• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Legestr glaz

Legestr glaz

J'en pince pour vous

Tableau de bord

  • Premier article le 30/06/2016
  • Modérateur depuis le 09/03/2017
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 17 10344 1954
1 mois 0 71 0
5 jours 0 17 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 531 293 238
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Legestr glaz Legestr glaz 27 avril 10:44

    @Legestr glaz

    Il y a deux aspects de l’alimentation humaine qui devraient retenir toute notre attention.

    Le premier c’est que c’est l’Homme du paléolithique qui a « façonné » l’Homme d’aujourd’hui. Cet Homme du paléo n’avait pas accès, ou très peu, aux omega6, peut être un peu davantage au DHA (omega3) préformé dans les poissons, sans doute pas aux omega3 végétaux. L’Homme du paléo avait une alimentation très riche en graisses « saturées », tout comme nos ancêtres du siècle passé.
     
    Le deuxième c’est la composition du lait maternel. La graisse qui compose celui ci est à plus de 50% de la graisse « saturée », 35% de la graisse mono-insaturée et 15% seulement de graisse « poly-insaturée ». A la vérité, la composition de ce lait maternel varie en fonction de l’âge du nourrisson, mais peu importe. Ce qu’il faudrait retenir c’est que si le lait des mammifères, donc celui de la femme, est ce qu’il y a de « mieux » pour l’alimentation du bébé, alors les « grandes recommandations nutritionnelles » qui demandent à obtenir son énergie qu’à partir de 15% de graisses saturées sont totalement à côté de la plaque.

    Le rôle incontournable des « acides gras saturés » dans l’alimentation humaine est négligé et, surtout, « diabolisé ». C’est une erreur fondamentale, parce que ces acides gras « saturés » ont la possibilité de se transformer en acides gras mono-insaturés et poly-insaturés en fonction de notre alimentation et d’être, ensuite, à l’origine de la formation de « médiateurs chimiques » tout à fait intéressants pour l’organisme. Tout est une affaire de fonctionnement métabolique. Les « bons » carburants produiront les meilleurs effets. 



  • Legestr glaz Legestr glaz 27 avril 10:05

    @Francis, agnotologue

    Je pense que l’adjectif « favorable » est le terme approprié. Il émane d’un chercheur et non d’une Institution ou d’un groupement d’intérêts. Il faut beaucoup chercher pour trouver des études scientifiques, bien construites, qui évoquent « l’acide de Mead », cet acide gras polyinsaturé dans la catégorie des oméga9 que l’organisme humain sait synthétiser facilement à la seule condition d’être mis en situation de pouvoir le faire, c’est à dire de rendre « disponible » l’enzyme désaturase « Delta6 » (puisque celle-ci entre en compétition avec les omega3 et omega6, délaissant les omega9).
    Mais les acides gras saturés ont « mauvaise presse » tandis que les omega3 végétaux sont glorifiés. Et pourtant, ces oméga3 végétaux, très facilement oxydables, produisent des aldéhydes très dangereux pour l’organisme comme le 4-HHE. Par ailleurs, contrairement à une légende, ces oméga3 végétaux parviennent très difficilement à être transformés en DHA, forme sous laquelle ils « seraient » utilisés par nos cellules et « favorables » à celles-ci.

    Encore deux choses sur l’acide de Mead : 

    ... « De nouvelles preuves biochimiques indiquent un rôle fonctionnel de l’acide MeadSon implication dans les voies de signalisation anti-inflammatoires peut compenser partiellement la réduction des taux sériques d’acides gras oméga-3 et oméga-6, qui modulent tous deux la réponse immunitaire.

    L’acide de Mead réduit l’angiogenèse en inhibant la fonction du facteur de croissance endothélial vasculaire A (VEGF-A) et atténue l’activité des ostéoblastes. Par conséquent, l’acide Mead peut favoriser la synthèse du cartilage, comme en témoignent les concentrations élevées d’acide Mead dans les chondrocytesL’activité anti-angiogénique de l’acide Mead peut également servir à inhiber la tumorigenèse dans certains types de cancer. L’élucidation complète de la synthèse et du métabolisme de l’acide Mead pourrait donc contribuer au développement de nouveaux traitements immunologiques et anticancéreux.

