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Accueil du site > Tribune Libre > La crise financière : jusqu’à la guerre !

La crise financière : jusqu’à la guerre !

En prenant à leur compte la dette privée, les états ouvrent la porte à un autre type de règlement de la crise...

Nous voilà désormais en pleine crise et cet article n’a pas vocation à allonger la déjà longue liste de commentaires sur le sujet, commentaires a posteriori, dont beaucoup ont été écrits par des gens incompétents, qui n’avaient pas prévu la crise mais voudraient nous l’expliquer. Non, cet article est un article de prévision qui sera ou non corroboré par l’avenir, mais au moins, l’auteur de ces lignes prend-il un risque et soumet son appréciation aux aléas de l’histoire à venir.

 Remarquons que la crise financière est née dans le secteur du crédit immobilier aux Etats-Unis et que la première tentative de sauver le système a consisté en une quasi-nationalisation des institutions de prêt qui étaient en cause. Puis les mesures européennes sont venues conforter en partie cette approche américaine avec déversement d’argent public sur les banques (360 milliards en France, 480 milliards en Allemagne,… Et 1200 milliards au total de l’Europe). Puis s’est greffée une nouvelle recapitalisation d’AIG aux USA, un nouveau plan de relance américain qui va saigner un peu plus les finances publiques, des plans de relance peu coordonnés en Europe (26 milliards en France, 50 milliards en Allemagne…). Bref ! Le résultat de tout cela est un transfert de l’endettement privé à l’endettement public.

 On remarquera au passage que ceux qui se sont copieusement goinfrés dans les périodes fastes précédant la crise, n’auront pas à rembourser quoi que ce soit et, même s’ils ont perdu leur emploi, les traders et autres brokers ou je ne sais quoi, sont potentiellement à l’abri du besoin pour longtemps tant les rémunérations à la City, par exemple, était importantes (e.g. en 2005, pour un quant de 24 ans, un salaire fixe de 250 000£/an + un bonus pouvant aller jusqu’à 1M€). Nous avons donc, pour ces personnes, une quasi-immunité judiciaire. En effet, non seulement ils se sont enrichis personnellement, ont contribué largement à la crise, mais semblent être responsables mais pas coupables…

Revenons cependant à notre sujet. Tant que la dette est privée elle relève de la théorie des probabilités : vous prêtez de l’argent à quelqu’un et il y a donc un risque de défaut de remboursement. Si le défaut est trop important, le prêteur peut à son tour faire faillite, etc… Si votre débiteur fait faillite, vous en êtes pour vos frais, mais l’affaire ne va, en théorie, pas plus loin. Le problème est alors le suivant. Pour pallier les déficiences des acteurs privés, l’Etat s’en est mêlé en prenant à sa charge une grande partie de la dette. Soulignons l’idéologie délétère que cela sous-tend. En effet, l’Etat, en venant au secours de ceux qui auraient dû faire faillite soutien l’idée de l’immunité judiciaire dénoncée plus haut et ouvre donc la voie aux futures turpitudes des acteurs qui reviendront une fois la tempête passée.

Mais le plus grave reste la chose suivante. La somme mondiale de la dette privée cumulée est colossale. En prenant une grande partie de cette dette à leur nom, les états ont atteint le point ultime du système. En effet, un état peut faire faillite comme une banque, néanmoins, la conséquence de la faillite d’un état n’est pas de même nature et les moyens pour empêcher la faillite peuvent être d’une autre nature que celle des banques. Prenons un exemple connu. En 1990, au sortir de sa guerre meurtrière contre l’Iran, l’Irak, très endetté, se tourne vers ses prêteurs pour leur demander d’effacer sa dette. Tous ou presque acceptent sauf le Koweït. Devant ce refus, l’Irak envahit alors ce pays et on connaît la suite. Ainsi la guerre est-elle une façon pour un état de régler ses problèmes de trésorerie à court terme vis-à-vis d’états tiers. En transférant la dette privée vers de la dette publique, l’humanité, en 2008, a donc franchi un pas significatif vers un conflit majeur qui serait, n’en doutons pas, une opportunité pour recréer artificiellement de la croissance, suite à des destructions massives et permettrait d’éviter de se poser une question ma foi bien gênante, celle de construire un système économique équilibré, juste et qui permet une bonne croissance de longue durée.

