Les commentaires de Fabien 09

Et... Ne vaudrait-il pas mieux arrêter de se casser le crâne à chercher des solutions en utilisant les mêmes recettes capitalistes ?

Est-ce que le sauvetage de la civilisation ne passerait pas par un changement radical de paradigme ?

J’ai l’impression qu’on tourne en rond avec ces histoires de crédits et de chiffre d’affaire...

Parler de décadence suppose un jugement moral et esthétique. Mais quand vous écrivez que "l’essence du genre humain (est) accompli dans le devenir occidental", vous faites aussi un jugement.

Je ne crois pas, moi, que la civilisation occidentale rapproche l’être humain de son essence, et même au contraire.

De même, je ne pense pas que la capitalisme puisse jamais rapprocher l’humanité de son "essence", car je suis convaincu que la notion de propriété va à l’encontre de cette "essence".

C’est un jugement optimiste que de dire que l’occident a aujourd’hui les moyens d’éviter sa chute. Pour m’être un peu intéressé au déclin des anciennes civilisations, j’ai le sentiment que le schéma se reproduit actuellement, et qu’il se caractérise entre autre par le déni des "bien pensants" qui persistent, comme le ferait un mauvais médecin, à dire que tout va bien se passer et que l’on va continuer à vivre à peu près comme nous l’avons toujours fait.

La nucléosynthèse ? N’auriez-vous pas piqué cette idée aux Ummites ?

Qu’on n’extermine plus les homosexuels, c’est une bonne chose, mais de là à les mettre sur le même pieds que les hétéro, je ne suis pas d’accord.

Pour moi c’est du bon sens.

Jusqu’à présent, je n’ai rencontré que des homos sérieusement atteints psychiquement, avec des obsessions sexuelles très semblables à celles de certains hétéros particulièrement tordus. Tant que la vie ne m’aura pas présenté de contre-exemple, je persisterai à penser que l’homosexualité est une maladie, un désordre psychologique comme un autre, affectant la sexualité.

On peut invoquer le fait que l’ethologie nous apporte la preuve de l’homosexualité au sein de certaines populations de singes, par exemple. Mais sommes-nous des singes 4 ? Où bien des hommes 5 ?

Je sais que notre civilisation est déjà allée très loin dans l’inversion des vertus et dans la transgression de l’Ordre naturel. Est-ce vraiment nécessaire d’aller plus loin encore ?

Merci à l’auteur pour cet article.

Je crois en effet que la sexualité est ma gérée notamment en occident ou les tabous perdurent malgré la pseudo-libération sexuelle.

Je constate autour de moi que beaucoup de gens du mal à trouver l’équilibre entre la satisfaction de leurs pulsions et leur aspiration à, comment dire, quelque chose comme la magie, la communion, le beau...

J’ai l’impression que le côté pulsionnel prend souvent le dessus et qu’il est mal assumé. Il donne lieu à de pleutres acrobaties destinées à éviter d’aborder les choses comme elles sont.

On a certainement besoin d’avoir des relations sexuelles régulières pour se sentir bien dans sa peau, mais pas besoin de se raconter des histoire pour y parvenir.

Mon expérience m’amène à penser qu’un homme trop franc a mille difficultés à obtenir le consentement d’une femme alors qu’un doux menteur s’en sort très bien.

Concernant la pornographie, je crois que la plupart des gens, et des jeunes font bien la distinction entre fiction et réel. Mais j’ai parfois rencontré des personnes particulièrement atteinte et qui érigeaient les délires de la pornographie en modèle.

Là où cela me chagrine plus, c’est que même certaines femmes semblent se conformer à ce modèle. Comme si pour plaire à un homme il fallait se transformer en actrice de porno. D’autant que la plupart des films porno présente la sexualité de manière tristement mécanique... Il me semble difficile d’atteindre l’alchimie sexuelle en se bornant à cet aspect de l’art d’aimer.

C’est le business du New-Age, un véritable blasphème ! Les anciens doivent se retourner dans leur tombes. Peut-être même que c’est leur colère qui dérègle le climat et qui augmente la fréquence des catastrophes naturelles (bon, là je vais un peu loin tout de même...).

Il est abhérant que les pseudo-astrologues modernes se basent encore sur d’anciennes cartes alors que le ciel a bougé. Je trouve le principe d’analogie très intéressant, mais on ne peut l’invoquer qu’après une observation minutieuse de ce qui nous entoure. Tout astrologue devrait être astronome avant tout, faute de quoi il ne peut que se tromper dans ses interprétations.

