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Reconquête, restauration de l’autorité de l’Etat ou « face à face » ? Le non de Collomb au dépeçage de la France

Rappelez-vous. Reliez les événements survenus voici trois mois, dont vous allez prendre connaissance, à la déclaration de M. G. Collomb lors de son départ du ministère de l'Intérieur.

Il ne s'agit que de la situation sécuritaire de la France.

Vous comprendrez alors que l'ex-ministre de l'Intérieur a en réalité laissé une grenade dégoupillée au Président en lui marquant son opposition au dépeçage de la France, à la sécession territoriale, à l'abandon de zones entières du pays à la veulerie d'une apartheid qui signe la capitulation de dirigeants devant la criminalité et les communautarismes.

« Frères, il y a un traître parmi nous ! »

Tintin, Les Cigares du Pharaon, 1955, p. 54

Europe, Italie, Aquarius, Immigration, Euro, Dette, Italie, Salvini, "populismes", France, Benalla etc. Tout y passe. La période estivale qui s’est achevée ne saurait éternellement minimiser ou jeter un voile d’invisibilité sur des questions brûlantes qui, faute de recevoir les réponses adaptées et courageuses qu’elles appellent, finiront par s’imposer avec la plus extrême violence.

La réaction risque en effet d’être à la hauteur des tromperies et subterfuges employés en profitant du supposé défaut d'attention d'une majeure partie de la population ou de son ignorance d'un usage dévoyé de la Loi comme des institutions de la République.

Nous y sommes.

Désormais prisonnier de la fuite en avant qui lui sert de politique en matière d’immigration, de sécurité et de sûreté des biens et des personnes sur le territoire, incapable et en réalité refusant de prendre la seule décision qui vaille de mettre d'urgence un terme à l’immigration comme à l’islamisation constante, délibérée et accélérée de la France, le président de la République est tout simplement en train de détruire le pays qu’il a pour mission sacrée de diriger et protéger.

Les tiraillements sont profonds, à l'image d'un conflit qui est indiscutable et qui révèle le danger de jouer avec le feu. Voyez plutôt :

https://www.valeursactuelles.com/politique/rapport-el-karoui-lirrealiste-idee-dun-islam-de-france-98862

https://www.lepoint.fr/societe/islam-le-rapport-el-karoui-releve-d-une-gestion-indigeniste-10-09-2018-2250059_23.php

https://www.institutmontaigne.org/ressources/pdfs/publications/rapport-un-islam-francais-est_-possible.pdf

 

La course à l'abîme et le déraillement de la situation sécuritaire du pays sont imminents au point qu'il est désormais urgent d'actionner le frein d'alarme et de chasser le chauffeur de la locomotive qui s'emballe si l'on veut sauver le convoi et ses passagers.

Trop intelligent pour ne pas avoir conscience de ses agissements et particulièrement subtil et retors dans la politique qu’il conduit avec une assemblée à sa botte en jouant sur du velours face à une société anesthésiée par les leurres sociétaux quand elle n'est pas en même temps en proie à des difficultés économiques, M. E. Macron est en effet en train de ruiner avec une célérité criminelle et par pans entiers les structures et les piliers de la Nation en préparant un abandon et une partition du territoire national.

Le constat est cruel, très fort, mais les éléments qui l'appuient sont implacables et incontestables, ainsi qu'il va être démontré.

La démission de M. Gérard Collomb de son poste de ministre de l'Intérieur est venue confirmer tout ce qu'il avait vu durant son mandat de l'ampleur du désastre de la situation sécuritaire qui travaille la France en profondeur, qu'il s'agisse :

- "des "quartiers (dits) de reconquête républicaine de 2018-2019" : où en région parisienne, c'est une litanie des pires coupe-gorge défrayant la chronique criminelle depuis des décennies : Sarcelles-Lochères... La Dame-Blanche à Garges-les-Gonesse... Le Luth à Gennevilliers... Les Hauts d'Asnières... Le Gros-Saule à Aulnay... Les Beaudottes à Sevran... La ZSP-Torcy... Le Cours du Luzard à Noisiel... les Merisiers à Trappes... Le Bois-L'Abbé et les Mordacs à Champigny... Les Tarterêts à Corbeil... Paris-La Chapelle..."
 
- "des sites-cauchemar de la "Politique de la Ville", mi-Cours des miracles, mi-Pistes Ho-chi-Minh, d'où l'ordre républicain s'est évanoui depuis parfois un demi-siècle ; où notoirement, des gangs criminels font la loi ; où des policiers et pompiers, attirés dans des embuscades, sont lynchés plus souvent qu'à leur tour."
 
 
On lira avec intérêt ce qu'en dit le criminologue Xavier Raufer :

http://www.atlantico.fr/decryptage/ministere-apaise-ou-pas-testament-explosif-gerard-collomb-successeur-ministre-interieur-lyon-xavier-raufer-3523100.html

 

On prendra connaissance du terreau mental et de l'état de délabrement dans lequel prospère ce monde vénéneux :

http://www.atlantico.fr/rdv/geopolitico-scanner/rappeurs-haine-ou-banalisation-racisme-anti-blanc-et-jihadisme-artistique-rap-nick-conrad-alexandre-del-valle-3524216.html

 

Mais de manière beaucoup plus discrète, on comprendra que M. Collomb a surtout compris que le chef de l'Etat s'était moqué de lui et qu'il ne servait plus à rien après la survenance voici trois mois d'événements catastrophiques au sein même des institutions de de l'Etat.

Il suffit en premier lieu de prendre connaissance du remarquable rapport établi par le Sénat le 4 juillet 2018 qui décrit l'état actuel de la France face à l'islam radical. (Rapport de Mme Sylvie GOY-CHAVENT, fait au nom de la commission d'enquête n° 639 (2017-2018) - 4 juillet 2018),

https://www.senat.fr/notice-rapport/2017/r17-639-notice.html

La situation est simple à décrire : il s’agit d'une reddition et d'une capitulation sans combat face à l'ennemi et donc d'une trahison.

