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Accueil du site > Tribune Libre > Une révolution qui se révèle par sa solidarité et son humanité

Une révolution qui se révèle par sa solidarité et son humanité

Le premier janvier 2015 marquera les 55 ans de cette grande victoire sur le dictateur Batista, mais aussi et surtout sur un régime social, politique et économique qui asservit la personne humaine et en fait une marchandise. Ce sera sur ce dernier point que l’esprit de la révolution cubaine se révèlera progressivement tout au long de ses 55 ans de marche vers une manière nouvelle d’être toujours plus humain. Vu du dehors, c’est comme assister à la naissance d’une humanité nouvelle qui se fait dans les douleurs de l’enfantement. Un enfantement que les puissances de ce monde ont tout fait qu’il n’arrive pas à terme.

Après toutes ces luttes dont il se serait passé, le peuple cubain est toujours là avec Fidel et Raoul Castro comme guides et témoins d’un monde nouveau à naître et à faire grandir.

On ne peut pas parler du présent de la Révolution cubaine sans avoir à l’esprit cette histoire de harcèlements qui se poursuit toujours, sous de multiples formes, de la part des Etats-Unis. En dépit de tous les obstacles placés sur sa route, ce Peuple est parvenu à faire des pas de géants dans de nombreux secteurs dont ceux de la santé, de l’éducation et, plus que tout, de la solidarité. C’est à travers cette solidarité que se révèlera le plus l’esprit de cette révolution. 

Les acquis fondamentaux de cette révolution

La solidarité internationale de ce peuple en a fait un des pays les plus solidaires de la planète. L’ex-président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Miguel D’Escoto, déclarait que Fidel était l’homme le plus solidaire qui lui ait été donné de connaître. Dans une entrevue, accordée à Culture et Foi, il a ces paroles en réponse à la question de savoir comment il jugeait ce réveil des nations latino américaines.

« Je crois que nous sommes en train de voir les fruits de l’exemple et de la lutte de Fidel, diabolisé par l’Occident pour avoir prêché la solidarité. Fidel ne l’a pas seulement prêchée, il a prêché par l’exemple. Pour moi, et cela je le dis aux Nations Unies, il est le héros mondial de la solidarité. Comme je voudrais pouvoir dire que mon Église est celle qui a porté la flamme de la solidarité ! Mais je ne peux le dire, parce que ce n’est pas vrai. Les plus hauts représentants de notre Église viennent aux Nations Unies et rien ! Il n’y a pas de souffle, pas de passion, pas de feu, tout est éteint et l’Esprit se sert des laïcs, même certains qui se disent agnostiques et non croyants. »

Cette solidarité s’illustre de nouveau avec ces centaines de médecins partis en Afrique pour y contrer l’épidémie de l’Ébola. Ce fut également le cas pour Haïti suite au terrible tremblement de terre qui fit des milliers de morts et des centaines de milliers de blessés. Je vous invite à lire sur ce sujet cet excellent article. Il va sans dire que les articles sur le sujet ne manquent évidemment pas. Je me permets toutefois de relever celui du New York Times, daté du 20 novembre 2014 sous le titre Cuba : de l’étoile solitaire à l’étoile solidaire.

Cette solidarité, exprimée de diverses manières, allant du soutien militaire à la lutte contre l‘apartheid en Afrique, de la formation de médecins par milliers en passant par l’éducation, l’alphabétisation et les opérations miracles à travers l’ensemble de l’Amérique latine, trouve sa source et son inspiration dans l’esprit de cette révolution, lancée, en 1953, par ces jeunes barbus aux idéaux humanistes élevés. Pendant que d’autres s’acharnent à produire des bombes, Cuba s’ingénue à ouvrir les esprits aux connaissances, à former par milliers des médecins pour servir là où leur présence est nécessaire. La solidarité est sans calcul et l’esprit en est un de service.

Fidel qui a survécu à plus de 635 tentatives d’assassinat est toujours là pour écrire avec lucidité sur les grandes questions de notre époque et pour accueillir dans sa résidence toute simple, les principaux leaders du monde qui souhaitent le rencontrer

 Montage Oscar

Sur ces photos nous reconnaissons la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, le Président chinois, feu Hugo , président du Venezuela, le président de la Bolivie, Évo Morales, le pape Benoit XVI et le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutin. 

Il faut mettre au compte de Cuba et des pays émergents de l'Amérique latine les grandes institutions d’intégration des pays de l'Amérique latine, faisant du rêve de Bolivar une réalité toujours plus accessible. L’ALBA et la CELAC comptent au nombre de ces initiatives.

L’homme qui fut diabolisé plus que tout autre et que ses ennemis ont tout fait pour le faire disparaître de la surface de la Terre est toujours là, célébrant cette fois-ci une autre des grandes victoires du peuple cubain : le retour à la raison de son plus grand ennemi, les États-Unis. Il y a évidemment la libération des trois antiterroristes Cubains et la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays, mais plus que tout, cette reconnaissance par le président Obama de la faillite d’une politique qui n’a su avoir raison du peuple cubain pas plus que de ses leaders. 

« Bien que cette politique ait été dictée par de bonnes intentions, elle n'a donné que très peu d'effet, car à présent, tout comme en 1961, les Castro et le Parti communiste gouvernent Cuba. »

Je me garderai de commenter les «  bonnes intentions »pour justifier un blocus criminel qui a privé le peuple cubain, pour toutes ces années, de près de 100 milliards de dollars. Ce n’est pas rien pour un pays en développement, témoin d’autant de solidarité dans le monde.  

Ceux et celles qui cherchent quelque chose qui puisse se rapprocher de l’humanisme à visage humain peuvent regarder en cette direction. 

Maintenant que les premiers pas ont été donnés, il est plus qu’urgent que Washington donne suite à la volonté internationale des peuples qui votent à très forte majorité, année après année, pour que soit mis fin à ce blocus économique inhumain et criminel. 

Je me joins à la joie de tous les peuples pour célébrer cette victoire morale d’un peuple qui a su se révéler au monde avec un visage humain qui devrait nous inspirer tous et toutes. Je salue par la même occasion l'intervention discrète du pape François qui y a mis la main. 

 

Oscar Fortin

Le 1er janvier 2015

 

http://humanisme.blogspot.com

https://fr-ca.actualites.yahoo.com/américain-libéré-échange-trois-cubains-162131169.html


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103 réactions à cet article    


  • Serge Charbonneau Serge Charbonneau 19 décembre 2014 09:29

    Une grande émotion...

    C’est ce qui se dégage et c’est ce que je ressens à la lecture de cet excellent survol de l’Histoire et de la situation actuel de Cuba, la solidaire,

    À travers cet excellent texte, M. Fortin nous démontre que Cuba est le Pays médaille d’or, le Pays "Prix Nobel" de la solidarité et de l’humanisme qui en découle.

    Dans notre monde où tout est directement relié à l’économie et à l’exploitation humaine qui en émane, cette notion de solidarité et ces sentiments humanistes ne sont qu’une vue de l’esprit dans notre quotidien. Chez nous, tout, exactement tout, est est relié au portefeuille, au coût, au profit, aux intérêts, à la « croissance ».

    Nous sommes orientés à considérer notre pouvoir d’achat et oublier notre bien-être.
    On nous fait vivre dans ce fol et absurde désir constant du « mieux vivre » en nous faisant totalement oublier notre « bien vivre ». On nous habitue à ne voir que le confort de notre nombril en nous éclipsant le reste de l’Humanité.

    Ce ridicule « mieux-vivre », ridicule parce que toujours, par sa définition même, inassouvi et l’important « bien vivre » important parce qu’oublié chaque jour que « dieu » nous laisse. Ces deux importants concepts que nous a fait réaliser cet autre grand Humain qu’est Evo Morales, président de Bolivie.

    Cet important et excellent texte de M. Fortin contraste avec les textes de nos quotidiens au service des grands exploiteurs mondiaux. Juste leurs titres nous font lever le coeur. Voici deux exemples :
    - « Le Venezuela isolé après le rapprochement É.-U./Cuba »
    Quelle absurdité ! Quel mensonge !
    - « Fidel Castro, le grand absent du rapprochement É.-U./Cuba »
    Quelle NÉGATION de l’Histoire et de la réalité !

    « Notre » (sic) presse nous endoctrine quotidiennement. Quelle vomissure que ces articles.
    Il faut des textes comme celui de M. Oscar Fortin pour nettoyer ces vomissures dont on nous souille le cerveau.

    Il faut des textes comme celui de M. Fortin pour réveiller notre vrai humanisme qu’on nous endort quotidiennement ou qu’on nous transforme en un humanisme de pacotille visant à « rentabiliser » notre générosité innée.

    Oui, Cuba et ses leaders, ses « guides », le toujours vivant Fidel et le non moins toujours vivant malgré son assassinat révoltant, le Che sont des puits intarissables de solidarité. À ces deux grands s’ajoute le regretté Hugo Rafael Chávez Frias, un autre grand leader qui nous démontrait au quotidien comment l’humanisme et la solidarité entre les peuples pouvaient être épanouissants et bénéfiques à tous sans exception.

    Merci à M. Fortin de nous réveiller l’humain qui sommeille en nous par cette courte et efficace démonstration.

    Serge Charbonneau
    Québec


    • mmbbb 19 décembre 2014 21:11

      une question me taraude Vous reprenez peu ou prou l’argumenation de Sarte qui vomissait notre pays et traitait de chien ceux qui osait critiquer L URSS Lui a toujours vecu dans ce maudit pays la France et n’a jamais ete vivre au pays des soviets vous de meme vous ne quitter pas votre canada un peu facile non Le mur est tombe et le souvenir de sarte est celui qui a eu une vue divergente ( du a son strabisme ) de la realite Nous en france nous avons regis debray qui fut comme vous dans les pas du Tche mais qui a eu quand meme une critique plus fine de ces revolutions.


    • oscar fortin oscar fortin 19 décembre 2014 09:57

      Merci M. Charbonneau pour cette passion bien humaine qui vibre au contact d’une humanité nouvelle qui surgit des broussailles d’un monde de contradictions, de mensonges, d’ambitions jamais assouvies. L’émergence du « bien vivre » est comme une rosée du matin qui apporte fraicheur et contentement. Il est là pour rester et se développer, brisant les uns après les autres ces obstacles que sont les ambitions de conquêtes et de domination, les injustices qui en résultent inévitablement. La vérité retrouvera ses lettres de noblesse et la solidarité deviendra l’expression par excellence de cette grande fraternité universelle. Il ne faudra pas être surpris que les murs de l’individualisme, du tout pour soi, des injustices et de mensonge s’écroulent sous la poussée de ce monde nouveau dont les premiers pas permettre d’y reconnaitre notre véritable humanité.


      Merci M. Charbonneau de joindre votre pensée à l’avènement de ce monde nouveau.

      • asterix asterix 20 décembre 2014 21:01

        Mr Fortin, bonjour.