Pour ceux qui, généralement, font fi des déficits publics dans leur positionnement politique, ajoutons un mot. Le déficit public peut avoir quelques vertus de court terme, mais un déficit public aberrant, comme celui de la France en 2008 par exemple, à plus de 65% du PIB, est un déficit de situation de pré-guerre. Dans notre pays, où l’on a confondu richesse et argent, où l’on considère les services comme une richesse extérieure alors qu’il faudrait distinguer entre richesse intérieure (les services) et richesse extérieure (industrie), nous sommes dans une condition de dépendance quasi-totale de l’étranger non européen. Dans ces conditions, une faillite de l’état nous laisse devant 2 choix potentiels : la capitulation et l’alignement sur le niveau de vie, disons, chinois, ou une résistance jusqu’à la guerre. Et dans une démocratie bien comprise, ce ne sont pas les gouvernants qui choisiront l’option mais bien le peuple. En dehors de tout caractère raisonnable, quel sera son choix ? Qui acceptera sans broncher un niveau de vie chinois ? Et ce problème empire si l’on tient compte du fait avéré aujourd’hui, après la crise, que, au moins l’Europe et l’Amérique sont dans cette situation, soit environ 1 milliard d’habitants… Nous risquons donc bien d’avoir la crise… Jusqu’à la guerre… Mondiale !


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22 réactions à cet article    


  • John Lloyds John Lloyds 10 janvier 2009 16:22

    Je suis d’avis de l’auteur, j’avais d’ailleurs écrit un article sur le sujet

    Il y a à mon sens 2 scénarii possibles :

    1er Scénario

    • Effondrement du dollar / Hyperinflation d’ici 6 mois à 2 ans
    • Suivi de la mise en place de la loi martiale
    • Suivi d’une attaque concertée avec Israël de l’Iran, pour motif de détention de l’arme nucléaire
    2nd scénario
    • Attentat false flag US intra-muros (dès cette année), attribué à l’Iran, avant l’effondrement du dollar (pour l’éviter)
    • Attaque de l’Iran par les US seuls, pour motif de terrorisme
    Dans les 2 cas l’attaque de l’ran entraînerait la réaction immédiate de la Russie, de la Chine et du Vénézuela. L’UE en bon cireur de pompes suivrait les US.

    • non666 non666 10 janvier 2009 19:57

      +1

      L’attaque de l’Iran me permet désormais hors des moyens des etats unis, non pas parce qu’ils n’auraient pas les moyens militaire de tout casser, mai parce qu’ils seraient incapable de garder le controle du "camps occidental" (en fait l’intégrité de l’alliance atlantique)

      Par contre je pense que nous sommes un certain nombre a etre convaincu, que sous le pretexte de "gouvernance mondiale" , pour prevenir "l’ypercapitalisme" , pour le "moraliser" , ils vont torpiller le dollar avant qu’il ne s’effondre de lui meme.

      Ce sera plus probablement sous le couvert d’une monnaie mondiale (en faut une vampirisation de l’euro...)

      Ce n’est possible que parce que Sarkozy "chez nous" et DSK au FMI ouverent dans le meme sens dans cette entreprise.


    • Philippe D Philippe D 11 janvier 2009 10:28

      Bienvenue au Rendez-Vous des Catastrophistes.

      Certains semblent même s’en délecter d’avance en imaginant avec gourmandise les pires horreurs.
      Ici on a même le choix entre plusieurs scénarios bien ficelés.
      Ne manque plus que le sondage qui va avec :
      Etes-vous plutôt pour la fin du monde N°1 ou pour la fin du monde N°2 ?
      Et c’est la N°2 qui l’emporte avec 72% des votants.
      (Désolé, les opinions suivantes : C’est de la connerie - Je m’en fous - Je préfère les deux ... n’avaient pas de case pour s’exprimer)

      C’est sûr comme 2+2=4
      Alors tant qu’à faire des prévisions on pourrait peut-être commencer à réfléchir sur "l’après fin du monde".
      Au moins on avancerait d’un cran.

      Je ne dis certainement pas que l’avenir sera rose.
      Des risques existent et les craintes sont assez naturelles, mais de là à fantasmer sur les meilleurs scénarii, dans une apre compétition pour le "plus pire" !


    • Geneste 11 janvier 2009 11:33

      @ Philippe D

      Cher monsieur,

      Je comprends votre commentaire mais ne le partage pas totalement. En effet, mon article suggère seulement que transférer une dette au niveau actuel (i.e. que l’on ne peut pas rembourser) à des états (qui n’ont pas non plus les moyens de la rembourser) est potentiellement source de guerre car ces derniers états ont d’autres moyens pour régler leurs problèmes de trésorerie que les banquiers. Il ne s’agit pas d’un scenario de fin du monde mais d’une vision pragmatique de la situation.
      Votre billet d’humeur me fait penser à la réaction de ceux qui ne voyaient pas arriver de crise systémique, disons en 2005 et ils avaient le même type de réaction alors vis-à-vis de ceux qui disaient que le système marchait sur la tête. On peut voir le résultat a posteriori...
      Enfin, s’il y avait une troisième guerre mondiale, sans doute serait-elle terrible, mais elle aurait bien une fin. Là encore, il n’est pas question de fin du monde mais l’homme s’est habitué, au fil de l’histoire, à créer des crises pour surmonter son incompétence d’un moment. Les exemples des 2 premières guerres mondiales en sont un bon exemple.
      Dire tout cela est bien moins catastrophiste que de mettre à la vue de l’humanité une horloge exprimant à combien de minutes nous sommes de la guerre nucléaire totale sans que ladite horloge ait jamais été vraiment critiquée... Enfin, une guerre, quelle qu’elle soit, ne signifie pas la fin du monde. Ce n’est qu’un moyen, peu élégant, de régler des problèmes où les parties ne sont pas arrivées à un consensus. En ce sens, la guerre impose une vision monopolaire du problème en imposant au vaincu la vision du vainqueur.