Incapables de rétablir l’autorité de l’État et se refusant surtout à le faire dans des zones qualifiées par erreur de zones de « non-droit » alors qu’il ne s’agit en réalité que de zones et de territoires où s’applique un autre « droit », islamo-criminel celui-là, communautariste, revendiquant et imposant désormais sa singularité, différent en tous points de la légalité républicaine ouvertement remise en cause, contestée dans ses fondements comme dans son autorité et qui ne cesse de se déliter et de céder du terrain faute d'être affirmée et défendue par ses gardiens, nos « dirigeants » sont en train d’officialiser l’abandon définitif avant d’en entériner la sécession, de quartiers, villes, régions entiers, en pactisant avant que de s'y soumettre avec un double ennemi migratoire intérieur et extérieur.

Cet ennemi intérieur qui ne cesse de croître en nombre au point d'acquérir chaque jour une visibilité qu'il faudrait être aveugle ou de singulière mauvaise foi pour continuer de l'ignorer constitue en réalité une force d'invasion et d'occupation capable d'user d'armes de guerre - comme le montre une actualité criminelle récurrente (attentats, vols, agressions à main armée, évasions spectaculaires de maisons d'arrêt et de prisons, discrètes remises en liberté de fauves-criminels terroristes) -, et de faire preuve d'insolence et de violence quotidiennes trop souvent laissées impunies par une "justice" complaisante face à une population autochtone soigneusement désarmée qui, soit refuse de voir la réalité, soit est judiciairement poursuivie lorsqu'elle tente de relever la tête et de se défendre.

C’est de tout cela qu’a parlé M. Collomb avec beaucoup de clarté et d’honnêteté en parlant de ce qu’il a pu constater sur le terrain.

Deux exemples viennent illustrer ce propos avec deux atteintes cardinales et inacceptables aux principes de la Loi Fondamentale – la Constitution –, dont on rappellera qu’au terme de son article 5 le Président de la République en est le gardien : « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités. »

Il est manifeste que quelque chose ne fonctionne plus au cœur de l’État et qu'une politique néfaste et mortifère conduite par des dirigeants et des institutions dévoyés - des traîtres à leur pays, pour énoncer clairement les faits et dire les choses sans circonlocutions -, met en péril la Nation toute entière.

 

Puisse le Lecteur lire attentivement ce qui suit, qui le concerne directement et réagir.

 

- La première atteinte est constituée par ce que le professeur de droit public Anne-Marie Le Pourhiet a qualifié avec raison de Coup d’État constitutionnel en analysant la décision rendue le 6 juillet 2018 par le Conseil constitutionnel (2018-717/718 QPC du 6 juillet 2018) qui « dépénalise l'aide désintéressée aux migrants » et met fin au délit de solidarité en « torpillant soudainement, ainsi qu’elle l’écrit fort justement, des dispositions législatives réprimant la complicité d’entrée et de séjour irréguliers sur le territoire français à l’aide d’arguments prêchi-prêcha plus inspirés du pape François que du général de Gaulle », trahissant en fait comme en droit la Constitution elle-même !

http://www.gaullisme.fr/2018/07/11/fraternite-avec-les-migrants-illegaux-le-coup-detat-du-conseil-constitutionnel/

http://www.europe1.fr/politique/aide-aux-migrants-gerard-collomb-se-felicite-de-la-decision-du-conseil-constitutionnel-3703235

 

- La deuxième atteinte, que décrit le journaliste économique Yves Mamou dans un excellent papier, est constituée par le coup majeur porté au principe d’indivisibilité de la République désormais manifestement devenue l’objet d’un processus de dépeçage territorial qui a quitté le stade de la théorie pour une mise en œuvre effective du discret mais démentiel Rapport de Thierry Tuot intitulé La grande Nation : pour une société inclusive - Rapport au Premier ministre sur la refondation des politiques d'intégration :

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/134000099/index.shtml

On rappellera que ledit principe constitutionnel d'indivisibilité signifie que la République est conçue au sein d’un État unitaire dans lequel la souveraineté nationale de la France est indivisible, où l’État unitaire est le seul détenteur de la souveraineté, où ce principe emporte plusieurs conséquences sur l’unité du territoire et du peuple français, sur le recours à la langue française comme langue de la République et sur le principe d’égalité devant la loi de tous les citoyens, même si la décolonisation, la décentralisation ou encore la construction européenne sont toutefois venues tempérer son application, le juge constitutionnel n’ayant pas fait obstacle à la pratique des sécessions pendant la décolonisation et l’article 53 de la Constitution reconnaissant en effet la possibilité de modifications territoriales sous certaines conditions :

  • Un traité intervenant en la matière ne peut être ratifié ou approuvé qu’en vertu d’une loi.
  • “Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans le consentement des populations intéressées”.

Or voici que sur ce principe cardinal, là encore, le Gardien de la Constitution a manifestement failli comme le montre l’article d’Yves Mamou en date du 11 juillet 2018 intitulé « Macron, l’islam et les religions : les républiques de la « partition ». Régner pour mieux diviser ».

https://www.causeur.fr/macron-religions-islam-republique-partition-152690

Il est en effet devenu très clair que, manifestement « las de la République française « une et indivisible », Emmanuel Macron semble vouloir régner pour mieux diviser. Et créer de petites républiques religieuses de France…

La France est en marche vers les Bantoustans en attendant le Califat.

Nul doute qu’un Parlement intellectuellement et politiquement honnête, relayé par une population courageuse et des citoyens conscients de l'avenir de cauchemar qu'on leur prépare, ne manqueraient pas, dans une Démocratie digne de ce nom, de conduire l’actuel Chef de l’État à sa destitution.

 

Prenez le temps de lire, voulez-vous ? Cela en vaut la peine :

 

I- Premier article : Yves Mamou, journaliste économique, analyse la stratégie de dépeçage du territoire national

 

« M. E. Macron a entrepris de faire du cauchemar éveillé de François Hollande une réalité. Dans Un président ne devrait pas dire ça, l’ancien président de la République reconnaissait qu’il y avait « un problème avec l’islam, c’est vrai. Nul n’en doute. », et de s’effrayer ensuite : « Comment peut-on éviter la partition ? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire : la partition  ».

