@Pascal L
@Clocel
Une reine doit être supprimée préalablement, évidemment, sauf si une des deux colonies est orpheline et pas encore bourdonneuse. Voir ici. Pour le sujet qui nous occupe, pendant quelques mois des abeilles génétiquement différentes peuvent donc coexister et être solidaires dans la même colonie. Il en est de même lorsqu’une jeune reine rentre fécondée, toutes ne partent pas avec l’essaim et l’ancienne reine. Les jeunes ont donc aussi une partie de leur patrimoine génétique différent des anciennes pendant un temps.
@Jean Roque
Pour ce qui est des fourmis et des abeilles je crois que la proximité génétique est effectivement reconnue par l’odeur qui leur permet de se reconnaître. Cependant, selon les espèces, les fourmis peuvent avoir plusieurs reines. Les apiculteurs savent aussi réunir des essaims en prenant des précautions. Je n’irais donc pas jusqu’à dire que « le degré d’altruisme » est « déterminé par la proportion de gènes communs. »
Il me semble que la recherche de biodiversité justifie la reproduction sexuée.
Dans les sociétés matriarcales les femmes s’honorent de séduire un homme qui vient de loin...
@Robert Bibeau
Vous ne verrez probablement pas plus épanoui qu’un chevrier qui trouve à faire du troc avec un confrère contre d’autres denrées produites dans des conditions dignes. Devoir vendre à des « bobos », comme vous dites, qui vivent du travail d’esclaves asservis aux 4 coins de la planète peut relever de ses petites humiliations quotidiennes.
Et vous, savez-vous combien d’esclaves vous nourrissent ?
@Fifi Brind_acier
Le catholicisme est un monothéisme. Les monothéismes ont leurs racines dans la guerre, ont motivé des guerres et se sont développés par la guerre. Vous aimez la guerre, vous espérez tirer profit de la guerre, ou elle vous semble inéluctable et vous souhaitez la gagner ?
Voir Les monothéismes intimes des guerres
Quid du corporatisme dans cet article ?
Il me semble qu’un des piliers du fascisme, et aussi de toute organisation hiérarchique par définition autoritaire, réside également dans le corporatisme.
Ce dogme, cette transposition de la réalité d’une société, de l’écosystème voire du monde pour les croyants, vers l’image de notre propre corps, qui postule que tout, notamment la société, fonctionne comme le corps d’un individu, est simple à expliquer.
Avec une tête, des membres, des organes etc. Cette
aberration justifie une classe dirigeante : la tête, des exécutants : les
travailleurs, un Dieu qui conçoit tout et un chef qui le représente etc.
Comme pour construire une maison, il a fallu un architecte disent les témoins
de Jéhovah, et pour le monde il a fallu Dieu.
« Qui mieux que lui connaît les problèmes de l’heure » était un
slogan à la gloire de Pétain.
Au contraire, dans la réalité du monde et tout particulièrement de l’écosystème
dans lequel nous vivons, l’humain n’est qu’une cellule, ou un parasite, selon le
point de vue de chacun.
Ni homme, ni Dieu, ni bête ne décide de la naissance et de l’organisation des
micro-organismes dans l’océan, ni de la direction des nuages dans le ciel. Le
mythe que l’humain va y arriver un jour est néanmoins constamment entretenu.
En cas de guerre nucléaire ou de chute d’une météorite qui modifierait
radicalement le climat, ce sont les micro-organismes les plus petits et les
plus nombreux qui survivraient le mieux. Ce sont bien les êtres simples et
nombreux qui, de par l’évolution « naturelle » se sont complexifiés au
cours des millions voire des milliards d’années. Ce ne sont pas les êtres
complexes qui ont donné naissance aux vivants simples mais bien l’inverse. Ce
simple constat de la fragilité de l’espèce humaine, que n’importe qui ressent
après une catastrophe naturelle, est des plus angoissant et des plus perturbant pour notre ego.
Aux plus petits enfants on dit que leurs parents proches dorment quand ils sont
morts pour ne pas leur faire affronter le décès immédiatement et la peur de devoir affronter la vie tout seuls. Aux plus grands
on explique que plus on monte dans la hiérarchie, plus il y a d’intelligence et
de pouvoir avec Dieu tout en haut. Restez des enfants ! Papa s’occupe de tout.
Il sait tout, il voit tout, il s’occupe de tout. Les enfants se croient impertinents
et tout fiers, rien qu’à l’idée d’oser critiquer papa. Ils se sentent forts en
faisant partie du grand corps et finalement demandent à pouvoir respecter le
chef tant aimé.
C’est aussi ça le fascisme. Non ?
@Clark Kent
Et les dauphins ne sont pas des poissons. Mais les deux doivent trouver des solutions aquatiques.
@Fifi Brind_acier
Merci Fifi pour ce lien vers un article d’opposant à TRUMP.
Ses arguments ne me semblent pas toujours convaincants sur tout.
Il présente les taxes douanières de TRUMP comme une mesure globale qui ne serait pas appliquée intelligemment pour protéger tel secteur où les USA peuvent être compétitifs et pour importer dans un autre.