    • Oreille Oreille 11 janvier 2009 12:29

      Tout à fait d’accord avec vous Philippe D.

      Il s’agit aussi de rester optimistes, ce chaos dont certains s’évertuent à en élaborer le sénario constitue aussi une porte grande ouverte à l’élaboration d’une société plus saine. Vous considérez la guerre comme inévitable, soit, mais elle ne sera pas éternelle. 
      De plus, on peut l’éviter par l’insurrection, la commune : une guerre civile orientée vers ceux qui veulent la guerre mondiale et qui n’en seront que les seules victimes.
      Le bon docteur Guillotin a d’ailleurs inventé une solution tranchante, elle est à remettre au goût du jour.
      Une fois la société libérée par ce biais de ses têtes "pensantes" et dirigeantes, il s’agira de se défaire du pouvoir de l’argent le temps de redécouvrir le véritable commerce. A cet effet, profitons de la période de chaos politique qui s’en suivra pour développer le troc, la solidarité, la sympathie, cassons l’individualisme, redécouvrons le mot "échange". Cette phase est à mon sens indispensable pour retrouver, par la pratique, l’essence même d’un commerce sain entre les hommes mais aussi entre les états.
      On sait aujourd’hui que le problème est l’argent,..., eh bien redéfinissons son rôle, ses pouvoirs, sa distribution, son aptitude à travailler à la place de l’homme. Le troc est limité pour des sociétés modernes, l’argent est nécessaire pour leur fonctionnement, mais fixons lui des limites !
      L’argent doit être transparent dans les échanges, il ne doit pas pouvoir être stockable indéfiniment, ni être cessible à outrance, et surtout ne pas pouvoir travailler à la place de son détenteur. Dans de telles circonstances, seul le problème de la fixation de la valeur des biens persiste.
      Larouche, et il n’est pas le seul, propose une conception intéressante ; il rapproche la valeur des biens produits à l’espérance de vie humaine et au progrès technologique mis en oeuvre à l’élaboration de celui-ci. Cela exigerait un article entier pour l’expliquer clairement mais en un exemple vulgarisateur : 1 heure de travail d’un africain qui a une espérance de vie (en Afrique) de 60 ans vaudrait 1,5 h de travail d’un européen qui peut espèrer vivre 90 ans. On peut rendre plus complexe ce calcul in incluant la technologie, la capacité énergétique des aliments ingérés, etc..., bref, la somme de ce qui est mis en oeuvre dans la fabrication.
      Voilà un chemin de pensée pour l’après guerre, tout au plus un sentier..., il faudrait des autoroutes.


    • Forest Ent Forest Ent 10 janvier 2009 17:11

      Ce n’est pas faux, mais on peut y ajouter qu’une économie de guerre est en soi un moyen de résoudre une crise économique. Par eemple, ce n’est que dans les années 1940’ que l’économie US a surmonté la dépression des 1930’, et ce n’était pas (que) une question de dette extérieure.

      Comment ce miracle fonctionne-t-il ?

      La dépense publique accrue (en armes) recrée des débouchés industriels, quand les citoyens sont trop fauchés pour consommer.

      La mobilisation massive rééquilibre le marché du travail, et les soldats ne sont (presque) pas payés, d’où économie. Ils ne peuvent plus faire d’enfants, d’où économies. Etc ... Quelques années d’austérité imposée rétablissent les comptes.

      La fabrication d’armes permet à certains de s’enrichir, donc reconstitue une capacité de crédit qui avait disparu, et prépare la relance future.

      Etc ...

      Dans une économie de guerre, le capitalisme fait apurer ses excès et se reconstitue.


      • Dubrovac 10 janvier 2009 20:06

        J’avais dit l’autre jour que la troisième guerre mondiale devient de plus en plus crédible, hélas !


        • HELIOS HELIOS 10 janvier 2009 21:53

          Vous allez un peu vite en besogne !
          J’espère que la logique des blocs va fonctionner bien mieux que lors des periodes anterieures.

          Le plus probable, au regard des informations actuelles, c’est que l’economie americaine va se maintenir a un niveau ridicule créant une catastrophe sociale qu’Obama soutiendra grace a la planche a billets.

          Les pays detenant des bons du tresor americains vont avoir eux aussi des difficultés et vont demander le remboursement, même etalé de leur creances entrainant une sorte de faillite de l’etat americain. Cette faillite n’est pas tres eloignée, je la perçois courant 2009.
          La consequence c’est que tous les pays plus ou moins liés aux americains vont souffrir fortement (je pense a la grande bretagne surtout). Le dollars et les monnaies associees (dollars canadien, australien) embarqués sur le même bateau mettrons plusieurs années 4 ou 5 au moins pour s’en remettre ce qui veut dire que les conditions sociales vont etre difficiles.

          La zone Euro, un peu moins affectée ne mettra disons qu’un ou deux ans, peut etre trois mais vont ressortir plus rapidement. D’abord parce que les liens de l’europe (et de l’euro) avec les anciennes colonies va permettre d’ammortir sur un espace economique considerablement plus etendu

          Cela suppose evidement que le modèle demeure inchangé basiquement, ce que je crois fondamentalement. le systeme capitaliste traine tant d’interet que personne dans les pays occidentaux n’est pret a le sacrifier sur l’autel d’une orthodoxie financiere ou d’une quelconque morale. Les affaires sont les affaires.

          Au plus tard, donc dans les années 2014 ou 2015 tout sera rentré dans l’ordre. Les etats vont mettre en place des garde fous qui empecherons les gouvernements irresponsables de proposer des prets inremboursables, ou de faire des operations de rapprochement economiques inconsidérés. Mais sur le fond, rien ne change. l’ecologie va rester un miroir aux alouettes pour certains innocents justifiant pas mal de couleuvres a avaler.

          Ceux qui vont perdre un maximum, ce sont les pays emergeants et les economies qui ont vendu a l’occident leurs ressources a credit. On peu parier que ces pays pensent deja a porter dans la colonne des pertes tout ce qu’ils ont financé ou co-financé en dollars. Les transferts de technologies sont insuffisantes pour leur permettre de se passer de l’occident d’autant que lorsque ce sera le cas, les normes internationales sur le climat vont les en empecher. Ce sont eux qui sont le mieux placés pour faire la guerre, mais qui n’en ont pas les moyens.

          La grande régulation qui s’annonce, la gouvernance mondiale ne va etre qu’un club d’interets dans lequel les grands blocs vont se battre comme des chiffoniers au debut et vont accepter un statut quo sur grosso modo le modèle economique du debut des années 2000.

          La seule inconnue est liée au monde arabo musulman qui risque de venir rajouter son grain de sel. Si les equilibres entre les economies des etats du golfe et les autres restent globalement identiques a ce qu’on connait aujourd’hui (l’Arabie saoudite et les emirats, l’iran, l’irak, l’indonesie) il ne se passera rien de significatif. Le pakistan, l’Inde continueront de faire joujou avec quelques bombinettes au Cashemire, les israeliens, les palestiniens et les libanais se regarderont en chiens de faience avec quelques echauffourées de ci de là et l’egypte et les voisins seront des observateurs plus ou moins interressés, leur soucis principal etant d’assurer de quoi vivre a leur peuple pour qu’il ne bascule pas dans l’integrisme.

          Reste le continent.... Russes et chinois vont ils continuer leur bonhomme de chemin ? Les russes vont a mon avis se fondre dans le moule occidental contre une participation aux decisions, c’est a dire pour partager les miettes d’un gateau dont ils n’ont pas la recette. Les chinois vont tenter par petites touche de renforcer leur presence dans le pacifique jusqu’a l’afrique. Mais les places sont dejà prises. Leur marché interieur et leur developpement social leur causera plus de problème qu’avant et ils feront tout pour revenir a la situation d’avant 2008, c’est a dire rien.

          Chacun peut avoir son avis, hein ?


          • Geneste 11 janvier 2009 12:13

            @ Hélios

            Chacun peut avoir son avis et le votre est aussi respectable que le mien. Néanmoins, votre scenario est très complexe. Je ne pense pas qu’il soit possible de prévoir un tel scenario avec de bonnes chances de succès, il y a trop d’inconnues en jeu. Je reste donc plus modeste que vous : guerre ou pas ? Tout le monde sait que la dette contractée est hors de portée des états qui se portent garant pour elle aujourd’hui. La question est donc celle de la dégénérescence d’une telle situation et jusqu’où ?


          • W.Best fonzibrain 10 janvier 2009 22:21

             il ne fait aucun doute que la catastrophe est devant nous.

            entre les indices venant des jobar des cfr,bilderberg et autres skull and bone,la crise économique avec la description de l’article ci dessus,car il est évident que ces plan massif de l’état n’ont pour unique but de faire tomber les état et non plus uniquement les banques,les élection israélienne,iranienne,obama qui arrive,sarko qui remplace bush,l’inde et le pakistan au bord de la crise nerf,et les paysans chinois qui sont capable de tout,tout les ingrédients sont la pour une méga crise.
            le déclencheur sera un false flag nucléaire,le meiux pour eux serai d’impliquer plusieurs pays genre un complot irano-pakistano-syrien,pourquoi pas les saoud aussi,je pense souvent à cette carte d’un militaire us du proche orient version us avec le pakistan amputé de la moitié de son pays abvec un balouchistan,une turquie qui perd le kurdistan qui devient un grand pays,l’iran perd à l’ouest et gagne à l’est idem pour l’afgahnistan,et l’arabie saoudite est morcelé en trois entité,une religieuse,une des désert ou ya rien et la riche région en pétrole à l’est.