La « partition » de la France, sa solution

La « partition  » dont parlait François Hollande était évidemment celle du territoire national. Un pour les musulmans, un autre pour les non-musulmans. L’ex-président en parlait comme d’un risque. Pour sa part, son successeur a simplement imaginé d’en faire la solution. En effet, le président de la République française, Emmanuel Macron, ne propose rien moins que de rompre avec l’unité territoriale et politique de la nation… dans l’espoir d’acheter la paix sociale aux islamistes.

Une stratégie de dépècement du territoire national est à l’œuvre. Mais pour éviter qu’elle ne provoque un tir de barrage unifié, chaque étape du dépècement a été étalée et disjointe des autres séquences.

Attention à la laïcité !

La première étape a été politique, psychologique et communicationnelle. En décembre 2017, lors d’une réunion organisée par l’Elysée avec les représentants des six principales religions, Emmanuel Macron se serait « interrogé de manière critique sur la radicalisation de la laïcité ». Rien n’a filtré de cette réunion hormis cette petite phrase, à dessein sans doute. Le credo présidentiel y est tout entier contenu : c’est l’hostilité aux religions invasives du champ de la laïcité qui est le problème et non pas l’islam politique.

Ce n’est bien sûr pas l’église catholique qui souffre depuis 1905 du lien rompu avec l’État qui risquait de faire ombrage à cette conception très personnelle de la laïcité. Cependant, pour se faire un allié de cette même hiérarchie catholique, en avril 2018, Emmanuel Macron a répondu à l’invitation de la Conférence des évêques de France. Ainsi, dans le somptueux décor du Collège des Bernardins, devant plus de 400 personnalités catholiques, le président de la République française a-t-il livré un discours fleuve, érudit et lyrique, vide de toute proposition, hormis une allusion à « réparer  » le lien « abîmé » entre l’Église et l’État. L’adoration des hiérarques catholiques fut totale. En juin 2018, il a suffi ensuite au président de devenir chanoine de Latran, comme ses prérogatives présidentielles l’y autorisent, de réaffirmer sa volonté « d’approfondir nos relations d’amitié et de confiance avec le Saint-Siège » pour achever de ligoter les catholiques – en tout cas leur hiérarchie – à sa personne, à défaut d’avoir formulé un projet.

Tout le pouvoir aux soviets !

La deuxième étape de la stratégie d’Emmanuel Macron a été de lancer un processus d’autonomisation de certains territoires de France en confiant les clés de la politique de la ville aux musulmans eux-mêmes. En mai 2018, très habilement, notre président a d’abord rejeté le rapport Borloo qui préconisait de réitérer une politique qui a d’ores et déjà échoué ; une politique consistant à acheter la paix sociale à coups de milliards d’euros dans les banlieues et les « no go zones » françaises. Emmanuel Macron a fait mieux : il a créé le Conseil présidentiel des villes, une structure de conseil politique, composée en majorité de notables musulmans et pour le reste de représentants d’associations qui travaillent dans les banlieues. Cette instance saura, on n’en doute pas, infléchir progressivement les fonds et les structures qui caractérisaient l’ancienne politique de la ville, vers des projets plus conformes aux vœux d’autonomisation des islamistes. Rien n’est définitivement établi car on ne bouscule pas aisément des institutions (Caisse des dépôts) et des dispositifs financiers (Agence nationale pour la rénovation urbaine, ANRU ; Office français de l’intégration et de l’immigration, OFII…). Mais, par impulsions successives, il n’est pas exclu que ce Conseil présidentiel, qui se réunit tous les deux mois, sache faire les bons choix.

Rappelons que cette idée de confier les clés de certaines villes aux associations (musulmanes) n’est pas nouvelle. Elle a été formulée pour la première fois par le conseiller d’État Thierry Tuot, dans un rapport intitulé La grande nation : pour une société inclusive, remis en février 2013 au Premier ministre de l’époque, Jean-Marc Ayrault. La principale proposition du rapport Tuot consistait précisément à transférer l’exercice de la politique de la ville aux associations, le rôle de l’État consistant seulement à les subventionner.

Pour compléter le dispositif, deux cavaliers législatifs ont été votés dans la « Loi de confiance », fin juin 2018. Le premier a aboli une large partie de la loi de 1905 sur le financement des cultes en dispensant les associations culturelles d’avoir à se déclarer comme groupes de pression. Cette mesure ouvre donc clairement la voie à un lobbying sans traces. Quant au second, il autorise les cultes à louer des biens immobiliers légués aux églises en contravention de la loi de 1905. Cette fois-ci, c’est un financement capitalistique des cultes qui se trouve ainsi permis.

Finance-toi toi même

La troisième étape est à venir et a fait l’objet d’une fuite dans Le Monde. Elle concerne l’autonomisation financière du culte musulman avec la taxation du halal et des pèlerinages. Le projet tel qu’il se dessine à partir de cette note (à lire !) vise à supprimer toute anarchie dans les financements accordés par les pays d’origine. Il entend en outre construire un clergé musulman, franco-français sur le plan financier qui s’affirmerait respectueux – sur le papier – de la tradition républicaine. Mais quand on sait que l’imam de Brest, celui qui déclarait que la musique transformait l’auditeur en singe et en porc, est devenu en 2017, « référent-laïcité » diplômé de l’Université de Rennes, il est permis quelques doutes sur l’objectif recherché. La nomination d’un grand imam en la personne de Tareq Oubrou, Frère musulman à visage humain, constituerait la clé de voûte d’un édifice qui une fois finalisé correspondrait à un petit califat à la française. Le gouvernement aurait alors sans doute l’interlocuteur musulman qu’il cherche depuis vingt ans. Toutefois, sera-t-il encore en position de négocier quoi que ce soit puisque tout aura été consenti au préalable ? En effet, dans ce dispositif tout entier composé de carottes, aucun bâton n’a été pensé ni inséré.

En 1627, le cardinal de Richelieu a pris d’assaut La Rochelle, pour ramener les protestants dans le giron de l’État. En 2018, Emmanuel Macron fournit l’argent, le ciment et les pierres aux Français musulmans pour qu’ils bâtissent les murailles de leur citadelle communautaire, loin, très loin de la République et de la nation. »

 

La solution à ce constat dramatique s'impose donc clairement.

Elle passe par un gel de la situation actuelle et de ses dérives afin d'y voir plus clair.