La critique des défauts vaut-elle de jeter la cuirasse ?
Sinon son argumentation est incantatoire quand il dit (« La meilleure solution est de produire plus de marchandises américaines que le reste du monde achètera volontiers sans coercition. ») puisque les technologiques, dans un monde de plus en plus global, circulent également librement.
Les avantages compétitifs des industries ne sont pas que des choix idéologiques qui dépendraient uniquement du bon vouloir des entrepreneurs. Ils reposent notamment sur
1) une monnaie pas plus forte que la concurrence supporte,
2) des aides publiques aux entreprises (plus ou moins directes et avouées via les infrastructures, l’éducation, des facilités financières ou d’approvisionnement, ou un lobbying commercial d’Etat etc...) c’est à dire une solidarité et une redistribution des richesses qui vaut aussi pour les entreprises et pas seulement pour les peuples....
3) d’un marché intérieur solide avec des citoyens et des entrepreneurs qui ont des préférences nationales.
Par exemple l’Allemagne, qui est forte sur les points 2 et 3, a montré qu’une aide anodine pluri-décennale sur son marché du bois, par exemple, lui a permis d’avoir une industrie plus prospère que la France.
Chris Kanthan veut vendre son livre. Bon très bien. En attendant si des américains eux-mêmes nous expliquent qu’ils n’ont plus confiance, ni dans leur stratégie commerciale, ni dans leur monnaie, les beaux jours du dollar sont peut-être crépusculaires... Quant à leur modèle social, merci bien.
@Fifi Brind_acier
Fifi, ça m’arrive rarement, mais je ne suis pas complètement convaincu par votre post et encore moins par l’analyse de Charles SANNAT.
Je crains que la primauté n’aille pas aussi facilement au pouvoir politique et que l’économie ne soit pas que de l’intendance.
Comme souvent dans l’histoire, les peuples ont à subir les conséquences des soubresauts du capitalisme.
Nous assistons à une guerre économique entre deux modèles capitalistes qui sous-tendent beaucoup de pouvoirs médiatiques et politiques.
Cette guerre résulte d’un changement d’équilibre des forces. Nous assistons à une opposition entre les multinationales non géolocalisées, de plus en plus grandes et de moins en moins nombreuses d’une part, hostiles à TRUMP et des capitalistes moins gargantuesques, plus nombreux et localisés nationalement : les soutiens à TRUMP.
Il me semble que les USA ont abandonné leur lutte contre les monopoles depuis longtemps.
Le libéralisme sans frontières, c’est à dire la liberté de circulation des capitaux, (visiblement ceux qui ont imposé ce concept ne s’intéressaient qu’à leurs capitaux et pas aux gens), le libéralisme, disais-je, version libertarienne, la bagarre sans règles, profite aux plus forts.
Donc si TRUMP et ses soutiens veulent se protéger avec des taxes c’est qu’ils ont acté qu’ils ne sont plus les plus forts face au reste du monde. Et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle. Ceci nous laisse espérer que les tenants d’une troisième guerre mondiale, voyant leurs bases militaires de par le monde comme un moyen de reprendre le leadership, comme si c’était un simple retour sur investissement légitime, restent sur la touche.
On nous dit que les actionnaires des grandes multinationales, qui pourtant ils possèdent les médias, n’ont pas réussi à imposer CLINTON.
C’est oublier que certains capitalistes soutiennent TRUMP comme d’autres le Brexit et qu’ils sont donc pour une relocalisation d’une économie protégée nationalement.
Les profits des multinationales qui devaient monter toujours plus haut jusqu’au ciel en exploitant toujours plus les travailleurs d’une planète à piller toujours plus intensément sont maintenant situés dans une bulle de richesses virtuelles qui risque d’imploser à tout moment.
Etre bon gestionnaire passe donc par la prudence et par un retour au moins partiel à l’économie réelle, géolocalisée, qu’il convient évidemment de protéger.
La démondialisation passe peut-être par la déprofitation de Charles SANNAT pour les toujours plus riches de moins en moins nombreux. C’est cependant la seule voie raisonnable et l’UPR qui laboure le terrain économique trouvera forcément une oreille attentive auprès des riches, puisque c’est leur intérêt.
Après, il nous restera à nous autres prolétaires, à constater que nous n’avons pas besoin d’eux pour gérer notre propre production… mais ça c’est une autre histoire car la primauté ne va pas aussi facilement qu’on croit au pouvoir politique …
Il en est toujours pour croire qu’un nettoyage minutieux pourra rendre une crotte propre...
@colibri
Vous m’avez l’air angoissé par le cauchemar américain et semblez appliquer la méthode Coué concernant votre position dans l’échelle sociale. Si ça peut vous rassurer, on appelle communément « pauvres » sont ceux qui se situent en-dessous du seuil de pauvreté, travailleurs pauvres compris. L’article en lien ici, avec un graphe, permettra de vous situer, mais ne tient compte que des revenus et comme je pensais à la richesse patrimoniale des 99% de la population qui ne se partagent que 50 % de la richesse mondiale, je manquerais vraiment de chance et j’aurais tout à fait l’air d’un con avec mon empathie à votre égard, que j’éprouvais a priori, pour votre relative pauvreté matérielle supposée.