        Sur ce coup, j’avoue que je ne vous comprends pas du tout. Vous dont les articles transpirent l’humanisme, vous vous faites le défenseur d’un des plus grands assassins du XXème siècle en faisant fi des dizaines, si pas des centaines de milliers de morts que Fidel Castro a sur la conscience.
        Ce mec a du sang, beaucoup de sang sur les mains.
        De votre part, soutenir son oeuvre, c’est absolument renversant.


      • oscar fortin oscar fortin 20 décembre 2014 22:05

        D’abord, documentez ce que vous me dites et comparez ce que vous en retiendrai avec les dictateurs tels les Pinochet, les Videla, les Somoza, les Stroessner, les G.W. Bush, les Clinton, les Obama, les Duvalier et de combien d’autres. De tous ces dictateurs dites-moi ceux qui ont été particulièrement reconnu pour leur solidarité internationale et leurs oeuvres humanitaires dans les secteurs de l’alphabétisation, de la santé, des luttes contre l’Apartheid en Afrique du Sud. Trouvez-moi un seul de ces dictateurs qui a regroupé autant de chefs d’État aux idéaux élevés autour de lui. Les présidents du Brésil, de l’Argentine, du Venezuela, de l’Équateur, de la Bolivie, et de l’ensemble des Caraïbes, ne sont pas tous des deux de pic. Je pense qu’il est temps que vous regardiez le sang qu’il y as sur les mains de ceux que je vous ai cité au début. Bush à lui seul a fait plus d’un million de morts en Irak. Ce n’est pas parce qu’ils sont des irakiens que leur sang ne compte pas.


        Je suis très intéressé à ce que vous me documentiez les milliers de morts que l’on attribue à Fidel au cours des 54 dernières années. Il y a eu les guerres de la Révolution pour renverser le dictateur Batista, il y a eu l’attaque de la Baie des Cochons provoquée par les anti-castristes de Miami avec le soutien de Washington. Il y a également eu les mesures visant à contrer les soulèvements suscités de l’extérieur comme nous le voyons encore aujourd’hui avec les printemps de couleur...

        On ne peut se permettre de dire n’importe quoi, surtout sur ces questions couvertes par autant de propagandes et de manipulation de l’information.

        Avec tout mon respect

      • asterix asterix 20 décembre 2014 22:24

        Je savais que vous étiez derrière votre clavier, Mr Fortin.
        Et que vous alliez directement réagir.
        En fait, vous ne réagissez pas, vous biaisez en disant une fois de plus « oui, mais ce sont les Américains » et en me défiant d’apporter des preuves alors que celles-ci existent à la pelle et qu’il est donc inutile que vous me demandiez de les apporter, sinon pour semer le doute.
        Et, en toute gentillesse, vous n’oubliez pas de terminer en disant « on ne peut pas se permettre de dire n’importe quoi » Je vous renvoie votre prose comme un boomerang
        Et ne me répondez pas qu’il y a du sang plein le sable en Irak.
        Faux-fuyant : revenez à votre sujet je vous prie
        VOTRE ARTICLE D’HIER ( celui-ci ) EST PUREMENT INDéFENDABLE AU NOM MÊME DE LA MORALE HUMANISTE QUE VOUS DéFENDEZ
        Précision : Bolivie, Brésil Argentine, Venezuela - vous avez oublié l’Equateur, sont des pays parfaitement démocratiques dont les dirigeants ont été régulièrement élus au suffrage universel.
        Un suffrage universel que n’a jamais connu Cuba, dois-je vraiment vous le signaler ?
        Les bras m’en tombent de la part de quelqu’un comme vous, Mr Fortin !!!


      • L'enfoiré L’enfoiré 21 décembre 2014 20:24

        Des anecdotes, j’en ai aussi. 

        Pas comme Asterix qui y a vécu pendant 4 ans, mais faut-il tellement de temps pour remarquer ce qui se passe ?

        Je répondais dernièrement Yance sur un autre article qui voulait comparer Menton et Cuba.

        Tout cela, j’en ai parlé, j’a donné le lien de l’article qui reprenait l’histoire. Bien sûr que Batista pas n’était pas le nec plus ultra. Que ce n’était qu’un lupanar avec les jeux. Mais si vous connaissez l’histoire de Charybde et de Scylla, vous en avez un autre exemple. 

        Vous rendez-vous compte que c’est pendant deux générations que les jeunes attendent de voi ce qui se passe ailleurs qu’à Cuba ?

        Il y a peu de pays dans lesquels je me suis dit que je ne remettrais pas les pieds si rien ne changeait. Cuba en faisait partie.

        Je voulais tout y voir. Je n’ai pas eu cette chance. 

        C’était au printemps 1996 pour situer. 

        La péninsule de Varadero est le plus souvent la porte d’entrée des touristes dans ce monde d’exception, ce ghetto de faux riches qui ignorent l’extérieur et qui s’ignorent entre eux.

        D’abord, le vol avec la Cuban Airline à bord d’un Iliouchine, avion drastiquement rustique. Une fois atterri à La Havane, pour regagner son hôtel dans cet endroit de rêve pour touriste, celui-ci est tout de suite mis au parfum de l’ambiance. La réflexion qui vient tout de suite, c’est la comparaison entre nos méthodes de ralentissement de nos autos. Chez nous, on installe à coup de monnaies des casses vitesse. A Cuba, pas de problème, c’est gratuit : on laisse faire la nature. Les slaloms commencent donc pour éviter les nids de poules laissés par les ruissellements. D’après, le film d’Antoine, les routes seraient devenues des billards ! Oui, entre Varadero et La Havanne, et encore, pas partout.

        Arrivé à l’entrée de Varadero, contrôle avec barrière et guérite. La plaque minéralogique avec numéro spécial donne le tempo et le sésame ou non.

        Les hôtels internationaux vont se succéder à un rythme accéléré plus prestigieux les uns que les autres avec des allures américaines. Luxe et volupté contrastant avec les préliminaires vus sur la route. Rien n’est trop beau pour satisfaire ce pourvoyeur de moyens financiers pour le pays.

        Les panneaux publicitaires ont progressivement remplacé ceux qui montraient la gloire de la « revolucion » et de son leader, « el commandante ».

        Le dollar se sent à plein nez tout en étant interdit officiellement à l’extérieur de l’enceinte.

        La visite de La Havane va confirmer les impressions de départ avec des surprises de taille. Dans la voiturette moderne, le guide résiste aux questionnements avec le sourire le plus convainquant.

        Pour comprendre, il faut prendre du recul et rien ne vaut une vue du fortin en face de la capitale. C’est beau de loin, c’est sûr. Les monuments sur l’autre rive se perdent dans une ville qui cherche son modernisme. Sera-ce le même topo sur l’autre rive au plus près ?

        La traversée de la baie mène droit au Musée de la Révolution. Un tank trône, en avant plan du bâtiment, fier d’avoir repoussé l’envahisseur impérialiste. Car cette « Revolucion » est le leitmotiv, le fil rouge de ce demi siècle cubain puisque « La Revolucion es construir » trône sur une façade décrépie et « La Revolucion necessita sacrficios », sur un mur. Le passé de la résistance contre un embargo est volontairement le seul souvenir que l’on veut graver à jamais dans les esprits. Ce passé est tour à tour montré et caché comme si l’autorité avait voulu arrêter le temps les armes à la main.

        Les voitures ne courent pas les rues, elles y trottinent de peur qu’elles ne se cassent. Elles ont un âge canonique de 40-50 ans et on les entretient. Trouver les pièces de rechange est une préoccupation majeure. Véritable musée ambulant qui vaut tout de même au mieux 150 mois du salaire le plus élevé d’un médecin. La médecine est gratuite ici. Les médicaments brillent, en revanche, un peu par leur absence. Le logement est aussi un problème majeur reconnu par le régime.

        Alors, on répare, on bricole et on parvient à rouler vaille que vaille. Les moyens de transports publics quand par chance, ils passent toutes les heures, on les veut les plus efficaces possible au détriment d’un confort.

        El camello« , »le chameau« comme on l’appelle, est là. Embarquons dans ce long bus.

        Sur l’immense place de la Révolution, on croit entendre les discours de Fidel Castro tellement ils ont imprégné les heures des premiers mai.

        Le Capitole se veut être une copie de l’original de Washington.

        Volontairement, un plongeon dans ce passé que l’on veut oublier et qui revient lancinant, les différents endroits célèbres qui ont hanté Hemingway, le restaurant Floridita, le bistro Bodeguita. Les photos, les signatures rappellent ces moments d’un autre espace temps. On veut les ignorer, on les pousse avec nostalgie à la vue du touriste pour probablement ne pas le désorienter.

        Très vite, la visite guidée mène à l’immense place de la révolution où le monument du poète José Marti trône en maître avec le Che rappelant la tribune aux discours fleuves du président et avec les Ministères, aux bâtiments plutôt austères et secrets.

        La visite suivante ne va pas passer par les échoppes d’aujourd’hui. Hors du cycle touristique, elles étonneraient le touriste, habitué aux grandes surfaces, supermarchés avec profusion de marchandises. Les gens d’aujourd’hui ne sont pas habilités à donner un avis sur leur vie. »On se partage la précarité, les combines et les sacrifices dans une interminable course de fond« , comme l’écrit l’écrivain cubain Fernando Leonardo Padura

        Bien au contraire, on oriente ensuite le touriste vers le cimetière avec ses mausolées de personnages de la pègre, mafias d’avant révolution et qui ont sévi grâce à la prostitution en contournant la prohibition de l’autre côté. Epoque qui n’est pas plus enviable. 

        Quelle est la raison de ce choix ? Je sais dans certains pays, on visite les catacombes, mais cela fait partie d’histoires bien plus anciennes. La visite continue après le musée où plastronne en évidence la statue de Christophe Colomb, qui est passé dans ces parages dans son rôle de découvreur du nouveau monde. Monde qui, ici, a suspendu son vol. Nous sommes dans l’histoire, mais c’est un peu la préhistoire, la période d’avant la révolution qui impressionne et que l’on montre avec ostentation. Une archéologie que l’on veut plus libertaire et plus libertine.

        La place de la cathédrale va essayer de s’extraire au jour le jour, de refaire le plein de touristes et de dollars. On parcourt, on fréquente des échoppes à la sauvette. Le tour des belles, aussi, qui sont là pour satisfaire ces voyageurs en mal d’aventures nocturnes bien rémunérées par ces mêmes billets verts interdits.

        Interdit ces billets ? Oui et non.