Elle requiert l'identification de qui est qui et qui fait quoi et comment sur le territoire de la République, l'arrêt complet et immédiat de toute immigration africaine et arabo-musulmane en France, d'où qu'elle vienne, y compris donc méditerranéenne et orientale ainsi que dans l'Océan Indien (Comores) , l'interdiction en France sur l'ensemble du territoire métropolitain de la République et au sein de ses institutions de tout ce qui touche de près ou de loin à l'islam, le contrôle douanier de mouvements des populations allogènes dans la "zone Schengen", l'affirmation de la souveraineté française dans tous ses aspects et domaines, européen et extra-européen, la rémigration des populations allogènes indésirables avec la révocation de tous les visas, permis de séjour et autorisations de résider sur le territoire, la fin de toutes les politiques dites d'intégration qui ne sont que des échecs, de toutes les compromissions et de tous les accommodements, de tous les avantages politiques, économiques et sociaux, la destitution, le jugement et la punition des politiques traîtres à la France, auteurs et complices de cette politique d'invasion migratoire, coupables d'intelligence avec l'ennemi.

La Patrie et la Nation sont aujourd'hui tout simplement mises en péril par des gens qui agissent sciemment contre la France comme le prouve cet autre exemple qui montre comment une institution gardienne du Droit, le Conseil constitutionnel, a tout simplement triché en trahissant l'esprit et la lettre de la Constitution qu'elle a pourtant pour mission de respecter. Là encore rien n’est inventé. Veuillez constater.

 

II- Deuxième article : Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public, analyse la décision des Sages de mettre fin au délit de solidarité, qu’elle juge irresponsable

 

"L’on se souvient, écrit-elle, de la tonalité messianique de la campagne présidentielle de Ségolène Royal en 2007 où la candidate de la gauche scandait le slogan : « Fra-ter-ni-té ! » Mais l’on ne s’attendait certainement pas à voir le Conseil constitutionnel, habituellement prudent et mesuré dans le contrôle des prérogatives régaliennes d’une Ve République d’inspiration césariste, se lancer à son tour dans la « bravitude » niaise en torpillant soudainement des dispositions législatives réprimant la complicité d’entrée et de séjour irréguliers sur le territoire français à l’aide d’arguments prêchi-prêcha plus inspirés du pape François que du général de Gaulle.

Le juge constitutionnel a trahi sur au moins trois points la lettre et l’esprit de la Constitution qu’il est chargé d’appliquer : d’une part, la fraternité n’a jamais eu la moindre définition ni donc de contenu normatif ; d’autre part, elle n’a jamais évidemment concerné que les citoyens de la nation française réunis en « fratrie » symbolique ; enfin, l’article 2 de la Constitution distingue soigneusement la « devise » de la République de son « principe » qui n’est pas du tout celui que le Conseil constitutionnel prétend consacrer.

En premier lieu, l’article 2 de la Constitution dispose simplement que la devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ». À l’inverse de la liberté et de l’égalité qui font l’objet de nombreuses autres dispositions constitutionnelles essentielles, la fraternité ne figure que dans cette devise seulement répétée à l’article 72-3 dans une formule néocoloniale désuète indiquant que « la République reconnaît, au sein du peuple français, les populations d’outre-mer, dans un idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité ».

C’est à Robespierre que l’on doit la première formulation de la trilogie qu’il proposait, dans son discours du 5 décembre 1790, d’inscrire sur la poitrine des gardes nationales. On retrouve la formule badigeonnée et « enrichie » en 1793 sur les murs de Paris : « Unité et indivisibilité de la République. Liberté, Égalité, Fraternité ou la mort ». Elle réapparaît encore durant la révolution de 1830 mais c’est en 1848 qu’elle devient officielle.

La définition et la nature exacte de la fraternité ont toujours posé problème et en font incontestablement le « maillon faible » de la trilogie.

La définition et la nature exacte de la fraternité ont toujours posé problème et en font incontestablement le « maillon faible » de la trilogie. L’usage révolutionnaire du terme était de nature familiale, axé sur l’appartenance nationale et la commune ascendance. La Constitution de 1791 indiquait ainsi dans son titre 1er : « Il sera établi des fêtes nationales pour conserver le souvenir de la Révolution française, entretenir la fraternité entre les citoyens et les attacher à la Constitution, à la patrie et aux lois. » L’article 301 de la Constitution de l’an III reprend la même disposition. La vocation civique initiale du mot est donc évidente, il s’agit d’exalter une vertu citoyenne par une mémoire partagée. La fraternité est précisément ce qui distingue les citoyens des étrangers dans le cadre du nationalisme révolutionnaire.

Rapprochement des forces républicaines et du christianisme social

C’est dans la Constitution de 1848 que le terme entre officiellement dans la trilogie avec, cette fois, une inspiration issue du rapprochement des forces républicaines et du christianisme social (les « curés rouges ») plus axée vers la charité et le solidarisme. La fraternité devait suppléer le « droit au travail » que l’on avait retiré du projet de Constitution et qui fit l’objet de discussions longues et passionnées. L’entraide et l’assistance « fraternelles » sont mentionnées à deux reprises dans le préambule de la Constitution de 1848 et se confondent en réalité avec la solidarité nationale. Sous la IIIe République, il avait d’ailleurs été question de remplacer effectivement la fraternité, jugée trop sentimentale et chrétienne, par la solidarité.

L’on ne saurait nier que la fraternité a toujours « juré » un peu à côté de la liberté et de l’égalité.

L’on ne saurait nier que la fraternité a toujours « juré » un peu à côté de la liberté et de l’égalité. Celles-ci sont considérées par les révolutionnaires comme consubstantielles à l’humanité puisque les hommes « naissent » libres et égaux en droits. Ce sont des principes, des postulats premiers, des droits plus naturels que positifs. La fraternité, conçue comme l’amour indistinct de ses concitoyens, relève au contraire de l’affectif, donc du vœu pieux purement moral. On comprend donc que l’inspiration chrétienne de la fraternité de 1848 ait agacé certains républicains authentiques et il faut bien admettre que les discours sur ce thème ont toujours peiné à s’extraire du prêchi-prêcha compassionnel et moralisateur et à fournir des arguments consistants et convaincants.