            le nouvel ordre mondial va s’accomplir dans la violence,c’est une necessité.
            vu comment sarko camisole la france,avec les média,la justice et la jette dans le choc des civilisation avec 15% de population qui est considéré comme immigré ,de manière héréditaire,ce qui est une première depuis l’antisémitisme,nous avons du soucis à nous faire.

            la situation est vraiment ultra grave,ca fais des mois que je le répète désolé,mais c’est vrai,ce qui se profile est d’une gravité extrème.


            sarko,a dit qu’il souhaité une anné avec des problèmes,parceque bon sinon on s’ennuierai,et ce sert à rien de se souhaiter bonne année sinon ,véridique c’était pendant son discours sur l’hopital,je crois...


            • fhefhe fhefhe 11 janvier 2009 06:12

              2,6 Millions d’emplois supprimés en 2008 aux USA .....il faut remonter en 1945 pour de tels chiffres....
              L’Industrie automobile des USA est au bord de la faillite....
              Environ 2 millions de personnes ont perdu leur maison à cause des "SubCrimes" !!!!
              L’OCDE prévoit 20 millions de " Licenciements" d’Ici 2010 dans les pays Occidenaux.... !!!!
              En Chine + de 600 000 PME ont mis la clé sous la porte.....
              La liste est longue des dégâts de la Guerre Economique qui a commencé "réellement" en 1974 , année du 1er choc pétrolier"....
              Un dicton dit "La Faim fait sortir le loup du bois" ...

              La

              F inance (a)
              A néanti (des)
              I ndividus (par)
              M illions....

              La cause d’une prochaine guerre mondiale , si elle a lieu, sera la Faim de VIVRE "comme avant" de millions d’occidentaux qui seront sur le carreau....A cause du "Toujours Moins Cher" nous avons obtenu "Toujours Plus de Chair" à exploiter dans toutes les usines du Monde....
              Les "Carnivores-Actionnaires" vont avoir du mal à digérer.....sous le "Soleil Vert"*

              *Le Soleil Vert" film d’anticipation à voir ou à revoir....qui date du début des années 70 qui sont les débuts de "La Guerre Economique"...



              .


              • biotope 11 janvier 2009 09:03

                La crise selon lindon larouche

                http://leweb2zero.tv/video/miniplein_61493dbd3583ba7

                la crise n’a pas commencé avec l’explosion de la bulle immo

                le système ne peut pas être sauvé : il faut garantir les dettes lié à l’économie réelle et annuler les autres

                rocard plaide ainsi même pour une banqueroute organisée : http://www.solidariteetprogres.org/article5002.html


                • Geneste 11 janvier 2009 12:08

                  Merci des liens que vous fournissez. Pour votre information, je cite abondament Lyndon Larouche dans mes 2 ouvrages, "logique de défense : 30 idées en 200 pages" et "Ainsi marchait l’humanité". Ce deuxième ouvrage sera disponible à la vente à la fin janvier, l’éditeur est Bénévent et l’ouvrage fait 457 pages.

                  Bien cordialement.


                • Francis, agnotologue JL 11 janvier 2009 17:13

                  Bien que plutôt d’accord sur le fond, je trouve que la démonstration n’est pas très convaincante.

                  Par exemple se : ""un déficit public aberrant, comme celui de la France en 2008 par exemple, à plus de 65% du PIB, est un déficit de situation de pré-guerre.""
                   
                  cette phrase laisse dubitatif. Je ne crois pas que le déficit de la France soit aberrant si l’on en juge par des pays comparables.

                  Vous dites :

                  ""Bref ! Le résultat de tout cela est un transfert de l’endettement privé à l’endettement public (…) Pour pallier les déficiences des acteurs privés, l’Etat s’en est mêlé en prenant à sa charge une grande partie de la dette. (…) En effet, un état peut faire faillite comme une banque"".

                  Ces trois affirmations ne sont pertinentes que parce que l’État a perdu la maîtrise de sa monnaie. Un Etat qui maîtrise sa monnaie ne peut pas faire faillite. L’on nous avait vendu l’Euro en même temps que l’UE. Or l’UE est un tigre de papier, un nain au plan politique.

                  Le peuple souverain de France, en cédant sur sa monnaie a cédé aux sirènes libérales, lesquelles se moquent bien de lui aujourd’hui en lui renvoyant, après l’avoir vidée de sa substance, la dépouille de ce qu’était la Nation. C’est à qui criera le plus fort "vive le retour de l’Etat". Quels Etats ? Celui qu’ils manipulent comme une marionnette ? Les Etats qui ont gardé leur monnaie sont de vrais Etats. Les autres ne sont plus que des comptoirs et sont en danger : à 27, nous n’avons aucune chance de faire front commun, d’autant plus que l’UE n’est même pas l’Euroland !

                  La fuite en avant consisterait à pousser à la création d’une hypothétique OMC de la finance comme le propose en désespoir de cause Attali. La bonne solution serait le retour à la monnaie nationale. En attendant, et avant qu’il ne soit trop tard, il me paraît réaliste d’exiger que l’UE soit circonscrite à la zone euro. Le mois prochain se déroulent les élections du parlement européen : il faut que les candidats se déterminent sur ce point vital.

                  La France ne doit pas faire faillite. Dans l’ancien Régime, les souverains avaient pour devise : "je maintiendrai". C’était aussi je crois, la devise des empereurs du Japon, et de tous les souverains.


                  • Geneste 11 janvier 2009 17:58

                    @JL

                    Je suis d’accord avec vous sur le fond et notamment sur l’euro et la maîtrise de la monnaie. Et, certes, un état qui maîtrise sa monnaie peut ne pas faire faillite en ayant recours à l’inflation par exemple. Néanmoins, et nous l’avons vu dans le passé, la dévaluation compétitive peut être source de guerre... Le problème, quand la dette est trop importante, c’est de savoir qui va être spolié par le non remboursement et de combien il va être spolié. Au-delà d’un certain niveau, la spoliation devient insoutenable.

                    Prenons un exemple fictif pour illustrer ce propos. Imaginons qu’aujourd’hui, la puissance militaire de la Chine serait égale à celle des Etats-Unis. Imaginons la même situation financière que celle que nous vivons aujourd’hui. Comment les USA pourraient-ils effacer leur ardoise auprès de la Chine dans ces conditions là ? Idem pour l’Europe globalement ?

                    Par ailleurs, même si, encore une fois, je suis d’accord avec vous sur la monnaie nationale qui caractérise un état, autant que je me souvienne, dès 1973, Valéry Giscard D’Estaing a fait voter une loi selon laquelle l’Etat français n’avait plus capacité de créer sa propre monnaie mais devait obligatoirement faire appel, pour se financer, aux banques privées. Ce n’est donc pas le traité de Maastricht qui a détruit la nation française à votre sens, mais bel et bien la politique intérieure de la France elle-même et cela bien avant, mais ce fut passé sous silence par les media comme toutes les choses importantes d’ailleurs. Je vous fais remarquer au passage que le fonctionnement de la FED est similaire et, donc, les USA ne sont qu’une nation virtuelle en la matière. L’apport du traité de Maastricht, à qui je ne reconnais aucune vertu, a seulement mis un bémol, celui du déficit limité à 3% du PIB et un niveau maximum de déficit cumulé inférieur à 60% du PIB. Au moins, avec ce traité, le système est-il logique puisque c’est la limite, jugée décente, qui permet de rembourser les créditeurs. Au-delà, le système diverge et crée des spoliations. Sur ce sujet, je suis donc d’accord avec vous sur le fond, mais le système Maastrichien est cohérent. Il nous met donc à l’abri potentiel d’une guerre par construction. Cependant, cela ne reste vrai que si les états se contentent de leur propre dette qui est déjà colossale. S’ils prennent à leur compte, en plus, la dette privée, alors là, le système explose et c’est ce qui est en train d’arriver. Dans les semaines et mois qui viennent, le système des chaises musicales déterminera qui sera celui ou ceux qui seront spoliés... Avec les risques que cela comporte...


                  • Francis, agnotologue JL 11 janvier 2009 19:58

                    @ Geneste, il le semble qu’il y a deux sujets. Le premier concerne l’éventualité d’une guerre pour cause d’endettement excessif, et que vous avez soulevé, le second concerne la viabilité du système maastrichien.

                    Pour commencer, je pense que c’est une erreur d’assimiler les couples Fed-USA et BCE-UE, la principale raison étant que l’UE n’est pas l’Euroland comme je l’ai dit plus haut. Les Etats unis sont une nation qui a des relations biunivoques et exclusives avec sa banque Centrale, tout comme la France en avait avec la Banque de France (*) ce qui n’est pas le cas loin de là entre l’UE et la BCE.

                    Sur le second point vous dites : "" nous l’avons vu dans le passé, la dévaluation compétitive peut être source de guerre ."

                    Si je comprends bien, votre thèse se ramènerait à ceci : "Un déficit trop excessif, à l’instar d’une inflation, ça conduit à la guerre". Soit, pourquoi pas.

                    Mais encore, vous dites : ""Le problème, quand la dette est trop importante, c’est de savoir qui va être spolié par le non remboursement et de combien il va être spolié. Au-delà d’un certain niveau, la spoliation devient insoutenable.""

