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La première fête de la Neurodiversité, c’était samedi

Les écrivains Hugo Horiot et Juliette Speranza ont inauguré la première fête de la Neurodiversité samedi à Lyon. Au programme, spectacles, tables rondes et débats avec le public.

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C'est dans la Capitale des Gaules que s'est déroulée la première fête de la Neurodiversité. Déterminés à faire connaître et reconnaitre l'idée de Neurodiversité, les membres de l'association La Neurodiversité-France ont organisé un évènement ambitieux pour faire connaitre le concept. 

Inventé par Judy Singer au début des années 90, le mot Neurodiversité désigne à la fois un concept et un mouvement qui tend à réduire les inégalités entre les "profils cognitifs" : « J'ai été intéressée par les aspects libérateurs et militants de cela, de faire pour les gens neurologiquement différents ce que le féminisme et le mouvement des droits des homosexuels avaient fait pour leurs mouvements », explique Judy Singer. 

L'Association La Neurodiversité-France rassemble des atypiques qui sont aussi psychologues, enseignants, philosophes, écrivains, consultants ou encore orthophoniste. En introduction, Claire Stride a rappelé la genèse du mouvement militant français. Ses fondateurs Hugo Horiot et Juliette Speranza se sont associés à Béatrice Sauvageot , Claire Stride, Charlotte Parzyjagla, Carla Schiappa-Burdet, Cédric Bruguière, Perrine Sonneville, en partenariat avec le mouvement "Neurodiversité"de Mélanie Oumet au Canada.

Ce sont ces personnalités qui ont animé une soirée riche en débat et en découverte sur ce qu'est la neurodiversité, et comment celle-ci se gère au travail, à l'école, dans l'éducation. Ils ont invité Christine Philip, Maître de conférences honoraire en sciences de l’éducation à l'INSHEA, et Thomas Limongi, Directeur de l'association La Cloche-Hauts de France, à se joindre à eux lors de deux tables rondes passionnantes autour du travail et de l'éducation. A ce propos, Christine Philip a rappelé la nécessité de faire le distingo entre égalité et équité : "On peut garder ce principe d’égalité en en faisant un principe d’égalité des droits mais en la concevant de cette manière on nie les différences et on ne les prend pas en compte."

En conclusion, Claire Stride a présenté une grande fresque de profils "atypiques", des profils qui, de Marie Curie à Steve Jobs, ont changé le monde. Juliette Speranza et Hugo Horiot ont conclu l'évènement en se montrant optimistes et déterminés pour la reconnaissance de la diversité des intelligences. 

Alors, la Neurodiversité, vous y croyez ?

L'aut

 


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5 réactions à cet article    


  • Attila Attila 9 octobre 2019 19:05

    « un mouvement qui tend à réduire les inégalités entre les »profils cognitifs

    Pour les profils cognitifs, il y a Chuck Norris. De face aussi.

    .


    • Paul Leleu 9 octobre 2019 21:56

      oui, il faut reconnaitre la diversité des intelligences... (mais bon, c’est pas sur ce site qur vous serez approuvé, hélas).


      • Attila Attila 10 octobre 2019 03:47

        @Paul Leleu
        Ah, bon ? N’y a-t-il pas une grande diversité des intelligences sur ce site ?

        .


      • Albert123 10 octobre 2019 10:05

        @Paul Leleu

         « il faut reconnaitre la diversité des intelligences... »

        il y a de l’intelligence chez Schiappa, chez les singes et les chiens également ... 


      • Albert123 10 octobre 2019 09:59

        « Alors, la Neurodiversité, vous y croyez ? »

        Contrairement au mari et à la soeur de Marlène Schiappa, je n’aie pas besoin d’un statut particulier pour assumer mes petites différences, pas plus que d’une machine à individualiser et à différencier tout en réclamant des autres des privilèges et des subventions.

        ces gens sont constamment dans une logique de sécession avec le reste de la société et ce juste en raison d’un narcissisme pervers et pathologique. La cohérence voudrait qu’ils ne demandent rien en retour (ce qui n’est pas le cas dans les faits).

        Marie Curie et Steve Jobs, n’ont pas attendus cela pour se démarquer et réussir, mais bon contrairement aux médiocres comme Schiappa tombée dans le déconstructivisme post moderniste, ils avaient du talent.

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