        Dans la légalité, il faut échanger ces beaux billets verts dès l’entrée dans le pays contre la monnaie locale qui n’aura évidemment cours que sur place. Le peso local sera converti en CUC, une première fois à raison de 25 pesos par CUC convertible en dollars. Pour tous les Cubains, le rêve ultime est d’entrer en contact avec un étranger, considéré comme une sorte de banque de charité ambulante. Le salaire mensuel moyen équivallant à peu près à 10 euros, sera payé en pesos, en CUP, le peso cubain, sans valeur à l’extérieur du pays et la nourriture en CUC reliée à son tour en dollar. Dans le magasin, les bons de rationnement s’échangent contre le kilo de riz et les haricots rouges. Le médecin et le policier sont au sommet de la hiérarchie des salaires et doivent se contenter de 800 pesos par mois. Le marché noir est là. On y trouve pour 35 pesos un steak d’une livre, mais il faut aimer la graisse. Vu l’état des routes et les distances importantes, tous déplacements se résument pour des transferts en avion. Mais avec quel avion ?

        - Je n’ai pas demandé de faire du parachutisme, ai-je eu l’intention de faire remarquer à la vue de l’un d’entre eux.

        Car l’impression est bien là. Tout y est. Dans la carlingue de l’Andronov, on se regarde en face de chaque côté de la carlingue, on se sourit, pas très rassurés. Le cockpit est ouvert. Pendant la visite, pas besoin de chercher le pilotage automatique. Les nuages sont nombreux et on danse en coeur. Quinze minutes de vol et ce qui devait arriver, arriva. On doit faire demi tour, la piste à destination est impraticable due aux intempéries. Dure loi de la nature. Dure loi de la faiblesse des moyens.

        Fin de l’histoire et peut-être une autre qui commence aujourd’hui.

        Fidel n’a pas été au courant des échanges entre Obama et Raoul, peut-être aurait-il été contraire à dire »Yo sigo siendo el Presidente« 

        J’ai un problème majeur, je n’ai pas le culte de la personnalité dans mes veines.

        Le goût de la »revolicion" à perpétué me donne la nausée.

        Les gens qui parlent trop longtemps à la tribune m’épuisent très vite. Avec Fidel, j’aurais, il occupait une place de choix dans le Guiness... , non ?


      • Daniel Roux Daniel Roux 19 décembre 2014 10:11

        Ne jamais oublier la guerre illégale menée par les USA contre Cuba. La tentative de débarquement de troupes dans la baie des Cochons, l’embargo, les tirs meurtriers à partir de bateaux, des tentatives et des projets d’assassinats contre le dictateur Castro. L’occupation de Guantánamo contre la volonté des autorités cubaines qui ont annulé le traité léonin.

        Il faut condamner l’infamie des tortures infligées aux prisonniers que rien ne peut justifier, ni à Cuba, à Guantánamo ou ailleurs.

        Les Castro sont des dictateurs à la tête d’un parti unique ne tolérant pas d’opposant. Ils ont favorisé le culte de la personnalité et leur police politique s’est montrée féroce mais cela est-il si condamnable au vue des circonstances exceptionnelles imposées à Cuba.

        L’état de guerre dissymétrique voulu par le pays le plus puissant du monde, l’agresseur, contre un pays pays pauvre, l’agressé, imposait probablement un pouvoir fort luttant contre les agents de l’ennemi et ses tentatives de déstabilisation. Ces techniques subversives que le monde a pu voir à l’œuvre au Chili et dans toutes l’Amérique du Sud à une époque durant laquelle il n’y avait que des dictatures criminelles à la botte des US.

        Peut-être y avait-il d’autres façons de lutter pendant 54 ans contre les ennemis de l’intérieur, les traitres et déserteurs, les individualistes prêt à échanger l’indépendance de leur nation contre un plat de lentille comme cela se passe ailleurs, notamment en Europe, mais lesquelles ?

        Mais lorsque l’on considère la réalité US, c’est à dire une dictature qui dissimule ses crimes intérieurs et extérieurs sous des considérations vaseuses avec la complicité de l’UE, Cuba n’a pas à recevoir de leçon des thuriféraires de l’Occident hypocrite.  


        • Fergus Fergus 19 décembre 2014 10:39

          Bonjour, Daniel.

          Entièrement d’accord avec ce commentaire qui remet les pendules à l’heure : Cuba n’a aucune leçon à recevoir des pays occidentaux, Etats-Unis en tête.

          Mais il faut se rendre à l’évidence : derrière une idéologie humaniste et des réalisations remarquables, ce pays est caractérisé depuis des décennies par la pérennité d’un pouvoir dictatorial qui musèle la presse et enferme ses opposants. Bref, Cuba n’est ni l’enfer décrit par les Atlantistes ni le paradis encensé par les nostalgiques de la Révolution. 


        • Daniel Roux Daniel Roux 19 décembre 2014 11:34

          Bonjour Fergus

          J’insiste sur le fait que Cuba est en guerre depuis 54 ans contre un ennemi sans scrupule qui a utilisé presque tous les moyens pour asservir un pays souverain dont ils occupent illégalement une partie.

          Dans ces conditions, la lutte contre les agents ennemis et les traitres imposent des renonciations aux libertés fondamentales.

          C’est d’ailleurs exactement avec cet argument que le Patriot Act, liberticide, a été voté et que des lois similaires existent dans de nombreux pays européens. En l’occurrence, il ne s’agit que d’un prétexte pour restreindre encore les libertés civiques puisque ces pays ne sont pas plus menacés qu’avant en réalité.


        • doctorix, complotiste doctorix 20 décembre 2014 13:12

          Tout le monde évolue.

          Tandis que Cuba passe de la dictature à la démocratie progressivement, les USA sont passés d’une apparence de démocratie à une dictature sournoise mais bien réelle. 
          Dictature qu’il était urgent d’exporter à Cuba.

        • oscar fortin oscar fortin 19 décembre 2014 10:29

          Merci Daniel pour votre commentaire qui surgit de la vérité du coeur et de la solidarité humaine. Comme vous dites si bien,Cuba n’a pas à recevoir de leçon des thuriféraires de l’Occident hypocrite. 


          • lsga lsga 19 décembre 2014 10:29

            Castro a envoyé les homosexuels en camps de concentration : quelle humanité.
            Il a laissé en place la ségrégation raciale qui fait les quartiers populaires sont avant tout des quartiers noires : quelle humanité.
            Il a conserver un pouvoir phallocratique qui exclue les femmes du pouvoir : quelle humanité.
            Il a laissé Cuba redevenir un casino géant et un bordel ou les femmes de couleurs sont au service de la perversion sexuelle des gauchistes européens : quelle humanité
             
            Il s’est approprié l’appareil de production Cubain via l’État, il a privé la population cubaine d’un socialisme démocratique, il n’a jamais organisé aucune élection de conseils : quelle humanité.
             
            L’Humanisme : une théorie éthique, morale, idéaliste, bourgeoise ; qui permet de disculper tout le monde et n’importe qui comme jadis le Salut. Hier, on offrait le Salut aux tyrans, aujourd’hui, on leur offre du « grand humanisme ».
             
            Je ne sais pas si Castro était un grand « humaniste » , une chose est sûr : il n’était pas du tout socialiste.


            • Fergus Fergus 19 décembre 2014 10:41

              Bonjour, Isga.

              Disons que Castro a dévoyé les valeurs du socialisme qui ont été au cœur de la Révolution cubaine pour établir un pouvoir autoritaire de type dictatorial.


            • CN46400 CN46400 19 décembre 2014 10:47

               Vous vous comportez comme un troll pro capitaliste. Sur tous les sujets que vous soulevez, il est évident que vous ignorez volontairement, ou non, la vérité et les condition objectives de la réalité cubaine.

                 Sur les homos et transsexuel tapez « Mariéla Castro », sur la propriété de l’appareil de production tapez « Mariel » ou agriculture bio cubaine, ou attribution de 75 hectares à tous les cubains qui veulent travailler la terre etc.....

            • lsga lsga 19 décembre 2014 11:27

              Le Socialisme n’a pas de valeur. Les valeurs, l’éthique, la morale : c’est de l’idéalisme petit bourgeois. Le Socialisme est MATÉRIALISTE. Ça va ? ça rentre ?
               
              Vous vous comportez comme les crétins de gauchistes européens des années 60 qui ont soutenu Staline, Polpot, et toute la racaille fasciste qui a détourné la phraséologie communiste pour s’accaparer l’appareil de production via l’État et l’armée. Staline ne vous a pas suffit ? Vous en voulez encore ?
               
              La réalité Cubaine, c’est qu’il n’y a pas de liberté d’expression, que l’appareil de production est dans les mains de l’armée (enfin, de la famille Castro... Comme en Tunisie de la fammile Ben Ali avant la révolution), que les élections ne permettent donc PAS à la population de décider comment s’organise la production et la distribution.
               
              Le Socialisme : c’est l’abolition de la propriété privée des moyens de production, c’est à dire l’instauration d’une démocratie de conseil permettant à la population de décider ce qu’on produit et comment on le produit. Ça va ? ça rentre ?
               
              A Cuba, vous avez des élections en toc, qui permettent d’élire des représentants sans pouvoir, qui vont passer des lois sans intérêts, qui ne concernent pas la production et la distribution, le tout en l’absence total de liberté d’expression.
               
              Le rôle d’un Communiste, c’est de se battre pour la Révolution Planétaire et l’abolition de la propriété privée des moyens de production. Ce n’est pas de défendre la famille Castro qui est propriétaire de l’appareil de production Cubain via l’armée.
               
              Oh, et pour les homos, Castro considérait qu’ils participaient du complot judéo-américain quand il les a envoyé en masse en camps de concentration... Camps de concentration appelé « Unité militaires d’aide à la production », car dans le Cuba de Castro, l’appareil de production est dans les mains de l’armée.


            • Aldous Aldous 19 décembre 2014 13:36

              Forcément, il pouvait pas appeler ça des unités d’aide à la reproduction. smiley


            • mmbbb 19 décembre 2014 20:12

              Je suis d’accord avec votre propos et en complement si  Serge Charbonneau qui temoigne avec emphase son adhesion a la revolution cubaine oublie de citer les prisonniers politiques cubains qui ont aprecie comme tous les prisionniers politiques leur claustration Nous retombons dans les memes errement des annees 1970 ou les intelos malgre leur intelligence se laissent enfermer par une ideologie et vomissent ceux qui temoignent d’un autre regard


            • asterix asterix 20 décembre 2014 21:13

              Isga, je suis rarement d’accord avec toi, mais ici, c’est à 100%


            • oscar fortin oscar fortin 19 décembre 2014 10:51

              Isga : un mot pour vous saluer et pour inviter à lire sur la question des femmes à Cuba cette réponse sur les conditions de la femme faite par un des meilleurs spécialistes français sur Cuba, Salim Lamrani.


              • lsga lsga 19 décembre 2014 11:07

                Élection de conseils ouvriers pour décider de l’orientation de l’appareil de production ? Non.
                Égalité d’accès aux postes à responsabilité pour les femmes ? Non.
                Égalité de la répartition de la pauvreté entre toutes les ethnies ? Non.
                 
                Du Capitalisme d’État, phallocrate, machiste, racialiste.
                 
                Castro n’est pas socialiste.


              • Serge Charbonneau Serge Charbonneau 19 décembre 2014 11:15

                « Castro n’est pas socialiste. »

                On pourrait aussi dire que la neige n’est pas blanche
                ou encore que l’eau est sèche.