                    Insoutenable, oui, mais pour qui ? Cette question est à mettre en parallèle avec celle de l’inflation : Dans le cas de l’inflation, cela devenait insoutenable pour les créanciers, et c’est pour cela qu’ils ont voulu le "pacte de stabilité". Dans le cadre de Maastricht, c’est la dette excessive qui devient insoutenable, mais pour la population. Les banquiers apprennent que si l’État respecte les règles qu’ils ont fixées, elles font faillite et l’économie aussi. La seule solution c’est de nationaliser les pertes, et on se retrouve dites vous devant le risque de guerre.

                    Et puisque vous dites : ""… Avec Maastricht, le système est logique puisque c’est la limite, jugée décente, qui permet de rembourser les créditeurs"".

                    La questions qui vient à l’esprit de qui tombe des nues est : Si Maastricht ne nous protège pas contre la dett, à quoi sert donc Maastricht, puisque l’alternative à l’inflation c’est l’endettement, donc la guerre pour éviter la guerre ? On le voit, les banques veulent l’impossible. Nous sommes soumis à un pouvoir irrationnel, celui des banques. Il est urgent d’en sortir.

                     

                    (*) Ben Bernanke est membre à partir de 2002 du conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale. Il est ensuite nommé président du Conseil économique de la Maison Blanche (Council of Economic Advisers ou CEA). Le 24 octobre 2005, George W. Bush a nommé Bernanke à la tête de la Réserve fédérale, poste qu’il occupe depuis le 1er février 2006 (Wiki).


                  • Geneste 11 janvier 2009 20:37

                    @JL

                    Excellent commentaire. Néanmoins, un accord de type Maastricht n’entraîne pas une faillite, au contraire il l’évite puisqu’il y a des pénalités si le déficit budgétaire est trop important et oblige les pays qui ne respectent pas le pacte à prendre le taureau par les cornes. Globalement, un système comme celui-ci est stable. Là où les choses ne vont pas aujourd’hui, c’est quand la dette privée devient publique et fait exploser les compteurs. Aussi, d’une certaine façon, Maastricht a une faiblesse, celle de ne pas prendre en compte la dette privée et pour être complet, il faudrait aussi évaluer le risque encouru par cette dernière.

                    Globalement, Maastricht partait d’un assez bon sentiment, à savoir un système viable à long terme. Tant qu’on reste dans une économie relativement administrée, ça peut marcher. Mais on a plaqué dessus un capitalisme financier débridé...

                    Néanmoins, même si je défends une logique à ce système et pense qu’il est potentiellement viable avec des réformes minimales, je suis contre car, a priori comme vous, je suis en faveur des nations. J’explique cela en détail dans mon ouvrage "logique de défense : 30 idées en 200 pages".

                    Quant à la spoliation des populations qui devraient rendre ce qu’elles ont emprunté collectivement via l’Etat, je pense qu’il faut rester raisonnable. On ne peut pas toujours vivre à crédit et un des problèmes majeurs du monde actuel, c’est que les américains ont vécu trop à crédit depuis trop longtemps.


                    • Francis, agnotologue JL 11 janvier 2009 23:20

                      @ Geneste, je crains que nous ne soyons pas sur la même longueur d’onde. J’ai dit qu’un État ne peut pas faire faillite, s’il est maître de la monnaie. Maintenant, c’est vous qui parlez de faillite. Je vous l’accorde, mais c’est parce que nous ne sommes plus un vrai État, depuis Maastricht.

                      Par ailleurs je ne comprends pas ce que vous exprimez là : ""Quant à la spoliation des populations qui devraient rendre ce qu’elles ont emprunté collectivement via l’Etat, je pense qu’il faut rester raisonnable."" Je n’ai rien évoqué de tel. Rendre quoi, à qui ? Dans mon post, quand je parle de créanciers, je parle des banques.

                       


                    • Geneste 12 janvier 2009 14:21

                      @ Geneste, je crains que nous ne soyons pas sur la même longueur d’onde. J’ai dit qu’un État ne peut pas faire faillite, s’il est maître de la monnaie. Maintenant, c’est vous qui parlez de faillite. Je vous l’accorde, mais c’est parce que nous ne sommes plus un vrai État, depuis Maastricht.

                      Je définis la faillite de la façon suivante pour un état : l’incapacité à rendre ce qui a été emprunté avec le pouvoir d’achat promis à celui qui a prêté. Dans ces conditions, même un état peut faire faillite. Nous avons donc un point de désaccord.

                      Par ailleurs je ne comprends pas ce que vous exprimez là : ""Quant à la spoliation des populations qui devraient rendre ce qu’elles ont emprunté collectivement via l’Etat, je pense qu’il faut rester raisonnable."" Je n’ai rien évoqué de tel. Rendre quoi, à qui ? Dans mon post, quand je parle de créanciers, je parle des banques.

                      Un état face à une dette a 2 solutions en cas de faillite potentielle : faire payer sa population en augmentant ses impôts (c’est la contrainte qu’impose le traité de Maastricht avec peu de marges de manoeuvre) ou alors une dévaluation qui spolie les créditeurs. Cette deuxième solution, qui est une voie de facilité, conduit à terme à une guerre comme je l’ai dit. Pour l’autre, une trop forte augmentation des impôts conduit potentiellement aussi à une guerre civile (au pire). Néanmoins, la philosophie maastrichienne me paraît raisonnable au sens où elle essaie d’éviter le surendettement avant d’avoir à faire face au cruel dilemme qui vient d’être décrit. En conséquence, elle tend à éviter le surendettement, car, dans tous les cas, l’argent emprunté doit être rendu. Là où le bât blesse aujourd’hui, c’est quand la population, collectivement, doit répondre de dettes privées qui ont été nationalisées alors qu’elle n’a pas profité des dépenses y afférentes.


                    • Francis, agnotologue JL 12 janvier 2009 15:51

                      @ Geneste : ""Là où le bât blesse aujourd’hui, c’est quand la population, collectivement, doit répondre de dettes privées qui ont été nationalisées alors qu’elle n’a pas profité des dépenses y afférentes"". Pas de pb sur le fond. Mais quid de la forme ? Il n’y a que deux manières de faire payer la population : l’impôt ou l’inflation, ou comme vous le dites, la dévaluation. Ok, là encore.

                      Mais. Sur l’augmentation des impôts, vous écrivez : "" Cette solution, qui est une voie de facilité, conduit à terme à une guerre civile"". Fichtre ! Comme vous y allez ! Une guerre civile pour pas payer les impôts ? Des exemples svp.

                      Enfin votre définition de la faillite pour un état : ""l’incapacité à rendre ce qui a été emprunté avec le pouvoir d’achat promis à celui qui a prêté."" Convenez que c’est vague : emprunté quoi, à qui ? Un pouvoir d’achat promis  ? Comme Sarkozy ? Mais vous devriez savoir que les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Après, ce n’est plus qu’une question de rapports de force. Alors, la faillite là dedans, je ne vois pas.

                      Désolé mais je maintiens : ce concept de faillite d’État est un concept néolibéral par lequel les institutions financières peuvent obliger les Etats à livrer leurs services publics au marché.

                      Vous pouvez vous reprendre, et dire que mon commentaire n’était pas magnifique, vous serez pardonné.  smiley


                    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 13 janvier 2009 00:53

                      Thème intéressant. Mais à mon sens les commentaires se sont embourbés dans une technicité économique par forcément contrôlée.
                      Le principe de John Lloyd de fonctionner en scenarii me paraît pertinent même s’il fait sourire les gentils anticatastrophistes.
                      Me font penser à la métaphore de la dinde que j’ai présentée en commentaire sur l’article " Média : la grande manipulation ?". C’est gonflé mais je me cite :
                      [La dinde] "elle engraisse, elle est heureuse, elle croit tout ce qu’on lui dit (ça va continuer) et elle se précipite pour insulter les folles qui veulent s’évader de l’enclos car elles craignent la conspiration de Noël.
                      Nous sommes dans la même situation
                      "

                      Le défaut d’une réflexion trop économique, c’est qu’elle oublie de travailler l’essentiel : le lien qui va de l’économie à la guerre. Cela a été dit par Forest Ent mais sans susciter de réaction : c’est pourtant bien la deuxième guerre mondiale qui a tiré les USA de la dépression. Pas le new deal. Le new new deal d’Obama et de l’Europe c’est un brin de paille pour empêcher la gueule du crocodile crise de se refermer sur nous.
                      Je ne suis pas du tout spécialiste, mais il me semble que le vrai danger, c’est l’effondrement du dollar, donc de l’économie us et donc de la nation us. Pour les dirigeants us, tout vaudra mieux que ça..
                      Une apocalypse nucléaire me paraît ainsi une voie praticable pour garder la main sur la politique et relancer l’économie mondiale mais surtout us. La raison du plus fort est toujours la meilleure. Les étasuniens (et les israëliens) le savent bien.

                      Je n’ai pas de scénario à proposer. ça peut venir de partout. Pour ma part, je verrais bien quelque chose du côté Inde et Pakistan, mais n’importe quelle étincelle fera l’affaire.
                      La vraie question c’est quand ?
                      Avant que le dollar décroche férocement ou après ?
                      Un ami américain me disait qu’un président US doit faire la guerre dans les deux premières années de son investiture. Clinton c’était en 94, Bush c’était juste l’année suivante. Il n’est pas interdit de penser que pour Obama cela puisse être cette année même.



                      • Francis, agnotologue JL 14 janvier 2009 14:55

                        LL Salvador : "" je verrais bien quelque chose du côté Inde et Pakistan, mais n’importe quelle étincelle fera l’affaire. ’"’

                        Pourquoi chercher si loin ? Est-ce que ce qui se passe sous nos yeux en Palestine n’est pas de nature à provoquer le conflit ? Trois problèmes rêglés d’un coup : la crise, la question de l’Etat hébreux, et le nucléaire iranien. Qui dit mieux ?

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