur sites marchands ou particuliers, ou en P2P.

    - 5) Que cette répartition soit tempérée par divers coefficients : à) selon le type d’oeuvres (taux pour le cinéma ou la littérature beaucoup plus élevé pour que la musique), et selon une modération du taux inversement proportionnelle au succès mesuré (comme le préconise Stallman) afin que les petits créateurs soient plus encouragés et que ça ne profite pas seulement aux gros.

    - 6) Durant un moratoire de deux mois par exemple, tous les internautes seraient invités à échanger gratuitement toutes les oeuvres dont ils disposent contre les originaux tatoués et très officiels, afin d’être en règle (et en paix ave leur conscience de consommateurs).

    - 7) dans ces conditions, les supports ne signifiant plus rien et pouvant servir à toutes autres choses qu’à copier des oeuvres protégées, la SUPPRESSION de cette taxe de m.... (comme dirait le guignol Jospin) ne peut qu’être un bienfait pour l’humanité.

    Mais tout de même... Pas avant.
    Et surtout pas sans rien mettre à la place qui réponde de manière plus juste à la nécessité de rémunérer la création.

    .



  • minijack minijack 30 mars 2007 04:26

    Désolé de contredire Big Bisous ou Cyril, mais moi aussi j’ai suivi en direct de l’Assemblée tous les débats sur DADVSI, et Bayrou est loin d’avoir été en pointe à l’encontre de cette loi pourrie. A son habitude, il s’est abrité derrière une prudence molle, et en fin de compte a voté contre, plus pour se démarquer par rapport à la méjorité que par conviction ou connaissance de la question comme la grande majorité de l’UDF.

    Les gens qu’il faut saluer pour leur opposition constructive et solidement argumentée — qui avaient vraiment « bûché » le sujet — étaient plutôt des socialistes dont le remarquable Bloche était le chef de file, des communistes et des verts. Ainsi qu’une UMP remarquable dans son combat contre sa propre famille, Christine Boutin, malheureusement rentrée depuis dans le rang. Mais de Bayrou, point. Il n’est apparu sur les bancs de l’Assemblée qu’au tout dernier moment, le jour du vote...

    Ont voté contre :
    - 7 UMP (dont Christine Boutin et Nicolas Dupont-Aignan)
    - 138 socialistes (dont Patrick Bloche et Didier Mathus, qui se sont bien battus à l’Assemblée. Quant à Ségolène Royal, elle a publié dès le mois de Mai sur son site son opposition formelle à cette loi et sa préférence pour une Licence Globale)
    - 24 UDF (dont Bayrou — Mais c’est aussi à l’UDF que la proportion d’abstentions fut la plus grande, et nombre de ces gens on aujourdhui rejoint Sarko —)
    - 18 communistes (dont J.P. Brard, Frédéric Dutoit et surtout Daniel Paul qui se sont battus comme des lions)
    - 6 non-inscrits (dont Martine Billard)

    Afin de se rafraichir la mémoire au moment du vote, les 22 Avril et 06 Mai ainsi que pour les législatives, je rappelle la liste des députés qui ont voté pour ou contre : Vote de la Loi DADVSI



  • minijack minijack 27 mars 2007 22:10

    DW, tu parles également un peu trop vite... Ton caractère vif sans doute ?...

    Les utopies mènent souvent à des applications excessives, c’est vrai, mais sont tout aussi souvent les points de départ de rêves humains réalisés postérieurement. N’était-ce pas une utopie de la part de Jules Verne que de vouloir aller sur la lune ou au fond des mers ? Un artiste ne poursuit-il pas souvent des utopies ? Toute la question est de savoir comment les réaliser.

    Quand les techniques le permettent et que l’esprit humain est prêt à les accueillir, elles se réalisent invariablement. Les pires comme les meilleures.

    Seule l’avenir dira si Agoravox était des pires ou des meilleures. Ce sera selon comme les intervenants se le seront approprié, et comment ils en auront usé ou mésusé.