                Serge Charbonneau
                Québec


              • lsga lsga 19 décembre 2014 11:16

                « Les généraux cubains contrôlent les secteur-clés de l’économie cubaine : Gaviota est entre les mains de Luis Pérez Rospide alors que le Groupe d’administration des entreprises (Gaesa) est sous l’influence de Julio Casas Regueiro15. Depuis la Révolution, Raúl Castro est le ministre des forces armées révolutionnaires (Minfar). Le général Abelardo Colomé Ibarra s’occupe du ministère de l’Intérieur (Minint), dont dépendent la police politique (« sécurité de l’État ») ainsi que les troupes spéciales. »
                http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_%C3%A0_Cuba#L.27arm.C3.A9e_et_la_police_cubaines
                 
                Autant dire que les élections à Cuba ne concernent pas l’organisation de l’appareil de production. Ce n’est donc pas du socialisme.
                 
                Et une démocratie sans liberté d’expression... Comment dire...


              • CN46400 CN46400 19 décembre 2014 11:22

                Moi j’adore les généraux qui ne font pas la guerre. Vivement que les généraux US s’occupent de la production US......


              • lsga lsga 19 décembre 2014 11:30

                ah ils sont beau les prétendus communistes français, qui considèrent que quand une famille possède l’appareil de production grâce à l’armée, c’est du vrai socialisme.
                 
                Les communistes français ont soutenu toute la racaille réactionnaire façon Staline et Polpot, et ça continue ! 
                 
                Nous avons une Révolution Planétaire à préparer. La défense de Ben Ali (pardon, de Castro), cela ne nous regarde pas.


              • CN46400 CN46400 19 décembre 2014 12:12

                   Enfin,Isga se lâche. Les communistes français sont responsables de tout ce qui ne tourne pas rond sur cette terre. Ainsi, lorsque Fidel a mis au défit quelqu’un de lui trouver un compte bancaire ailleurs qu’à Cuba, on a négligé de perquisitionner l’immeuble de la place Fabien.....


                   Mais, Isga peut se remettre le moral en lisant le discours d’Obama, publié par les cubains

              • lsga lsga 19 décembre 2014 12:17

                Les faux communistes français qui au lieu de préparer une Révolution PLANÉTAIRES font l’apologie du Castrisme dans lequel l’appareil de production est dans les mains d’une toute petite clique familiale à la tête de l’armée.
                 
                Qu’est-ce qu’on en a foutre de l’argent de Castro ? J’ai parlé de l’argent de Castro ? De son île privée avec des aquariums à orques pour lui ? Non, parce qu’on s’en fou. Si Castro avait instauré le Socialisme a Cuba, j’aurais même voté pour qu’il puisse bénéficier de ce luxe. Ça ne me dérange pas.
                 
                Ce qui me dérange, c’est de voir des faux communistes défendre l’accaparement de l’appareil de production par l’armée.


              • Aldous Aldous 19 décembre 2014 13:41

                « on s’en fout »


                Enfin une parole sensée. smiley

              • doslu doslu 19 décembre 2014 17:41

                isga c’est un bonnet rouge breton qu’a ton avatar ?


              • doslu doslu 19 décembre 2014 17:45

                Le genre de mec qui veut faire la révolution derrière les patrons (et les curés)
                ouarffffffff


              • lsga lsga 19 décembre 2014 17:46

                Le communisme, c’est l’abolition de la propriété privée des moyens de production, c’est à dire l’instauration d’une démocratie de conseil permettant à la population de décider ce qu’on produit et comment on le produit. Le Communisme n’a rien à voir avec Fidel Castro. Rien.


              • Francis, agnotologue JL 20 décembre 2014 11:34

                 Le communisme d’Isga, c’est l’abolition de la propriété privée des moyens de production ... quand les poules auront des dents !

                Hou, ça fait très peur aux capitalistes !

                 smiley


              • Le p’tit Charles 19 décembre 2014 11:10

                Que faîtes vous des milliers de cubains opposants au régime torturés et assassinés dans les géoles de cuba.. ?


                • Serge Charbonneau Serge Charbonneau 19 décembre 2014 11:17

                  Il n’y a sûrement pas que des Cubains à Guantanamo.

                  Serge Charbonneau
                  Québec


                • Le p’tit Charles 19 décembre 2014 11:35

                  Bonjour..heu..a ma connaissance à Guantanamo ce sont les USA qui dirige cet endroit et il n’y a pas de cubains.. ?

                  Je parlais des meurtres de Castro..


                • lsga lsga 19 décembre 2014 11:40

                  Des journalistes cubains sont envoyés en prison ? Il n’y a pas de liberté d’expression à Cuba ?
                  Les faux communistes français s’en foutent.
                   
                  La famille Castro est propriétaire de l’appareil de production Cubain via l’armée, les élections cubaines ne permettent pas de décider les questions de production et de distribution : mais tant que Castro chante l’Internationale, et que les gauchistes européens peuvent aller baiser les petites prolétaires mulatas pour 3 francs 6 sous, les faux communistes français s’en foutent.
                   
                  Comme ça, ils peuvent aller sous les tropiques baiser de la prolétaire du tiers monde en toute tranquilité d’esprit : après tout, c’est une pute qui a la chance de vivre dans un paradis « communiste ».
                   
                  Connards de communistes français : vous me faites gerber.


                • CN46400 CN46400 19 décembre 2014 12:16

                  Les prisons US sont tellement saturées qu"ils sont obligé d’en installer un peu partout sur la planète, y compris sans le feu vert des pays tiers, pourtant propriétaires des lieux !


                • lsga lsga 19 décembre 2014 12:19

                  Sans déconner ? et alors ? C’est un match de foot ? Cuba Versus USA ? Comme un crétin tu te sens obligé de choisir un camps et d’acheter T-Shirt, drapeaux, et fumigènes ?
                   
                  Il nous faut une Révolution Planétaire, elle dégagera l’Oligarchie US comme elle dégagera l’armée cubaine.


                • Aldous Aldous 19 décembre 2014 13:42

                  La révolution planétaire existe : 365 jours environ. 


                • CN46400 CN46400 19 décembre 2014 16:04

                  C’est vrai çà, Pendant 365,25 jours Isga protège le capital en prétendant que toutes les révolutions ne valent rien tant qu’elles ne concernent pas simultanément tous les pays de toute la planète Terre. C’est une autre façon d’être bien sûr que dans 365,25 jours rien n’aura changé de son fait....Le capital va sans doute le décorer abondamment, peut-être même lui refiler quelque pourboire....


                • lsga lsga 19 décembre 2014 16:07

                  là, la seule chose que je te reproche c’est de qualifier de « socialisme » un régime où il n’y a pas de liberté d’expression, et où l’appareil de production est la propriété privée de l’armée.
                   
                  Pour la Révolution Planétaire : tu n’y crois pas ? Soit, mais alors pourquoi te prétends-tu communiste ?


                • lsga lsga 19 décembre 2014 16:12

                  ah oui... D’accord, en fait pour toi le socialisme n’est pas l’abolition de la propriété privée des moyens de production, pour toi le communisme n’est pas une révolution planétaire, pour toi c’est : " Revenus maximum et minimum, recollectivisation des activités de réseau, démarchandisation d’activités sociales, circuits courts etc.."
                   
                  En fait, tu n’es pas communiste, c’est ça ? Et comme Jean Luc le Mélenchon,tu viens nous emmerder à dire que les dictatures qui se prétendent communiste c’est génial ?
                   
                  Hey : soi gentil, laisse le communisme aux communistes, et arrête de faire la promotion des dictateurs qui se prétendent communistes.


                • oscar fortin oscar fortin 19 décembre 2014 16:38

                  On voit que vous ne lisez pas le blog de Yoani Sanchez, cubaine qui vit à Cuba et qui écrit tout ce que ses financiers lui demandent d’’écrire contre le régime cubain. Si ce n’est pas là de la liberté d’expression, je ne sais pas ce que c’est.


                • doslu doslu 19 décembre 2014 17:48

                  « Il n’y a pas de liberté d’expression à Cuba »
                  et en france ? la libertés d’expression appartient a ceux qui ont le pognon !!
                  belle libertée


                • lsga lsga 19 décembre 2014 17:58

                  Je ne suis pas dans un match de foot type « France VS Cuba ». La France ne se prétend pas Communiste : donc je m’en fou. En France, comme à Cuba, il nous faut une Révolution.
                   
                  Par contre, la famille castro qui décide de tout concernant l’appareil de production cubain, et qui se prétend communiste : ça suffit. Ils ont salit le mot « communisme » durant tous le 20ème siècle, et aujourd’hui, les faux communistes français qui sont de vrais Keynésiens vont leur lécher les bottes : Y EN A MARRE.
                   
                  Le communisme est clairement défini : c’est l’abolition de la propriété privée des moyens de production, l’instauration de la démocratie de conseil permettant à la population de décider ce qu’on produit et comment on le produit, ça n’a rien à voir avec ce qui se passe à Cuba.


                • dithercarmar dithercarmar 19 décembre 2014 20:14

                  C’est vrai il y a beaucoup de québécois à Cuba, ils y viennent par charter et déplorent qu’il n’y ait pas de « poutine » et que des hambugers malgré le climat...



                • oscar fortin oscar fortin 19 décembre 2014 20:43

                  En disant cela il pensait à l’esclavage sous le dictateur Batista et tous les autres dictateurs de l’Amérique Latine. Il pensait au saccage des richesses de peuples par les multinationales et à l’inconscience des oligarchies corrompues et sans conscience sociale. 


                  Cuba n’est pas un pays riche, mais tous ses citoyens et citoyennes en âge d’aller à l’école peuvent le faire, du primaire jusqu’aux échelons les plus élevés des connaissances s’ils en ont la capacité. 

                  Le taux de longévité de vie est un des plus élevés de l’Amérique latine, 78,2. Pour une population qui meure de faim et de mauvais traitements ce n’est tout de même pas si mal. 

                  Si avec un dollar par jour, comme le dit la propagande anti-castriste, il faut tout de suite inviter nos gouvernements à aller voir comment ils s’y prennent pour faire autant avec si peu d’argent.


                  Bonne fin de journée 

                • asterix asterix 20 décembre 2014 21:21

                  Continue, ISGA !!!
                  Ils ne savent pas quoi te répondre alors ils biaisent avec Yoanni Sanchez, encore et toujours ces méchants ricains ( qui le sont d’ailleurs )
                  MAIS ILS NE TE RéPONDENT PAS !!!
                  Et le comble, c’est que Mr Fortin en vient à prendre à témoin ce menteur invétéré de Lasmani qui se contente de déverser la propagande castriste qui n’est en rien du communisme et n’a jamais, au grand jamais répondu à AUCUN commentateur
                  De la solidarité et de l’humanisme à Cuba, NON MAIS, ON RIGOLE OU QUOI ?


                • howahkan Hotah 19 décembre 2014 11:29

                  aujourd’hui je viens de me rendre compte d’une chose qui m’a sauté à l’esprit involontairement en lisant les commentaires de cet article et a donc éclairé le cerveau entier...

                  il y a un mécontentement permanent donc une souffrance chez tous les humains, ainsi que une quête d’absolu parfait pour « moi je » dans le monde extérieur..et je viens de voir comme dans vision que les deux sont un seul et meme mouvement unique de la pensée qui est en réalité en fuite de sa propre souffrance et de son propre mécontentement sans rien savoir de ce que c’est donc elle ne peut résoudre ce problème...

                  le monde extérieur est le reflet direct de notre psyché à tous...essayer de changer uniquement le monde extérieur est une œuvre d’un ignorant de lui meme et qui va amener sans arrêt de la violence..parce que L’Origine du problème est dans notre psyché....

                  5000 ans de tragédies donne du poids à ce propos, hélas....1000 fois hélas..

                  ce monde dément et quasi officiellement fier de cela, prends sa source en chacun...et par expérience je sais que cette source peut être perçue mais jamais par volonté bien sur car elle est incorruptible et donc ,jamais par la pensée ni l’analyse par contre...

                  ce monde est celui crée par notre souffrance et la tentative impossible de fuite de celle ci....or de meme que je ne peux fuir la mort du corps, je ne peux fuir ma souffrance, car c’est une seule et meme « chose »...
                  en ce faisant nous devenons dément par notre souffrance mentale auto crée et le non solutionne-ment de celle ci ..nos ancêtres animaux ou particules X d’origines n’ont rien a voir avec la démence humaine...darwin fut un faussaire et un cancre parmi des milliers...

                  salutations


                  • lsga lsga 19 décembre 2014 11:33

                    Franchement, qu’un vieux réac fan de poutine comme l’auteur défende Castro : c’est normal.
                    Mais que des mecs qui se prétendent communistes défendent Castro : C’EST À GERBER.


                    • oscar fortin oscar fortin 19 décembre 2014 16:48

                      Isga : je remarque que plus vous écrivez de commentaires, plus s’élève le pourcentage de ceux et celles à qui plait cet article. Je vous remercie d’amener, par vos commentaires, véritables ramassis de tous les préjugés largement répandus sur Cuba, ces lecteurs et lectrices à discerner entre ce qui est pure propagande et présentation sérieuse de faits qui donnent à réfléchir. 


                      J’espère que vos patrons vous donneront suffisamment de pourboires pour passer un Joyeux Noël et une Bonne et Heureuse Année.

                    • lsga lsga 19 décembre 2014 17:44

                      De rien, c’est un toujours un plaisir de rappeler que la gauche et le PCF sont infestés de réactionnaires qui sont ne croient pas à la révolution planétaire et qui sont contre l’abolition de la propriété privée des moyens de production.
                       
                      Qu’ils vous suivent au FN et autres fan clubs de Poutine, c’est leur place. Qu’ils arrêtent de salir le Communisme en faisant croire qu’un pays où il n’y a pas de liberté d’expression et où c’est l’armée qui possède l’appareil de production est communiste.
                       
                      Le communisme, ce n’est pas Cuba.


                    • doslu doslu 19 décembre 2014 17:50

                      Putain quel bla bla !!!


                    • lsga lsga 19 décembre 2014 17:54

                      oui, ça s’appelle la dialectique matérialiste. Pas de révolution sans théorie révolutionnaire. Les Keynésiens qui cherchent à se faire passer pour des communistes : y’en a marre.


                    • doslu doslu 19 décembre 2014 17:54

                      tout ce que raconte isga n’est que contradiction
                      il dit dans la même phrase tout et son contraire
                      c’est quoi la marque de ta moquette ? c’est de la bonne !


                    • doslu doslu 19 décembre 2014 17:58

                      isga c’est le mec qui a une idée fixe LA SIENNE


                    • doslu doslu 19 décembre 2014 18:04

                      isga le mec qui est contre tout ce qui est pour et pour tout ce qui est contre
                      tu tourne en rond
                      un besoin de reconnaissance ???


                    • lsga lsga 19 décembre 2014 18:08

                      Ah oui, toi tu es un prétendu communiste qui défend le Keynésianisme et qui est contre la révolution planétaire c’est ça ? Pour toi le communisme, c’est l’éducation nationale bourgeoise et la sécurité sociale gaulliste ? c’est ça ?
                       
                      Hey : arrêtez de vous prétendre communiste, ça ira mieux pour tout le monde.


                    • doslu doslu 19 décembre 2014 18:47

                      tient mec toi et ta « dialectique matérialiste » regarde ça
                      apprend et tait toi

                      https://www.youtube.com/watch?v=wVj4Avs5EUY&feature=youtu.be


                    • lsga lsga 19 décembre 2014 18:50

                      euh... je connais podemos, je les trouve sympathiques, mais ce NE SONT PAS DES COMMUNISTES. Ils ne sont pas pour l’abolition de la propriété privée des moyens de production, ni pour une révolution planétaire.


                    • lsga lsga 19 décembre 2014 18:53

                      mais merci pour la vidéo, je n’avais pas compris que Podemos était ANTI-COMMUNISTE. Maintenant, c’est très clair. La racaille petite bourgeoise est sur notre chemin, on lui passera dessus.


                    • doslu doslu 19 décembre 2014 19:01

                      Qui a parlé de communisme a part toi
                      nez de boeuf


                    • asterix asterix 20 décembre 2014 21:31

                      Isga, sur Poutine, là tu n’es pas dans le bon.
                      Mais quand tu reviens sur ce qu’est le vrai communisme, tu les écrases tous.
                      LE PEUPLE CUBAIN EST UN PEUPLE RéDUIT à L’ESCLAVAGE, point c’est tout !
                      En quatre ans de vie avec le peuple, à part les membres de la Securitad qui venaient toutes les semaines « dialoguer » avec moi, JE N’AI PAS ENTENDU UN SEUL CUBAIN NE PAS SE PLAINDRE DU SORT QUI LUI éTAIT FAIT.
                      PAS UN !!!!!!


                    • Spartacus Lequidam Spartacus 19 décembre 2014 18:42

                      Apologie d’un monstre autocrate Bolchevique.


                      Dictature responsable de l’exécution de 225 000 personnes.
                      Torture et enfermement de masse des opposants.
                      Le pays au monde qui a fait fuir le plus sa population.
                      20% de la population poussée à l’Exil par la terreur.
                      Les comités de quartier persécutent les mauvais Cubain qui « douteraient » de la radio d’état.
                      La déinformation par le brouillage des radios du continent. 
                      Le Cubain est l’homme le moins informé au monde des réalités.
                      La bêtise sans sens critique des conneries les plus débiles, comme les pseudo meilleures médecine ou développement. Sauf que les chiffres viennent de l’état Cubain.

                      Les médecins préfèrent partir voir Ebola à l’étranger dans l’espoir de décrocher un visa pour s’enfuir. 
                      Les cons de socialistes des pays occidentaux croient que c’est par bonté et charité humaine. 



                      • doslu doslu 19 décembre 2014 18:53

                        « Le pays au monde qui a fait fuir le plus sa population »

                        Ahh oui tout les mafieux qui sont maintenant en floride US
                        spartacon est vraiment un con


                      • Spartacus Lequidam Spartacus 19 décembre 2014 19:30

                        Il n’existe pas d’autre pays au monde ou 20% de sa population c’est exilée...C’est factuel.


                        Vous ignorez ? Lisez ! Informez vous !
                        Skypez, voyez avec un Cubain....

                        Ha oui c’est pas possible. L’Internet n’est pas toléré partout. A l’aéroport de la Havane c’est le seul au monde sans Wifi. Trop dangereux, y’aurait trop de gens pour voir les actualités réelles.

                        Le rêve des nouvelles générations n’a qu’une idée fixe de s’exiler aux États-Unis....Et ne pas ressembler à ces générations au dessus de 50 ans au cerveau enfumé par le Bolchevisme.......

                      • Tillia Tillia 19 décembre 2014 21:01

                        Spartacus je n’aurais pas dit mieux smiley 


                        Juste une chose à ajouter, les gens s’espionnent les uns les autres, les B&B sont infestés de sbires des frangins Castro, faut vraiment faire gaffe à ce qu’on dit, à ce qu’on fait, ce serait matière à mener les familles hébergeantes dans les froides geôles communistes ... brrrrrrrrr 



                      • oscar fortin oscar fortin 19 décembre 2014 18:54

                        sans commentaire, c’est du n’importe quoi.


                        • dithercarmar dithercarmar 19 décembre 2014 19:30

                          Depuis le début, nous nous abstenons, mais là, c’est vous qui dites et êtes dans le n’importe quoi.
                          Vous n’êtes jamais allé à Cuba.
                          Nous, oui. Si vous saviez ce que vous pouvez vous acheter avec 2 paires de collants !!
                          Votre île idyllique où le dollar est roi, où les gens se surveillent mutuellement vous ferait femer votre grande gueule. Vous êtes les seuls communistes volontaires : à Cuba, il n’y en a pas. Ils sont sous la contrainte, toujours. Cuba n’est pas un rêve, pas pour les locaux. Ils sont prêts à faire n’importe quoi souvent : entre autres mariages arrangés avec des canadien/nes (qui viennent en vacances bouffer des hamburgers dans des hotels merdiques et aussi sous surveillance pour les employés) pour sortir de la bétonnière dans laquelle ils s’enlisent. Etc, etc, etc.
                          Allez y et après parlez-en. Mais pas comme ça.


                        • oscar fortin oscar fortin 19 décembre 2014 20:25

                          Mon cher ami, le niveau de votre langage me dit le niveau le niveau d’humanisme qui vous inspire.Je vous dirai tout simplement que je vais à Cuba depuis 1977 et que nous y avons beaucoup d’amis. Je vous dirai également que dans mes études supérieures de Science politique j’ai étudié les diverses situations traversées par les pays impliquant chaque fois l’oncle Sam. Si vous volez parler des coups d’États militaires et des dictateurs à la Pinochet et à la Videla, ou encore à la Somoza o à la Stroessner je suis là pour en parler. Nous parlerons également du Plan Condor, des enfants enlevés à leurs mères et des centaines de millions de dollars, dépensés par l’oncle Sam pour s’assujettir des gouvernants tout disposés à livrer les richesses de leur pays sans se soucier des droits des pauvres à ces richesses. Enfin, pour information, je vais passer Noël en famille avec des amis et connaissances qui savent quelque chose de la révolution.


                          Avec tout mon respect

                        • Spartacus Lequidam Spartacus 19 décembre 2014 23:06

                          Les leçons d’humanisme par un apologiste de criminels de masse.......


                          Il faut quand même être gonflé, et avoir la morale inversée des valeurs.


                        • oscar fortin oscar fortin 20 décembre 2014 00:21

                          J’aimerais vous entendre sur l’humanisme qui vous inspire et avec lequel vous vous vous identifiez. Entendre quelque chose de positif de votre part et d’inspirant sera, je n’en doute pas apprécié par tous les lecteurs et lectrices de ce blog.


                          Merci pour donner suite à ma demande

                        • Jeff84 20 décembre 2014 05:33

                          Il ne peut pas, tous ses articles sont rejetés par Fergus & co.


                        • dithercarmar dithercarmar 20 décembre 2014 17:54

                          <<Mon cher ami, le niveau de votre langage me dit le niveau le niveau d’humanisme qui vous inspire>>
                          Le niveau de notre langage !!! Mais il est en correspondance avec votre mauvaise foi : grossier.
                          Vos études « supérieures de science po » ne flattent que votre égo et ne sont en rien un gage d’intégrité intellectuelle. Vous nous en avez montré ses propres limites (de même que les vôtres).
                          Arrêtez avec votre cursus ; nous n’allons pas vous infliger le nôtre.
                          Quand à votre « révolution », vous pouvez en parler, tergiverser à loisir avec vos amis, le résultat sera toujours le même : tourner en rond,comme l’exige sa définition. Les cubains vont peut être en finir (enfin) bientôt de leur révolution, mais de toutes les façons avec des séquelles et sans vous. Hasta la victoria siempre : pour certains restera une chanson, un poster, pour d’autres une souffrance ; pour 2014/2015 cela ne signifie qu’un immense gachis (sauf pour des nostalgiques indécrottables).

                          En tout cas, ce qui est sûr, c’est que vos passages à Cuba ne vous ont pas laissé les mêmes traces que nous. Vos amis Cubains doivent être très privilégiés... au même titre que nos interlocuteurs professionnels...

                          « des dictateurs à la Pinochet et à la Videla, ou encore à la Somoza o à la Stroessner »
                          « Plan Condor » (opération)

                          Vos hautes études ne vous ont pas appris le hors sujet ?

                          Cordialement.
                          Bonne Dinde !


                        • doslu doslu 19 décembre 2014 18:57

                          « Le Cubain est l’homme le moins informé au monde des réalités »

                          c’est sur faut regarder FOX tv pour être informé
                          trou de bal a roulette


                          • dithercarmar dithercarmar 19 décembre 2014 19:33

                            Allez y et fermez la !


                          • Spartacus Lequidam Spartacus 19 décembre 2014 19:39
                            2 millions de personnes ont fuit le pays......C’est surement pour voir Fox News.

                            Sauf qu’ils ont compris que 100 000 personnes croupissent dans les camps de travail. 

                            Les exécutions des opposants se font aux prisons de Kilo 5,5, Pinar del Rio, Kilo 7, le Capitiolo est réservé pour les horeurs et les enfants jusqu’à 10 ans.

                            Mais vous ne regardez pas les reportages de ceux qui sont revenus..... ?

                          • oscar fortin oscar fortin 19 décembre 2014 20:28

                            Belle liberté d’expression ! « Fermez-là » ?


                          • Spartacus Lequidam Spartacus 19 décembre 2014 22:52

                            Ici c’est la libre expression pas la liberté d’expression.

                            .
                            Comme les gauchistes sont majoritaires sur AG et comme dans tout environnement gauchiste c’est la censure on ne peut parler de liberté d’expression.

                          • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 20 décembre 2014 13:23

                            Bonjour,

                            Oh ! Comme ça vous va bien (hic !) Capitaine !


                          • doslu doslu 20 décembre 2014 16:53

                            Ohh mais j’aurais pu aller plus loin
                            trou-de-balle -a-roulette -russe
                            signé Nagant


                          • Tillia Tillia 19 décembre 2014 21:04

                            Il n’a pas tort ... il vaut mieux y aller, mais courageusement ! Pas d’hôtel, non la chambre chez l’habitant, vous en prendrez plein les mirettes, mais faudra vous taire et boire le calice jusqu’à la lie. 




                            • asterix asterix 20 décembre 2014 21:43

                              M’sieur Fortin, vous les écoutez ?
                              Je sais bien,il y en a beaucoup qui sont grossiers.
                              MAIS ILS DISENT LA VéRITé !
                              Vous déservez totalement la cause, la noble cause de la gauche en sortant de telles énormités.
                              Et vous le savez : j’ai vécu 4 ans à Cuba. En famille, jamais à l’hôtel. Jamais avec un des PINCHOS du régime, c’est cela qui fait la différence.
                              Je ne vous crois pas menteur, que du contraire ! Mais aveugle pour le coup !!!
                              Donnez-moi un seul, rien qu’un seul nom d’un écrivain cubain qui ne s’est pas élevé contre cette folie qui réduit l’homme à l’état d’insecte.
                              Vous me faites râler, Mr Fortin, vraiment râler !


                            • oscar fortin oscar fortin 20 décembre 2014 22:33

                              Asterix : je suppose que vous étiez à Cuba en service commandé et que vous avez pu y travailler et y survivre. Si vous avez été malade, je suppose qu’on vous a soigné. Après Cuba, j’imagine que vous -etes passé par Haiti, une Ile voisine qui comprend également la République Dominicaine. Ça du vous faire du bien y rencontrer des gens heureux, contents de vivre sur leur Ile, dans leur pays. Je ne doute pas que l’envie de passer par le Honduras et le Guatemala vous y a conduit pour y découvrir, là également des gens heureux et fiers de vivre sur leurs terres et de travailler pour gagner honorablement leur vie, sans devoir quémander à personne. Enfin quant à y etre, pourquoi ne pas passer par le Mexique, cet immense pays où tout le monde y trouve la liberté et la paix. Il y a bien ici et là quelques pauvres, mais rien pour attirer l’attention. Les gouvernements sont là pour veiller au grain des intérets de leur peuple. Ce fut sans doute une surprise lorsqu’à la frontière du nord vous avez rencontrez des dizaines de milliers de Mexicains, d’Honduriens, de Guatémaltèques, cherchant une voie pour déjouer cet immense mur érigé par les États-Unis pour contrer cette arrivée massive de latinos venant des pays avoisinants.


                              Un petit voyage qui peut faire apprécier certains bons points de l’organisation de la vie à Cuba en dépit d’un embargo qui lui fait perdre des centaines de millions par année. Au moins ils ont de quoi se nourrir, s’éduquer et se faire soigner, ce qui n’est pas le cas de tous les pays de la région.

                              Gabriel Garcia Marquez, grand écrivain et prix Nobel de littérature était également un grand ami de Fidel et je doute qu’il ait pris plaisir à fréquenter un dictateur sanguinaire. Ce fut plutôt la fréquentation d’un authentique révolutionnaire.

                              Bonne fin de soirée

                            • asterix asterix 21 décembre 2014 10:25

                              Monsieur Fortin, vous dépassez les bornes !
                              Je n’ai été au service et ne suis toujours au service de personne, sinon de ma conscience. Il est honteux de votre part, Monsieur l’humaniste, de semer le doute ! J"ai vécu quatre ans dans 4 pays différents : Ecuador dans une communauté inca des montagnes, à Cuba avec le peuple et rien qu’avec le peuple ( ce qui, d’après vos dires mêmes n’est sûrement pas votre cas ) en Thaïlande du nord où j’ai aligné 120.000 km de vélo ( et sur laquelle j’ai écrit trois articles pas piqués des vers ) et vis actuellement au Laos, PAYS COMMUNISTE.
                              Vous savez ce qui me frappe le plus quand on compare Laos et Cuba ?
                              Je vais vous le dire : jamais Cuba n’a connu la guerre, la vraie, l’horrible. 55 ans plus tard, le résultat est zéro + zéro + zéro. Rien ne fonctionne, tout est par terre, il y a des flics partout, le peuple n’ose pas s’exprimer etc... etc...
                              La Laos fut et de loin la principale victime de la guerre du Vietnam, en est sorti totalement détruit et la révolution y a triomphé il y a 43 ans. Mieux ( ou pire, c’est selon et ce n’est pas à moi qu’il appartient de dire si c’est un bien ou un mal ) et, c’est récent, il a appris à pardonner, tant et si bien que la diaspora revient. Vous devriez voir où il en est ! Et vous savez pourquoi ? Parce que la liberté d’entreprendre y est totale. Oh, il n’y a pas une seule grande multinationale qui pique tout, mais tout un peuple qui vit de travail à compte propre, de petits commerces, de travail des champs. Le salaire journalier MINIMUM vient d’être porté à 6 euros par jour, ce qui est important lorsqu’on connait le coût de la vie et permet de vivre décemment. On engage de tous les côtés. Si vous n’êtes pas content, vous allez travailler ailleurs dès le endemain matin. Sans contraintes et pas dans des brigades de travail obligatoire où on vous paye 20 dollars par mois comme c’estle cas à Cuba. Bref, le Laos progresse à pas de géant. Il en est à son quatrième Président et pas un seul et unique dictateur + sa famille. Son plus grand atout est sa sérénité, son sens du partage, le respect de l’autre.
                              Tout n’y est pas parfait, je le concède. MAIS QUE DE PROGRèS !
                              Et cela, je ne l’ai jamais vu à Cuba qui ne parle que d’ennemis, de faute qui appartient à l’autre, d’une information monolytique etc.. etc... 20, 40, 100 lignes d’etc...
                              VOUS FAITES L’APOLOGIE DE LA DICTATURE, Mr FORTIN !
                              Je vous laisse avec vos présuppositions, votre Jamaïque et que sais-je encore, tous pays où je n’ai jamais foutu les pieds. Merci d’avoir sous-tendu l’inverse, cela démontre que vous n’avez aucun argument vrai et que vous êtes obligé, de par votre aveuglement, de procéder à l’attaque ad hominem. Je ne parle que de ce que je sais, ne vous en déplaise.
                              Vous semez le doute, mais vous ne répondez pas. Je vous l’ai dit et vous le redis : vous me faites râler, Mr Fortin. Si c’est Cuba votre solidarité et votre humanisme, abstenez-vous de parler par exemple du Donbass où notre opinion est convergente.
                              Vous faites un tort immense à la cause du monde des petits et des opprimés.
                              ET CELA, C’EST GRAVE !
                              A quand un article sur les bienfaits du si lumineux régime nord-coréen ?
                               


                            • oscar fortin oscar fortin 21 décembre 2014 11:22

                              @asterix : Je vous souhaite une bonne journée en dépit de certaines frustrations que mes propos ont pu semer en vous. Mon intention n’était certes pas de vous blesser de quelque manière que ce soit, mais d’ouvrir le contexte permettant de mieux saisir certaines réalités. Je m’excuse si j’ai pu vous offenser, là n’était pas mon intention. Vous comprendrez que ce n’est pas donné à tout le monde de se balader à travers le monde, à moins d’être un type de missionnaire oeuvrant au service de sa foi et de sa communauté. J’ai beaucoup de connaissances parmi les missionnaires qui passent de l’Afrique à l’Amérique Latine, du Brésil au Lesotho etc. 


                              Je vous souhaite un Joyeux Noel et une Bonne et Heureuse Année 2015. Que l’Humanité soit au coeur de nos préoccupations et que nos engagements en favorisent la le développement dans ce  qu’elle a de plus grand et de plus noble : la bonté, la compassion, la justice, la vérité, etc.

                              Avec tout mon respect

                            • asterix asterix 21 décembre 2014 17:00

                              Vous êtes incorrigible. Vous commencez par me répondre que je suis un agent de je ne sais qui et maintenant que vous avez compris que ce n’était pas vrai, vous parlez de frustrations.
                              Mais vous ne répondez pas à a seule question que je vous pose : trouvez-vous admissible de défendre un régime dictatorial qui a des centaines d’hectolitres de sang sur les mains, alors que vous vous prétendez humaniste ?
                              Et ma comparaison avec le Laos, qu’en faites-vous ?
                              Là, je vous la fous plein la tête, vous ne répondez donc pas non plus.
                              Sachez que je travaille gratuitement pour le développement économique des tribus de montagne dans le cadre du respect de leurs traditions. Et vpus, vous graissez les mitrailettes dont votre ami Fidel menace ou utilise contre son bon peuple ...qui crève de faim, évidemment à cause du seul embargo ? J’au débarqué un jour à Cuba en pensant que j’allais enfin arriver au paradis. Quatre ans plus tard, j’ai compris que la vérité sociale, c’est tout sauf cela. Etre un homme, un vrai, c’est aussi admettre qu’on s’est trompé. Pas de tromper les autres avec des mensonges, Monsieur l’humaniste enferré dans vos certitudes.
                              Sachez aussi que je vis avec une pension de 1.347 euros par mois et un petit capital successoral qui m’en donne 200 de plus. Quand j’étais à Cuba, j’ai tout partagé avec une famille entière. Et ici, je donne 2X 5 euros par jour pour que deux gosses puissent manger et aller à l’université sans avoir à travailler. Sans compter le reste, tout le reste. 
                              Et vous qui vous vous complaisez tant dans les procès d’intention, vous étiez au Tropicana invité par les privilégiés du régime cubain ; le peuple comme vous dites ?
                              J’oubliais, j’ai passé 10 ans de mon existence à éduquer SEUL un enfant autiste. Demandez à Egalited qui s’exprime également sur Agoravox ce que c’est que d’éduquer un autiste. Un calvaire pendant que vous alliez jouer au bon bwana avec des missionnaires sans doute ?.
                              Monsieur, moi je respecte la faiblesse, pas la force.
                              Et vous m’accusez en sus d’avoir les moyens de balader dans le monde au gré du vent !!!
                              En toute honnêteté sans doute.
                              Avec une politesse qui frise la componction en plus ; pourquoi vous gêneriez-vous, camarade ?
                              Devant des humanistes de votre genre, je préfère changer de trottoir
                              La solidarité consiste t’elle à avaler vos couleuvres ?
                              Avec tout le respect que je vous dois....

                              Bonne fête du 1er mai, si toutefois la vraie gauche vous autorise à y participer !


                            • oscar fortin oscar fortin 21 décembre 2014 17:35

                              prouvez ce que vous avancez et je vous répondrez.


                            • asterix asterix 21 décembre 2014 18:35

                              PS : Gabriel Garcia Marquez, Prix Nobel de littérature n’est pas cubain. C’est un ami de Fidel, un vrai puisqu’l passe toutes ses vacances sur l’île privée du Leader Maximo, la plupart du temps à bord du yacht de ce dernier qui adorait la pêche sous-marine, comme il adore chassser à la carabine des espèces protégées dans son hacienda à Pinar del Rio et dans la moitié de l’Isla de la Juventud, interdite, cela va de soi, au peuple alors que ce sont probablement les plus belles plages du monde. Le copain Marquez ne connait rien de la vie du peuple cubain sur laquelle il ne s’est jamais exprimé. Il ignore la misère pécuniaire et morale des campesinos, comme il ignore la vraie vie de la « populace » de Habana dont parlent avec tant de vérité Padura ( l’homme qui aimait bien les chiens ) et Pedro Juàn Gutierrez ( Trilogie sale de La Havane ) qui sont eux d’authentiques locaux. Je vous ai mis au défi de me citer un seul écrivain cubain contemporain défendant le régime, vous me répondez avec un « extrangero » et son Pape Vert si j’ai bonne mémoire. En tous cas Marquez n’a jamais écrit sur Cuba, jamais. Il vit dans le luxe, avec ses copains de la Jet-set, dont Fidel le rouge, votre grand pote.à qui il rend si fréquemment vsite. Marquez n’a jamais abordé le thème de la pauvreté absolue comme ont pu le fare Steinbeck le ricain ou son compatriote Hemingway qui, installé à Cojimar où j’ai vécu, a fini par foutre le camp de l’île en traitant de face Fidel de « descarado de mierda », injure suprème dont il est sans doute le seul à s’être sorti vivant. Vous e savez également : tout qui contredit Fidel finit au Paregon ( le poteau d’exécution ) ou au bagne jusqu’à ce que mort ( humaniste ??? ) s’ensuive, ce qui est en soi encore pire.
                              Encore un point pour moi, encore un flagrant mensonge, non pardon : un détournement pour vous.
                              La vérité finit toujours par gagner. Vous êtes et vous persistez à être dans le mauvais camp, Mr Fortin !
                              Plutôt que d’anônner votre catéchisme, lisez !
                              Tenez, j’en ai encore une bonne pour vous qui vous élevez avec tant de dignité contre l’apartheid : les Noirs sont majoritaires à Cuba et il n’y en a qu’un seul parmi les 5 membres du Comité Central du Parti.
                              Gloire à Fidel el hombre de la democratia y de la Justicia final ! 


                            • asterix asterix 21 décembre 2014 22:30

                              Donc, pour avoir droit au satisfecit de Mr Fortin ou simplement pour qu’il condescende à vous répondre, il faut prouver qui on est, ce qu’on fait, qui on fréquente, la taille de ...ses chaussures, tiens ! et que sais-je encore. Tout ce qu’il dit est vrai, tout qui ne dit pas bêêh dans son sens est accusé de ne dire que du faux. Et si c’est vrai quand même, il vous ordonne de le prouver.
                              Mais il ne répond pas aux questions précises qu’on lui pose. Finalement, il ne m’étonne pas qu’il soit du côté de Fidel, il en a exactement les mêmes défauts. Le MOI qui sait tout et n’énonce que des vérités, puis termine son oeuvre destructrice en concluant « avec tout mon respect » sous-entendu espèce de gùsano ( ver de terre en langage révolutionnaire ) puisque tu ne penses pas comme moi"
                              Heureusement qu’il n’est pas au pouvoir, il enverrait tout qui ose le contredire dans un camp de rééducation. Minimum dans un camp de rééducation, car avec ce genre de personnalité, à force d’avoir préséance sur tout, il finira par déraper en trouvant normal et juste de vous envoyer au poteau.
                              Au nom de la liberté de penser. La sienne seulement.
                              C’est la version hard de l’humanisme... Viva Fidel, Viva Fortin !. .


                            • dixneuf 20 décembre 2014 13:42

                              Qu’en pense la veuve Mitterand ?


                              • oscar fortin oscar fortin 20 décembre 2014 17:12

                                Allocution du Président cubain suite à la libérations des trois antiterroristes cubains prisonniers dans les prisons étasuniennes et après le dégel des relations diplomatiques :



                                • asterix asterix 20 décembre 2014 22:05

                                  Je me suis longuement apesanti dans pas mal de médias sur la reprise des relations diplomatiques entre Cuba et les USA.
                                  J’en suis même arrivé à conclure qu’Obama se fout complètement de Cuba, que cette reprise des relations est en vérité un coup tordu interne aux Etats-Unis pour que les démocrates s’assurent le vote hispanique ( non cubain évidemment, mais tous les autres ) lors des prochaines élections, entendu qu’il sait qu’il a d’ores et déjà perdu, pas pour lui mais pour son successeur, les 42 sièges de Floride.
                                  Mais en y réfléchissant, j’ai trouvé autre chose que je vous livre à vous, l’honnête homme fourvoyé dans une cause indéfendable.
                                  Il a appris par la CIA ou ailleurs, peu importe, que Fidel va bientôt clampser, que ce n’est qu’une question de mois et, comme les relations sont rétablies, il va forcément devoir aller à Cuba saluer la dépouille du grand homme.
                                  Et alors là, c’est tout le peuple cubain qui va crier sa joie.
                                  Pas devant la mort du tyran.
                                  Mais devant l’arrivée de la liberté.

                                  Une liberté factice, je vous le concède. On l’a bien trompé depuis 55 ans et, cette fois-ci, il aura bien le droit de se tromper tout seul, je vous le concède également..
                                  N’oubliez pas que votre pays de la liberté insoutenable ne connait rien du monde, il vit selon des clichés.
                                  Et le plus grand cliché del pueblo cubano, ce n’est pas la révolution triomphante.
                                  Contrairement à vous, il sait parfaitement à quoi s’en tenir.
                                  Non, son plus grand cliché, c’est que les USA sont le pays de la liberté... 


                                • oscar fortin oscar fortin 20 décembre 2014 22:43

                                  Votre petite histoire d’Obama à Cuba me fait penser à cette autre histoire, cette fois de l’arrivée à Managua, Nicaragua, du pape J.P. II. Une visite planifiée de longue main avec la CIA et la Maison blanche où J.P.II avait ses contacts privilégiés avec Reagan. Ils menaient, d’ailleurs ,de front la guerre des Contras contre le nouveau gouvernement de Managua. Lorsqu’on lit Esnesto Cardenal, un des acteurs de cette visite, on apprend que le Pape J.P. II arrivait avec l’idée que le peuple allait l’accueillir comme un libérateur, mettant ainsi fin au Gouvernement de Daniel Ortega. Il a eu la surprise de sa vie lorsqu’il a du faire face à un peuple uni et décidé à réclamer qu’il mette fin à la guerre de las Contras etc...Un texte à lire absolument. Vous allez y prendre plaisir.



                                  • asterix asterix 21 décembre 2014 11:44

                                    Pas de chance pour vous, Mr Fortin, vraiment pas de chance. Je vivais à nouveau à Habana les trois mois avant et les trois mois après la visite de Jean-Pol 2 et ai, voyez mes réponses aux articles qui sont toutes collationnées dans l’espace rédacteur, commenté longuement, très longuement celle-ci,. Je vous y reporte. Je n’ai pas envie de vous répondre deux fois la même chose, comme cela au moins vous n’allez pas m’accuser de mentir ou déformer une vérité forcément différente de la votre.
                                    Je n’ai jamais vu cela nulle part ! Tous les jours à la TV et dans la Gramna ( journal du parti et seul organe de presse permis avec ses deux dérivés, également du parti ), on vous assénait la chance qu’avait Cuba d’organiser la rencontre des deux plus grands hommes du XXème siècle, que le Pape ; le Messager de la Paix disait-on sans jamaos apporter la moindre nuance comme dans toute bonne campagne de pub, venait en personne reconnaître que Cuba était le pays le plus social du monde.
                                    Huit jours avant son arrivée, ce furent les élections sur le seul thème : sommos todos unidos !
                                    Tu parles, tu as juste le choix entre les 3 candidats du parti et tu as tout intérêt à remplir les trois cases au crayon gras, le bulletin sur papier transparent laissant aux examinateurs, pardon les assesseurs toute latitude de voir si tu as bien rempli ton DEVOIR !
                                    Et si tu joues à l’absent, la milice viendra te chercher à domicile.
                                    Résultat 99,7 % pour.
                                    Sans commentaires.
                                    Trois jours avant son arrivée, je m’en souviens comme si c’était hier, mon ex me dit :
                                    - ça y est, ils sont partout !
                                    - qui ça ?
                                    - les bérêts noirs, les forces d’élite du régime
                                    - je ne les vois pas
                                    - on voit cien que tu n’es pas d’ici. Sur le toît, là. Au coin de la rue ici. Tu ne peux pas te tromper, ils frisent tous les deux mètres. Putain, il a mis le paquet, ils sont partout !!!
                                    Fidel venait de faire venir à Habana 200.000 partisans, principalement de Santiago, la ville que contrôlait son frère... Ses centaines, des milliers d’autocars anti-déluviens prudemment gardés jors de la ville
                                    L’avant-veille de la visite, j’en ai encore des frissons dans le dos, une masse de pettes vieilles dans les ruelles d’Habana Centro derrière une croix du Christ en train de chanter « Ave, Ave, Ave Mari-ia ! »
                                    Là,il ne pouvait quand même pas leur envoyer les mittrailleuses...
                                    Quel courage, elles furent les seules ! Rien que de petites vieilles... S’il y avait eu un seul mec, dès le lendemain, il était bon pour le camp de travail !
                                    Veille de la visite, Fidel apparaôt enfin à la TV Un petit discours rien qu’une heure.
                                    Je cite, c’est gravé dans ma mémoire, il entame de sa voix lente et incantatoire en tapant de l’index sur la table :
                                    - Nous, peuple cubain, savons comment recevoir nos visiteurs.
                                    Commentaire d’un de mes beaux-frères :
                                    - Il a tout préparé. Le peuple ne se lèvera pas, c’est foutu !
                                    Euh, il était membre du parti, le beau-frère. L’autre était fou, il criait toutes les nuits depuis qu’il était revenu de « la guerre de libération de l’Angola » et tremblait, tremblait encore 5 ans plus tard. Je n’ai jamais réussi à le faire parler, il se cachait en cocon dans un coin de la pièce de séjour dès que j’essayais de le sortir de son silence. Dans le monde capitaliste et même d’autres, je pense qu’on appelle cela le syndrome de Stockholm...
                                    Demandez aux G’Is revenus du Vietnam, ils savent mieux que moi
                                    Ma belle-mère me sort :
                                    - demain, on DOIT aller voir le Pape.
                                    - Comment cela, on doit !
                                    - Oui, toute la cuadra est convoquée, notre place est, là je ne sais plus exactement où, Habana est si grande et il n’y a aucun, presqu’aucun moyen de transport. Mais je me rappelle qu’on a dû faire le chemin à pied, au moins 3 km encadrés par les officiels du comité de quartier. Les officiels, pas les autres, ceux-là, on ne les connait pas et un cubain a appris à se méfier de tout le monde, c’est une question de survie. On arrive, les comitards à Fidel sont derrière pour voir, tout surveiller, bien veiller à ce que TOUT LE MONDE soit là.
                                    Pas le beau-frère angolais, l’excuse était majeure
                                    L’autre non plus, il était convoqué pour conduire son camion à benne pour les milices à Fidel, tous en civil, tous munis de bâtons, tous à l’arrière, tous prêts au cas où. S’il y a manifestation populaire contre, ils se mélangent aux manifestants, regardent qui est qui, les rossent en les traitant de traîtres,
                                    TOUT EST prévu :...
                                    On a vu passer le Pape comme on voit passer le Tour de France.
                                    VIVA FIDEL, VIVA EL PAPA entament les comitards.
                                    Toute la rue suit, sait qu’elle est obligée de suivre
                                    Je ne reparlerai pas de la messe du dimanche. Vous n’avez qu’à aller consulter mon espace de modération, tout y fut décrit. Minutieuesement et avec honnêteté.
                                    Je réitère mes accusations, Mr Fortin :
                                    VOUS L’HUMANISTE OU PRéTENDU TEL, VOUS VOUS FAITES LE COMPLICE D’UNE DICTATURE
                                    Vous avez, contrairement à votre ami Lasmani, l’honnêteté de répondre à vos contradicteurs.
                                    Mais, je réttère également : toujours avec des faux-fuyants, toujours en semant le doute sur autrui, toujours sans aucun argument-réponse.
                                    J’arrête là, j’commence vraiment, sauf votre respect, à avoir envie de vous foutre une tarte.
                                    J’ai donné un point de vue sur Obama et sa reconnaissance bilatérale.
                                    Il me semble à vous lire que vous n’admettez aucun point de vue différent du votre.
                                    Un peu comme Cabanel dans son domaine. Qui plus est dans son cas, un domaine où il a raison.
                                    VIVA LA LIBERTAD, ADELANTE REBELDES !
                                    Ambiance, ambiance....


                                  • alinea alinea 20 décembre 2014 23:17

                                    Bizarre que Obama soit allé voir Raoul après que Poutine y avait été, et décidé d’y implanter quelques bateaux et autres sous marins, en face des US ; non ?
                                    Cette manière très américaine de faire ne me fait pas honte, elle me donne envie de vomir mais, apparemment, ça passe bien, tout le monde a l’air content !!


                                    • asterix asterix 21 décembre 2014 11:54

                                      Bonjour Alinéa.
                                      Ce n’est pas tous les jours qu’un Président américain, le pays le plus démocratique du monde ( ??? ) s’apprête à dérouler le tapis forcément rouge devant un assassin et qui plus est celui qui a assuré durant 10 ans la logistique d’importation de tonnes de cocaïne vers la Floride et a fait fusiller Ochoa à sa place.
                                      Ouais, tout le monde a l’air content !


                                    • oscar fortin oscar fortin 21 décembre 2014 12:10

                                      Asterix : vous en savez des choses. Ce serait en somme la rencontre entre deux assassins : Obama et Raoul. Vous conviendrez avec moi que ce ne serait pas la première fois que deux assassins se rencontrent à la Maison blanche avec le déroulement du tapis rouge. Les nommer tous, serait trop long. Pour en revenir à Raoul le contrebandier de drogue, j’aimerais bien connaitre vos sources. Ce sont là des accusations très graves qui méritent une bonne documentation. Cette fois vous devriez assumer cette responsabilité de prouver ce que vous avancez.


                                      Merci pour donner suite avec du sérieux.



                                    • asterix asterix 21 décembre 2014 17:27

                                      Vous êtes diabolique, Mr Fortin. Je SAIS peu de choses, mais j’ai vécu pas mal de choses et je les rapporte en tant que témoin. Sinon, je dis : je pense que...
                                      Vous saisissez la nuance ? Croyez-vous que j’invente ?
                                      Non, vous SAVEZ que je n’invente pas, mais une fois de plus vous semez le doute. Et vous employez la méthode de regroupement. En faisant indirectement de moi un sbire d’Obama alors que tous les lecteurs d’Agoravox qui me connaissent savent très bien la position que j’ai à son sujet.
                                      Au lieu de me sommer de citer mes sources alors que l’humanité entière sait que Raoul Castro a organisé durant dix ans la logistique du transport de cocaïne en cheville avec le cartel de Medellin et qu’il a fait fusiller Ochoa à sa place ( le procès tronqué est même sur Youtube, c’est dire ! ) , pourquoi vous, oui vous ! ne prouvez pas l’inverse.
                                      Je ne suis pas votre chien qui doit obéir quand vous sifflez ! Un vrai contradicteur prouve l’inverse de ce que dit l’autre mais ne le somme pas de citer ses sources.
                                      A nouveau le boomerang : prouvez donc que ce que j’ai écrit n’est pas vrai !
                                      Et sachez également que lorsqu’il s’agit d’un Chef d’Etat, Raoul en est un, s’il est reçu à l’étranger, c’est en tant que représentant de son pays, fut-il un criminel.
                                      Khadafi, Bachar, Netayanou, Porochenko, Obama, Bush et tant d’autres sont ou furent des criminels.
                                      Ne sont ou n’étaient-ils pas reçus à l’étranger en tant que chefs d’Etat ?
                                       
                                      Merci de donner suite avec un peu d’honnêteté


                                    • oscar fortin oscar fortin 21 décembre 2014 17:37

                                      Tant que vous ne prouvez rien, je pense que vous inventez. Est-ce assez clair ?


                                      • asterix asterix 21 décembre 2014 18:45

                                        Vous commencez à vous énerver. La vérité vous gène, c’est bon signe...


                                      • L'enfoiré L’enfoiré 21 décembre 2014 20:48

                                        Il ne faut pas énerver Mr Fortin, Asterix.

                                        Une petite question s’impose :
                                        Dictature à Cuba ? 
                                        Question qui ne peut trouver réponse qu’en allant sur place avec des yeux ouverts tels que seul un représentant d’un régime parlementaire avec élection à la clé, peut le faire. Si soudainement, la démocratie s’implantait dans le pays avec la possibilité de voter pour Castro ou non, serions-nous aussi sûr que les choses changeraient ? 
                                        On s’habitue tellement à la bonne parole. 
                                        Tout est la propriété de l’Etat. Même le tourisme.

                                        L’écotourisme est depuis 2009, la nouvelle découverte présenté devant la presse internationale sur la Playa Giron, dans la Baie des Cochons. 
                                        Cienaga de Zapata est une gigantesque mangrove comparables aux Everglades. 
                                        L’exploitation d’une ferme aux crocodiles est une idée de Fidel Castro. 
                                        Le Parque National de Caguanes, à Sancto Spiritu, est un lieu d’incubation des grues et flamands roses, vendus en Amérique du Sud en guise de décoration pour les hôtels de luxe capitalistes. Le magnifique parc naturel de Topes de Collantes, dans l’Escambray présente de nombreuses grottes et des chutes d’eau dans un décor naturel exotique. Si, seulement, les moustiques prenaient un peu de vacances..."

                                        A vous de juger s’il faut parler de démocratie ou de dictature.
                                        Raoul a été longtemps le passe-parole de Fidel.
                                        Il faut aussi lire le livre de la soeur de Fidel.
                                        J’ai lu aussi le livre qu’a écrit Fidel.
                                        Une brique qui parle de la période des débuts.
                                        J’ai attendu en vain, ce qui suivait et les développements de ce qu’il avait fait pour lui-même. 

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