En second lieu, que ce soit dans la période révolutionnaire, dans la Constitution de 1848 ou à l’article 72-3 de la Constitution actuelle relatif à l’outre-mer, la fraternité n’a jamais expressément uni que les citoyens français appartenant à la « famille » nationale et ne s’étend certainement pas aux étrangers, a fortiori en situation irrégulière, c’est-à-dire entrés ou demeurés sur le territoire français au mépris des lois républicaines. C’est une falsification des principes républicains que de prétendre appliquer la fraternité à l’ensemble du « genre humain » à la façon de l’Internationale socialiste ou de la chrétienté et de décider, comme le fait le Conseil constitutionnel qu’il « découle » de la fraternité la « liberté » d’aider des étrangers illégaux dans un but humanitaire.

Le Conseil feint d’ignorer que c’est la souveraineté populaire qui est le principe normatif fondateur de la République et que ce principe lui interdit précisément de faire prévaloir ses interprétations idéologiques subjectives […]

En troisième lieu, si le préambule de la Constitution de 1848 consacrait la fameuse trilogie « Liberté, Égalité, Fraternité » en la qualifiant de « principe », les constituants de 1946 et de 1958 ont, en revanche, délibérément changé la donne en spécifiant formellement, dans leurs articles 2 respectifs, que la trilogie n’est plus que la « devise » de la République tandis que son « principe » est désormais « Gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple ». Le Conseil constitutionnel a donc délibérément triché avec le texte constitutionnel en affirmant qu’il « découle » de la devise que la fraternité est un « principe » à valeur constitutionnelle. C’est de l’inversion terminologique pure et simple. Le Conseil feint d’ignorer que c’est la souveraineté populaire qui est le principe normatif fondateur de la République et que ce principe lui interdit précisément de faire prévaloir ses interprétations idéologiques subjectives sur la volonté générale exprimée par le peuple français ou ses représentants.

À ce degré de déformation du texte qu’il est censé faire respecter, le Conseil s’assoit sur l’État de droit démocratique au lieu de le défendre. Hubert Védrine pointait récemment à juste titre la responsabilité des juges nationaux et européens dans l’impuissance nationale à maîtriser l’immigration, visant essentiellement le Conseil d’État et les Cours de justice de Luxembourg et de Strasbourg. Voilà maintenant que le Conseil constitutionnel se met aussi à dérailler, dans une incompréhensible surenchère, vers l’activisme judiciaire « abbé-pierriste », au moment même où l’exaspération monte de toutes parts à l’égard du « gouvernement des juges ». Il ne faut dès lors pas s’étonner de voir fleurir les propositions de réforme de l’institution. »

Anne-Marie Le Pourhiet est professeur de droit public à l’université Rennes-I. Vice-président de l’Association française de droit constitutionnel.

La course à l’abîme continue.

 

Notes et sources :

 Vicomte d’Arlincourt, Les Ecorcheurs ou l’usurpation et la peste. Fragmen(t)s historiques. 1438 Carey, Lea & Blanchard 1833

Rapport de Mme Sylvie GOY-CHAVENT, fait au nom de la commission d'enquête n° 639 (2017-2018) - 4 juillet 2018)

https://www.senat.fr/notice-rapport/2017/r17-639-notice.html

Thierry Tuot :

La grande Nation : pour une société inclusive - Rapport au Premier ministre sur la refondation des politiques d'intégration

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/134000099/index.shtml

Yves Mamou :

 https://www.causeur.fr/macron-religions-islam-republique-partition-152690

http://www.le-politiste.com/le-principe-dindivisibilite-de-la/

 Anne-Marie Le Pourhiet :

http://www.gaullisme.fr/2018/07/11/fraternite-avec-les-migrants-illegaux-le-coup-detat-du-conseil-constitutionnel/

 http://www.europe1.fr/politique/aide-aux-migrants-gerard-collomb-se-felicite-de-la-decision-du-conseil-constitutionnel-3703235

 

On lira avec intérêt ces lignes particulièrement sensées sur la démocratie agonistique les contributions de deux auteurs :

 Marsiho :

 https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/la-democratie-agonistique-168830

 Chantal Mouffe, pour une souveraineté populaire agonistique :

 https://www.revue-krisis.com/2018/02/la-souverainete-populaire-une-exigence-exigence-populaire-Chantal-Mouffe.html

Documents joints à cet article

Reconquête, restauration de l'autorité de l'Etat ou « face à face » ? Le non de Collomb au dépeçage de la France

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28 réactions à cet article    


  • rogal 6 octobre 2018 20:32

    Pas faux. 


    • V_Parlier V_Parlier 8 octobre 2018 14:42

      @rogal
      Et remarquablement documenté. Ca n’en laisse que plus d’inquiétude.


    • Abou Antoun Abou Antoun 6 octobre 2018 22:19
      Ce qui est dommage c’est que Collomb fasse le constat en partant.
      S’il l’avait fait en arrivant en annonçant des mesures de restauration de l’État de Droit, cela aurait été plus crédible. Collomb, comme beaucoup,crache dans la soupe après avoir été à la gamelle. La situation n’est guère plus brillante dans sa bonne ville de Lyon, on attend avec impatience les mesures qu’il prendra en tant que maire.

      • aimable 7 octobre 2018 00:15
        tous ces braves gens planent, ils ont perdu le sens des réalités ,ils sont sur leur petit nuage, ils sont tout simplement bons a enfermer pour être soignés enfin s’il n’est pas trop tard ,ces malades sont hélas nos dirigeants, malheureusement pour nous ils ont été mis au pouvoir par d’autres qui vivent également sur un petit nuage .
        s’il n’est pas trop tard le moment est venu de les destituer et de faire un grand ménage .


        • popov 8 octobre 2018 12:26

          @aimable

           
          Bonjour
           
          Je ne pense pas qu’ils ont perdu le sens de la réalité. Pas tous ensemble et dans autant de pays européens, c’est impossible. 
           
          La seule explication, c’est qu’ils trahissent sciemment. Ce n’est pas pour rien que Sarközy a fait retirer le crime de haute trahison (pour le président) de la constitution. Il savait qu’il allait trahir son pays et il voulait assurer son immunité.

        • Jonas Jonas 7 octobre 2018 00:41
          "C’est de tout cela qu’a parlé M. Collomb avec beaucoup de clarté et d’honnêteté en parlant de ce qu’il a pu constater sur le terrain."

          Gérard Collomb a toujours été un pro-immigrationniste et pro-islamiste, en favorisant le communautarisme.


          Si Gérard Collomb quitte le gouvernement, c’est probablement de peur que l’affaire Benalla n’aille trop loin et ne révèle que la perquisition chez lui pour détruire des documents compromettants n’est peut-être pas fortuite.

          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 7 octobre 2018 12:41
            @Jonas

            Bonjour et merci pour ces précisions fort utiles et bienvenues.



            Si Gérard Collomb quitte le gouvernement, ajoutez-vous, c’est probablement de peur que l’affaire Benalla n’aille trop loin et ne révèle que la perquisition chez lui pour détruire des documents compromettants n’est peut-être pas fortuite.« 

            Je ne sais rien de la perquisition que vous évoquez, partageant simplement comme tout le monde ma »surprise« de voir que la justice s’est empressée de ne pas enquêter sur la disparition du coffre-fort paraît-il situé à l’intérieur du domicile de l’intéressé alors que les scellés avaient été mis sur la porte d’entrée.

            Quelqu’un a dû relire »Le Passe-Muraille" de M. Aymé, probablement.

            S’agissant de G. Collomb, et quoiqu’il ait fait en faveur de l’islam en tant que ministre des Cultes (https://www.saphirnews.com/Gerard-Collomb-choisit-Lyon-pour-son-premier-iftar-de-ministre_a24049.html)

            il est probable (l’intéressé est suffisamment intelligent pour cela) qu’il a dû se rendre à l’évidence et constater finalement à quel point la situation sécuritaire de la France était compromise pour réaliser qu’il lui était impossible de se compromettre plus avant dans le suivi et le maintien d’une ligne politique vouée à l’échec.



            Bien à vous, Renaud Bouchard

          • Jonas Jonas 7 octobre 2018 13:14
            Bonjour,

            @Renaud Bouchard "il est probable (l’intéressé est suffisamment intelligent pour cela) qu’il a dû se rendre à l’évidence et constater finalement à quel point la situation sécuritaire de la France était compromise"

            Il ne s’est rendu compte de rien du tout.
            La mosquée fondamentaliste Badr Eddine de Lyon, lieu de propagande misogyne, antichrétienne et antisémite pour des milliers de musulmans, est toujours en activité aujourd’hui.
            Gérard Collomb N’A PRIS AUCUNE MESURE POUR FERMER CE LIEU DE CULTE.

          • Kapimo Kapimo 7 octobre 2018 01:11
            Article quelque peu surchargé d’informations.
            La réalité est complexe, et sa mise en évidence tout autant.

            Nous savons que ces dirigeants sont des traitres, au moins depuis Sarko avec le crachat sur le référendum de 2005 et la réintégration dans l’OTAN en guise de « karcher », depuis Hollande et ses cadeaux à la finance.
            La tactique est toujours la meme : trahir, mais pas à pas, doucement, de manière à ce que chaque génération intègre les souffrances de la précédente, sans en identifier l’origine et sans se débattre.

            Tout cela finira très mal, dans un grand bain de sang.

            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 7 octobre 2018 12:28
              @Kapimo

              Bonjour et merci pour votre commentaire.

              Vous écrivez avec raison, je vous cite,

              que "La tactique est toujours la même : trahir, mais pas à pas, doucement, de manière à ce que chaque génération intègre les souffrances de la précédente, sans en identifier l’origine et sans se débattre.« 

              Exact.

               »Tout cela finira très mal, dans un grand bain de sang", ajoutez-vous. Je ne le souhaite pas. Il est encore possible de prendre dès à présent les mesures pour désarmer les détonateurs.

              Je vais vous faire sourire et pourtant mes propos sont très sérieux : confiez-moi l’administration du pays durant six mois et je puis vous garantir que vous verrez changer beaucoup de choses et que je ne m’embarrasserai pas de faux obstacles et de faux problèmes pour déblayer les vrais obstacles et résoudre les vrais problèmes.

              Bien à vous,

              Renaud Bouchard
              .

            • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 7 octobre 2018 09:32
              Le constat fait dans l’article est clair et implacable. Comme nos dirigeants ne sont pas idiots et ont toutes les informations nécessaires, la conclusion est logique et inévitable, ils sont tous corrompus et se tiennent comme un chapelet de saucisses.

              Plus un pays est endetté et plus ses dirigeants sont corrompus puisqu’il suffit de leur proposer d’alléger la dette d’une manière plus ou moins discrète pour influer sur l’orientation politique, c’est bien entendu notre cas, avec une dette qui frôle les 100%.

              Pour aggraver la situation, nous sommes pratiquement le dernier pays communiste d’Europe, avec des institutions et des média noyautés par la gauche depuis des décennies, une fonction publique pléthorique et une assistance permettant de monnayer des voix.

              Cette situation n’est pas grave, elle est désespérée, car si un président non corrompu et déterminé était élu, il aurait contre lui une opposition acharnée, y compris au sein de l’état. Il suffit de constater la manière dont Trump est attaqué inlassablement, alors même que la situation des USA est bien meilleure que la nôtre.


              • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 7 octobre 2018 12:23
                @Gilles Mérivac

                Bonjour Gilles et merci aussi bien pour votre visite que pour votre commentaire.

                Vous dites, je vous cite, que :

                Plus un pays est endetté et plus ses dirigeants sont corrompus puisqu’il suffit de leur proposer d’alléger la dette d’une manière plus ou moins discrète pour influer sur l’orientation politique, c’est bien entendu notre cas, avec une dette qui frôle les 100%.

                Pour aggraver la situation, ajoutez-vous, nous sommes pratiquement le dernier pays communiste d’Europe, avec des institutions et des média noyautés par la gauche depuis des décennies, une fonction publique pléthorique et une assistance permettant de monnayer des voix.

                Cette situation n’est pas grave, elle est désespérée, car si un président non corrompu et déterminé était élu, il aurait contre lui une opposition acharnée, y compris au sein de l’état. Il suffit de constater la manière dont Trump est attaqué inlassablement, alors même que la situation des USA est bien meilleure que la nôtre.

                Effectivement.

                Pour autant rien n’est perdu et même si les radiodiffusions nationales et la « presse » tant écrite (...) que télévisuelle (!) ne cessent de dégoiser tous les matins le petit couplet « Trump bashing », tel un cocktail vitaminé à ingérer avant de commencer une bonne journée, il n’en demeure pas moins que les choses ne se passent pas vraiment comme certains le souhaiteraient.

                La question n’est pas de savoir si on aime ou pas D. Trump (encore que personnellement je préfère le bonhomme à la sorcière dont je ne comprends pas qu’elle ne soit pas encore en prison c f. l’affaire Uranium One) , mais de constater que le coup d’État de l’État dit « profond » est plus qu’une réalité.

                La nomination du Juge Cavanaugh est un succès pour Trump et une défaite pour ses adversaires Démocrates. Rien ne garantit qu’e Trump gagnera les élections de Mid Term, même s’il vaudrait mieux que ce soit le cas tant la situation politique des USA est travaillée par une folie politique surprenante. Il n’est qu’à aller sur place pour le vérifier.

                Il n’en demeure pas moins que D. Trump continue sans désemparer, parant tous les coups qui lui sont assénés.

                Je croisdonc fermement qu’il y a en France place pour un président de la République intègre, non corrompu et déterminé à mettre en place, même contre vents et marées et une opposition réelle, une opération de lessiveuse générale.

                Bien à vous,

                Renaud Bouchard



              • Odin Odin 7 octobre 2018 16:59

                @Renaud Bouchard

                Bonjour,

                « un président de la République intègre, non corrompu »

                Ce serait le premier après de Gaulle.

                Mais que pourrait-il faire aujourd’hui avec l’intégralité des médias dans les mains de l’oligarchie financière, des ministères comme la justice et l’intérieur noyautés par les frères la truelle, des générations « smart phone » qui ne voient l’information que par les « GAFA ».

                Ce serait un véritable sacerdoce pour cet homme ou cette femme et l’aide de l’armée ne serait pas superflue pour retrouver notre souveraineté dont celle de notre territoire qui ne pourrait se faire que par une sortie de l’UE, de l’€ et de l’OTAN.

                 


              • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 7 octobre 2018 19:47

                @Odin
                Bonsoir et merci pour votre visite et votre commentaire.

                « un président de la République intègre, non corrompu »

                Ce serait le premier après de Gaulle.

                / Surprenant mais loin d’être impossible.

                Mais que pourrait-il faire aujourd’hui avec l’intégralité des médias dans les mains de l’oligarchie financière, des ministères comme la justice et l’intérieur noyautés par les frères la truelle, des générations « smart phone » qui ne voient l’information que par les « GAFA ».

                //Beaucoup de choses. « Spoil System » complet. Grand nettoyage de printemps, lessiveuse à tous les étages, une sainte trouille qui résulterait de la confiscation des journaux et de l’interdiction absolue des obédiences, fraternités ou autres chapelles dans la fonction publique, l’idée étant que si les sociétés théosophiques sont éminemment respectables et que leurs travaux sont intéressants, on ne saurait pour autan constituer un pouvoir parallèle et servire deux maîtres à la fois : l’Etat et ses intérêts particuliers.

                Il y aurait des voyages en aller-simple pour les Kerguelen et des travaux d’intérêt général dans la Montagne d’Or, en Guyane.

                Ce serait un véritable sacerdoce pour cet homme ou cette femme, dites-vous, et l’aide de l’armée ne serait pas superflue pour retrouver notre souveraineté dont celle de notre territoire qui ne pourrait se faire que par une sortie de l’UE, de l’€ et de l’OTAN.

                ///Vous y avez pensé. Vous n’êtes pas le seul.

                Bien à vous,

                Renaud Bouchard


              • Christian Labrune Christian Labrune 8 octobre 2018 13:23
                 la situation politique des USA est travaillée par une folie politique surprenante.
                ....................................................
                @Renaud Bouchard

                C’est un point de vue (et tout le paragraphe dont je ne recopie que cette phrase), que j’approuve totalement.


                • Thot 7 octobre 2018 13:10

                  Entièrement d’accord sur le fond de l’article. La déliquescence de ce pays est indéniable et, à mon modeste avis, irréversible. Les arguments avancés sont tout à fait pertinents.

                  Je me permettrai simplement deux remarques :

                  - « intelligence » de l’occupant actuel de l’Elysée. Cette « intelligence » dont on nous rebat les oreilles me paraît singulièrement surfaite et, pour tout dire, une invention des medias à la botte. Qu’on me donne des exemples précis et on pourra en discuter.

                  - le refus de l’ex-ministre de l’Intérieur d’affronter les conséquences de l’affaire Benalla.
                  Là encore, je me permets une réserve. J’ai trop approché les milieux politico-économiques dans ma carrière pour pouvoir dire que ces gens-là ne font jamais rien qui ne soit subordonné à leurs seuls intérêts. Je pense que Collomb a quitté le rafiot pour conserver quelques chances de briguer la mairie de Lyon avant d’être trop marqué lrem. En d’autres termes, pour éviter de couler corps et biens avec la barcasse.
                  Je n’ai rigoureusement plus aucune confiance dans les « élites » et depuis longtemps.

                  La formule, pleine d’auto-dérision de Clémenceau garde tout son sel :
                  « En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables »
                  Cordialement..

                  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 7 octobre 2018 19:35
                    @Thot

                    Bonsoir, Thot.

                    Bonne analyse.

                    Chacun suit ses intérêts, effectivement.


                    M. G. Collomb aimerait mettre toutes les chances de son côté pour tenter de revenir aux affaires dans son « fief », ou sa « baronnie », (mots particulièrement significatifs de l’appropriation du pouvoir et des fonctions électives qui ne surprennent plus personne).Il a compris que le navire de la LREM donnait de la bande, que les cales se remplissaient d’eau et qu’à défaut de le quitter tant que cela lui était possible il pouvait encore éviter de prendre une ou deux torpilles sous la ligne de flottaison, ce que vous résumez bien en parlant d’éviter de couler corps et biens avec la barcasse.

                    Quant au capitaine, je dirais qu’il est de plus en plus seul sur la passerelle, mème si son fidèle second est encore à la manœuvre pour lui trouver un nouvel équipage.


