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Bertrand Cassoret

Bertrand Cassoret

Maître de conférences en génie électrique, je me passionne depuis des années pour les problèmes liés à l'énergie. Je suis l'auteur du livre "Transition énergétique, ces vérités qui dérangent" sorti aux éditions De Boeck.
Les renouvelables ne suffiront pas pour remplacer les fossiles.
Nous avons 3 possibilités :

- consommer beaucoup moins donc s'appauvrir,
- développer le nucléaire,

- exploiter les énergies fossiles jusqu'au bout.

Quels sont les moins mauvais choix ?

Tableau de bord

  • Premier article le 30/03/2011
  • Modérateur depuis le 30/07/2016
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 1er septembre 2016 13:50

    @olivier cabanel
    je m’inquiète pour les générations futures qui ne disposeront pas de la manne d’énergie fossiles dont nous bénéficions pour , entre autres, avoir cette discussion ; à moins d’un recours massif au charbon. Cette option est malheureusement la plus probable. Ce n’est pas grave le charbon ne fait en nombre de morts que quelques centaines de Tchernobyl chaque année, et envoie juste des déchets en mer comme de l’arsenic ou du plomb qui resteront à jamais dangereux



  • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 31 août 2016 22:08

    Ce centre d’enfouissement, qui semble être une excellente solution au problème des déchets nucléaire, ne plait logiquement pas aux anti-nucléaires car ça leur enlève un argument. Ils ne pourront plus dire qu’on ne sait pas quoi faire des déchets et seront donc, par principe, toujours opposés à toute solution concernant les déchets.



  • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 5 août 2016 22:36

    D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, la catastrophe de Tchernobyl a fait
    quelques milliers de morts ; mais le charbon tue des centaines de milliers
    de personnes chaque année. Les énergies fossiles représentent, en nombre de morts, plusieurs centaines de Tchernobyl chaque année !
    Les rejets radioactifs dus à la catastrophe nucléaire de Fukushima auront sans doute un impactsur la santé, mais on peut lire sur le site internet de l’Organisation Mondiale de la Santé que « les risques prévus sont faibles pour l’ensemble de la population à l’intérieur et à l’extérieur du Japon ». Le rapport de 2013 du Comité Scientifique des Nations-Unies pour l’Étude des Effets des Rayonnement Ionisants, affirme que « Aucun décès, aucune
    maladie grave ayant un lien avec des radiations n’a été observé parmi les travailleurs et
    l’ensemble de la population à la suite de l’accident de Fukushima », « Aucune conséquence
    perceptible des radiations n’est à prévoir parmi le public exposé ou ses descendants »,
    « l’accident de Fukushima n’a fait aucune victime, décès ou malade, du fait des radiations
    émises, et que dans l’avenir, les conséquences de ces mêmes radiations seront trop faibles
    pour être discernables » ; un rapport écrit par 80 experts de 18 pays, confirmé en 2015, et
    largement ignoré des médias français.
    Ceux qui se méfient de ces sources d’informations trop officielles peuvent se rendre sur le site
    Wikipedia  : on peut y lire que 45 à 55 personnes sont mortes du fait de
    l’accident ou de l’évacuation du secteur, moins de 20 personnes ont été gravement blessés ou
    fortement irradiés, moins de 1000 personnes ont été blessés légèrement ou faiblement irradiés.
    On me dira que ces rapports rassurants émanent de personnes en conflit d’intérêt, sous
    l’influence du fameux lobby nucléaire, et que d’autres rapports concluent à des conséquences
    bien plus importantes. Mais ces autres rapports émanent bien souvent de militants antinucléaires dont l’objectivité n’est pas davantage acquise, tant ils veulent montrer les dangers de ce qu’ils combattent. Les associations qui luttent contre le nucléaire perdraient tout intérêt (et donc financements et emplois) si elles se mettaient à confirmer les chiffres officiels.
    En tout état de cause, les conséquences de Fukushima, évacuation des résidents et pollutions
    radioactives, sont graves mais à replacer dans le contexte d’un séisme et d’un tsunami qui ont
    tué au moins 15 000 personnes et envoyé des tonnes d’objets et de polluants dans la mer
    (voitures, débris de maisons, machines, hydrocarbures, solvants, acides, pesticides,
    médicaments et autres polluants toxiques) dont les conséquences sur la santé sont ne sont pas quantifiables.
    Ce séisme a d’ailleurs entrainé la rupture du barrage hydraulique de Fujinuma causant
    plusieurs morts - des dizaines de milliers de personnes sont mortes au 20ème siècle à cause
    des ruptures de barrage, soit bien plus qu’à cause des accidents nucléaires - et personne ne
    demande l’arrêt de la production d’électricité par ce moyen.
    Environ 100 000 personnes ont dû évacuer le secteur de Fukushima, soit moins de 20% des
    550 000 personnes qui ont perdus leur habitation à cause du séisme et du tsunami. La
    construction du barrage des Trois Gorges en Chine, qui sert également à produire de
    l’électricité, a nécessité l’évacuation de plus de 10 fois plus de personnes que la centrale
    nucléaire de Fukushima.
    Après cette catastrophe, le japon a stoppé ses centrales nucléaires qui produisaient environ
    28% de l’électricité japonaise. Ce manque de production a été très peu compensé par des
    économies d’électricité, et largement compensé par une production d’électricité au gaz, fuel et
    charbon, entrainant des émissions de CO2 et de divers polluants. Il est probable que
    les conséquences sur la santé de ces émissions soient pires que celles de la radioactivité de
    Fukushima.
    On peut faire un parallèle avec la comparaison entre les moyens de transport : l’avion fait plus
    peur que les autres moyens, c’est pourtant statistiquement le plus sûr.
    Actuellement, les pays qui arrivent à produire une large part d’électricité non issue d’énergie
    fossile polluante sont ceux qui ont développé le nucléaire et/ou qui ont la chance d’avoir une
    géographie permettant l’hydroélectricité (la France, la Suisse, la Suède, la Norvège)



  • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 2 août 2016 11:00

    @Yodah
    "Le PIB n’a qu’une valeur financière"  ? Non ! le PIB représente la somme des échanges de biens et de services entre être humains, il correspond donc à des choses bien réelles. Moins de PIB c’est moins de biens et de services.
    Et comme il y a croissance démographique, si le PIB n’augmente pas c’est qu’il y en a moins par personne. Moins de gadgets et d’objet inutiles, mais aussi moins de transport, de logements, de culture...



  • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 2 août 2016 10:56

    @Le421
    tous les scénarios de transition (ou quasi tous) sont d’accord pour dire que l’efficacité énergétique, qui permet de garder le même niveau de confort, sera insuffisante pour se contenter des énergies renouvelables.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


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