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Accueil du site > Tribune Libre > Assassinat de l’institutrice d’Albi : Un acte de violence isolé (...)

Assassinat de l’institutrice d’Albi : Un acte de violence isolé ?

On croit rêver. Ainsi le meurtre de Fabienne serait un cas exceptionnel dans un contexte scolaire certes difficile, mais dans le fond pas si violent que cela. C'est ce que veulent vous faire croire certains...

Je vais donc vous livrer quelques "temps forts" de ma carrière de professeur des écoles à titre de témoignage. Ceux qui s'indigneront d'un éventuel non respect du devoir de réserve réviseront les textes légaux, qui rappellent que seuls les fonctionnaires d'autorité sont concernés. En outre la déclaration des droits de l'homme, placardée dans chaque hall d'école, proclame la liberté de s'exprimer et d'informer ses concitoyens. De plus, je ne citerai aucun nom de lieux. A bon entendeur. Je certifie en outre sur l'honneur ne pas être un mythomane et d'énoncer uniquement des faits véridiques... l'objectif est de dresser un constat afin d'essayer d'entrevoir des solutions.

Je vais procéder par année d'exercice :

1- Stagiaire à l'IUFM : Peu de soucis durant les stages en responsabilité. Stress permanent néanmoins, du fait de certains formateurs proches de Philippe Meirieu. En fin d'année on me reprochera de ne pas avoir appliqué les évangiles de ce personnage, mais je suis validé quand même par le jury de titularisation...

2- Première année : école maternelle aux pieds des barres HLM. Des objets sont parfois lancés dans la cour de récréation depuis les fenêtres des immeubles (fourchettes, ballons de foot des grands frères...). Le lundi-matin il faut nettoyer les nombreux détritus qui occupent le sol (une fois, un préservatif usagé !). Le soir les parents sont souvent en retard et n'acceptent aucune remarque sur le sujet. Pendant une récré, un "papa" hurle des menaces depuis sa fenêtre en ma direction, puis descend (!)... le gardien de l'école ne le laissera pas entrer (pas de suites). 

3- Deuxième année : je suis ZIL (titulaire -remplaçant). Des difficultés avec certaines classes de CM2 de la ZEP locale. Test de mon autorité, tentatives de chahuts, indiscipline... certains garçons sont connus du commissariat local. Je remplace le plus souvent des collègues en arrêt de travail pour "syndrôme dépressif"... (j'y aurai droit moi-aussi de temps à autre par la suite).

4- Quatrième année : j'obtiens un poste "fixe" dans une école élémentaire. "On" me confie un CE1 où tous les "cas lourds" ont été regroupés. Deux tiers de garçons pour un tiers de fille. Il faut travailler en permanence les règles de vie, convoquer les parents, éviter les collègues... l'ambiance est délétère au sein de "l'équipe pédagogique" (terme très relatif !). Le directeur déchargé à temps complet ne sort jamais de son bureau (!)... plusieurs altercations verbales entre enseignants. Un midi un collègue est agressé physiquement devant l'école en allant acheter un sandwich, il se défend et met en fuite son jeune opposant qui se présente comme un grand frère ; ce qui était faux (à priori) et juste un prétexte d'attaque. Le collègue en question refusera d'abord d'en parler, je le ferai à sa place en salle des maîtres. Peu de réactions de la part des autres collègues... je réussis à quitter cette école par le mouvement départemental. (quelques années plus tard elle passera en ZEP)

5- Sixième année : A nouveau ZIL je remplace encore des collègues déprimés. Suite à un abandon de poste, je me retrouve en charge d'un CM2 épouvantable. Plusieurs garçons présentent des troubles graves du comportement. Aucune solidarité entre collègues. Directrice infecte qui a transformé son bureau en salon style Louis XV... 

6- Septième année : poste fixe, à nouveau en CE1. L'école est un bastion syndical. Grèves et réunions le midi obligatoires. Je me désolidarise argumentant que j'avais suffisamment à faire avec les enfants, et que le devoir de réserve m'interdisait de faire de la politique DANS l'école ! Oestracisme et véxations en tous genres de la part des têtes de pont du syndicat... Parents d'élèves assez sympathiques mais dépassés par leurs enfants. Une collègue est menacée en parmanence par une mère d'élève (pas de suites)...

7- Neuvième année : Suite à un exeat-ineat je pars en province, dans le sud d'un département pauvre économiquement et culturellement parlant. Poste attribué en troisième mouvement dans une école ZEP. Encore un CE1 (!) avec en plus un groupe CE2. Deux enfants difficiles à gérer avec troubles graves du comportement (l'un est traité à la ritaline). Tensions permanentes au sein de l'équipe. Le directeur, reconnu maniaco-dépressif, ne gère pas la situation. Des parents agressifs trainent souvent dans les couloirs. Incident dans la cour de récréation lors de l'accueil du matin, une mémére aux machoires carrées vient insulter un garçon qui aurait "mal parlé" à sa fille. Je m'interpose en lui demandant de sortir ; insultes et menaces en retour. En prime : je dois rendre un rapport à mon IEN (inspecteur) et la dame ne sera pas convoquée... vous avez dit soutien ?

Des altercations entre parents sont relevées devant l'école. Les collègues sont infects, je boycotte les conseils de cycle prétextant des rendez-vous médicaux... les parents contestent les punitions, se mêlent de tout. Je reçois même un courrier d'injures dans un cahier de correspondance. Aucune réaction de ma hiérarchie. J'apprendrai plus tard que l'IEN s'est opposé à la nomination du directeur en CAPD, mais que les syndicats l'ont fait plier. Avant d'obtenir son agrément il sortait d'une longue dépression et d'une tentative de suicide (!)

8- Dixième à treizième année : Je reprends un poste de ZIL en attendant de trouver une école fréquentable... je parcours un secteur où chômage, désoeuvrement, alcoolisme et pauvreté culturelle des familles dominent. Plusieurs collègues sont victimes de calomnies (violences sur enfant) et doivent rendre des comptes. On nous explique qu'il faut comprendre les gens, il y a la misère, l'angoisse etc.

9- Quatorzième année : remplacement à l'année (encore en CE1 !) dans une ZEP rurale. A nouveau une classe ghetto constituée par des collègues abrutis repliés sur eux-mêmes et leur petit confort. Beaucoup d'enfants des gens du voyage. Problèmes d'indiscipline, de non respect des règles de vie, violences dans la cour, punitions contestées par les parents (des familles manouches surtout). C'est l'année où je "craque", dans l'hiver. Pour une histoire de blouson perdu un "grand frère" me menace physiquement. Il faut noter que les parents préférent envoyer les mineurs moins exposés à des poursuites... la directrice, en prime, tient avec eux et me rie au nez ! Je ne dors plus, suis victime de nausées. Arrêt de travail prolongé à la clé...

10- Quinzième année : nous nous retrouvons à deux ZIL pour remplacer une collègue de CP qui a craqué à son tour sur son poste ! La dame avait pourtant trente-cinq ans d'ancienneté. Classe composée d'une majorité de cas sociaux, beaucoup de violence, peu de suivi à la maison... la classe a été reconnue ingérable par un seul enseignant (démarche engagée jusqu'au directeur académique !). Mon collègue est menacé physiquement par un "papa" en état d'ébriété devant l'école, d'autres parents en viennent aux mains entre eux...

11 -Seizième année : au fil des remplacements de plus en plus d'enfants difficiles avec troubles importants du comportement (trois ou quatre par classe en moyenne). Dans une maternelle une maîtresse se fait enfermer dans la réseve à vélo de la cour par un enfant autiste ; dans une école élémentaire une autre collègue a un bras fracturé suite à un coup donné par un élève de CE2. La hiérarchie déplore devant le FCPE l'arrêt de travail (abusif ?) de la maîtresse concernée et ne convoque pas les parents de l'enfant agresseur...

12- Dix-septième année : je décide de revenir à ma formation universitaire initilale et je demande un détachement dans un autre corps de l'éducation nationale. Je l'obtiens après bien des péripéties (circulaires difficiles à trouver, pas d'informations...). A l'académie on me "balance " qu'on ne fait pas de publicités pour les reclassements ! A chacun de se débrouiller. Avec les conseils d'une amie syndicaliste autonome siégeant en CAPN mon dossier est accepté. 

Comment conclure ce topo ? A ceux qui me critiqueront je mettrais en avant mes rapports d'inspection positifs et ma note pédagogique (j'avais presque le maximum de mon échelon). Je vous assure avoir fait mon possible pour les enfants qui m'étaient confiés, mais je ne me voyais pas poursuivre l'aventure jusqu'à 62 ans. Je m'attendais à une atmosphère plus chaleureuse en intégrant l'école primaire. S'il y a eu des bons moments, des classes et des parents sympas (heureusement !), l'impression de ghettoisation de l'école et le "chacun pour sa gueule" ont été omniprésents. Je ne suis pas le plus beau, mais on m'a transmis d'autres principes tels que le respect d'autrui et le travail bien fait. J'ajoute que je sortais du service militaire en intégrant l'IUFM. Que sur la base aérienne où j'étais je buvais le café avec le capitaine, tout le monde se parlait... un respect et une solidarité (relative mais présente) entre soldats que j'ai peu constaté entre instits'... 

Maintenant à vous de commenter et surtout de proposer et d'agir amis internautes. Que ceux qui pensent être plus compétents que les autres n'hésitent pas à passer nos concours de recrutements, il y a des postes non pourvus dans presque toutes les académies... Professeur des écoles, le plus beau métier du monde, cela devrait attirer les foules de diplômés.

 

lexique :

IEN : inspecteur de l'éducation nationale

CAPD : commission paritaire départementale

CAPN : commisson paritaire nationale

ZIL : zone d'intervention localisée, champs d'intervention d'un remplaçant (un groupe de communes par exemple)

 

ritaline : médicament délivré aux enfants "hyperactifs" par un pédopsychiatre

 


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124 réactions à cet article    


  • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 8 juillet 2014 17:18

    @Démosthène : C’est votre système de tartuffes qui va finir à la poubelle, et j’espère bien que le « collectif Racine » qui vous donne des suées y contribuera. Et désolé de vous décevoir, je n’ai fait que changer de corps d’enseignement. Comptez sur moi et mes confrères pour sortir l’école des griffes des Meirieu et autres hypocrites dans votre genre. Et commencez par respecter quelques règles de courtoisie, je ne suis pas votre « pote » à tutoyer... quel piètre éducateur vous avez dû être ! Un copain du directeur alcoolo que je cite ci-dessus ?


  • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 8 juillet 2014 19:30

    « Démosthène » c’est le surnom que vous donne vos copains de comptoir du bar « Chez Popaul » ? Laissez-tomber les questions d’éducation et de transmission des savoirs, c’est au-dessus de votre potentiel de poivrot.


  • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 8 juillet 2014 21:32

    @Demosthene : OK pas de problème si voulez de la doc... de mon côté j’ai aussi un peu de temps à vous consacrer, par philanthropie, et vous aider à sortir de votre névrose. Je vous propose mes textes en BD, plus adaptés à votre potentiel... à bientôt.

    ps : juste un truc, évitez d’insulter des gens que vous ne connaissez pas et de balancer du « facho » à tout va...

  • lcm1789 9 juillet 2014 00:53

    Je ne jugerai pas de la véracité des faits rapportés comme certains se permettent de le faire, de toutes façons ils sont plausibles.


    Notons juste que malade mentale ou pas, la mère d’élève n’avait rien à faire dans une salle de classe...c’est un délit pénal appelé intrusion en milieu scolaire.
    Le problème c’est que la volonté délibérée des divers gouvernements de droites et de gauche de ces trente dernières années de « casser du prof » en ce que l’enseignement est le dernier grand corps de fonctionnaire statutaire, s’est appuyée de façon de plus en plus marquée sur les « parents d’élèves »...

    C’est facile, on met « l’élève au centre » (du moins en apparence) on répand un discours démago anti prof (toujours absents, cruels, castrateur) et on fait rentrer « le parent dans l’école...

    Aussi, l’enseignant qui ne devrait à avoir de compte à rendre qu’à sa hiérarchie (et à ses élèves, mais de facto il est bien obligé de le faire à chaque seconde de face-à-face avec ses élèves) doit-il maintenant rendre des comptes aux parents...

    Il n’est que de voir la dernière lubie de Hamon sur la suppression des notes...

    Tout cela est délibéré, cela relève de la casse de l’école de la Republique et plus loin du système de méritocratie républicain : »à chacun selon son mérite et non à chacun selon sa naissance« .

    Deux questions doivent être posées :
    1) Est-il acceptable que les parents d’élève puissent rentrer dans une école comme dans un moulin ?
    2) Comment se fait-il que de plus en plus d’enfants en situation sociale et éducative inquiétante soient baladés d’écoles en écoles et de classes en classes sans qu’aucun traitement de leurs problèmes ne soient mis en place d’aucunes manière ?

    1) Le Maitre a une mission transmettre et évaluer des connaissance de manière égalitaire et républicaine, il est formé pour cela, et il doit pouvoir exercer cette mission en toute indépendance...aussi se servir des parents d’élève comme moyen de pression pour harceler le corps enseignant est inique et ne peut que conduire à ce genre de drames....(et aux nombreuses violences verbales et physiques qui sont maintenant quotidiennes)
    2) Derrière les discours milieux de dames patronnesses, les cordons de la bourse sont de plus en plus serrés pour les jeunes de milieux populaires...On les entasse dans des établissement ghettos ou l’égalité des chances n’est même pas un rêve et de Fillon à Hamon on ne rêve que de socle commun pour ces pauvres gosses.

    Pisa le dit le principal problème de l’enseignement en France c’est la discipline : le bordel en classe ce sont des enfants qui apprennent mal et qui vont à l’école la boule au ventre...résoudre ce problème, c’est accepter de dire aux parents que leurs enfants sont mal élevés/éduqués, c’est donner le pouvoir aux enseignants de se faire respecter et de sanctionner/ c’est donner les moyens à l’E.N de gérer les cas difficiles (comportements/handicap/maladie etc...)

    Le faux égalitarisme »tout le monde pareil« cache une école ou les petits »bourges" vont dans le privé ou dans les bons établissements quand le populo va soit se faire emmerder par le caïd local, soit faire lui même le caïd...

    Evidemment pour résoudre le problème il faut réaffirmer le cadre Républicain National de l’Ecole mais cela va contre la Statégie de Lisbonne pour l’éducation...qui veut former de la main d’oeuvre mobile et employable avec un taux marginal d’échec de 15 à 20% !

    Bref, la victime d’Albi n’est pas victime d’une folle, elle est victime d’un système qui préfère laisser les folles entrer dans les écoles que dans faire le lieu protégés de la transmission et de l’élévation sociale.

  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 9 juillet 2014 03:22

    @ l’auteur


    Je recois parfois au Quebec des textes de l’Institut pour la Justice. Une reminiscence du temps où j’éditais des blogs sans doute... 


    Je ne sais pas l’image qu’a cet Institut en France, mais, à mon avis les causes qu’il défend méritent d’être défendues et les remedes qu’il propose sont sensés. La situation que vous décrivez me semblerait de celles auxquelles cet Institut devrait intervenir.
     
    Nexiste-t-il pas en France un regroupement de ceux qui voudraient rétablir un peu d’ordre et de justice sans se faire taxer de Fascistes ?

    Sinon, il serait temps.....

    PJCA
     

  • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 9 juillet 2014 09:45

    @ Pierre Allard : Hélas, en France il y a des blocages culturels sur les questions d’autorité et d’ordre public, qu’on ne retrouve pas chez nos partenaires occidentaux... merci pour votre soutien.


  • Claire29 Claire29 9 juillet 2014 15:56
    @lcm1789 qui pense que « la mère d’élève n’avait rien à faire dans une salle de classe...c’est un délit pénal appelé intrusion en milieu scolaire. »
    En maternelle,les parents accompagnent les enfants dans la classe.
    C’est ainsi qu’il y a quelques années,dans une classe de maternelle où je faisais un remplacement,une mère qui accompagnait son enfant le matin me menaçait,elle ne voulait pas sortir de la classe.J’ai demandé à une collègue de la classe à côté de venir pendant que j’allais chercher la directrice.Quand je suis revenue,la mère avait giflé la collègue qui essayait de la faire sortir de la classe.L’affaire a été jugée et la mère condamnée.
    Il n’y a pas très longtemps,je faisais remarquer à une amie que cette année,nous n’avons pas entendu parler d’agressions dans les écoles,contrairement aux années précédentes et qu’on avait probablement cherché à les étouffer,c’était avant le drame d’Albi !

  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 9 juillet 2014 16:43

    @ J de B


    Blocage culturel ? Lâcheté programmée qu’il suffit heureusement d’un geste courageux pour balayer. Il a suffi que le blogueur Allain Jules explique sur la Toile que les bombardements franacais sur la Libye étaten une ignominie, pour que la quasi-totalité des commentateurs qui y étaient favorables se transforme, en quelques semaines, en un majorité s’y opposant, comprenant qu’on avait là le geste d’un président Sarkozy inféodé aux USA, devenant AUSSI un criminel de guerre selon la jurisprudence de Nuremberg. 


    Il n’a pas fallu beaucoup, non plus, pour que les Francais soutiennnent massivement le « bijouter de Nice » contre un ordre établi bien pensant plus interesséè à son image et a ses formules qu’à la vraie justice.


    Votre article n’est pas inutile. Soyez-en fiere. Il peut etre le commencement d’un nouveaux regard sur le respect qui dû e qui a été perdu, et sur le soutien que nous devons TOUS apporter activement aux efforts pour le retrouver.

    PJCA

  • kalachnikov lermontov 8 juillet 2014 16:53

    Tu me sembles singulièrement manquer de mesure puisque pour toi un assassinat (crime), c’est sur le même plan que des incivilités ou des délits.

    Personnellement, modérateur, ton article serait sorti mais avec un autre titre. Ton premier paragraphe est carrément manipulateur : ceux - dont je pense être - qui essaie de garder le sens de la mesure et donc leur sang froid seraient justement des négateurs et par là même, seraient en fait les responsables de ce genre de fait divers EXCEPTIONNEL. J’ai envie de te demander si ça va bien le bocal et te rappeler la réalité : ne t’en déplaise, l’incivilité et devenue la règle mais le meurtre est l’exception.

    Je ne sais si tu fais cela intentionnellement mais te cacher derrière le masque du bon petit enseignant méritant est singulièrement sordide. Idem ton gimmick sur tes états de service : dans ce cas, si tu refuses par principe l’avis d’autrui sous le prétexte qu’il n’est pas de la partie, c’est pas sur AV qu’il fallait poster ton pseudo brûlot. il fallait l’adresser à celui à qui il s’adresse : le ministre de l’Education. (ou Merieu ? Toi qui ne fait pas de politique, tu as bien du mal à ne pas laisser deviner l’idéologie à laquelle tu n’adhères pas).

    Il manque un point dans ton laïus, ce dont tu me parlais hier et dont je t’ai demandé vainement de te justifier : « On accueille, loge et nourrit toute la misère du monde ; voilà le résultat... ». Je suppose que c’est supposé venir dans les commentaires, entre potes ?


    • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 8 juillet 2014 17:12

      @lermontov : vous qui tutoyez tous le monde (alors que moi je vouvoie, question d’éducation que vous n’avez pas reçue), avez-vous enseigné ? Que faites-vous pour les enfants et d’une manière générale pour les autres ? Comme tout bobo qui se prétend de « gauche » pas grand-chose à priori... je confirme que, comme beaucoup de collègues, je ne vote plus à gauche... et je pense avoir de bonnes raisons.


    • kalachnikov lermontov 8 juillet 2014 17:39

      Donc, au temps de la Révolution, lorque tous se tutoyaient et se donnaient du ’citoyen’, c’était du fait de la mauvaise éducation ? Donc, deux clébards sont sanctifiés à partir du moment où ils se vouvoient ? Ils sont bien ’eduqués’ ? Ils sont polis et rien d’autre ; les valeurs, c’est à autre chose qu’on les discerne. Tu es incapable de voir au-delà du formel et c’est inquiétant que tu aies pu être enseignant.

      Ta petite manipulation continue. Donc, il s’agit de taper sur la gauche, mr qui ne fait pas de politique. On vient quand à ’la misère du monde qui est trop grouillante dans notre beau pays qui devient méconnaissable, ma bonne dame’ ?

      Ce que je fais ne te concerne pas. Vu que tu n’y connais rien en économie, en politique étrangère, etc, on devrait t’enlever le droit de vote, non ? Les experts, qui connaissent le terrain, s’en chargeront après tout. Tu as été enseignant, c’est dingue, non ?

      Mais, je suis un gauchiste, évidemment.


    • bakerstreet bakerstreet 9 juillet 2014 01:11

      « Ils sont là corps à corps, voilà longtemps que leurs chevaux sont morts... »


      Du combat épique entre Jehan et Desmostène, on se rend compte
      Combien les échanges sur l’éducation nationale nous ramène plus au quaternaire 
      Qu’au parallélépipède, au cercle, à ces lois splendides qui présidaient à notre éducation
      Pourvue d’un robinet qui coulait, afin de nous apprendre que dans la vie
      rien ne coulait de source ! Et même celles de la Loire du haut du gerbier des joncs, 
      était revendiquée par deux propriétaires sourcilleux !

      Pourtant je me faisais bien chier, près du radiateur, et seuls quelques enseignants bénis de dieux parvenaient à m’arracher à mes bâillements. 

      Longtemps j’ai fait des rêves incandescents, et indignes, au sujet de cette école !

      Qu’elle brûla pendant les vacances, et que monsieur Vidal, cet instituteur maudit, qui revenait d’Algérie, serait malade, ou même pire.

      La première chose que je regardais en arrivant dans la rue de l’école, c’est si sa Simca aronde P60 était garée. 
       
      J’aurais bien voulu que ce type se tape un platane ! 
      J’avais huit ans.
      C’est vrai, je ne devrais pas confesser pareille chose alors que cette pauvre institutrice a été tuée par une démente. 
      J’aurais été franchement effondrée si cela était arrivé à Mademoiselle Latimier, qui était douce comme un savon « Monsavon », et pratiquait la méthode Freinet !
      Pour nous punir, mademoiselle Freinet nous faisait nous accroupir sous son bureau ! Moi, je ne trouvais pas que c’était une punition !
       
      Monsieur Vidal, et monsieur Couturier pratiquait eux la méthode dite, « de châtiments corporels », je vous laisse imaginer la terreur des enfants, en particulier celle de ses boucs émissaires préférés.....
      Je vous hais toujours autant par delà les années, messieurs Vidal et Couturier. 

      Beaucoup de professeurs ici, qui ont vécu une scolarité harmonieuse, comme celle de beaucoup de mes amis. Pour moi, ça n’a pas été le cas. 
      Une véritable guerre de 14, avec de temps à autre un armistice. 

      Souvent je pense à Madame Latimier, je pense qu’elle m’a sauvé !
      C’est que je l’avais eu au CP, et je pense qu’elle m’a donné une force et une assurance que les autres n’ont pas réussir à détruire ! 
      C’est peut être pour ça que j’ai finalement bossé dans le soin.
      Décabosser les ailes, parler avec les gens.
      On ne fait jamais les choses par hasard, sauf peut être sûrement messieurs Vidal et Couturier !



    • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 9 juillet 2014 10:06

      @Bakerstreet : on se rend surtout compte, et c’est encore une exception française, de l’impossibilité de débattre sereinement de ce qui fâche et indispose les idées reçues. Il me semble que vous êtes psy (si j’ai bien compris) ; allez-donc faire un tour dans une clinique MGEN (La Verrière par exemple), on en reparlera après...


    • bakerstreet bakerstreet 9 juillet 2014 12:58

      Jehan


      Cette digression personnel pour en illustrer une autre : La votre !

      Je ne comprend pas à quoi le meurtre de cette malheureuse institutrice, victime d’une démente, a à voir, avec votre CV, et le caractère totalement suggestif émanant de votre bureau personnel des plaintes, et les remarques au sujet de vos rapports d’inspection, qu’on devine élogieux.
      Grand bien vous fasse, quoique je pense que cela ne veut pas dire grand chose !

       Les instituteurs honnis dont je vous parle n’ont pas disparu du paysage, tout le monde le sait, y compris vous bien sûr, tout comme vous savez que leurs rapports d’inspection, même s’ils étaient défavorables, ne seraient suivis d’aucune sanction.

       C’est une particularité française, ce suivi, et cette nomination par points des enseignants ; archaïsme que seuls les nouveaux entrants, quant ils en sont victimes dénoncent......( digression encore). Tout cela va encore m’attirer moult fléchages négatifs, ces petits pics de tics auxquels je n’attache aucune importance ; seuls compte, tout comme dans un article, la rigueur, la cohérence des remarques, et cette capacité à s’extraire de ses intérêts propres, à regarder par dessus le mur, en un mot ne pas se complaire dans un esprit de corps. 

      Oui, effectivement je travaille en psychiatrie, et ne cherche pas à parler de ce domaine particulier quand j’écrit des articles, considérant que c’est mon domaine privé. Je sort du bois, toutefois, quand on me provoque : Et cette charge par plusieurs fois, visant à utiliser un malheureux fait divers, en l’instrumentalisant, est digne des bas du front du font national ou de la presse people. 
       
      Je connais d’ailleurs l’endroit dont vous parlez ( La Verrière). L’éducation nationale a la chance d’avoir une clinique psy à son service, s’inscrivant dans cette dynamique curieuse qui fait que certains autres corps de fonctionnaires ont des avantages sur d’autres, en vertu de points d’histoire ou de syndicalisme qui n’ont jamais été remis en cause. ( Malgré tout, elle n’est évidemment pas assez importante pour accepter tous les enseignants qui veulent se faire hospitaliser dans cette unité)

      Est ce une bonne chose de rester ainsi entre collègues, même si l’on croit ainsi de se protéger, d’aller dans un endroit protégé ? 
      Vous y retrouverez vos confrères qui vous entretiendrons dans vos difficultés. 
      Au contraire, aller dans une unité du service public est pour certains une découverte, et une occasion pour certains de relativiser leurs problèmes.

      Qui ne sont d’ailleurs pas forcément, évidemment, liés à l’enseignement.
      Comme moi, fonctionnaire, vous faites parti des privilégiés. Ne nions tout de même pas cet avantage, au regard de gens vieillissants, largués par leur femme, au chômage, et qui n’ont, usés par un rude métier physique, même pas cette notion de sécurité et d’assistance d’un corps de métier qui les soutient dans la difficulté, autant dans la reconnaissance, que dans son aspect financier. 

      Je ne sais pas trop ce que vous voulez suggérez, quand vous me dites de faire un tour à La Verrière. Imaginez qu’avec plus de trente ans de métier, j’en ai vu mon compte, et qu’il m’en faudrait plus que l’expression douloureuse d’un corps de métier pour me surprendre....
       De toute façon, au niveau clinique, le métier n’est qu’un élément parmi d’autres du paysage.
      La maladie ne vous demande pas votre identité, votre âge, ni votre métier.
      D’un endroit à l’autre, de toute façon, vous serez soigné de la même façon, médecins et infirmiers ayant suivi la même formation. 
       Seuls changeront peut être les conditions annexes d’hospitalisation, plus ou moins enviables, et appréciables, pour certains plus que d’autres. 
      Comme pour toute chose, il faut savoir ce que l’on veut !

    • Rincevent Rincevent 9 juillet 2014 18:18

      @ bakerstreet

      Il se trouve que, moi aussi, je connais bien l’institut Marcel Rivière à La Verrière. Ce n’est pas un avantage accordé sur d’autres (par qui ?) mais la propriété de la mutuelle des enseignants (MGEN) issue des cotisations de ses adhérents. Il arrive qu’une mutuelle fasse son travail... Elle est peut accueillir aussi des personnes n’appartenant pas à l’Éducation Nationale : https://www.mgen.fr/etablissements/etablissements-de-sante-mentale/la-verriere-78/

      Quant à ses capacités d’accueil, c’est plus une question de pathologies que de lits. J’entends par là qu’un patient qui sera devenu trop lourd ou chronicisé finira par être « confié » au service public…

      Pour ce qui est de la « même » formation, permettez-moi d’en douter au niveau infirmier. Il y a toujours eu, à ce sujet, les bons hostos et les autres (La Verrière a été longtemps le must).


    • bakerstreet bakerstreet 10 juillet 2014 01:28

      Rinvecent



      Tant mieux pour vous. Voilà une mutuelle qui a su prospérer en se finançant sur des acquis. Reste que les travailleurs de l’enseignement n’y sont pas pour grand chose, même s’ils sont héritiers d’une situation qui les satisfait. On peut simplement regretter que l’état n’offre pas les mêmes avantages pour tous ! 

      Les travailleurs de la santé, précisément ,n’ont eux aucune MGEM à leur service.
      Bien qu’exposés à la morbidité, aux maladies contagieuses, et ayant une espérance de vie et même de travail tout à fait modeste, ils ne bénéficient pas d’une mutuelle maison, ni même d’une contribution de leur employeur, comme dans la moitié des entreprises privées....Je dis ça pour rappeler que l’enseignement,comparativement à d’autres administrations, ce n’est pas la plus sinistrée. 

      Quant à vos impressions sur le personnel, elles sont simplement spéculatives, infirmiers et médecins diplômés ayant suivi la même formation.
       Le reste est suggestif. 
      Un bon prof, qu’est ce que c’est ? 
      Celui qui est employé dans l’établissement privé d’en face est il meilleur que vous ? 

      Une remarque cependant : Il est vrai que c’est chaque DRH qui choisit son personnel, en fonction d’un axe de management. Un grand pas sera fait dans l’éducation nationale, quand chaque directeur d’établissement pourra choisir son personnel, au lieu que celui ci lui soit imposé par une simple cumul de points lié à l’ancienneté et à la situation familiale. 

      A priori vous ne seriez pas contre ce système, puisque vous le trouvez très bien, appliqué à la santé.


    • bakerstreet bakerstreet 10 juillet 2014 01:48

      Une remarque encore, tant vos spéculations sur le personnel m’irritent :


      Mettez un certain type de population, privilégié, dans une clinique dotée de beaucoup de moyens, comme celui de la verrière, et oser la comparer avantageusement au niveau de la qualité professionnel de ses agents, avec ceux de l’hôpital lambda, qui a lui, l’obligation d’accueillir tous les patients de tous ages, de toutes conditions sociales, de toutes pathologies ; en y inscrivant de plus les medico-légaux, les placements, c’est vraiment se moquer du monde......

      Les cliniques privées de tous genres font ainsi leur beurre et leur réputation, auprès du public, en soignant une certaine forme d’accueil, en refusant les interventions trop lourdes...
      C’est tout l’art de la représentation, et de l’artifice, lié à des retours financiers ad oc...

      Je pense qu’on pourrait d’ailleurs faire la même forme de débats dans l’éducation nationale, entre le public et le privé. 
      Faut il s’extasier de la grande qualité des profs qui travaillent dans certains établissement bénis des dieux, non fréquentés par le vulgaire, et roulant sur l’or ?



    • Le Gaïagénaire 8 juillet 2014 16:59

      Bonjour Jehan De Beauce,
      Mais vous ne nous avez rien dit de votre ontogenèse :
      Qui était votre père, votre mère ? Avez-vous des frères et soeurs, quel rang occupiez-vous dans cette famille ? Avez-vous été désiré ou accepté comme accident copulatoire ?
      Quelle sorte de naissance avez-vous subie, avez-vous été allaité, avez-vous intégré le refoulé de votre enfance, quelle a été votre vécu scolaire en maternelle, au primaire jusqu’à la puberté. Parents séparés ou divorcés ? Deuil, maladie, accidents, chirurgies, dentisteries, scoutisme, instrument de musique, votre héro d’enfance ou d’adolescence ?

      Qu’est-ce que la « compulsion-de-répétition-de-l’exercice-du-pouvoir » ?

      • Le Gaïagénaire 9 juillet 2014 02:19
        Par Jehan De Beauce (---.---.52.78) 8 juillet 21:35

        @M.Mourey : je viens d’une famille de militaires justement... merci pour vos commentaires.


      • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 8 juillet 2014 17:08

        Merci aux modérateurs de toutes opinions qui ont validé cet article qui a dû passé plusieurs fois par le filtre. L’objectif est juste de donner un point de vue réaliste de ce qui se passe à l’école, dans un pays pourtant réputé civilisé. Mes détracteurs - on se demandera d’où ils sortent - peuvent, je vous le rappelle, rejoindre les rangs de l’éducation nationale. Les postes mis aux concours de recrutement ne sont pas tous pourvus, n’hésitez-plus !


        • kalachnikov lermontov 8 juillet 2014 17:41

          Ce qui m’interpelle personnellement, c’est que justement toi, tu aies pu être enseignant. La déliquescence touche tous les domaines, tu n’es pas à l’écart ou au-dessus, même si dans ta fiction cela t’est confortable.

          Tu peux faire de la lèche aux modés ; tu as juste réussi à les embarquer dans ton petit barnum partisan que tu appelles réalisme. C’est tout ton personnage : chouiner dans les fils pour ne pas être modéré = influencer, faire de la lèche = flatter

          Concernant ton gimmick ’t’es pas du terrain, ferme-là’, je vois que toi, tu ne te gênes pas pour donner ton avis à tort et à raison. Ex : tu n’es pas homo, qu’est-ce que tu as à aller donner ton avis sur la lesbianophobie ?

          C’est à gerber. Tu n’a pas réussi dans l’en, non parce que le milieu est pourri mais parce que tes valeurs sont à gerber, c’est aussi simple que cela.

          Mais vas-y, fais la victime et le manipulateur. Tout ce que tu veux, c’est qu’on se penche sur ton petit ego et qu’on te dise ’oh, comme tu as souffert, mon petit Jehan’ . Le reste n’est que prétexte, ta façon de voir les choses, utiliser l’autre pour toi-même.

          Enseignant : ce n’est pas seulement faire des cours, c’est être un modèle, une enseigne sous laquelle on se range.


        • jako jako 9 juillet 2014 18:17

          Pur mensonge de notre bonapartiste calimériste, un article est non validé après environ 10 jours, en ce moment ceux publiés le 29 sont rejetés ( si non validés par 4 votes au moins bien sûr). Vos deux articles ont au contraire été publiés immédiatement. smiley


        • F-H-R F-H-R 8 juillet 2014 17:12

          La politique de l’éducation nationale est affligeante depuis des décennies et il n’est pas étonnant que la France n’ait cessée de chuter au classement PISA.
          Dans le même temps, le rapport administratifs/enseignants a cru de sorte que bientôt nous auront autant d’administratifs que d’enseignants dans l’éducation nationale ; ce qui est une aberration.
          Les premiers responsables : les socialistes et leurs idées tout aussi destructives que saugrenues : nivellement par le bas au nom de l’égalité et laisser faire au nom du respect des différences.
          Ensuite les syndicats, qui, comme partout ailleurs, ne font que défendre leur existence et leurs propres intérêts au détriment du bien commun.
          Si l’on peut encore parler d’enseignement, malgré sa médiocrité, il n’est, en tout cas, plus du tout question d’éducation.
          Et dire que les enseignants se plaignent du système éducatif mais continuent de voter socialiste. Nul ne peut arguer de ses propres turpitudes…


          • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 8 juillet 2014 17:19

            @FHR : Pour ma part je suis guéri... je ne suis pas prêt de revoter à gauche !


          • Venceslas Venceslas 8 juillet 2014 22:31

            Des enseignants qui continuent de voter socialiste, ce n’est plus la majorité, et du moins au premier tour. Mais comme Chatel et Sarkozy avaient fait encore mieux que les « socialistes » en matière de démagogie et de laxisme, mine de rien, par élimination, peut-être que… jusqu’à la prochaine fois.


          • alinea alinea 8 juillet 2014 17:34

            Cela fera un joli fil à éviter, non pas qu’il faille fuir la réalité, mais... si on n’y est pas contraint !
            Mea culpa.
            Sinon, j’ai commenté ailleurs !


            • xmen-classe4 xmen-classe4 8 juillet 2014 17:52

              la prof se fait casser le bras par un élève de cE2 ? c’est un peut exagéré de se plaindre d’avoir eut à gérer des enfants difficile 3 ou 4 sur une classe de 50.

              au pire ils tombent dans les rivière avant de trouver un travail.


              • xmen-classe4 xmen-classe4 8 juillet 2014 17:59

                par contre si il y a 5 enfants qui ont des troubles sur une classe de 50 et bien cela deviens rationnel et nous avons 9 eleves pour un malade.


                • xmen-classe4 xmen-classe4 8 juillet 2014 18:06

                  en maitrisant l’origamie tu peut le faire.


                  • kalachnikov lermontov 8 juillet 2014 18:13

                    Cessez vos manipulations, cessez d’instrumentaliser les enfants : vous avez effectué un métier pour lequel vous avez été payé, vous n’êtes pas un hussard de la République. L’enfant, vous n’en avez cure et pendant que vous vous en êtes tiré, lui, y est encore, dans le contexte que vous connaissez. Vous êtes un déserteur et un démissionnaire, vous l’adepte, de la grandeur militaire.

                    Vous apprécierez, j’espère, et noterez combien le passage au vouvoiement change tout au fond de notre rapport mutuel. L’expérience démontre : vous êtes policé et bien propre d’aspect mais vous êtes d’une bêtise effroyable. Et vous avez été prof, regardez-vous dans la glace avant de jeter aux chiens vos obsessions.


                    • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 8 juillet 2014 19:36

                      @Lermontov : De plus, alcool oblige (ou manque de culture ?) vous ne savez pas lire. Je suis toujours dans le bain. Décidément entre vous, « Démosthène » et « X-machin truc » tous les piliers de bistrot se sont donnés RDV sur mes forums... n’étant pas alcoolique je ne pensais pas que les bars étaient fermés le mardi. 


                    • kalachnikov lermontov 8 juillet 2014 22:15

                      C’est que vous écrivez trop bien, peut-être ?

                      Hors du vin au repas, je ne bois pas d’alcool. Le problème avec l’alcool, c’est vous qui l’avez car c’est vous qui en parlez.

                      Je remarque que lors de vos échanges, lorsqu’ils ne vont pas dans le sens de votre poil, vous répondez systématiquement par l’injure ou la mise en cause personnelle. Avez-vous enseigné cela à nos chères têtes blondes en sus de la malhonnêteté intellectelle qui vous caractérise ?

                      Vous aimez beaucoup l’autoapitoiement, vous adorez geindre, votre article n’est que ça ; hier aussi vous chouiniez au sujet de la modération... Si vous n’avez pas réussi à vous insérer, plutôt que la méchanceté de autres, n’est-ce pas plutôt parce que vous êtes quelqu’un de profondément antipathétique, véhiculant des valeurs exécrables et tenant des dicours ad hoc tout aussi exécrables ?


                    • xmen-classe4 xmen-classe4 8 juillet 2014 18:18

                      pourquoi les bateau à voile qui ne vont pas en ligne droite vont moins vite que les autres ?


                      • xmen-classe4 xmen-classe4 8 juillet 2014 19:10

                        comment ecrire un texte en évoquant inconsciemment l’ambiance de ville ?
                        une machine peut le faire ?


                      • Rincevent Rincevent 8 juillet 2014 20:39

                        Que le métier d’enseignant soit de plus en plus dur et déconsidéré, c’est une évidence. J’en ai dans ma famille et bien pourvus (ZEP en banlieue parisienne…) Et pourtant ils y arrivent et continuent d’aimer ce qu’ils font.

                        Maintenant, à vous lire : Pas de solidarité. Collègues infects. Collègues abrutis (il n’y a donc que vous de bien). Vous jugez les syndicats nocifs… sauf quand ils vous aident VOUS. Une application du« chacun pour sa gueule », sans doute ? Et finir par traiter de crapules et d’ivrognes ceux qui vous portent contradiction !

                        Visiblement, vous n’avez pas encore fini de cracher la bile accumulée pendant des années et AGV vous sert à ça, l’article n’étant qu’un vecteur…

                        PS : la meurtrière de l’institutrice, pour ce que l’on en sait, est une malade mentale. Rien à voir avec la violence « ordinaire ».


                        • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 8 juillet 2014 21:44

                          @Rincevent : Je m’efforce juste d’attirer l’attention sur les dysfonctionnements intolérables observés et constatés, et non, comme je l’écris je ne suis pas la science infuse. De plus j’ai aussi connu des écoles sympas et des collègues intègres, heureusement ! Maintenant essayez de comprendre pourquoi autant d’instits’ quittent le navire, et comment les remplacer surtout. Concernant les « abrutis » et les « ivrognes » ce sont juste de vieilles connaissances à qui je réponds en fonction de leur mépris pour le travail d’autrui...


                        • alinea alinea 8 juillet 2014 21:53

                          Ce ne sont pas des dysfonctionnements, enfin pas seulement, c’est une société toute entière qui va mal et aucun pouvoir politique n’en tient compte ; le mot d’ordre implicite et que chacun entend, quitte à craquer c’est : démerdez-vous ! Voir dans d’autres pays ???


                        • Emile Mourey Emile Mourey 8 juillet 2014 21:01

                          J’approuve et confirme. Mon épouse était professeure des écoles et il est tout à fait exact que la situation s’était déjà considérablement dégradée quand elle a pris sa retraite après quinze ans d’ancienneté. Je n’ai pas voulu qu’elle continue dans cette pétaudière.


                          • Emile Mourey Emile Mourey 8 juillet 2014 21:31

                            La grosse différence avec le militaire commandant de compagnie d’instruction que j’étais alors est que je soutenais mes chefs de section et qu’on pouvait encore agir sur les récalcitrants alors que dans son école, il suffisait de deux garnements pour pourrir une classe en profitant de l’impunité et du laxisme de la hiérarchie quand ce n’était pas de l’aveuglement.


                          • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 8 juillet 2014 21:35

                            @M.Mourey : je viens d’une famille de militaires justement... merci pour vos commentaires.


                          • barkhane 8 juillet 2014 22:20

                            ou de la démission... C’est bien là le drame de l’Education Nationale, faire qu’il n’y ait aucune direction. Le politique a déserté. Personne ne veut plus faire de gestion verticale descendante mais uniquement ascendante. On laisse donc les profs livrés à eux mêmes en appliquant la règle de la sélection naturelle. L’Education nationale n’existe plus, elle est un France Télécom en puissance qui explosera dans les 5 à 10 ans qui viennent.


                          • kalachnikov lermontov 9 juillet 2014 01:09

                            Pouvez-vous, s’il vous plait, expliquer ce que vous allez faire concrètement maintenant, toujours dans l’EN ? Vous êtes très vague à ce propos, et moins prolixe que pour vos expériences passées.

                            Et j’aimerais que vous explicitiez cette phrase que vous avez eue hier concernant le meurtre de F. : « On accueille, loge et nourrit toute la misère du monde ; voilà le résultat... »
                            Ce n’est pas la première fois que je vous le demande. J’espère que vous ne faites pas de différence de traitement et d’investissement suivant l’enfant qui se trouve face à vous.


                          • Le Gaïagénaire 9 juillet 2014 02:29

                            Vous voulez sans doute dire que deux surdoués insatiables faisaient des appels au secours par manque de matière intellectuelle ? 


                          • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 9 juillet 2014 10:31

                            @Lermontov : « Toute la misère du monde » : des gens qui se fichent des valeurs et des lois de la république et qui viennent profiter de notre système social (comme vous ?), au détriment de gens de toutes origines qui ,eux travaillent et s’intègrent. Au fait, à propos de « fachos », je me souviens de parents d’élèves kabyles naturalisés qui votaient FN... de plus, puisque vous êtes accro à mes coms je vous propose un entretien personnalisé à Paris un week-end si vous le pouvez... vous voulez mon portable ?


                          • kalachnikov lermontov 9 juillet 2014 13:10

                            @ Jehan

                            Encore une fois, en cinq lignes, vous apparaissez tel que vous êtes. Vous pouvez vous abriter derrière votre ascendance et même remonter à la 30 ème génération, vous abriter derrière votre brevet auto décerné de gaullisme, cela n’endort que les sots. J’ai une certaine expérience de la vie, voyez-vous ; cette attitude de dissimulation (on endort la vigilance) est typique.
                            Pour bien juger d’une personne, il faut scruter leurs actes et de leurs paroles.

                            Si vous étiez issu d’une famille de collabos ou d’assassins, votre parole serait-elle discréditée d’office pour autant ? Si tel était le cas, l’invoqueriez-vous pour vous justifier ?
                            Donc, vous voyez, le problème et que vous l’invoquiez et que d’autres trouve cela valide. Alors que c’est sans objet. Lorsqu’on dépouille vos discours de ses ornementations, il en reste pas grand chose : le constat que vous dressez et que nul ne conteste, et le sens que vous entendez donner de cette perception.

                            Ceci nous indique que vous, l’autogaulliste, vous ne savez pas ce qu’est un individu, l’individu souverain, vous êtes ignare de la conception française de l’individu et je vous le répète, c’est inquiétant que vous soyez dans l’EN. Ce que vous ignorez, c’est que la tâche d’un professeur ne consiste pas seulement à faire manger un programme mais à transmettre des valeurs, une morale républicaine, une certaine idée de l’homme et que cette chose qui relève de l’indicible se transmet de façon tout aussi indicible. Inévitablement, dans votre contact, par ’sympathie’, vous transmettez qui vous êtes et par conséquent ce genre de choses. Et je vous le répète, même si je vois bien l’interêt narcissique qu’il y a pour vous à donner à vous-même une belle image, cessez de vous prendre pour le chevalier blanc, cessez de vous ériger en juge : vous êtes de ceux qui participe à tout cela parce que la République, ses valeurs vous sont étrangères. Vous en méconnaissez le sens, l’ignorez ou ne l’avez jamais su.

                            "des gens qui se fichent des valeurs et des lois de la république et qui viennent profiter de notre système social (comme vous ?), au détriment de gens de toutes origines qui ,eux travaillent et s’intègrent." : la formule ’nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde’ est d’un certain Rocard et vise l’immigration. Au cas où vous ne soyez pas un de ces indécrottables petits racistes, c’est dire votre sottise et absence de rigueur. Vous avez dû être un bon enseignant concernant la transmission des savoir, je n’en doute pas.

                            Une personne ne peut se ficher d’autres valeurs, elle a tout simplement d’autres valeurs. Contrairement à ce que vous pensez car je connais votre solution miracle, panpancul pour changer, le petit garçon élévé dans la discipline militaire qui veut reproduire comme le dit finement et justement un autre intervenant, les valeurs ne se transmettent pas par la trique mais par d’autres moyens et en particulier l’exemplarité. Par ex, vous admiriez vos ascendants ; ceux-ci suivaient une ligne de conduite et vous ne les avez jamais pris en défaut ; ils étaient exemplaires et étaient pour vous un modèle, ils ne jouaient pas un jeu. Et la racine du problème n’est pas l’individu x ou y, c’est celle d’une société qui a tourné le dos à son passé, une société qui a renoncé à ses valeurs que sont ’Liberté, Egalité et Fraternité’ pour d’autres, en particulier ’l’Argent’. Votre gouvernement, vos institutions, dans le domaine de l’éducation comme dans tous, ne travaillent plus en ce pour quoi elles sont légitimes mais pour l’Argent. Les lois sont passées pour des motifs d’économie, d’austérité, etc, mais pas pour L,E,F.
                            Est-ce donc si difficile à comprendre ? Croyez-vous que soit là parole de gauchiste, d’antifrançais ? C’est une parole gaulliste, elle ne parle que de l’interêt général. L’interêt général, c’est ça come le stipule la constituion : L, E, F. Ecoutez-la, ça vous évitera de faire trinquer l’inassimilable, le prétendu nuisible quand vous serez acculé et désespéré et bien obligé de tirer la somme de vos sottises.

                            Une fois encore avec votre ’comme vous ?’, vous vous livrez à l’insulte et à l’attaque personnelle. Votre personnalité, vos valeurs, qu’inévitablement et sans le vouloir vous transmettez par contagion/sympathie.

                            Vous osez un ’ces gens profitent de notre système social’. Ces gens ne profitent de rien du tout, ce ne ont pas eux qui écrivent les lois, ce ne sont pas eux qui les exécutent. Ils bénéficient de droits, ils ne volent pas, ils ne prennent rien d’indû, ils ne e servent pas dns les caisses, ce sont pas des voleurs, des pillards. Vous avez beau jeu de les désigner à la vindicte populaire et de ne pas pointer les vraies responsabilités. Au passage, expliquez-moi concrètement comment vous faites pour enseigner à des enfants divers de façon juste et non partisane quand vous jugez qu’un tel n’est pas légitime, même qu’il est mauvais, qu’il n’a pas à être là ? C’est tout bonnement impossible.

                            Je vous remercie de votre invitation mais sans façon. Je n’ai aucune sympathie pour vous et tout nous sépare. Ne vous prévalez pas trop du nombre, De Gaulle fût bien seul en certaines occasions et sa boussole c’était ’Justice, Vérité’ et pas autre chose.


                          • RICAURET 9 juillet 2014 00:49

                            AUJOURD’HUI JE SUIS TRÈS ÉTONNÉ LA HIÉRARCHIE NE SUIS PLUS SES CADRES CE QUI MÈNE A LA SITUATION QUE NOUS CONNAISSONS
                            ACTUELLEMENT .

                            SI LES DIRECTIONS DANS TOUS LES DOMAINES NE SUIS PAS SON ENCADREMENT TOUT PARTIRA EN SUCETTE 


                            • dyonisos12 dyonisos12 9 juillet 2014 01:10

                              Je suis d’une famille qui compte beaucoup d’enseignants. Moi, je n’ai jamais voulu embrasser ce métier. Hé bien , l’auteur décrit tout à fait ce que j’entends dans les réunions familiales. Ce que vous exprimez est partagé par de très nombreux enseignants. Mais pour ne pas être blacklistés par leurs collègues, ils ne le diront qu’en famille. Ceux qui tentent ici de vous dézinguer, n’ont jamais du mettre un orteil dans une école. Bon courage à vous...



                              • Montdragon Montdragon 9 juillet 2014 02:23

                                Je ne peux dire que oui à l’auteur, venant d’une famille enseignante et catho de gauche, 1000 fois oui...
                                Les aveugles ou lâches peuvent bêler, le jour où il faudra quitter le clavier nous compterons les courageux.


                                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 juillet 2014 08:45

                                  Que le constat soit fait par quelqu’un de Droite ou de Gauche, ou du milieu, il est idiot de s’en prendre au messager plutôt qu’au message...

                                  Comme dit Etienne Chouard, il faut chercher la cause des causes.
                                  S’en tenir à un constat ne mène à rien. Il s’agit depuis des décennies, Gauche et Droite confondues, d’en finir avec l’école publique.

                                  Voici les conseils de l’ OCDE pour l’école publiés en 1996, qui ont été soigneusement appliqués par tous les Ministres de l’ EN :

                                  « Si on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. »

                                  « Les enseignants qui subsisteront s’occuperont de la population non rentable »

                                  Qui veut noyer son chien, l’accuse de la rage, et organise consciencieusement la dégradation des services publics, pour les privatiser plus facilement.

                                  Cela fait partie des 10 stratégies de manipulation des masses :
                                  Stratégie n°3 : la dégradation : appliquer sur 10 ans une dégradation qui aurait provoqué des émeutes si elles avaient été annoncées d’un bloc.

                                  PS : la privatisation des services publics est contenue dans l’article 106 du TFUE, et dans les GOPé, publiées début Juin par Bruxelles.


                                  • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 9 juillet 2014 09:59

                                    @Fifi : je confirme... d’ailleurs les décrets Peillon ne font que transformer les écoles publiques en garderie. Il y a un « rush » vers le privé des classes moyennes (le diocèse d’Eure-et-Loir a communiqué sur le sujet !). Le but de l’oligarchie est de faire en sorte que les gosses de pauvre deviennent des consommateurs bien cons, rien d’autre...


                                  • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 9 juillet 2014 09:57

                                    Bravo et merci aux zigotos qui remettent en cause mon professionnalisme et mes opinions personnelles (je suis gaulliste, rien d’autre), et qui font l’étalage de leur conformisme borné dans leurs coms’ (Démosthène et les autres)... on se demande ce que vous défendez. Vos amis du PS ? En quoi ces gens défendent l’école de la république ? Je ne fais qu’informer sur les dysfonctionnements qui rendent infernaux les conditions d’exercice dans le primaire. Et je répète que je n’ai rien inventé, j’aurais même pu tartiner cent pages !

                                    De plus bonjour les préjugés !
                                    - Je ne vote plus pour le PS donc je suis un « facho » : cela fait beaucoup de monde en France...
                                    - Fils de militaire je n’aurais pas dû entrer dans l’enseignement (?) Mon grand-père commando a la médaille de la résistance, mon père était garde républicain... et ils m’ont transmis des « valeurs » inconnues pour certains dépravés du forum.
                                    - Le prof qui « parle » est un « dépressif »... Non, je vais bien. Et je laisse ma place à plus compétent (enfin, à voire, à ce jour mon ex-poste n’est pas pourvu !) pour me consacrer à d’autres tâches où je serai plus utile aux élèves.
                                    Bref je ne suis ni baba cool soixantuitard, ni déprimé, ni fils de prof socialiste... et j’ai bien l’honneur de saluer les beaufs venus faire de l’audience à mon forum. Comme disait mon papy résistant aux grand-parents de Démosthène et autres qui baissaient la tête devant les nazis et pensaient comme on leur disait de penser, bonjour chez vous.

                                    • alinea alinea 9 juillet 2014 12:02

                                      j’ai pensé que le moment pour votre article était mal choisi ; je vous donne ce lien, cet article est bien, à mon sens, et ne vous déplaira pas, j’en suis sûre :

                                      http://www.causeur.fr/meurtre-albi-nous-laissons-entrer-dans-nos-ecoles-28423.html


                                    • kalachnikov lermontov 9 juillet 2014 14:32

                                      Je suis d’origine étrangère, rassurez-vous blanc et chrétien. Chrétien non pas parce qu’il y a des églises dans le pay mais parce que je pratique l’Evangile et en particulier la Charité, ’aime ton prochain comme toi-même’. Je ne me risquerais pas sur le sujet car vous n’y entendez rien, évidemment.

                                      Ma famille a été persécutée durant la guerre parce que mon grand-père était apatride et engagé politiquement (communisme) ; de surcroît il aimait une femme qu’il n’avait pas à aimer. On a tout pris à ces gens, ils ont fui du jour au lendemain en abandonnant tout, en perdant tout et ont traversé l’Europe à pieds, comme ils ont pu. Mon grand-père est venu en France pour une seule raison : Liberté, le pays de la Liberté. La guerre est venue très vite ; les Français de souche, comme vous dites maintenant, ne les ont alors pas épargnés ; Puis, le rideau de fer est tombé. Ils n’ont jamais revu leur famille, leur terre natale.

                                      Je parle exceptionnellement de moi et dans un seul but : juste pour démontrer que psychologiquement vous êtes problématique. Vous fictionnez dans votre tête (les bons Français et les mauvais Français) et vous croyez dur comme fer à votre Vérité. C’est à ce titre que je remets en cause votre professionnalisme et vos opinions personnelles. En l’espèce, si vous n’étiez pas aimé quasi partout où vous êtes allé, ce n’est pas simplement du fait du contexte que personne ne nie mais aussi du fait de votre personnalité.

                                      Vous n’êtes pas gaulliste ; le gaulliste cherche l’interêt supérieur de la Nation, l’interêt général. Il ne désigne pas des cibles, il ne voit pas de mauvais Français et de bons Français comme vous le faites, des bons et des mauvais profs, des utiles et des nuisibles. Ce n’est pas un diviseur, ce que vous êtes, et à ce titre quelqu’un qui attise la violence.

                                       Vos insultes systématiques ne m’émeuvent guère, elles n’ont d’utilité que de révéler qui vous êtes véritablement.

                                      C’est exceptionnellement que je parle de mon cas personnel car justement dans le cas du destin du pays la personnalisation n’a strictement rien à faire. Vous vous réclamez de l’enseignement du Christ et de la République, vous devriez méditer sur les notions de pudeur et d’humilité.


                                    • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 9 juillet 2014 21:21

                                      @alinéa : Si vous lisez ce com je vous laisse les coordonnées du syndicat où j’étais affilié, vous y trouverez des coms’ sur les principaux sujets du moment :



                                    • barrere 10 juillet 2014 22:25

                                      on s’en fout ..........d’abord comme pour mon passé ce que tu dis n’est pas prouvable..........tu vois on peut jouer à ça.......


                                    • kalachnikov lermontov 10 juillet 2014 22:43

                                      @ barrere

                                      Je t’accorde ce point, en toute justice.


                                    • legrind legrind 9 juillet 2014 12:03

                                      Je vais dans le sens de l’auteur de l’article , la FCPE s’est empressée de crier à l’acte exceptionnel-isolé. 

                                      Perso j’ai été 6 ans assistant d’éducation dans une école élémentaire : toutes les semaines des parents , « grand-frères » venaient régler leurs comptes avec les instits, le directeur, les assistants d’éducation ( ma collègue et moi), surveillants de cantine : menaces, insultes, une fois je me suis frappé avec un père d’élève qui est venu insulter une prof, on m’a fait comprendre de m’écraser même si j’avais raison. Histoires évidemment pas médiatisées.

                                      • tf1Groupie 9 juillet 2014 14:38

                                        Marrant comment on moinsse une simple description de la réalité.

                                        ce ne serait ça qu’on appelle le DENI ?


                                      • tf1Groupie 9 juillet 2014 15:00

                                        Finalement podologue c’est beaucoup mieux qu’ideologue.
                                        c’est dommage parce qu’avant une idée c’était plus estimable qu’un pied !
                                        Mais tout fout le camp.


                                      • eric 9 juillet 2014 13:58

                                        En filigrane dans les commentaires, il me semble que l’on voit s’esquisser des éléments de solution.

                                        Le constat est commun.

                                        Au minimum. : « Cela ne va pas bien ».

                                        Il y a un désaccord sur le dosage des causes. « C’est plus la faute de la société » ( capitaliste ou multidiversedurable) ou « c’est plus la faute de l’école » (manque de postes et de moyens ou idéologie interne destructrice).

                                        Sur les effets aussi : une école nulle produirait des gamins sans avenir, contre, une société nulle compromettrai les efforts méritoires du corps enseignant, notamment en la contaminant par sa violence.

                                        A mon avis, il y a des éléments de vérité et des affirmations contestables un peu partout. Ce qui est frappant, c’est que la volonté d’avoir raison sur le diagnostic, évacue complètement la question d’éventuelles solutions.

                                        Or, elles existent et elles sont de deux ordres.

                                        Le privé est très loin d’avoir autant de problèmes. Élargir les possibilité d’accès pour tous a ce système éducatif qui fonctionne mieux aurait en plus l’avantage de diminuer les couts (celui par enfant est inférieur dans le privé) tout en stabilisant le recrutement et en permettant aux enseignants de réaliser leur vocation. Il n’y a pas de fuite des profs au même niveau que dans le public. Le problème est la faisabilité de la chose. Les sucés du prive reposent sur des « communautés » enseignantes éducatives. Tous le monde, notamment les parent, est associé. C’est un modèle qui n’est pas transposable à la culture EN.
                                        D’un point de vu social, c’est dans les secteurs qui touchent les plus défavorisés que le privé est le plus présent et le plus efficace. Enseignement agricole ( 50%) enseignement technique (Il rafle tous les prix au concours général). Clairement, l’enseignement catholique, puisqu’il faut l’appleller par son nom, est mieux adapté aux publics en difficulté. Du reste, il traine sur internet une étude d’un sociologue trotskiste qui confirme que les « pauvres » ont plus recours au privé et qu’ils y réussissent mieux. Cela se comprend aisément. Quand ton lycée carte scolaire c’est Henry IV, il faudrait être stupide pour payer une autre école. Ici, le biais, c’est qu’on parle des parents certes pauvres, mais motivés par l’école, et donc pas nécessairement représentatifs.

                                        Mais il existe une alternative publique et laïque : l’armée et les fores de l’ordre.
                                        Le recrutement des hommes de troupe se fait largement au sein de publics pas particulièrement favorisés, et à des niveau d’étude que l’on peut qualifier de « variables »....Dans l’étude sur la violence à l’école de l’INSEE, on voit bine qu’un des problème, c’est la difficultés de l’école à gérer des ados à l’age ou ils sont turbulent. Il n’y a plus de violence que dans la société que verbale, dans les collèges et lycées, envers les hommes, appartenant au personnels de direction ou d’encadrement. Cela suggère qu’à l’âge ou des ados, en particulier garçons, cherchent la confrontation avec l’autorité, il n’y a rien ou pas grand chose en face et que c’est surtout cela le problème. Surtout dans un milieux hyperféminisé, ou tout combat de coq est sans doute immédiatement considéré comme un violence insupportable qu’elle vienne des profs ou des élèves.

                                        Les garçons et filles que récupère l’armée au sortir de ce capharnaüm que sont certains établissement sont les mêmes. Compte tenu des profils exigés, notamment un minimum agressivité, elle récupère même sans doute un max « d’échecs scolaires ».
                                        Or elle parvient remarquablement a transformer des « sauvageons » en personnes raisonnablement civiles, a la fin dotées d’une formation permettant un accès à l’emploi etc... A adapter des publics indifférenciés pour répondre a ses besoins tout en leur assurant des perspectives d’avenir et de choix.
                                        Le tout avec des personnels d’encadrement notoirement insuffisants et dont le niveau de vie est en moyenne de 18% inférieur a celui des autres fonctionnaires ( étude sur le recrutement aux armées).

                                        Toute personne qui a trainé récemment dans un caserne de soldat ou de pompier ou un commissariat de police confirmera à quel point c’est hallucinant. Tous le monde dit bonjour s’il vous plait, merci ! Cela en devient choquant tant c’est inhabituel.

                                        Un grand message d’espoir donc. Sans privatiser nécessairement l’école publique, sans envoyer la Légion dans les collèges, nous savons qu’il existe des méthodes pédagogiques qui fonctionnent et dont on peur s’inspirer si on veut faire de nos école ce qu’elles doivent être. Des écoles.

                                        Le seul obstacle est donc politique. Dés que l’EN cessera de se considérer comme l’outil de transformation de la société au lieu d’avoir la modestie de se considérer comme l’outil qui doit donner aux enfant les possibilités de participer à sa construction suivant leurs propres choix, on pourra aller de l’avant.

                                        Bien sur, le préalable est de se débarrasser des alter gauchos qui instrumentalisent l’école dans le cadre de leur combat plus large pour la destruction d’une société qu’ils n’aiment pas plutôt que de s’intéresser à ses problèmes.

                                        On peut résumer ce drame par une formule : la mixité sociale n’est pas un objectif pédagogique mais un objectif idéologique.C’est au cœur du refus de ces gens d’améliorer notre école.

                                        L’idée un « tiers de nuls, un tiers de moyens un tiers de bons » qui est le nouveau paravent de l’idée qu’il ne faut pas de sélection parce que « c’est socialement injuste » et autre absurdités bourdeusienne.

                                        Il est évident que des publics plus en difficultés nécessitent d’autres moyens, d’autres méthode que des classes de « petits bourgeois » sur doués. Le simple fait qu’ils raisonnent dans ces termes, étant en soi une preuve de leur indifférence aux plus défavorisés. Parce que n’importe quel prof sait que des nuls, il y en a aussi chez les gosses de riches...Mais ceux la, ont les moyens d’échapper aux griffes de l’éducation nationale.

                                        La réforme de l’école passe donc par une rééducation de ses personnels les plus atteints, autour de deux messages simples : « service public, service du public », « l’école républicaine appartient aux citoyens et pas a ses employés ».

                                        Ce ne sera pas de la tarte, mais on devrait pouvoir y arriver. La pression sociale devient trop forte pour qu’ils tiennent encore longtemps.


                                        • alinea alinea 9 juillet 2014 14:22

                                          Le privé, eric, marche mieux parce que les élèves sont triés sur le volet ; où que ce soit qu’on aille par choix , tout va mieux !!


                                        • eric 9 juillet 2014 15:10

                                          Oui, c’est sans doute entre autre pour cela que la DUDH prévoit le libre choix de son école, et aussi que l’économie de marché fonctionne mieux que les économies avec peu de marché. Mais cela ne dit pas grand chose sur les modalites de gestion de l’école. Une ecole publique, ou les parents auraient le libre choix, et la possibilité de s’exprimer, de s’impliquer marcherait elle aussi sans doute mieux.

                                          Tous les syndicats pensent que les employés doivent être plus associés à la gestion des entreprises. Ils comprennent encore vaguement qu’une entreprise s’intéresse de prêt a ce que veulent et disent ses clients. Mais que les parents, utilisateurs et financeurs du service public de l’école sont parfaitement incapable d’avoir une opinion, sans même parler d’un rôle actif positif est pour eux une vérité d’évangile...

                                          Ainsi, dans le privé, on peut librement choisir des établissement spécialisés dans les enfants à difficultés. Ils ont effectivement triès sur le volet et il ne viendrait à personne l’idée de vouloir a tous prix les mélanger avec des enfants suivant une scolarité « normale » et relevant d’autres méthodes, avant une remise à niveau.


                                        • barrere 10 juillet 2014 22:26

                                          c’est bien pour ça que les élus de gauche y mettent leurs enfants............


                                        • loulou 9 juillet 2014 14:29

                                          Bonjour.

                                          A l’auteur : Que voulez vous, les gens de gauche et j’essaye de le rester, ne veulent pas voir la réalité.Rien a faire, ils ne veulent pas vous croire.
                                          Votre discours les dérangent.Il remet en cause tout ce qu’ils croient.
                                          Que ce soit Démosthène qui emporte la palme m’étonne.
                                          Ils croient ( la gauche)en la bonté intrinsèque des gens et la possibilité du progrès matériel et moral de l’humain.
                                          Vous leur sapez leur croyance ; Je pense que vous êtes honnête et ce que vous dites est vrai.Des milliers de témoins pourraient dire la même chose que vous.
                                          Mais la réalité est cachée.Et la plupart des gens de gauche, s’accommodent de ce mensonge.En cela, ils ne veulent pas voir qu’ils se suicident.
                                          La gauche était le camp du progrès, de la justice, de la défense des faibles, de l« appréhension des problèmes pour mieux les régler.
                                          Elle est devenue le camp de ceux qui croient au père Noël.
                                          Ils auraient pu facilement asseoir pour longtemps la prédominance de leur camp dans le champ politique.
                                          Ils préfèrent » Rêver" la vie et refuser la réalité.
                                          En cela, on s’en apercevra plus tard, ils tuent leur camp, leur(notre) fabuleuse histoire et la défense des travailleurs.

                                          • karibo karibo 9 juillet 2014 15:49

                                            Bonjour .

                                            Tout ce que je peux dire c ’est que la loi protège les malfrats, les mauvais payeurs et les parasites sociaux.
                                            Une fois de plus les discours démagogiques et mielleux des autorités pour minimiser et dissimuler cette tragédie atteste de manière édifiante la tendance à l’ obstination de nos dirigeants à Islamiser la france , malgré les bavures quotidiennes, qui égaient nos journaux .
                                            Ne peux que conseiller cette pépite de Johachim Veliocas, éditions Tatamis : " Ces Maires qui courtisent l’ Islamisme , que l’ on ne peut se procurer que sur commande :vous l’ aurez deviné , l’ intégration passe également par cela, un détail de l’ histoire ...

                                            • eric 9 juillet 2014 16:33

                                              On peut dire et penser des tas de choses sur l’islam, la France, l’immigration etc...

                                              Instrumentaliser la mort d’une femme pour en tirer des conclusions a ce sujet, me parait aussi nauséabond que les postions officielles du pouvoir qui en tire toutes sortes de conclusions sur l’école, la laïcité, la défense de la république et l’urgente nécessité d’exonérer d’impôts la classe moyenne sup, c’est à dire en tendance, les fonctionnaires socialistes.
                                              Je ne peux m’empêcher de penser que tous cela est peut être liè au virage FN de toute une partie de l’électorat socialiste. Il débarque avec ses mauvais réflexes : constate proteste s’indigne, condamne exige...

                                              Je le réécrit ici. Face à la mort, la dignité, c’est d’abord de faire silence, ensuite de réfléchir et après éventuellement de parler et peut être, le cas échéant d’agir.


                                            • kalachnikov lermontov 9 juillet 2014 16:56
                                              @ karibo

                                              Bonjour.
                                              Déjà, si je peux me permettre, ton pseudo fait vraiment bamboula. Tu aurais pu prendre un truc sushi, la France a une grande histoire qui remonte à Clovis si ce n’est Lucie l’australopithèque, tu sais. Je ne sais pas, qq ch comme Ane du Poitou ou Bêtise de Cambrai. Je ne critique pas, bien sûr, tu as des affects, un sentimentalisme toi aussi ; mais bon, aux yeux de cette Cause qui nous unit et nous fait frères, ça la fout un peu mal quand même.

                                              Je te remercie d’avoir enfin sorti l’idée magique : ’islamisme’.
                                              Et donc, si je suis bien les méandres obscurs de ton mental, un musulman est donc un islamiste, ces mots sont synonymes et recouvrent le même concept. Et si je suis bien le musulman est par essence un malfrat, un mauvais payeur et un parasite social de la même façon qu’autrefois ce bon ’youpin’ avait le nez crochu, les pattes griffues et était banquier ?
                                              Et vu ton invocation bien subtile du point de détail, ta manière d’intégrer le musulman serait la désintégration par chambre à gaz ? Voilà, une solution au problème qui m’apparait très finale.

                                              C’est bien, continue à agiter l’inconscient collectif, continue à jeter de l’huile sur le feu.

                                              L’auteur de ce post devrait tout de même constater que sa façon de voir et de faire fait sortir de jolis loups de leur tanière. Qu’il me soit permis de le remercier, je ne doute pas que son ascendance soit aussi ravie que je puis l’être.

                                              Il y a un détail à noter : ’malfrats, mauvais payeurs, les parasites sociaux’, ces 3 notions renvoient à la question de l’argent. C’est qu’en dessous des masques bariolés c’est un truc très basique qui tire les ficelles : rapacité.

                                              La future République nouvelle de la Vertu enfin Résurectée fait vraiment envie.


                                            • Éric Guéguen Éric Guéguen 9 juillet 2014 16:39

                                              Bonjour à vous.

                                              En définitive, dans cette triste affaire, il n’y a pas eu d’« assassinat ». Pour qu’il y ait « assassinat », il faut qu’il y ait un « assassin ». Or, une seconde avant le drame, l’auteur des faits était une paisible mère de famille sans histoires, et une seconde après le drame, c’était une personne déficiente mentalement, donc à soigner à nos frais. En Socialie, il faut s’accoutumer à ne pas dire ce que l’on voit. Il n’y a pas d’assassins, il n’y a que des victimes. Tout au plus tolèrera-t-on quelques méchants, à condition que ceux-ci soient ou friqués, ou racistes.

                                              Reste à aller expliquer à la famille de la victime qu’ils n’ont tout simplement pas eu de pot et que leur être cher n’a été victime que d’un « accident social ». Et au suivant...


                                              • kalachnikov lermontov 9 juillet 2014 17:26

                                                @ Eric Gueguen

                                                assassinat = meurtre avec préméditation ; on a échafaudé le crime avant de le perpétrer.
                                                meurtre= sans préméditation, volontaire (avec l’intention de tuer au moment de l’acte) ou non.
                                                La cause de ’folie’, c’est en fait l’abolition du discernement au moment de l’acte ; une expertise cherche à établir si la personne au moment de l’acte avait conscience des notions de bien et de mal.

                                                De surcroît, comprenez qu’on ne juge pas les individus (il y aurait des bonnes ou mauvaises natures) mais les actes.

                                                Personnellement, je mets en doute la version qui a été livrée. La phrase qu’elle aurait proférée ensuite implique que vraisemblablement elle n’avait pas le discernement aboli, bien au contraire. Je me méfie cependant de la presse, en général.

                                                Et votre message me permet de toucher le coeur du problème qui n’a rien à voir avec tout ce dont nous parlons.
                                                La seule personne qui est capable de déterminer ce qui s’est passé, c’est un juge d’instruction et cela au terme d’une enquête contradictoire.
                                                Qui peut croire sérieusement qu’on établit comme cela en cinq minutes que quelqu’un est dingo ou non ? Du reste, est-ce le travail du politique, du policier, du journaliste ? Non.

                                                Et bref, c’est complètement mettre à côté de la plaque que s’en prendre à ’rachida’, etc.

                                                La façon de traiter la chose n’est pas nouvelle : souvenez-vous de la personne qui a gribouillé sur ’la Liberté guidant le Peuple’, déséquilibrée, évidemment ; souvenez-vous de cette vague d’immolations ; déséquilibrés, évidemment.

                                                Et la question est : pourquoi l’Etat agit ainsi ? pourquoi les procédures ne sont-elles pas respectées ? pourquoi l’Etat instrumentalise l’émotion populaire ?

                                                Le sens de ce ’déséquilibré’ est le même que ’secret défense’. Circulez, il n’y a rien à voir et cela ne concerne pas l’origine de la personne mise en cause, etc, tout cela vous le connaissez, c’est distillé savamment à la populace comme on jette un os à ronger.

                                                Je ne veux pas jouer les oiseaux de mauvais augure, j’ai déjà annoncé qu’il y aurait selon moi 750 000 nouveaux chômeurs de plus dans les 18 prochains mois, mais ce genre de faits divers va se multiplier. C’est déjà le cas, en fait, personnellement j’épluche la presse locale. Là, pour le coup, il a été difficile de laisser la chose dans l’ombre parce que cela a touché une enseignante, un milieu que l’on imagine sanctuarisé, une ville tranquille, etc.

                                                Ce que je viens de dire n’enlève rien à des problématiques comme celle de l’enseignement, de l’immigration, etc.


                                              • Éric Guéguen Éric Guéguen 9 juillet 2014 17:56

                                                Je suis d’accord avec ce que vous dites et déplorez. En particulier sur le rôle systématiquement néfaste des médias et de leur propension à jouer les Tintin reporter, quand ce n’est pas Colombo. Certains faits divers devraient être préservés de l’avis du tout-venant qui, fédéré en une masse réputée apte à juger de tout et en tous lieux, nuit souvent aux enquêtes par l’entremise des médias.

                                                Cela dit, il n’est pas non plus mauvais que les gens soient informés qu’en 2014, on peut encore, en exerçant honnêtement et de bon cœur sa profession, croiser le chemin d’un monstre social (que celui-ci soit taré ou cruel). Les mesures à prendre contre ça me paraissent bien plus urgentes que toute autre (vis-à-vis de l’emploi, de la santé ou des prestations sociales). C’est la base de toute vie en société : ne pas être la proie d’un prédateur. Et que la victime passe systématiquement aux oubliettes alors que, le temps aidant, le bourreau devient, lui, peu à peu victime à son tour, ce tout aussi systématiquement, c’est une chose immonde à mes yeux.

                                                Enfin, il est dommage que cela ne soit pas envisageable, mais une enquête sur l’évolution du nombre d’esprits dérangés dans nos sociétés serait bienvenue. On m’objectera que sont répertoriées aujourd’hui plus de tares qu’autrefois, et donc que le nombre de personnes concernées augmente en conséquence, mais j’ai l’impression, l’impression seulement, que certains comportements criminels sont tout à fait inédits à notre époque. Il est des horreurs - comme le viol d’un enfant de six ans par un enfant de huit ans - que nous avons promus au nom de je ne sais quel progrès de commande arc-bouté à une perte générale de repères, de valeurs, de principes.


                                              • kalachnikov lermontov 9 juillet 2014 18:00

                                                Pour être juste avec Jehan, je ne veux pas laisser croire qu’il y a une animosité personnelle irréfléchie de ma part. Dans l’affaire telle qu’il l’expose, il est juge et partie. Au vu du champ de ruines qu’est devenue notre République, je peux concevoir son malaise, l’inconfort qui en résulte, sa détresse, sa colère. J’ai des sentiments semblables, je suis dans cette République aussi, mais je suis en profond désaccord avec son explication des choses. Etre juge et partie ne donne jamais rien de valide, le jugement est faussé.

                                                Dans les trois faits que j’ai cités, il y a un point commun qui s’appelle ’autorité’. Ce sont en fait des gestes révolutionnaires (défiant l’autorité) mais non politiques.
                                                Comme on le sait, la gribouilleuse voulait remettre en cause la vérité sur le 11 septembre. Elle le fait sur la République réduite à l’état de symbole. Son message est en quelque sorte : ’Etat = menteur’. Cet acte est encore politique ; à titre personnel, elle ne m’apparait pas déséquilibrée, tout cela m’apparait cohérent. Le but du ’déséquilibré’ est vraisemblablement d’éviter la contagion et la conscientisation ; il s’agit de mettre un couvercle, ne pas s’interroger sur le fond.

                                                Dans le cas des immolés, tout psychiatre sait que l’individu en fait retourne la violence contre lui pour ne pas l’exercer contre l’extérieur. L’immolation est en fait la résolution d’un conflit intérieur : l’individu veut s’en prendre à un tiers, on lui a inculqué que c’est défendu, il tranche le conflit en s’en prenant à lui-même. Comme on le sait, le cadre de ces immolations est toujours celui d’un conflit avec l’Etat, l’individu conteste. On voit dans ce cas le travail de cette faculté psychique qu’on appelle la concience morale et qui censure nos désirs asociaux.

                                                Dans le cas de Rachida, ce verrou qu’est la conscience morale a sauté. Elle n’a pas hésité à agresser et tuer celle qui incarne l’Etat/autorité et cela sur le lieu-même de l’Etat (l’école).

                                                En fait, nous avons franchi un palier et c’est pourquoi je pense que ce genre d’éclat va se multiplier.

                                                Bakerstreet étant de la partie nous donnera peut-être son avis.


                                              • kalachnikov lermontov 9 juillet 2014 18:16

                                                à Eric Gueguen

                                                Je puis vous en parler, connaissant bien le monde de la rue. Quand vous menez une politique de fermeture de lits, d’unités, que vous n’avez même plus de politique de santé, que vous ne parlez même plus de progrès mais juste austérité, économie,budget, eh bien les ’fous’ ne disparaissent pas. Une partie va grossir le rang des sdf ; ils sont sans soins, sans suivi et c’est tout de même la base que ce genre de population est inapte, incapable de se gérer sans tutelle, sans médecins, sans suivi. Dans les lieux d’accueil, le personnel éducatif évidemment repère des cas problématiques mais est-ce une politique que cela ? Personnellement, j’ai tout de même vu et vois des gens en souffrance, pas bien, qui n’ont pas à être comme cela livré à la nature.
                                                De surcroît, il n’ y a aucunement de débat sur cette question : le stress. Le stress est le premier facteur de déclenchement des maladies physiques et psychiques. Vous imaginez bien qu’un modèle de société prônant la compétitivité et la performance n’est pas sans incidence sur la question.
                                                Ce sont les libéraux qui ont poussés à la roue de tout cela. Et ce sont ceux-là même aujourd’hui qui poussent des cris d’orfraie et nous livre leur solution : la violence et l’éradication.

                                                Ce fait divers n’est en fait que le révélateur de la doctrine politique suicidaire en cours. Et c’est doute pour cela qu’il y a version officielle : ne pas remettre en cause les système.


                                              • Le Gaïagénaire 9 juillet 2014 21:46
                                                Par Le Gaïagénaire (---.---.85.109) 9 juillet 21:44
                                                @Par lermontov (---.---.236.243) 9 juillet 18:00

                                                 « (...)Le but du ’déséquilibré’ est vraisemblablement d’éviter la contagion et la conscientisation ; il s’agit de mettre un couvercle, ne pas s’interroger sur le fond.

                                                 »Dans le cas de Rachida, ce verrou qu’est la conscience morale a sauté. Elle n’a pas hésité à agresser et tuer celle qui incarne l’Etat/autorité et cela sur le lieu-même de l’Etat (l’école).« 

                                                Quel est le »fond« ?

                                                Les faits : Qu’a vécu au Maroc »Rachida" à l’âge de sa petite fille ?


                                              • Éric Guéguen Éric Guéguen 9 juillet 2014 22:00

                                                Il est bien évident que le fait de considérer tout criminel comme fou, sans plus d’expertise, a vocation à rassurer la partie saine et consommatrice de la population. On préserve ainsi le libre arbitre, la volonté bonne de l’être humain générique, celle précisément sur laquelle se sont fondés les libéraux dont vous faites état lors de la construction de la société moderne, société d’ayants droits consuméristes.

                                                C’est après seulement qu’est intervenu le schisme au sein des libéraux, entre les cyniques qui ont conservé le nom et les socialistes, libéraux repentis et fils ingrats des chrétiens de gauche. Ce sont ces derniers qui ont foutu en l’air l’Éducation nationale et l’ont donné en pâture au marché. Ce sont eux également qui nous disent aujourd’hui « Tout va très bien, Madame la Marquise ». Quant aux libéraux revendiqués, ils vendraient leur bêtise et feraient fortune avec si quelqu’un en voulait.


                                              • kalachnikov lermontov 9 juillet 2014 22:36

                                                @ Gaïagénaire

                                                « (...)Le but du ’déséquilibré’ est vraisemblablement d’éviter la contagion et la conscientisation ; il s’agit de mettre un couvercle, ne pas s’interroger sur le fond."

                                                Vous avez mécompris cette phrase de moi, il est vrai que sa rédaction est tangente. Je parlais ici de ce ’déséquilibré’ que l’Etat appose d’office et qui est en fait un équivalent du mot tabou. Et que son but en fait était d’empêcher conscientisation et contagion.

                                                 Si je vous entends bien suite à vos posts concernant la personnalité de Jehan, je suis en accord. La petite enfance est un moment très important, c’est celui où l’animal-homme devient un être social, un moment de structuration et d’ordonnancement des pulsions. (j’espère que vous comprenez mon charabia) . Les Anciens parlaient d’âge de raison à ce propos et il y a avait du reste des rites sociaux à ce sujet. Idem concernant le moment crucial de la puberté ou celui du mariage qui était pris dans un sens vraiment éloigné de celui actuel.
                                                Vous savez bien cependant que nous sommes dans une société reposant sur le concept de responsabilité ; et que cette société ne peut envisager l’idée que par exemple des choses survenue un jour peuvent se répercuter à des années de distance ; une société qui ne peut considérer que Adolf Hitler a tout d’abord été un petit enfant ; une société enfermée dans une conception morale des choses.


                                              • Le Gaïagénaire 10 juillet 2014 00:25

                                                lermontov (---.---.236.243) 9 juillet 22:36

                                                La théorie des pulsions est une arnaque pour protéger l’idéalisation parentale, 4ième commandement oblige, et culpabiliser l’enfant. Ce serait responsable et moral de la part des parents incluant la religion ? Pourtant il est bien dit qu’on juge l’arbre à ses fruits. L’EN est un « arbre » non ? L« arbre » qui a « fruité » les générations précédentes et cela inclus les « ÉNARQUES ». 

                                                Je n’accuse pas l’auteur Jehan de quoi que ce soit. Pour survivre en bas âge, il a été obligé de développer un moi « comme si » comme la plupart d’entre nous. Aucune « socialisation » n’effacera la barbarie de la petite enfance qui deviendra le moment venu un passage à l’acte :une compulsion de répétition de l’exercice du pouvoir dont l’acteur est tenu totalement responsable. Hypocrisie que de parler de barrages ou de verrous qui sautent alors qu’il s’agit d’émotions refoulées.

                                                D’où ma question : Qu’a vécu la mère au Maroc à l’âge qu’a sa fille aujourd’hui ?



                                              • kalachnikov lermontov 10 juillet 2014 13:23

                                                @ Gaïagénaire

                                                Par morale, j’entends en fait manichéisme, le fait de voir, concevoir et donc appréhender le monde en noir et blanc. Je n’utilise pas le mot manichéisme car il est faux, la gnose de ce bon Manî est quand même au-delà de ce concept rétréci de manichéisme.

                                                La théorie des pulsions n’est pas une arnaque pour moi, je ne serais pas aussi définitif que vous l’êtes. Cette conception est dans la suite des idées (je pense que la culture a un sens, qu’elle est l’Histoire, que ce n’est pas une compilation anarchique), en particulier de l’’impératif catégorique’ kantien. Voilà : Kant, soulevant le couvercle, et effaré de ce qu’il entrevoit et soupçonne, referme violemment ce couvercle et dit ’impératif catégorique’. C’est la même finalité que ce ’déséquilibré’ magique que l’on appose dans ce fait divers ; cela trahit en fait une seule chose : la peur de la personne et je pense que pour le coup, le gouvernement a peur de ce qui se passe et que tout son travail consite à ce que l’on ne s’interroge ni ne conscientise. Il fait des signes de croix pour conjurer le sort. Les fins de non recevoir type kantien se heurtent à un problème qui est la Volonté de vérité qui oeuvre en nous ; c’est une sorte de guerre de tranchées, Kant éteint l’incendie, le circonscrit, mais l’incendie repart. Et la théorie des pulsions est de même ordre : éteindre l’incendie qui a repris mais de fait l’incendie a grignoté une part supplémentaire de ’réel’ : avec Kant, il ne se passait rien ; avec la théorie des pulsions, il se passe quelque chose mais ce n’est pas grave. Et évidemment, entendu ainsi, la théorie des pulsions peut-être vue comme une ultime filouterie intermédiaire. Mais ce qui est important, c’est qu’entre Kant et cette théorie, un pas ait été fait.


                                              • Éric Guéguen Éric Guéguen 10 juillet 2014 17:39

                                                @ lermontov :
                                                 
                                                Kant a refermé le couvercle de la grande marmite parce qu’il a été horrifié par ce qu’il y a vu, ce que vous dites me semble très juste. Mais allons jusqu’au bout je vous prie : peut-être s’est-il senti incapable de faire face à la diversité des êtres, des caractères, des prédispositions à faire ceci ou cela, à faire le bien ou le mal, à agir de manière responsable ou à se laisser guider par ses pulsions. Et dans un grand souci moderne d’uniformisation de la glaise humaine, refusant de se coltiner le réel trop complexe à une époque où tous les hommes devaient devenir des frères, il a tranché avec son impératif catégorique.

                                                Je crois que le réductionnisme est une chose que nous avons héritée des penseurs modernes ou contemporains. Et je crois que ce réductionnisme s’appuie sur la volonté de penser l’humanité comme une grande famille homogène, un amas d’individus interchangeables mus par leur seule volonté, capables de tout une fois nantis d’un catalogue de droits et d’un confortable pouvoir d’achat. Balivernes kantiennes !


                                              • kalachnikov lermontov 10 juillet 2014 18:09

                                                @ Eric

                                                Peut-être s’est-il trouvé lui-même dans une position inconfortable ? Peut-être, tel Zarathoustra, s’est-il écrié : « Comment, tout est faux ? » Il y aurait de quoi être secoué, non ?

                                                J’incline plutôt à penser que la science est un tour de passe passe. Prenons une ex : une femme est brûlée un temps comme sorcière ; ensuite, dans un temps ultérieur, on la décrète scientifiquement malade et on l’enferme. C’est la même chose qui est recherchée : enlever l’indésirable du champ social ; il y a un jugement qui est proféré par la société et dans les faits, cette personne n’est ni sorcière, ni malade, elle est telle qu’elle doit être et que la nature a voulu qu’elle soit : une fatalité à elle toute seule.
                                                Toutes les sociétés se sont érigées ainsi, me semble-t’il, sur le sacrifice de l’individualité. Sur la négation de l’unicité et de la singularité de l’individu, et l’infinie variété de ceux-ci. Toutes les coiétés me semble-t’il visent à établir un type que la morale fixe ; et on ’échine à faire entrer l’individu dans ce cadre (un home moyen, qui serait une norme) sans se préoccuper de lui et par là en occasionnant une souffrance infinie.
                                                Je pense que c’est en lien avec ce fait divers : la négation de qui est l’individu vraiment au fond de lui, hors de la comédie sociale, cet irréductible qui est la racine-même de l’être, devient insupportable.

                                                 


                                              • Le Gaïagénaire 10 juillet 2014 21:59

                                                @lermontov (---.---.236.243) 10 juillet 13:23


                                                La sortie passe par la porte. Faites donc un pas par la porte : Qu’a vécu au Maroc la mère à l’âge qu’a sa fille aujourd’hui.








                                              • barrere 10 juillet 2014 22:32

                                                t’as franchi un palier ? leve pas la tête tu vas avoir peur du nombre d’étages que tu vas devoir te farcir, canaille......


                                              • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 9 juillet 2014 21:15

                                                Merci à la vingtaine d’agoraxiens qui ont approuvé mon article, il y a encore des gens sensés et lucides, ça réconforte... quant aux abrutis inutile de poursuivre le débat avec eux.


                                                • kalachnikov lermontov 9 juillet 2014 23:02

                                                  Et voilà votre manie manichéenne du jugement qui vous revient : « sensé » renvoie à l’idée de bonne santé mentale. C’est votre façon de ’débattre’ : si on ne plie ou ne vous flatte pas, on est ’insensé’. Du reste, vous n’avez entamé aucun débat, à aucun moment. Il n’y a quasi aucun de vos posts où il n’y pas une invective, une injure et une absence totale d’argumentation. Même dans votre façon de concevoir le rapport avec l’autre, le rapport social, votre façon vulgaire et ordurière de vous exprimer, tout indique que vous ne devez pas être enseignant.

                                                  Je vous le répète amicalement, avec bienveillance : avant de décerner des brevets de lucidité, regardez-vous.

                                                  Si vous aviez un brin de l’esprit de justice, vous auriez dit un mot à kabuki ou l’autre personnage ’sensé’ qui s’exprime plus bas et dont l’esprit a franchi gaiement le point critique. C’est l’instinct qui parle dans ces moments-là, la tripe. On a l’âme droite ou on ne l’a pas ; devant certaines choses, on ne réfléchit pas, on ne tergiverse pas, on ne calcule pas.


                                                • Le Gaïagénaire 11 juillet 2014 23:06

                                                  Bonsoir Jehan de Beauce dit le Hussard Noir( ce ne serait pas de Montaigne ?)


                                                  Une question par F.Dolto surgit en vous relisant : « Qui parle derrière qui parle » ?

                                                  Et un ultime cadeau exprimé par une « étrangère ».

                                                  http://www.lejournaldepersonne.com/2014/01/les-chiens-de-garde/



                                                • kalachnikov lermontov 12 juillet 2014 00:08

                                                  @ Gaïagénaire

                                                   ’Je m’accroche très fort à mon Moi bigarré, je crains de faire une re-Chute’.


                                                • Esprit Critique 9 juillet 2014 21:27

                                                  A l’instant ou j’arrive, une majorité de 56 % n’approuve pas cet article.

                                                  Il y a eu selon moi une majorité de lecteur qui pensent qu’en niant le réel , il va se transformer en carrosse......

                                                  C’est dommage pour les prochains enseignants qui vont être hallalisé....


                                                  • Le Gaïagénaire 9 juillet 2014 21:44
                                                    @Par lermontov (---.---.236.243) 9 juillet 18:00

                                                     « (...)Le but du ’déséquilibré’ est vraisemblablement d’éviter la contagion et la conscientisation ; il s’agit de mettre un couvercle, ne pas s’interroger sur le fond.

                                                     »Dans le cas de Rachida, ce verrou qu’est la conscience morale a sauté. Elle n’a pas hésité à agresser et tuer celle qui incarne l’Etat/autorité et cela sur le lieu-même de l’Etat (l’école).« 

                                                    Quel est le »fond«  ?

                                                    Les faits : Qu’a vécu au Maroc »Rachida" à l’âge de sa petite fille ?


                                                    • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 10 juillet 2014 10:59

                                                      On lance un débat sur un sujet sérieux, témoignages du terrain à la clé, et des gugusses au service d’on ne sait trop qui rappliquent avec leurs copains de « facebook » (Lermontov...). C’est une illustration des méfaits du web 2.0 et de ses aléas, un des sujets du mémoire d’étude que j’ai rédigé pour mon nouveau poste professionnel... merci pour vos commentaires toutefois.


                                                      • kalachnikov lermontov 10 juillet 2014 12:42

                                                        Voilà, un inconnu arrive ici. Que lit-il ? vos propos. Que voit-il ?, votre façon d’être. Votre façon de vous exprimer, vos limites intellectuelles et culturelles, votre propension à l’injure et à blesser autrui, votre incapacité à entretenir ou générer un débat, votre caractère obtus et votre incapacité générique à vous remettre en question. En un mot, votre façon de vivre en société car nous sommes sur une place publique, figurez-vous, nous ne sommes pas entre potes, nous ne sommes pas dans le privé où l’on peut prendre ses aises et s’ébattre comme l’on veut.

                                                        Cet inconnu est père de famille. Croyez-vous vraiment qu’il puisse avoir envie que sa progéniture ait un enseignant tel que vous ? Croyez-vous vraiment que vous confiant son enfant celui-ci en sortira grandi, plus beau, accompli ? Qu’il aura gagné en humanité et par ce mot, j’en connais le sens, je n’entends pas la bonté ?

                                                        Vous avez l’insolence de vous faire passer comme un représentant de l’EN, son chevalier blanc, mais ce faisant et alors qu’elle ne vous a rien demandé, vous l’engagez et en donnez un visage bien déplaisant. Vous portez de fait un tort considérable à vos collègues et à cette institution.

                                                        Et vous n’êtes pourtant pas gauchiste. Le problème n’est pas les gauchistes ou quelque personne que ce soit, le problème ce sont les idées, leur petitesse, leur médiocrité.

                                                        Je vous cite à nouveau Christ : ’ne vous fiez pas à mes paroles ; fiez vous à mes actes’.


                                                      • Le Gaïagénaire 10 juillet 2014 16:08

                                                        lermontov (---.---.236.243) 10 juillet 12:42

                                                         "…nos recherches en éducation ne nous ont pas permis de découvrir ni une conception complexe de la nature humaine susceptible de guider les enseignants dans leur processus personnel d’humanisation et celui de leurs élèves, ni un système d’éducation axé prioritairement sur le développement des potentialités mentales et morales des élèves.« 

                                                        Marcotte, Gaston Ph.D U Laval, Manifeste du Mouvement Humanisation, p. 137, Humanisation, 2006


                                                      • barrere 10 juillet 2014 22:41

                                                        «  »« Vous portez de fait un tort considérable à vos collègues et à cette institution. »«  »"

                                                        de quel droit tu dis ça minable ? le réveil va être brutal pour des raclures dans ton genre quand tu auras usé tes pompes à faire des marches blanches

                                                        http://www.challenges.fr/economie/20140115.CHA9180/education-nationale-la-prime-des-profs-dans-les-quartiers-sensibles-zep-va-doubler.html


                                                      • kalachnikov lermontov 10 juillet 2014 22:46

                                                        @ barrere

                                                        Tu lis mais entends-tu ? Je fais un constat. Tu es dans la négation du réel, ce que tu reproches au bobogauchistetruc.


                                                      • barrere 11 juillet 2014 09:51

                                                        quelle négation du réel ?

                                                        Je suis fils d’enseignants : rue Béranger pour mon pere , rue hypollite Maindron pour ma mere qui à commencé avec son bac en 1922 par une classe unique de plusieurs dizaines d’enfants dans un endroit completement paumé....
                                                        ma belle fille est actuellement maitresse d’école dans la « zone » de Montauban....


                                                      • kalachnikov lermontov 11 juillet 2014 12:01

                                                        @ barrère

                                                        Est-ce de toi dont je parlais dans le post ? Ce post concernait l’auteur de cet article qui se déclare de l’En et qui, j’en suis navré, a une attitude consternante et de ce fait engage cette En. Qu’il n’en ait pas même conscience est déjà édifiant ; je ne lui reproche pas de parler comme un charretier, chacun a une idée du type accompli qu’il veut devenir dans la vie mais qu’il laisse l’En de côté. 

                                                        A titre personnel, je ne veux pas pour mes enfants d’un enseignant pareil de la même façon que je ne veux pas d’huluberlu frappadingue qui va lui faire des cours sur le genre ou de prosélyte qui va les saoûler avec l’Islam, le christianisme ou autre. En fait, je ne veux pas d’individu qui a répercuter ses névroses sur les gosses. De toute façon, je pense que l’En et une machine à châtrer ; le but n’est pas de faire des individus libres mais des petis soldat dociles pour l’Etat et l’industrie, des chiens savants. Quand tu vois comment l’on te harcèle lorsque tu souhaites instruire tes enfants toi-même, alors que pourtant la loi ne le défend pas.

                                                        Quant à toi, tu as tes idées, tu les penses justes et les défends. Le plus sage est que tu demeures ’anonyme’, ainsi tu seras libre de parler sans conséquence. Et ce que je dis là est valable pour chacun d’entre nous.


                                                      • barrere 11 juillet 2014 13:59

                                                        «  »«  »«  »«  » le but n’est pas de faire des individus libres mais des petis soldat dociles pour l’Etat et l’industrie, «  »«  »«  »«  »«  »« 

                                                        et bien dites donc le bourrage de crane n’a pas l’air de bien marcher vu le nombre d’eleves se dirigeant dans des filieres completement bouchées...psycho, socio, histoire de l’art et autres ....alors que le patronat et l’industrie selon vous auraient besoin de petites mains dociles.....faisant d’eux des perpétuels aigris pris entre leurs rêves et la société consumériste  »on nous aurait menti ?"

                                                        à l’époque il y avait les baladins et les montreurs d’ours...mais sans indemnités de chomage et sans rsa

                                                        pour être libre il faut trouver un compromis.


                                                      • kalachnikov lermontov 11 juillet 2014 14:22

                                                        @ barrère

                                                        ’industrie’= employé ici dans le même sens que ’je dois ce que je possède à mon industrie’. Un terme équivalent à travail, si vous voulez, mais travail entendu comme valeur cardinale, alpha et omega de la vie, comme sens assigné à l’être humain. Histoire de l’art et autres sont dans le cadre En, ça fait partie de l’industrie.

                                                        Le but de cette société, partant de l’En, est de faire des prolétaires. Pour qu’il y ait des prolétaires, il faut qu’il y ait enseignement de la soumission. Que répète-t’on à un individu depuis le berceau jusqu’à la tombe : ’il faut que tu travailles’. Toute leur vie durant, les individus pensent, mangent et chient ’travail’. Autrefois, c’était dieu. C’est ce que l’on appelle une aliénation, en l’espèce l’aliénation Travail. Avez-vous regardé la vidéo dont Gaïagénaire a donné le lien plus bas ?

                                                        Ce que vous concevez comme liberté, c’est en fait la licence, c’est-à-dire la permission. Vous avez la permission de faire ce que vous voulez quand on vous le permet. Le reste du temps, votre volonté n’existe plus, une autre volonté s’est substituée à la vôtre, volonté à laquelle vous obéissez, vous êtes ’oubligé’, vous ’devez’. La liberté consisterait en cela : ’tiens, aujourd’hui j’ai envie d’aller faire un tour dans les bois, donc je ne vais pas au travail’. Le travail de l’En, en plus de donner des savoirs techniques (intellectuels comme pratiques) consiste à faire de l’individu un être docile. Dont la volonté propre peut-être sacrifiée.


                                                      • barrere 11 juillet 2014 14:34

                                                        oui bon, depuis que l’homme est homme il doit se bouger le cul pour vivre et....travailler pour aller chercher sa pitance. il faut bien qu’il y ait une obligation de résultat ne serait ce que pour vivre et se sustenter.
                                                        Apres ne pas être sous les ordres de ...ok mais là aussi cela a un coût.

                                                        je suis devenu agriculteur pour ça sans me render compte vraiment que cela allait être la météo et le rythme des saisons qui allaient devenir mon donneur d’ordres. C’est d’ailleurs la PAC qui m’a fait cesser d’être agriculteur car je tombais sous d’autres donneurs d’ordres bien réels ceux là et fonctionnarisés.

                                                        Il faut aussi faire la part des choses et la balance entre le positif et le négatif de toute chose.


                                                      • kalachnikov lermontov 11 juillet 2014 15:20
                                                        Non, cela ne date que depuis l’invention de l’agriculture, et donc le passage à la sédentarisation et ce changement radical de mode de vie n’est en aucun cas lié à la famine, etc.

                                                      • barrere 11 juillet 2014 16:25

                                                        voyons !voyons ! la guerre du feu.........


                                                      • kalachnikov lermontov 11 juillet 2014 16:43

                                                        Que savons-nous de cet homme d’avant l’apparition de l’agriculture ? Nous ne retrouvons rien, sinon quelques outils et objets, il semblait tourné vers l’immédiat. Pas de propriété/appropriation = pas de valeur donnée aux choses = pas de rareté. (ie l’être était favorisé, tourné vers cela).
                                                        Si, des endroits magiques comme la grotte Chauvet (- 36 000 ans), un homme sans souci et sans besoin, dont le loisir est l’art. C’est la seule chose qu’on retrouve de façon massive, mr, il faut bien croire que c’était vital pour lui. (ie l’être était favorisé, tourné vers cela).
                                                        C’est vrai, ça, comment vous expliquez dans votre interprétation dépressive de l’Histoire, la préhisoire c’était l’enfer su terre, que cet homme faisait le picasso à la première occasion et était tourné vers le Beau ?

                                                        Il est vrai que cette vision de la préhistoire heureuse cadre mal avec celle colportée par l’En et plus largement le système. Mais bon, on ne va pas sussurer au prolétaire en devenir qu’il y a eu une humanité heureuse, que cela donc est possible, toute la doctrine panpan cucul tomberait par terre.


                                                      • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 10 juillet 2014 12:20

                                                        Pour ceux qui souhaitent des précisions sur l’état de l’école, je vous laisse l’adresse web du syndicat que je fréquentais :


                                                        • tf1Groupie 10 juillet 2014 17:42

                                                          Tu racontes n’importe quoi Sampiero.

                                                          Tu ne fais qu’accuser ceux qui ne militent pas dans la même chapelle que toi, ce qui est assez pitoyable de ta part et démontre ton absence de sens collectif.

                                                          Il est évident que la grande majorité des Français est favorable à l’école publique, et reste attachée au service public. Mais le dire ne règle pas les problèmes.

                                                          Par contre ceux qui comme toi ne font qu’hurler au complot et baver sur leurs concitoyens sont des nuisibles.
                                                          Comme beaucoup de ton espèce tu revendiques la solidarité mais ce n’est qu’hypocrisie.


                                                        • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 10 juillet 2014 23:45

                                                          @sampiero ! et le PS nous crache autant à la figure... ils osent appeler ça la « gauche » !


                                                        • tf1Groupie 10 juillet 2014 23:49

                                                          Et alors, on n’a pas le droit de critiquer une administration inefficace, rigide et qui ne se modernise pas ??

                                                          Fermer les yeux sur les problèmes c’est la meilleur façon d’arriver au pourrissement et de justifier le recours aux alternatives telles que le privé.
                                                          Alors n’accuse pas les autres des conséquences que tu encourages.


                                                        • Le Gaïagénaire 10 juillet 2014 22:01
                                                          Par Le Gaïagénaire (---.---.85.109) 10 juillet 21:59

                                                          @lermontov (---.---.236.243) 10 juillet 13:23


                                                          La sortie passe par la porte. Faites donc un pas par la porte : Qu’a vécu au Maroc la mère à l’âge qu’a sa fille aujourd’hui.


                                                          • kalachnikov lermontov 10 juillet 2014 22:30

                                                            @ Gaïagénaire

                                                            « Une petite fille dit : je suis la morte qui pouffe d’horreur à l’intérieur des poumons de la vivante. Qu’on me sorte tout de suite de là ! » [Artaud]


                                                          • Le Gaïagénaire 11 juillet 2014 05:00

                                                            @ lermontov 

                                                            Tout un accouchement dont ni Kant ni Freud ont été capable d’accomplir. 

                                                            Du même coup je réalise que vous me faisiez marcher, ramer même.

                                                            La théorie des pulsions est la base de l’édifice de la répression (Alice Miller).


                                                          • kalachnikov lermontov 11 juillet 2014 12:13

                                                            Les pulsions n’existent pas ; l’être est un et irréductible. Comme vous le savez, les supposées pulsions ne sont pensables que depuis l’effet (l’objectivation). Par ex, il y a un désir sexuel CENTRE sur l’objet x ; donc, je déduis qu’il y a une pulsion sexuelle. Mais imaginons un instant que l’on enferme un individu dans une boîte noire : plus de sollicitation = plus d’objectivation, est-ce à dire qu’il n’y a plus de ’pulsions’ ?

                                                            C’est une des bases de l’ascétisme et de la retraite type monacal : l’individu se retire, il s’isole afin de se soutraire aux stimulii et à l’objectivation. Donc, vous pouvez comprendre par là que parler par exemple de pulsion sexuelle ne tient pas la route une seconde. Ce n’est qu’objectivation particulière d’un irréductible qui, s’il ne va pas trouver à se fixer ur un objet, va chercher n’importe quel objet ailleurs. 


                                                          • kalachnikov lermontov 11 juillet 2014 12:35

                                                            Pour être correct : ’la répression des pulsions est la base de la répression dans cet environnement social’. Ca n’a rien d’universel et pour bien comprendre, il suffit de lire la Bible et l’harangue de Moïse ; quelles sont les fixettes de Moïse, comment considère-t’il l’Homme. Cet environnement social s’appelle (à tort) le judéochristianisme ; à tort parce que ce fameux Jésus qui devint Christ est justement un réformateur et que c’est la raison pour laquelle il fut supplicié ; il conviendrait donc de parler de Mosaïsme. Et dans ce Mosaïsme, quelle est la vision de l’Homme, la racine depuis quoi tout s’élève : l’Homme est mauvais en soi et doit être rectifié = culpabilité. Tout ce qui vient derrière, c’est de l’impro autour de cette pauvre note de pipeau.

                                                            Accessoirement, puisque comme je vous l’ai dit nous avons une conscience instinctive du Mensonge qu’est l’être social [celui que l’on devient après passage par la case dressage, ce qu’ils appellent éducation], que conséquemment une Volonté de vérité oeuvre en nous, vous avez là la cause de cet antisémitisme forcené et irréductible chez certains.


                                                          • Le Gaïagénaire 11 juillet 2014 17:08

                                                            Je crois important d’apporter les précisions suivantes au sujet de la théorie des pulsions :

                                                            « [l]a théorie des pulsions (sexualité infantile, complexe d’Œdipe) formulée par Sigmund Freud en 1897 [ait] contribué à retarder de quatre-vingt-dix ans sa découverte antérieure, et tout à fait inattendue, de l’abus perpétré sur l’enfant (ainsi que son refoulement dans l’inconscient et des conséquences de ce refoulement).

                                                             »En soi, cela n’aurait guère d’importance, car dans cette somnolence millénaire où stagne la société, quelques décennies de plus ou de moins ne jouent guère de rôle. Malheureusement, la popularité de cette théorie, qui est hostile à l’enfant et qui le méconnaît totalement, a fait que plusieurs générations d’analystes et de thérapeutes ont dû apprendre au cours de leur formation à se rendre aveugles, sourds et muets devant les réalités de l’enfance et à attribuer à leurs patients la responsabilité des tourments que ces patients avaient subis jadis.« 

                                                            Pour approfondir :A. Miller, L’enfant sous terreur – L’ignorance de l’adulte et son prix, Paris, Aubier, 1986, traduction Jeanne Étoré, p. 132 

                                                            Ibid., p. 7-8. Voir aussi les p. 9 et 10, où Alice Miller explique ce qu’elle entend par théorie des pulsions.



                                                            • Le Gaïagénaire 11 juillet 2014 13:32

                                                              lermontov (---.---.236.243) 11 juillet 12:35


                                                              ..Et Moïse, qui n’est pas passé par l’Éducation, qui lui a instillé :« Et dans ce Mosaïsme, quelle est la vision de l’Homme, la racine depuis quoi tout s’élève : l’Homme est mauvais en soi et doit être rectifié. »


                                                              • kalachnikov lermontov 11 juillet 2014 15:22

                                                                Je pense qu’il y a à l’origine-même de l’humanité cette idée de l’Homme mauvais en soi. Moïse n’a fait que la reprendre en l’altérant à la marge, en substituant le patriarcat au matriarcat en particulier. A l’usage, cela a entraîné des conséquences avec une objectivation différente (de ce que certains appellent) des pulsions. L’être en fait se déploie différemment. C’est pourquoi, par exemple, je pense que la civilisation se fait technologique ; la faculté d’abstraction se trouve favorisée.) 

                                                                Quand on examine toutes les cultures connues, on s’aperçoit que le Décalogue (moins les quatre premiers articles propres au judaïsme) est universel. Il porte sur 3 champs : sexualité ; violence ; loyauté (je ne sais que le mot générique donner pour le troisième, je mets ça par défaut). Cela nous donne une idée de l’homme naturel et des rapports sociaux dans un milieu naturel. Dan un tel milieu acivilisé, des phrases tels que ’honorer sa mère’ ou ’ne pas convoiter le bien d’autrui’ désignent de fait l’inceste avec la mère et la prédation sexuelle. La première possession et propriété est sexuelle, lorsqu’il n’ y a pas encore d’objets et de culture et qu’il n’y a pas de problèmes de subsistance, dans un milieu nomade. En hébreu biblique, le mot époux signifie littéralement ’maître’ et épouse ’en possession d’un possesseur’ ; souvent, par relief, notre langue trahit cela et pour désigner l’acte sexuel on dit ’être prise’, ’s’abandonner’ (renoncer à soi-même, à la propre possession de soi-même), posséder.


                                                              • smilodon smilodon 11 juillet 2014 16:10

                                                                Que la tueuse soit pardonnée !... D’un double pardon !.. Espagnole d’origine marocaine !... Pardonnée soit-elle !... Et que les petites mômes de l’institutrice éventrée se débrouillent entre elles !.. Le papa aussi !.. La « diversité » reste une chance ENORME !... A quelques exceptions près !....Mais c’est notre « seule chance », soit-disant !.. (cF Fillipetti et Hollande...Et tant d’autres !!..).. Pourvu que ça dure, et un couteau dans le ventre finalement, est-ce si douloureux ???!!.... Mortel, oui... Mais « douloureux » ???.... Pas la peine de demander à cette pauvre « instit » !.. Trop tard !... Adishatz et bonne chance à tous !...


                                                                • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 11 juillet 2014 16:41

                                                                  @smilodon : hélas, et c’est un problème spécifique à notre pays, il y a des gens qui défendent les voyous et les profiteurs en tout genre. Examinez d’ailleurs le nombre inattendu de « moinsseurs » de mon topo (certes « twistés » par le dénommé Lermontov)... en France on marche sur la tête.


                                                                • kalachnikov lermontov 11 juillet 2014 16:51

                                                                  @ Jehan

                                                                  Sachez que je ne moinsse ni ne plusse ni ne vote. Les lecteurs faisant n’importe quoi, à quoi cela rime ?

                                                                  Hors cela, cessez de vous plaindre et de toujours faire des appels à la cantonnade pour constituer un nombre. C’était malvenu de votre part, encore une fois, que de venir hier sur le post d’une tierce personne pour m’injurier. On aurait dit un petit caïd de banlieue : mêmes élans, même comportement. L’universalité des comportements humains. 


                                                                • kalachnikov lermontov 11 juillet 2014 17:00

                                                                  @ Jehan

                                                                  Vous devez être ravi, quelqu’un vous ayant plussé, vous l’avez enfin votre RECOMPENSE.

                                                                  Puisque vous êtes enseignant, regardez la vidéo donnée par Gaïagénaire. Un de vos collègues, 50 ans de carrière, vous parle ’aliénation et magie noire’ [Artaud]. Premier principe dit principe de châtiment/récompense, lequel repose sur le principe du plaisir/déplaisir ; deuxième principe dit principe de Pavlov. Etc, etc. 
                                                                  Mais c’est mieux de continuer avec la fiction qui fait supporter de vivre, non ? La petite lumière s’allume dans la tête, le chien se met à baver : ’oh, non pas panpan cucul, récompense plutôt’

                                                                  ’La vie est la farce à mener par tous.’ [Rimbaud]


                                                                • Le Gaïagénaire 11 juillet 2014 17:23

                                                                   En tant que docteure en philosophie, en sociologie et en psychologie,(...) Bien qu’elle-même soit ouverte à recevoir les premières découvertes de Freud, elle constate néanmoins la fermeture d’une majorité de gens à y voir une vérité, réticence qu’elle attribue au fait qu’ils ignorent eux-mêmes leur inconscient, même, et surtout, dit-elle : « lorsqu’ils sont dramatiquement dominés par cet inconscient »[103]. Ainsi, ils préféreront voir dans les problèmes psychiques qu’ils constatent des réalités déjà présentes à la naissance et, dès lors, à l’existence et aux conséquences inévitables, déterminées d’avance. Prenant pour exemple un fait divers dans le journal impliquant un homme ayant égorgé sa femme et ses trois enfants, elle avance qu’un lecteur de la nouvelle qui est inconscient de lui-même pourra, lorsqu’il en prendra connaissance[104] :


                                                                  « (…) admettre sans s’étonner les actes les plus incompréhensibles et les plus incroyables, et [sera] prêt à recevoir les explications les plus absurdes sans la moindre émotion, dans la mesure où elles lui restent extérieures. En même temps, il réagira par la colère ou la moquerie, si l’on cherche à attirer son attention sur les possibles motivations inconscientes de ces actes, car ces explications font entrer en jeu des éventualités dont la prise de conscience mettrait en péril ses mécanismes de défense. »

                                                                  A. Miller, L’enfant sous terreur – L’ignorance de l’adulte et son prix, Paris, Aubier, 1986, traduction Jeanne Étoré, 

                                                                  [104] Ibid., p.133.


                                                                • Le Gaïagénaire 12 juillet 2014 15:44

                                                                  Autre temps autre moeurs

                                                                  http://politicobs.canalblog.com/archives/2008/07/05/9826159.html
                                                                  Petit-fils et fils de hussards noirs du Loiret..et hussard moi-même (de 1955 à 1993 dans le Loiret aussi !). Ce régiment s’est éteint au début des années 60 avec l’amputation de la Classe de Fin d’Etudes et la généralisation des C.C., puis C.E.G., puis C.E.S. , puis collèges. J’ai donc été hussard quelques années et ai assisté au désarroi profond des anciens.Mon père, retraité en 1962, était un des derniers. De plus, il dirigeait une grosse école (à laquelle a été adjointe un C.E.G.). Il dirigeait aussi une importante société post-scolaire (sports, théâtre, lecture, ..) qui amplifiait et complétait sa mission d’élévation du peuple. Notable reconnu et respecté (la main leste), anticlérical. Une seule ombre à ce tableau : sa toute-puissance pour l’orientation des élèves. C’était lui, et lui seul qui décidait du devenir des enfants. Avec quelques erreurs d’appréciation notoires, mais dont personne ne parlait, car ce n’était pas politiquement correct. Attitude identique pour ses propres enfants. Ils seront hussards, que ça leur plaise ou non. Résultat : j’ai été un hussard convenable, convenablement performant, mais dont on a brisé les désirs et les ambitions. A 77 ans, je réalise que ma vie aurait dû être autre. C’est quoi le bonheur ?

                                                                  POSTÉ PAR PATAGON, JEUDI 28 FÉVRIER 2013 | 1

                                                                  • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 13 juillet 2014 00:22

                                                                    Vas-y papy comme en 14 ! Agoravox=agoravieux ???


                                                                  • Coeur de la Beauce Jehan De Beauce 13 juillet 2014 00:25

                                                                    Une vingtaine de « moinsseurs » sont donc venus repasser mes coms’ systèmatiquement... on se demandera toujours d’où sortent ces abrutis qui n’ont aucun respect pour le travail d’autrui... enfin c’est la France, ses médiocres et ses grandes gueules. A propos, je vais jeter un oeil sur les postes à l’étranger pour l’année prochaine... je comprends que les jeunes diplômés évacuent cet endroit à la noix qu’est l’hexagone.

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