                    Lorsque je parle d’intelligence, celui auquel je pense n’en manque pas, même s’il est capable de donner le change.

                    Sur le fond ; la question est effectivement à revoir au regard du chapelet de propos malheureux dont il est l’auteur et du manque de bon sens catastrophique dont il fait preuve en racontant n’importe quoi, se compromettant à titre personnel ainsi qu’avec la fonction qu’il incarne en s’affichant avec n’importe qui.

                    La baisse de pression dans les chaudières est quand même survenue très rapidement.

                    Rien de surprenant à cela.

                    « Faites vous-même votre malheur », écrivait Paul Watzlawick...

                    La formule, pleine d’auto-dérision de Clemenceau que vous évoquez garde effectivement tout son sel :

                    « En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables »

                    ...ou des « pas grand chose ».

                    Il serait temps de changer le programme du spectacle, la carte du restaurant, et de penser à inviter les comédiens à débarrasser le plancher.

                    Cordialement,
                    Renaud Bouchard

                  • Thot 8 octobre 2018 12:47

                    @Renaud Bouchard
                    Bonjour, Renaud.,

                    Merci d’avoir pris le temps de répondre de façon aussi détaillée.

                    1) Quitte à me répéter, nous sommes entièrement d’accord sur le fond. 
                    Nous assistons depuis cinq décennies à une succession de tragi-comédies lamentables, jouées par des marionnettes exécrables, dont l’actuel exemplaire est l’illustration achevée.

                    2) Je n’en démords pas, donc : il manque, pour moi, de l’intelligence la plus élémentaire, celle qui pousse, entre autres, à apprendre de ses erreurs.
                    Au lieu de cela, il s’obstine dans ses provocations, s’entête dans son arrogance et persiste dans son mépris du « bas peuple ». Si, au moins, il servait les intérêts du pays ! Mais non ! Nous en sommes loin.
                    Bref, les naïfs qui ont « veauté » pour lui auraient dû y regarder à deux fois et surtout, écouter le professeur Sagatori (https://www.youtube.com/watch?v=v4wS8FIw47Q), qui en disait long sur le personnage !
                    Bravo pour votre article et excellente continuation.
                    Cordialement.

                  • Franchounet 7 octobre 2018 23:18

                    superbe article que je vais ... relire plus tranquillement.

                    Félicitations

                    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 8 octobre 2018 08:37
                      @Franchounet

                      Bonjour et merci pour votre compliment.

                      Merci surtout d’avoir pris le temps de lire la relation et l’analyse de ces faits.

                      Diffusez les plus possible.

                      Revenez, vous êtes le bienvenu, pour faire part de vos propres opinions, réactions, analyses.

                      Cordialement,


                      Renaud Bouchard

                    • cassios 8 octobre 2018 10:48

                      Article que je vais me faire un plaisir de démonter grâce à mes cartes joker : 


                      FASCISTES/ISLAMOPHOBES D’EXTREME DROUATE !!

                      Vous avez vu, c’est génial non ? Même pas besoin d’argumenter ou de se casser la tête.

                      A utiliser dans toutes les discussions où l’auteur tente d’argumenter logiquement.

                      Les cartes Joker FASCISTE/ISLAMOPHOBE.EXTREME DROUATE, les essayer, c’est les adopter !!!
                      (Attention, vous aurez une réduction de 50% si vous avez la carte d’En Marche)

                      • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 8 octobre 2018 12:00
                        @cassios
                        Bonjour !
                        Vous oubliez les cartes Joker « Premium » : Raciste & Populiste.

                        Bien à vous,
                        Renaud Bouchard

                      • lala rhetorique lala rhetorique 8 octobre 2018 12:08

                        Collomb n’est pas net non plus et je ne sais pas si les lyonnais vont apprécier ses agissements et propos... quand on l’entend dire que même Brigitte de temps en temps l’appelle Mon Gégé, excusez moi mais bon.....


                        • aimable 8 octobre 2018 14:41

                          @lala rhetorique
                          quand elle l’appelle mon Gégé il devrait se méfier , elle a peut être l’intention de lui emprunter de l’argent .


                        • zygzornifle zygzornifle 8 octobre 2018 12:39

                          Collomb est une vieille fouine de la politique , il va ou il y a du bon poulet a égorger .....


                          • Christian Labrune Christian Labrune 8 octobre 2018 13:13
                            Il est manifeste que quelque chose ne fonctionne plus au cœur de l’État et qu’une politique néfaste et mortifère conduite par des dirigeants et des institutions dévoyés - des traîtres à leur pays, pour énoncer clairement les faits et dire les choses sans circonlocutions -, met en péril la Nation toute entière.
                            ...................................................................... .
                            @Renaud Bouchard
                            J’ai beau être extrêmement prévenu contre la bande qui prétend actuellement « gouverner » le pays, et surtout son chef, je ne fais pas de fiches au jour le jour pour compiler les faits et je n’ai donc qu’une impression d’ensemble un peu trop vague. Votre article, très bien documenté, a le mérite de mettre les points sur les « i » et fait bien voir que la situation est pire encore qu’on ne pouvait le craindre tout en se défiant d’un tropisme pessimiste.

                            C’est à une capitulation en rase campagne qu’on est en train d’assister. Tout aura été fait pour empêcher les media de grande diffusion de rendre compte de ce qui s’est passé jusque dans Paris après la coupe du monde de football, mais ce n’était qu’un signe avant-coureur et il devrait en surgir bien d’autres qui, s’ajoutant aux scandales ordinaires et quasi quotidiens qui nous ont déjà divertis tout l’été, entraîneront peut-être la chute d’un pouvoir actuel épris de « réformes » mais assurément incapable de se ressaisir lui-même dans sa glissade vers la plus parfaite nullité.

                            La question est de savoir si les Français, qui paraissent complètement décérébrés, sauront eux-mêmes se soulever contre l’inacceptable sans tomber dans un extrémisme irrationnel (de droite ou de gauche, mais c’est pareil) qui séduit déjà à peu près 40% des électeurs. Je ne vois de relève nulle part dans le cheptel politique qui composait autrefois les partis dits « de gouvernement ». On est donc vraiment au bord de l’abîme. 

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