Quand vous dites :
« Les grandes firmes financières cherchent à s’approprier les activités potentiellement rentables de l’Etat. [...]
@Armelle
Oui mais... il y avait une vie avant l’évangélisation et les dates des fêtes religieuses correspondent souvent à des fêtes païennes qui pré-existaient les monothéismes (solstices etc...) et/ou ponctuaient le rythme de la vie rurale.
@Cateaufoncel2
@Fifi Brind_acier
Non non, Fifi, je ne me suis pas fait avoir.
Il est tout à fait clair pour moi que JLM ne veut pas sortir de l’UE.
Pourquoi ?
Car son intimité idéologique, spirituelle, son déterminisme, son éducation, sont apparemment (comme celle de son maître Mitterrand éduqué par des curés qui a combattu les communistes à 20 ans mais qui pouvait user d’une dialectique extraordinaire en démontrant une parfaite connaissance de tous les concepts de gauche, puis agir à l’inverse conformément à ses croyances respectueuses d’une autorité supérieure) sous une emprise idéologique, qui a quelque chose d’irrépressiblement religieux, de respectueux, basée sur un concept de civilisation avec un pouvoir qui descendrait de tout en en haut de la pyramide. Une organisation où Dieu ou l’élite doivent faire les bons choix et le prolétariat s’y soumettre.
Il s’agit ni plus ni moins du concept sémite qui a présidé à la rédaction des premiers livres de l’ancien testament. Ce concept est issu d’une défaite militaire et de l’exode qui s’en est suivi.
Pour ne plus subir de défaite et gagner la guerre il faut (c’est biblique) une autorité unique et y préparer la population à obéir à un dieu unique, bref établir un monothéisme qui a déterminé les guerres et présidé à l’avènement des empires, romain, saint empire germanique, ottoman, de Napoléon, des Reich, coloniaux, du bolchévisme etc..
Sauf que la deuxième guerre mondiale, ou les décolonisations, ont démontré l’efficacité de petits groupes de combattants autonomes avec des responsabilités déconcentrées.
Sauf que dans certains corps d’armée, notamment dans l’aviation ou sur les porte-avions, l’intelligence et la responsabilité autonome individuelles ont prouvé leur supériorité sur l’obéissance.
Sauf que les nouvelles technologies permettent de fédérer des intelligences individuelles qui démontrent leur supériorité sur l’uniforme et médiocre obéissance au chef unique.
Sauf qu’on peut aussi baser une vie sociale sur une fédération de parcelles d’autorités et que cela s’est pratiqué depuis des temps immémoriaux.
Sauf que dans le concept de démocratie, le pouvoir est à la base et l’exécutant est en haut de l’organigramme.
La démocratie est donc, ne serait-ce que par sa part déterminée par la génétique, fondée sur une diversité et une solidarité nécessaire à la survie communautaire temporairement harmonieuse...
C’est bien la diversité que JLM combat en prônant une harmonisation sociale pour une Europe commune. Cette harmonisation autoritaire relève d’une tradition monothéisme plurimillénaire, tradition qui explique combien l’idée de corporatisme avec un cerveau complexe, supérieur, qui commanderait le corps a imprégné les esprits et généré divers pouvoirs politiques génocidaires. Il parle de l’étoffe d’un chef d’Etat, me semble-t-il, dans sa dernière vidéo et pas d’un président porte-parole du peuple.
Une relecture du fonctionnement des écosystèmes nous enseigne l’inverse. C’est le très grand nombre d’êtres vivants simples et petits qui à force de tentatives et d’échecs le plus souvent, permettent à certains individus de plus en plus complexes, de moins en moins nombreux, de plus en plus grands d’apparaître et de s’insérer dans une biosphère toujours instable. En ce sens c’est la base et le très grand nombre qui détermine un jour ou l’autre la vie des plus complexes et des moins nombreux qui sont aussi les plus fragiles, fussent-ils les plus gras.
Dans la nature les ravageurs qui détruisent le milieu dont ils se nourrissent passent par des phases de survie à l’état endémique. Des espèces très évoluées inféodées à un mode de vie unique s’éteignent.
Si l’humanité disparaissait pour cause de pensée unique les autres espèces ne s’en trouveraient que mieux mais depuis pas mal de temps la décadence des civilisations humaines autoritaires élaborées cède la place à des collectivités différentes avec des organisations renouvelées, souvent autonomes, avec leurs propres niveaux de solidarités, bref le contraire de l’UE...
@Fifi Brind_acier
Et ce n’est pas JLM qui aurait un programme pour l’après UE !
Il confirme :
« Il faut sortir de ces traités absurdes le plus vite possible si on veut sauver le projet européen. »
le 28 mai 2018 à 16:05
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération