La guerre pour quoi ?
A l’origine des conflits qui apparaissent entre les peuples on ne trouve jamais le peuple.
Ceci semble une évidence pour tous, et pourtant les peuples continuent de se battre. Pas pour eux, mais pour la « Patrie », cette terre où nous sommes nés sans l’avoir choisie.
A l’heure où il fait beau se pavaner en « citoyen du monde », libéré des frontières par la mondialisation, on s’aperçoit cependant que les frontières n’ont jamais été aussi fermées.
Au moment où l’homme s’aperçoit que sa seule vraie Patrie, la Terre, est en train de mourir, l’homme moderne et démocrate prépare la guerre sans la vouloir, et espère ainsi conserver pour soi son morceau de cette Terre, pour en piller les ressources jusqu’à épuisement.
Pourtant, il ne me semble pas que les peuples consultés fassent montre d’un réel désir d’aller se battre, que ce soit en Afghanistan, en Irak ou ailleurs.
Ce sont leurs dirigeants qui les envoient se battre, et ce même dans des pays dits démocratiques censés représenter l’opinion d’une majorité. Ces mêmes dirigeants qui ne risquent jamais leur propre peau dans un combat sont les premiers à glorifier les sacrifices d’un peuple qui ne sait que rarement pourquoi il se bat.
Bien sûr les dirigeants ne sont pas stupides, et font tout pour entraîner leurs peuples respectifs dans la haine des autres, parfois allant même jusqu’à des atrocités qui les justifient aux yeux du peuple.
Malgré la volonté affichée d’instaurer des règles de « bonne conduite » guerrière (on pourrait s’étonner de ce principe) et la pratique dites des « frappes dites chirurgicales », en réalité seuls les civils sont les véritables victimes de la guerre. Ce sont ces morts civils qui justifient la haine des peuples les uns contre les autres, car l’injustice flagrante de ce qu’on appelle hypocritement une « bavure » s’enracine jusqu’au plus profond d’êtres humains qui n’ont rien demandé, et qui finissent par demander réparation à leurs autorités.
Qu’un soldat se fasse tuer est un drame pour une famille, mais le statut militaire de la victime implique l’acceptation de son sort dès son engagement. Pour les civils il n’en est rien, et c’est à se demander parfois si les morts civils ne sont pas nécessaires à la mise en marche des armées.
Car que faire face à un Etat qui tue les civils d’un autre Etat ? impossible de ne pas réagir, au moins au bout d’un moment.
Et c’est justement pour cette raison que certains hommes peu scrupuleux ont poussé le vice (ce n’est malheureusement pas nouveau) jusqu’à sacrifier quelques civils de leur propre nation pour faire croire à une agression ennemie, et justifier ainsi des représailles (civiles ou militaires) envers cet ennemi.
On peut se demander pourquoi, mais aussi pour quoi ? à partir du moment où les peuples sont attaqués, il est normal qu’ils réagissent. Mais ceux qui attaquent , pas les peuples non, les gouvernants qui décident la guerre, que recherchent-ils ? la violence pour la violence, l’imposition d’idéologies supérieures ? la misère pour l’homme ?
Ou tout simplement le pouvoir et l’argent ?
Le pouvoir et l’argent sont paraît-il les causes profondes, et aussi les objectifs désirés par tous les êtres humains.
Mais il n’est pas vrai que le pouvoir et l’argent dominent les hommes : seul l’argent est au sommet. Le pouvoir conduit à l’argent, tout simplement.
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