Quelque soit sa religion, et pardonnez-moi mesdames si ça ne vous concerne pas (c’est une simple observation issue de mon expérience personnelle) ; il semblerait que la plupart des femmes ont tendance à s’amouracher de gros cons : "qu’il est beau ! qu’il est fort ! qu’il est drôle !"

Sauf que le mec en question vous ment, vous méprise et parfois vous frappe...

Toutes les religions ont édicté des règles concernant les femmes dans l’unique but de tenir en bribe cette armée de bites sur pattes incapable de maîtriser leurs hormones, car un homme trop soucieux d’assouvir ses pulsions gaspille son énergie et s’éloigne de Dieu.

@ Casp

Le discours et l’obsession de la non-violence arrange beaucoup les puissants. C’est une mauvaise interprétation de l’enseignement des anciennes civilisations. La violence ne s’accompagne pas forcément de haine.

Dans la nature, l’univers, c’est par la violence que s’effectue la création. Il ne peut y avoir création sans destruction. Le courage, ça peut être de regarder dans les yeux son bourreau avant qu’il appuie sur la détente, ça peut être aussi d’affronter les tyrans au péril de sa vie.

Ce qui est lâche, c’est de s’en prendre à un ennemi désarmé ou plus faible (en l’occurence c’est plutôt l’inverse). Ca peut être aussi de regarder un soldat violer sa femme et frapper ses enfants sans broncher (elle a bon dos la non-violence dans un cas comme celui-là).

Que le peuple descende dans la rue, et nos gouvernements montreront leur vrai visage, celui que les ignorants et les lâches refusent de voir. Pour le moment, la violence des puissants est encore dissimulée derrière le visage souriant de la démocratie libérale, et toute attaque directe contre ces mêmes puissants serait jugée illégitime.

La violence aveugle d’une foule sanguinaire n’apportera rien de bon, certes, mais sans vouloir être alarmiste, je sais qu’en France aussi les gens s’arment, bien que ce soit moins facile qu’aux Etats-Unis...

Pour information, ça fait au moins dix ans que je lis sur la toile toutes sortes de théories et de rumeurs. Le basculement totalitaire aux Etats-Unis est évoqué depuis longtemps. L’idée qu’une grande crise économique pouvait accélérer les choses est sortie plusieurs fois.
J’ai suivi le durcissement des lois, j’entends le renforcement des forces de l’ordre. Beaucoup y voient depuis le début une manoeuvre d’anticipation des gouvernements.
Je ne crois pas, comme on voudrait nous le faire croire, que la crise est une surprise pour tout le monde. Il est pour moi évident que certains étaient au courant, que d’autres l’ont même sciemment provoquée et en tirent désormais profit.

Que certains fonctionnaires détournent de l’argent public, c’est un fait avéré même à l’échelle locale.

Mais de là à dire que ce sont eux les grands méchants. A moins qu’on me prouve le contraire, l’Etat n’a plus de pouvoir sur la Banque Centrale, qui est la seule garante de l’honnêteté des banquiers commerciaux.

L’inflation est l’une des solutions trouvé par les financiers pour relancer la croissance en tant de crise, l’autre solution étant la guerre à grande échelle.

Dans les deux cas les financiers et les grands industriels s’enrichissent, le bas peuple trinque.

On a les dirrigeants qu’on mérite. Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas : individualiste, inculte, avide de pouvoir et de richesse, corruptible et j’en passe...

Surprennant en effet, de voir un tel article sur AgoraVox.

En bon obsédé de la vérité, je me suis aussi penché sur la question des OVNI. Après avoir bien écumé toutes les ânerie déblatérées sans preuves sur le sujet, j’en suis arrivé à la conclusion que les seuls documents "présentables" dans une discussion sur le sujet sont les documents issus des différentes agences des gouvernements et des armées.

Un journaliste peut bien relayer n’importe quelle histoire, tant que ça lui fait vendre du papier, mais un document officiel, on réffléchit avant de le transmettre, non ?

En voici un petit échantillon :

* Réflexion à la NSA sur les OVNI ;
* Introduction à la science de l’espace - USAF ;
* La thèse de l’Air Force ;
* L’énigme des OVNI - CRS Report ;
* Le Rapport Grudge 1949 ;
* Les OVNI et la Défense - Rapport Cometa ;
* Une observation rapportée à oodbridge ;

En fait, il y a des tonnes de rapports sur des observation visuelles ou même radar, parfois les deux, classées par type de rencontre (le troisième type étant la rencontre rapprochée).

La plupart du temps, ces documents se concluent en disant qu’il n’y a pas de preuves tangibles mais ils montrent au moins que le sujet n’est pas pris à la légère. Partout autour du monde les armées ont envoyé des chasseurs pour intercepter ces objets. Les récits des pilotes sont à couper le souffle. On trouve aussi des récits d’astronautes assez troublants.

Sur ce sujet il est assez compliqué de distinguer le vrai du faux.

Le site le plus intéressant que j’ai trouvé, et c’est en français, est le site r00.org. Il répertorie une bonne partie des affaires, avec une présentation chronologique et indication des sources (qui amènent ensuite vers des documents officiels ou des articles de presse).

La religion est comme un objet inanimé, tandis que les enseignements ésotériques appartiennent à la tradition orale, vivante. Je ne crois pas qu’ils soient cachés par jalousie ou orgueil. Les anciens ont dissimulé ces connaissances parce qu’il est dangereux de pousser un être humain à explorer les méandres de l’esprit sans l’avoir doté des armes nécessaires au préalable, et surtout sans qu’il soit chapeauté par un exemple vivant. C’est tout le drame de notre époque ! Les sages sont retournés dans leurs montagnes inaccessibles et les Eglises foisonnent de prêtres de pacotille, suppôts des forces matérialistes. L’aventurier de la Conscience est seul et les dangers qui le guettent n’en sont que plus grand ! Il risque fort de prendre les vessie pour des lanternes et de s’enorgueuillir de ses découvertes, ou bien il finira dans un asile psychiatrique, où l’on tentera vainement et à grands renforts chimiques de recoller les morceaux épars de son égo trop brusquement disloqué...

Dès qu’on quitte un peu le champ matérialiste pour s’aventurer dans le spirituel, on change de paradigme. D’un côté on a un monde composé de petites briques de matière soumises aux lois de la probabilité (jusque-là ça va, rien de très inquiétant). De l’autre un immense point d’interrogation et des découvertes qui nous amènent plutôt à considérer les formes comme la manifestation d’une énergie omniprésente organisée par quelque chose d’intelligent.

Je suis moi-même très cartésien et scientifique de par mon éducation, mais je suis contraint de chercher en dehors des conceptions scientifiques admises pour m’expliquer certaines de mes expériences empiriques dans les domaines de la parapsychologie, des sciences occultes et de la mystique.

Je pense que la science comme les religions modernes ont failli en ce sens qu’elles nous ont détournées de la quête spirituelle, en proposant des réponses toutes faite aux grandes questions qui surgissent quand on s’arrête un instant dans l’ici et maintenant. Lorsque le voile nébuleu de l’ennui se dissipe on se retrouve face à des phénomènes totalement inédits qui sont autant source d’enchantement que de terreur.

Oui, peut être que l’humanité a besoin de renouer un peu avec le sacré et la magie des phénomènes, du moins on peut le dire de l’individu . Mais je ne crois pas que la raison purement matérialiste soit à même de conduire l’Homme sur cette voie, pas plus du reste, que la croyance aveugle en un dogme religieux ou idéologique quel qu’il soit.

Probablement le seul mot d’ordre : diligentia, voluntas et constancia.

Il m’arrive de penser que si il n’y avait pas l’alcool, le tabac et tout le reste, alors la révolte ne tarderait pas à prendre des formes véritablement compromettantes pour le pouvoir en place.

Que se passerait-il si nous arrêtions de nous détruire et que l’on commençait à mettre en acte nos pensées révolutionnaires ?

Il n’y a pas de mystère : arrêtons toutes nos conneries, drogues, alcool, oisiveté, branlette intellectuelle, gaspillage de semence (si si)...

Le pouvoir de changer le monde est à la clé. Qui a-til de plus puissant qu’un être humain en pleine possession de ses capacités ?

Allez, au boulot. Euh, par où commencer...

Au départ, l’ONU avait donné son accord pour la création d’une démocratie laïque qui comptait à peu de choses près autant de personnes de confession juive que de confession arabe.

La guerre qui éclata après la "proclamation de l’état juif d’Israël" était justifiée du point de vue arabe parce que les sionistes montraient leur vrai visage : il n’a jamais été question pour eux d’un état démocratique dans lequel juifs et arabes exerceraient un même droit de vote. En terrorisant les populations, faisant fuir vers les pays voisin plusieurs centaines de milliers de musulmans, les sionistes s’assuraient que le pouvoir politique en Israël resterait pour toujours entre les mains des juifs.

Je sais que chez nous en Europe toute trace de dignité et d’honneur a disparue, mais chez les arabes, ce sont encore des valeurs phare.

Devant l’ingratitude, la mesquinerie et la sauvagerie des colons juifs, je comprends parfaitement la haine qui pousse des gens dépossédés, humiliés et sans espoir à commettre des actes stupides et improductifs comme le tir de roquettes à l’aveugle sur les foules juives.

D’un autre côté, tenant compte du bourrage de crâne idéologique pratiqué en Israël, je comprends aussi très bien la crispation paranoïaque et hautaine des juifs d’Israël et d’ailleurs.

Je crois malheureusement que le bain de sang n’est pas près de se terminer. Dans le contexte de crise actuel, la situation au proche orient pourrait bien servir de prétexte pour une nouvelle guerre mondiale qui remettrait les compteur de croissance à zéro et permettrait de réanimer le monstre libéral au lieu de l’enterrer une bonne fois pour toute.

Merci infiniment pour cet article, qui fait en grande partie echo à ma propre analyse.

La seule objection, c’est que je suis convaincu qu’on ne fera pas du neuf avec du vieux (ou avec les vieux...). Toutes les solutions proposées ici et là manquent cruellement d’imagination et me semblent enfermées dans des schémas qui ont fait la preuve de leur incapacité à répondre à plusieurs problématiques antédiluviennes de l’humanité.

La démocratie et les valeurs phare de l’occident sont restées lettre morte. La démocratie n’a jamais existé en Europe, c’est un leurre. Liberté, égalité, fraternité ? Mais où ça ?
Quand je dis au gendarme qui m’arrête, avec tout mon enthousiasme et arborant un sourire sincère : "Bonjour mon frère !". Celui-ci me rétorque : "Je ne suis pas votre frère. Permis et papiers du véhicule." Quelle désillusion !

L’économie libérale a échouée, transférant le pouvoir économique et donc, en grande partie, le pouvoir tout court, à une poignée (à l’échelle de la planète) de nantis égocentriques au possible et dont l’alignement moral ferait certainement pâlir Satan lui-même... Il me semble que ce modèle économique a surtout encouragé l’individualisme et les vices les plus sordides de l’être humain.

Les Eglises de toutes les confessions semblent elles-mêmes s’être pris au jeu du matérialisme à outrance et je me surprends parfois à penser qu’elles en ont perdu les clés des enseignements ésotériques de leurs prophètes. L’humanité s’enlise de plus en plus dans la matière et perd le sens de sa présence sur Terre. Plus aucun sens du sacré, plus aucune connaissance de soi-même, plus aucune gratitude envers "La Vie"ou "Dieu", plus de sens du devoir... Les grandes lois universelles sont ignorées par les hommes. Comment dans ce contexte pourraient-ils agir avec sagesse et justice ?

Je me sens visé par votre description du jeune sans travail, sans avenir et sans espoir.

Du travail, il y en a encore surtout quand on n’est bien né et porté par les étoiles, mais il se décline soit en 3/8 à l’usine, soit en collaborant au système en place à un échelon plus élevé (au risque de perdre le soutien du cosmos), lorsqu’on a les capacités intellectuelles et l’absence d’honneur requises. Quelle misère que de constater tous les jours l’inconscience et souvent l’incompétence des cadres qui vous toisent toute la journée. Surtout lorsqu’on se surprend à donner des cours d’histoire ou d’économie à son supérieur hiérarchique...

L’avenir lui, ne peut être que sanglant et misérable. Pas question de contribuer à reconstruire un système pourri jusqu’à la moelle, non. Les jeunes doivent s’employer à inventer de nouveaux modes de vie et à finir de desosser le vieux système déjà bien mal en point. Il faut que certains sacrifient leur vie pour sauver l’humanité, au lieu de chercher à ramasser le plus de miettes possible en attendant au chaud que la tempête soit passée. Qu’il y ait une majorité de lâches ne devrait pas empêcher les autres de mettre leur vie en péril pour une cause juste.

L’espoir est une plaie pour qui doit par nécessité vaincre la peur, c’est mon point de vue. Sans espoir, pas de peur. L’intrépidité et l’audace ne peuvent qu’être brimées par l’espoir. Tant mieux si les jeunes n’ont plus d’espoir, ils seront des adversaires d’autant plus redoutables pour les vieux cons qui nous ont mis dans cette merde après en avoir bien profité...

La violence est inéluctable, sur Terre comme dans le reste de l’univers. C’est par elle que la création est rendue possible. Ce qui est à craindre c’est la haine qui grandit dans les coeurs et qui risque de nous conduire à des violences inutiles et contre-productives.

Tout cela demanderait plus ample développement. C’est bien trop long pour un commentaire d’article, je vous prie de m’en excuser. Je m’emploierais volontier à rédiger quelques articles d’opinion pour poser tout ça car les commentaires critiques de certains d’entre vous seraient la bienvenue.

En attendant j’attends de pied ferme les foudres des bien-pensants...

Je ne suis pas mécontent de ne plus avoir la télé... Visiblement je n’ai rien râté.

Votre discours me touche Vincent. Je suis moi aussi sidéré par l’apathie généralisée et par l’acceptation tacite par le plus grand nombre de ce qui nous est présenté comme inéluctable. Rien de nouveau à l’horizon. On prend les mêmes et on recommence. L’occident est incapable d’admettre son échec et ne semble pas engagé à vouloir rectifier le tir. Le lien social inexistant nous empêche d’inventer de nouveaux mode d’existence.

Récemment j’ai pu entendre un discours de Sarkozy sur la nécessité d’imposer un nouvel ordre mondial. Ca m’a fait froid dans le dos...

Malgré toute la bêtise, l’ignorance et la lâcheté de la plupart des gens que je rencontre, je ne peux m’empêcher de les aimer du plus profond de mon coeur comme des frères (même Sarko, si si...). Cette détresse et cette misère intellectuelle et spirituelle de mes semblables m’empêche de me complaire dans ce que je suis. Il faut s’améliorer, nous devons nous grandir, et faire jaillir le meilleur de nous-même en cette époque charnière où le modèle dominant depuis des siècles vacille.

J’ignore comment cela va se terminer exactement, mais tous les scénarios que j’imagine impliquent de dures épreuves, beaucoup de souffrance et de morts. Sûrement la guerre, peut être la guerre civile, la famine, les maladies, les catastrophes climatiques et un peu de totalitarisme pour châpeauter tout cela...

De mon côté j’essaie tant bien que mal de quitter le navire avant qu’il ne coule, et j’espère y parvenir à temps, afin de tendre la main à ceux qui auront l’humilité de reconnaître qu’ils se sont plantés. Il est hors de question que je mette mon intelligence au service de ce système monstrueux. Je ne regrette pas d’avoir déchu de mon piédestal de petit bourgeois et d’avoir "gâché ma vie" comme disent les bien pensants.

A ceux-là : "on en reparle dans dix ans".  

Bonne journée.

"victime" de l’enseignement public, je constate impuissant que notre système est malade. La standardisation de l’enseignement fait beaucoup de tort aux personnes en difficultés comme aux élèves particulièrement doués. Seuls ceux qui se situent "au milieu" y trouvent à peu près leur compte. La qualité de l’enseignement ne fait que se dégrader, et j’ai pu le constater même à l’échelle de mon propre parcours scolaire. J’ai assisté aux coupes rases dans les programmes, j’ai entendu le désaroi de certains "vieux" profs, j’ai vu l’effet que cela avait sur les générations qui suivaient.

L’enseignement scientifique est décousu, le génie de tous nos grands personnages est bafoué, on n’enseigne plus que des bribes de théorie dont on a retiré tout ce qui fait sens.

Dans l’enseignement littéraire, c’est pas franchement plus reluisant.

Et on s’étonne que la société va mal ? Il n’y a plus aucune éducation citoyenne, on brime l’esprit critique des jeunes parce qu’il révèle l’inaptitude du système, quand ce n’est pas celle de certains profs "planqués".

D’un côté on méprise la culture et la connaissance, à la télé, dans la publicité, et d’un autre côté on jette en patûre à une foule eccléctique de gamins désorientés des lambeaux de savoir franchement peu appétissants par la forme dans laquelle on les présente.

Même si ça me chagrine, je comprends que dans ces conditions, la plupart des jeunes de mon âge sont plus intéressés par la vie sexuelle de Britney Spears que par les dessous de la finance ou bien l’histoire intime de la France...

Ceux qui comme moi sont consumés par ce qui leur reste de lucidité ont bien du mal à envisager un avenir serein et beaucoup sombrent dans la drogue, la paresse, ou les éclats violence.

Je comprends l’intérêt d’un tel sabotage de l’enseignement dans un système politique autoritaire et obscurantiste, mais pas dans un pays qui se dit "démocratique" et dont l’héritage culturelle foisonne de nobles pensées humanistes.

Les agriculteurs seraient fainéants ?

Ce sont les sols qui sont pourris. On est exactement dans la même situation que les égyptiens en leur temps, que les grecs ou les romains... On a pourri nos sols, et même si on revenait à une agriculture plus saine, il faudrait des décénies, et même peut être des siècles avant qu’ils retrouvent un bon rendement.

C’est sûr que si on veut faire du biocarburant, il vaudrait mieux le faire dans les océans, parce que faire passer des surfaces agricoles alouées d’ordinaire à la production alimentaire, en production de biocarburant, ça ne va pas arranger la pénurie alimentaire (même si je vous accorde que ce n’est pas la seule cause).

Le problème démographique sera réglé d’ici peu... par une bonne grosse guerre mondiale, des famine en pagaille et des épidémies de masse.Quand on ne sera plus que deux ou trois milliards, on ne se posera plus ces questions.

Pour ma part, je trouve que l’auteur met le doigt sur un problème important, même si certains éléments font penser qu’effectivement il ne connait pas grand chose aux religions.

La pensée... Formidable outil pour traiter avec le monde matériel, mais énorme obstacle lorsqu’il s’agit d’effleurer l’absolu. Les religions répondent au besoin de l’Homme d’avoir des réponses faciles, "prêtes à l’emploi". Pour les puissants, elles sont un moyen de contrôle très efficace.

Je sais que je pourrais bien en fâcher certains, mais j’ai observé que la pensée est la manifestation la plus grossière de la conscience. On s’y accroche parce qu’effectivement, on pense (là encore) que c’est ce qui fait l’être, le je suis. Les religions flattent cette tendance anti-spirituelle, en personnifiant l’absolu, en lui donnant même des attributs humains. Mais est-ce bien vous que pensez ? Ou est-ce la pensée qui vous donne l’illusion de votre êtreté ?

Les mystiques de toutes les religions le savaient, et c’est bien pourquoi ils se tenaient à l’écart des Ordres manipulateurs, ou parfois simplement dupes. Il est compréhensible que les hommes préfèrent réciter leur textes sacrés ou se distraire dans le rituel plutôt que de plonger dans le lac de leur âme. Que deviendrait-on si l’on cessait notre bavardage mental ?

Il y a de quoi prendre peur. On peut même sombrer dans la folie à ce jeu-là. L’ici et maintenant est un abîme vertigineux au fond duquel on ne trouve aucun Moi tangible...

Effectivement, on peut supposer que la mort n’est qu’un passage, mais pas pour cet amas de mémoire, d’habitudes et de croyances qui constituent l’ego. C’est le passage de ce rien vers un Rien encore plus grand.

Si le Parisien en parle, ça doit être sérieux...

Nouvel incident à la centrale EDF du Tricastin 																			08.09.2008, 18h52

Un incident a eu lieu lundi à 10H30 pendant un arrêt de tranche à la centrale nucléaire exploitée par EDF au Tricastin (Vaucluse).

Selon un porte-parole de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), L’incident s’est déroulé lors d’une opération d’assemblage de combustible du réacteur numéro 2 de la centrale.

EDF a proposé au gendarme du nucléaire de le classer au niveau 1 sur une échelle qui va de 0 à 7, précise l’ASN, qui doit publier une note.

Le site du Tricastin, qui comporte plusieurs installations, a connu cet été une série d’incidents.

Dans la nuit du 7 au 8 juillet, 74 kilos d’uranium ont été rejetés dans l’environnement à la suite du débordement d’une cuve à l’usine Socatri (Areva) à Bollène (Vaucluse).

Le 23 juillet, une centaine de travailleurs ont subi une contamination par de la poussière radioactive lors d’une opération de maintenance sur le réacteur n°4 de la centrale EDF du Tricastin, à proximité de l’entreprise Socatri.

Source : http://www.leparisien.fr/une/nouvel-incident-a-la-centrale-edf-du-tricastin-08-09-2008-207918.php