    Et puis

    ... » Les activités anti-inflammatoires de l’acide de Mead ont été examinées à l’aide d’un système de macrophages in vitro et l’effet inhibiteur a été confirmé par analyse par transfert Western pour les expressions d’iNOS et de COX-2. Les interactions entre l’acide de Mead et la protéine COX-2 ont été simulées pour produire un modèle informatique de complexes protéine-ligand et les résultats suggèrent un mécanisme possible pour les effets de l’acide de Mead. Dans cette étude, nous avons décrit une inhibition significative des activités inflammatoires initiées par l’acide de Mead. Puisque l’acide de Mead est une substance présente dans les tissus des jeunes animaux, nous prévoyons donc que l’acide de Mead puisse être utilisée comme complément thérapeutique naturel pour inhiber les activités inflammatoires.« ...

    ... » Très récemment, nous avons examiné les effets de l’Acide de Mead sur les cellules cancéreuses du sein humainL’acide de Mead a supprimé la croissance des cellules de cancer du sein humain KPL-1 en culture avec une valeur IC50 d’environ 200 μmol/L (65 mg/L) après 72 hDe plus, un régime riche en acide de Mead pendant 8 semaines a supprimé de manière significative la croissance de la tumeur KPL-1 transplantée d’environ 50 % et les métastases des ganglions lymphatiques axillaires (67 % [10/15] contre 10 % [1/10]).

    Les effets inhibiteurs de l’acide de Mead étaient probablement dus à la suppression de la prolifération cellulaire plutôt qu’à un effet direct sur l’angiogenèse.





  • Legestr glaz Legestr glaz 27 avril 09:33

    @Jean Keim

    Si ce que vous exprimez est vrai (...c’est-à-dire qu’on en est conscient et on fait avec, mais ça peut aller jusqu’à la psychose donc dans une totale inconscience)
    nous ne sortirons jamais par le haut de cette affaire.

    Les « forces » en présence sont déséquilibrées. Même si le « nombre » est gigantesque d’un côté, la « puissance financière » l’est de l’autre. Il suffit de peser de tout son poids financier sur les « biais cognitifs humains » pour leur faire prendre des vessies pour des lanternes. La psychologie sociale en action au niveau d’un Etat, ou de plusieurs, cela fonctionne parfaitement bien.



  • Legestr glaz Legestr glaz 27 avril 08:28

    @Jean Keim

     Et bien qu’une oligarchie financière a su mettre à la tête de la France une personne qui allait défendre ses intérêts. Et, visiblement, cela fonctionne bien. Le petit peuple ramasse les miettes. Mais « keskilèkon » ce Peuple qui arrive à désigner des « représentants » qui vont à l’encontre de ses propres intérêts. 

    ... «  Les médias sont achetés par les plus riches. Or les médias permettent de façonner l’opinion, d’intoxiquer les citoyens, de les désinformer, et de proche en proche, de les faire voter contre leurs intérêts. »...



  • Legestr glaz Legestr glaz 26 avril 20:31

    @Legestr glaz

    Comme je le soulignais plus haut, l’organisme est non seulement en mesure de produire des acides gras « mono-insaturés », à partir d’acides gras saturés, mais il peut aussi synthétiser un acides gras « polyinsaturé » : l’acide de Mead, un acide gras de la série des omega 9, à 20 atomes de carbone, possédant 3 insaturations . Cet acide de Mead est d’autant plus présent dans l’organisme que l’alimentation est pauvre en omega3 et omega6.

    Plus encore. L’acide de Mead, omega9 à 20 atomes de carbone, peut être « allongé » en acide docosatrienoïque (-DTA- à 22 atomes de carbone et 3 insaturations) qui est formé à partir de l’acide de Mead par « élongation ». Et ce n’est pas encore tout. L’élongation et la désaturation peuvent encore aller plus loin avec l’acide tétracosatriénoïque (24:3 n-9), l’acide tétracosatétraénoïque (24:4 n-9) et l’acide docosatétraénoïque (22:4 n-9). 

    En absence des acides gras « essentiels » dans l’alimentation, l’organisme produit l’acide de Mead. Et celui ci, tout comme l’acide arachidonique(AA, omega6)) et tout comme l’acide docohexaénoïque (DHA, omega3), est à l’origine de la formation de « médiateurs lipidiques ». Mais les propriétés de la plupart de ces médiateurs lipidiques, dérivés de l’acide de Mead, restent floues parce qu’il ne fait pas vraiment l’objet d’études de premier plan. Malgré tout, une étude tout à fait récente d’octobre 2023 souligne ceci : « Des études pathologiques et épidémiologiques récentes sur l’acide de Mead soulèvent la possibilité de ses effets favorables sur l’inflammation, le cancer, la dermatite et la mucoviscidose, suggérant qu’il s’agit d’un acide gras polyinsaturé multifonctionnel endogène ».

    Il convient de souligner que les acides gras de la série omega9 ont des effets bénéfiques reconnus contre les maladies cardio-vasculaires. Ceci devient un véritable paradoxe lorsque l’on comprend que dans l’organisme humain, les omega9 peuvent être très facilement obtenus depuis les acides gras saturés que l’on diabolise pour leur supposée action dans le développement de maladies cardiovasculaires. On frise ici la schizophrénie. Les acides gras oméga-9 ont également des effets bénéfiques sur les risques d’hypertension artérielle.

    Il faut savoir que les quantités d’acide de Mead et d’autres acides gras polyinsaturés de la série oméga9, présentes dans l’organisme, sont faibles alors que l’acide arachidonque (omega6) et l’EPA (précurseur omega3 du DHA) sont abondantes. L’enzyme Δ6-Désaturase, l’enzyme limitante dans la synthèse des acides gras polyinsaturés, a une affinité beaucoup plus élevée pour les omega3 et omega6 végétaux que pour l’acide oléique (mono-insaturé, omega9).

    Par conséquent, la désaturation Δ6 de l’acide oléique est fortement supprimée en présence d’omega6 et d’omega3 d’origine végétale. Par conséquent, les recommandations officielles à nous faire consommer des omega3 et des omega6 s’opposent à la synthèse d’acide de Mead, malheureusement. Savoir aussi que les Hommes du paléolithique n’avaient pratiquement pas accès aux omega3 et omega6 « végétaux ». Ils pouvaient consommer du DHA préformé en mangeant du poisson, sinon ils devaient s’en remettre aux acides gras polyinsaturés omega9, dont l’acide de Mead, produits par l’organisme. 

    Ce qu’il faudrait « méditer », en rapport avec les omega3, c’est que des habitants de villages isolés en montagne, qui n’ont pas accès à la ressource alimentaire maritime, ont la réputation d’avoir la plus longue espérance de vie au monde. C’est le cas des « Hunza » dans le nord du Pakistan et des habitants de « Vilcabamba » en Equateur. Et pour ces peuplades, pas d’accès au DHA, l’omega3 marin. Peut être que l’acide de Mead et le DTA font aussi bien l’affaire que le DHA ? 

    Une conclusion d’étude de 2021 : « Nos résultats suggèrent également qu’il pourrait y avoir des conditions inflammatoires dont l’enrichissement alimentaire en AGPI n-9 supprime plus efficacement que l’enrichissement alimentaire en AGPI n-3. Par conséquent, l’efficacité de l’enrichissement alimentaire en AGPI n-9 pour d’autres types de réactions inflammatoires doit être comparée à celle de l’enrichissement en AGPI n-3. »

    Et la question centrale est bien celle-ci : « et si les acides gras omega9 polyinsaturés, que l’organisme humain sait produire, avaient une efficacité supérieure aux oméga3 polyinsaturés qu’il faut aller chercher, avec difficulté, dans l’alimentation maritime ? Mais pour produire ces acides gras polyinsaturés omega9 il ne faut ni consommer d’omega6 ni d’omega3 puisque l’enzyme qui est utilisée pour la production d’omega9 polyinsaturés, chez l’Homme, est »accaparée" par les omega6 et omega3. 

    A suivre.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv