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Accueil du site > Tribune Libre > Alexandre LITVINENKO est mort !

Alexandre LITVINENKO est mort !

Dans cette affaire qui a fait grand bruit, et en fait de nouveau, la seule certitude que nous ayons est qu’Alexandre Litvinenko est mort.

Le 23 novembre 2006, Alexandre Litvinenko mourait dans un hôpital londonien. Peu de temps avant sa mort, son « ami » Alexandre Goldfarb lisait à la presse la dernière déclaration de son « ami » dans laquelle Alexandre Litvinenko accusait Vladimir Poutine d’avoir ordonné son meurtre. Rien ne prouve que la déclaration était bien de Litvinenko lui-même, et non de Goldfarb qui le conseillait depuis son arrivée à Londres ou de Boris Berezovsky qui le soutenait financièrement.

Ainsi commençait une longue saga dans laquelle deux thèses s’affrontent et qui a connu un nouveau développement récent avec les déclarations du juge anglais Robert Owen pour qui, le meurtre est une opération du FSB russe, « probablement approuvée par M. Patrouchev (Nikolaï Patrouchev, ex-chef du FSB), et aussi par le président Poutine ». Le « probablement » a évidemment une résonnance étrange dans la bouche d’un juge qui vient de boucler une enquête vieille de plus de huit ans et dont le rapport ne comporte pas moins de trois cent pages. On remarquera au passage que la « conviction molle » du juge est fondée sur les déclarations secrètes de membres non désignés d’un service secret non mentionné.

Mais revenons d’abord quelques année en arrière, à la fin des tristement célèbres années 90 en Russie. Alexandre Litvinenko y a occupé un poste subalterne au KGB, d’où il a participé à des enquêtes sur le crime organisé. Il faut dire qu’à cette époque, le crime organisé était florissant dans une jeune Fédération de Russie livrée, par son président Boris Eltsine, au pouvoir des oligarques qui en ont profité pour s’enrichir outrageusement et mettre le pays en coupe réglée, sous la responsabilité de Boris Berezovsky, l’éminence grise du Kremlin. C’est ce même Berezovky que l’on retrouvera également, quel hasard, à Londres au début des années 2000.

Dans cette ambiance de « coups tordus » Alexandre Litvinenko s’est retrouvé accusé de malversations et a même été emprisonné un temps. Relâché contre la promesse de ne pas quitter le pays, il s’enfuit à Londres via la Turquie, grâce à un faux passeport. Il sera aidé en cela par un nouvel « ami », Alexandre Goldfarb, un personnage que l’on va retrouver aussi, plus tard, dans les évènements de Londres liés à cette affaire.

Qui est Alexandre Goldfarb ? C’est un scientifique soviétique dissident qui a quitté l’URSS dans les années 70 pour rejoindre l’université de Columbia, une célèbre université privée de New York. Après la chute de l’URSS en 1991, Goldfarb est recruté par Georges Soros, le « grand ami de la Russie » que l’on sait, pour diriger les projets de la Fondation Soros en Russie. C’est là qu’il rencontre Alexandre Litvinenko avec qui il « sympathise » et qu’il aide ensuite à fuir la justice russe via la Turquie. Nous savons comme les Etats-Unis étaient particulièrement intéressés par les dissidents qu’ils choyaient, tout le temps que ces derniers disaient du mal de leur pays. L’un des plus célèbres a été Alexandre Soljénitsine qui, il faut le dire, était d’un autre calibre intellectuel que Alexandre Litvinenko. Les dirigeants américains ont accueilli et soutenu Soljénitsine tout le temps qu’ils ne comprenaient pas qui il était et ce qu’il disait vraiment.

Apparemment, c’est Goldfarb qui a été chargé ensuite de veiller sur Litvinienko. Il l’a, en particulier, aidé à rédiger ses mémoires dans lesquelles il dénonçait les excès de FSB, le gouvernement de Vladimir Poutine et tout ce qu’il pouvait dénoncer à propos de la Russie. L’importance d’Alexandre Litvinenko aussi bien au KGB, puis au FSB que comme « dissident » a été évidemment grandement exagérée pour donner autant de poids que possible à ses accusations. De telles accusations venant d’un employé subalterne qui plus est recherché par la justice de son pays ne pesaient évidemment pas grand poids. Jusqu’à ce que ce quasi inconnu ne meure d’une manière dramatique. Son agonie qui a duré deux semaines a été médiatisée grâce à des images et des communiqués de presse soigneusement calibrés par des professionnels de la communication. Il fallait absolument montrer à quel point la Russie était un pays dangereux, pour le monde entier et dans le monde entier.

Rien n’a été laissé au hasard par une équipe de professionnels de la communication, car Litvinenko n’apportait pas beaucoup de preuves de ce qu’il disait. Tout a donc été fait pour que le public ne se pose pas la question de la véracité des accusations.

Le thème « Poutine l’a fait » a bien fonctionné au départ, mais pour le faire durer il aurait fallu apporter des preuves. Ces preuves évidemment n’existaient pas. On a donc lancé le public dans une autre direction et on a expliqué qu’Alexandre Litvinenko enquêtait sur l’assassinat non résolu de la journaliste Anna Politkovskaya, une autre affaire qui avait défrayé la chronique en 2006. L’ampleur du mouvement de contestation international après ce meurtre assurait une place en première page au protégé d’Alexandre Goldfarb, une fois qu’il y était lié. On aurait pu se demander alors à quel titre Litvinenko enquêtait-il sur ce meurtre ? Il n’était pas journaliste, il n’était pas enquêteur privé agissant pour le compte d’un client. En revanche le mystère ayant entouré le meurtre de la journaliste et le fait que les médias occidentaux aient déjà mis en cause le président russe dans cette affaire ne pouvait que renforcer l’impact des « révélations » de Litvinenko, tout en évitant le problème quasi insoluble des preuves inexistantes.

Après la mort d’Alexandre Litvinenko aucun de mes confrères sévissant dans les médias « bien pensants » n’a, à ma connaissance, posé cette question. Aucun non plus n’a posé une autre question qui semblait évidente : « Cette présentation implique qu’il a été tué pour l’empêcher de révéler des secrets embarrassants pour des personnes haut placées (en Russie évidemment puisque le meurtre aurait été ordonné de là-bas). Mais son agonie a duré au moins deux semaines. Se sachant mourant et victime d’un empoissonnement, pourquoi n’avoir rien dit à ce moment là ? » Il a pourtant donné de nombreux interview, mais il n’a rien dit, sauf bien sûr dans la « dernière déclaration » lue par Goldfarb et dont rien ne prouve qu’elle soit de lui. Cela ne vous étonne pas ?

Le thème a été utilisé avec force détails par « The Guardian », en particulier. Le quotidien anglais à même reproduit une accusation de Boris Berezovsky « Vladimir Poutine a autorisé le meurtre d’Alexandre Litvinenko ». La déclaration n’était évidemment assortie d’aucune preuve, mais que pèsent les preuves dans le domaine de la communication ? Elle sont pourtant à la base du métier de journaliste. Nous sommes donc d’accord il s’agit de communication et non de journalisme. Ainsi, le 20 novembre 2006, le « London Times » écrivait : « Des diplomates ont déclaré hier que la Grande Bretagne sera plongée dans la pire crise diplomatique avec la Russie depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, si l’enquête de Scotland Yard sur la mort d’un ancien agent russe mène au Kremlin ». Des diplomates, quels diplomates ? Voilà une façon d’insinuer qui ressemble diablement aux déclarations du juge Owen pour qui « il est probable que Vladimir Poutine ait approuvé le meurtre ».

Il est temps de revenir sur le rôle de quelqu’un dont nous avons déjà mentionné le nom plus haut et qui est un des personnages centraux de cette affaire : Boris Berezovsky. Brillant esprit, docteur en mathématiques, membre associé de l’académie des sciences en 1991, Berezovsky a su tirer profit du chaos économique et politique des années 90 en Russie pour accumuler une fortune évaluée par Forbes à trois milliards de dollars (une somme réduite ensuite à 1,3 milliards suite à une décision de la justice russe à l’issue d’un procès en diffamation que Berezovsky lui-même avait intenté à Forbes). Il a su également s’immiscer dans les cercles politiques influents au Kremlin pour devenir rapidement une sorte d’éminence grise du régime Eltsine. Il a gagné ses premiers millions en achetant à Avtovaz, le plus grand constructeur automobile russe, des voitures qu’il payait, à crédit, en dessous de leur prix de revient et qu’il revendait en espèce et en dollars à des particuliers. Il versait ensuite le prix en rouble avec plusieurs mois de délai. Ainsi, il empochait à la fois le différentiel de prix, mais aussi le profit de change dans une économie où le rouble baissait régulièrement et où l’inflation était à trois chiffres. Comment pouvait-il acheter les voitures en dessous de leur prix de revient ? Un des directeurs d’Avtovaz était son partenaire dans l’affaire… Il a ensuite dirigé la compagnie aérienne Aeroflot pour laquelle il a monté une comptabilité parallèle afin de conserver à l’étranger le produit de la vente de billets en dollars. La justice l’a poursuivi pour avoir un peu confondu ce compte en dollars d’Aéroflot avec ses comptes personnels.

Homme de réseaux, Berezovsky a traité avec toutes sortes de partenaires y compris les moins recommandables et les plus dangereux. D’après Paul Khlebnikov, le journaliste russo-américain directeur de Forbes Russie, son partenaire d’affaire Badri Patarkatsishvili, était son correspondant avec la mafia géorgienne. On lui prêtait aussi des liens avec la mafia Tchétchène ce que semble confirmer les liens qu’il entretenait à Londres avec Akhmed Zakaïev, l’émissaire des séparatistes Tchétchènes, recherché par la justice russe pour création de bandes armées, pour plus de 300 meurtres et des enlèvements. Boris Berezovsky a d’ailleurs été victime, en Russie, de plusieurs tentatives d’assassinat dont une a coûté la vie à son chauffeur quand une bombe a explosé sous sa voiture.

Lorsque Vladimir Poutine a repris la Russie en main, il a mis fin au pouvoir des oligarques dans la politique russe, et Boris Berezovsky a dû quitter le pays après avoir vendu, assez mal vu les circonstances ses actions dans des sociétés comme Sibneft ou la première chaine de télévision ou encore Kommersant qui publiait des journaux et magazines connus. Après avoir cru qu’il pourrait manipuler Vladimir Poutine comme il l’avait fait avec Boris Eltsine, la déception a été grande. Elle s’est doublé d’une blessure d’orgueil, Boris Berezovsky ayant expliqué que c’est lui qui avait poussé la candidature de Vladimir Poutine.

Rien d’étonnant à ce que l’on retrouve donc son nom mêlé à cette affaire de meurtre impliquant des personnes réputées être « opposées au Kremlin ». D’autant que son lien avec eux était ancien, Alexandre Litvinenko et Andrei Lugovoï ont travaillé pour Boris Berezovsky en Russie dans les années 90.

Dans un article paru dans son édition daté du 23 mai 2007, le « New York Times » décrit Lugovoï comme un « ancien agent du KGB, un homme d’affaires, ennemi du Kremlin et opposant de Vladimir Poutine ». Il ne vous aura pas échappé, donc, que pour le « New York Times » et un grand nombre de quotidiens occidentaux, on aurait recruté un « ennemi du Kremlin et opposant de Vladimir Poutine » pour aller tuer à Londres un « opposant au Kremlin en exil, ennemi de Vladimir Poutine » !

Plus sérieusement, le « Financial Times » et un autre quotidien anglais, « The Independant » nous indiquent que la société de Lord Bell, « Bell Pottinger Communications », gérait les demandes d’informations des médias sur cette affaire, et distribuait des communiqués de presse et des photos d’Alexandre Litvinenko sur son lit d’hôpital. Le « Financial Times » ajoutait que Lord Bell avait représenté Boris Berezovsky en Angleterre pendant quatre ans.

Il n’est pas beaucoup plus facile de se faire une idée de ce qui s’est passé réellement en étudiant les divers témoignages disponibles. Alors qu’Alexandre Litvinenko est sur son lit d’hôpital, on nous explique qu’il a été empoisonné au thallium, un métal lourd dont l’ingestion par l’homme est mortelle à de très faibles doses. Ce n’est que le jour de la mort de Litvinenko que l’on a parlé plutôt de polonium. Le changement de poison a été accompagné par de nombreux articles expliquant qu’il n’y avait plus guère qu’en Russie que l’on pouvait en trouver. On comprend donc l’avantage du polonium sur le thallium. On nous a alors expliqué que l’on avait retrouvé des traces de polonium qui traversaient l’Europe de Russie en Angleterre, via Hambourg où vit l’ex-épouse d’Andrei Lugovoï. Un vrai chemin de « Petit Pousset » ! Mais il semblerait que l’Urss n’étaient pas le seul pays à produire du polonium dont la fabrication ne demande pas des compétences chimiques très poussées. Pour William Harper, physicien de l’université de Princeton, le polonium est présent dans un grand nombre de produits d’utilisation assez courante : « vous pouvez en trouver partout » aurait-il déclaré au journaliste du « New York Times » qui l’a interviewé et a titré son article « Polonium : 22,50 dollars plus les taxes », expliquant que c’était, à son avis, le prix de la dose nécessaire à tuer un homme.

Des sources en Russie ont étudié cette piste et Serguei Sokolov, qui a été un temps le chef de la sécurité de Boris Berezovsky dans les années 90 a retrouvé la trace de vieux conteneurs déposés dans une ancienne usine secrète soviétique et désaffectée sur une ancienne île de la mer d’Aral (à Barsa-Kelmes) ayant contenu du polonium. Il mentionne une visite de l’usine par une équipe inconnue, à son avis envoyée par la CIA ou le MI6, qui aurait emporté un conteneur de polonium qui aurait ensuite été acheminé en Angleterre via Astrakhan, Batoumi (Géorgie), Trabzon (Turquie) et Istanbul. Pour Sokolov, il ne s’agissait pas d’utiliser ce polonium pour tuer Alexandre Litvinenko, mais simplement d’un trafic auquel ce dernier était mêlé.

Au delà des déclarations de l’ancien chef de la sécurité de Boris Berezovsky, il y a un certain nombre de faits qui semblent aller dans le sens du trafic et de l’erreur de manipulation. Ainsi, le 1er novembre 2006, Alexandre Litvinenko avait tout d’abord rendez-vous pour déjeuner avec Mario Scaramella, un Italien spécialiste des déchets radioactifs et censé lui remettre des documents liés au meurtre d’Anna Politkovskaya (d’ou cet Italien vivant à Naples tenait-il ce genre de documents ?). Les deux hommes se sont vus dans restaurant de sushi « Itsu ». Or des traces de polonium ont été relevées dans ce bar dans lequel ni Alexandre Lugovoï, ni Anton Kovtun, son présumé complice n’avaient, mis les pieds. Les traces de polonium étaient assez importante pour justifier le contrôle par la police italienne du domicile de Scaramella à Naples et de l’école de ses enfants. Questionné sur les résultats de ces recherches, Scaramella a déclaré que ces résultats étaient secret et qu’il n’en avait pas été informé par la police.

A Londres, des traces de polonium ont été trouvées à l’Hôtel Sheraton de Park Lane, dans les bureaux de Boris Berezovsky et au bar de l’hôtel Millenium où les trois hommes se sont rencontrés. Les trois derniers emplacements pourraient « coller » avec l’hypothèse de l’empoisonnement par Lugovoï et Kovtun, mais pas le premier, le « Sushi Bar » !

Plus étonnant encore, des traces de polonium ont été trouvées également dans un restaurant, l’ « Abracadabra », appartenant à « Lord » David West et spécialisé dans la cuisine russe. Ce même David West s’apprêtait à fournir au juge anglais chargé de l’enquête, les reçus de carte de crédit prouvant qu’Alexandre Litvinenko était dans son restaurant deux jours avant de rencontrer Lugovoï et Kovtun. Malheureusement, David West était poignardé chez lui avant de pouvoir rencontrer le juge. Ce sont certainement ces éléments qui font que, dans son exposé, la semaine dernière, le juge Robert Owen a précisé qu’Alexandre Litvinenko avait bien été empoisonné au polonium par Alexandre Lugovoï le 1er novembre à l’hôtel Millenium, mais a ajouté qu’il avait reçu quelques jours plus tôt, une dose moins forte de ce polonium, ce qui justifiait a postériori les traces mentionnées ci-dessus.

Le déroulé de l’enquête non plus n’est pas très clair. Après avoir été accusée d’être l’origine du polonium par la justice anglaise, la Russie a demandé communication des résultats d’analyse sur la base desquels elle se disait capable de déterminer l’origine précise du polonium, chaque producteur étant identifiable à partir du produit. Ces résultats d’analyse n’ont jamais été fournis. En 2013, l’enquête a été enterrée et le dossier fermé six mois plus tard.

Mais ensuite, il y a eu la Crimée, le Donbass, le crash du vol MH17… L’enquête a été rouverte pour donner le résultat que l’on sait maintenant. A la suite des déclarations du juge Owens, David Cameron a déclaré qu’il fallait « punir » la Russie avant d’ajouter quelques heures plus tard, ou le lendemain, que l’Angleterre avait besoin de coopérer avec la Russie sur le dossier Syrien. Or s’il existe des personnes qui connaissent la vérité sur l’affaire, sur l’implication de divers services secrets dans le meurtre de Litvinenko et ceux qui ont suivi, David Cameron doit en faire partie.

En plus, en réfléchissant calmement, pourquoi quelqu’un utiliserait une « arme nucléaire » pour tuer un homme quand un couteau, une balle ou un poison traditionnel ferait l’affaire de façon beaucoup plus sûre et moins dangereuse pour le meurtrier lui-même ?

Tout ceci laisse à penser que « l’opération Alexandre Litvinenko » était soit un coup monté pour déstabiliser la Russie et son président, soit, plus vraisemblablement, la récupération médiatique d’un accident de manipulation de polonium par la victime elle-même. L’homme était comme un cadeau du ciel pour les manipulateurs de tous poils à la recherche de « dissidents » prêts à dire du mal de la Russie dans le porte voix des médias occidentaux. Alexandre Goldfarb qui travaillait alors pour la fondation de George Soros a joué tout d’abord le rôle de rabatteur, avant de participer, à Londres à la mise en scène. Je ne pense pas que Boris Berezovsky soit mêlé directement au meurtre mais je crois qu’il y a simplement vu un moyen supplémentaire d’assouvir son désir de vengeance contre le président russe. Il a certainement participé à la mise en scène, il était certainement au courant des dessous de l’affaire et c’est peut-être ce qui est à l’origine du « suicide » qui lui a couté la vie, d’autant qu’on lui prêtait l’intention de rentrer en Russie après avoir demandé le pardon de Vladimir Poutine. Il fallait l’empêcher de parler.


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53 réactions à cet article    


  • Clark Kent M de Sourcessure 27 janvier 2016 12:13

    Le jour où les services secrets seront transparents et publieront leurs intentions, leurs actions et leurs résultats, ce ne seront plus des services secrets.


    Même les archives doivent être prises avec des pincettes.


    • cathy cathy 27 janvier 2016 12:53

      La dévaluation du rouble et les sanctions occidentales contre la Russie font mal aux fortunes des oligarques russes.

      Les sanctions ont tapé dans le portefeuille des milliardaires russes. C’était justement l’objectif des gouvernements occidentaux, faire pression sur Vladimir Poutine via son entourage. Sauf que les sanctions ont moins frappé les oligarques du premier cercle que des milliardaires plutôt éloignés du président. L’évaporation des plus grosses fortunes russes tient aussi à la dévaluation de 40 % du rouble depuis janvier, à la chute brutale du prix du pétrole et à la panne générale de l’économie russe

      http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/12/23/20002-20141223ARTFIG00003-la-fortune-des-oligarques-russes-a-fondu-de-73milliards-de-dollars.php


      • Zolko Zolko 29 janvier 2016 11:59

        @cathy
         
        et les sanctions font aussi mal aux éleveur de porcs Bretons, aux vergers de pommes Polonais, ... Les échanges économiques sont à double sens.


      • robin 27 janvier 2016 13:35

        Le plus curieux c’est que quand c’est sur Arafat que le polonium agit  : PROMIS, JURE c’est purement accidentel, mais quand il s’agit de Litvinenko c’est un meurtre de Poutine ! HA HA HA !

        La conclusion du premier cas n’ayant évidemment rien avoir avec le fait que c’était ISRAEL qui était dans le viseur.......lol !


        • elpepe elpepe 27 janvier 2016 13:46

          au vue de son regard, il est sur qu il va revenir


          • wesson wesson 27 janvier 2016 15:02

            « Litvinenko n’apportait pas beaucoup de preuves de ce qu’il disait »


            par contre, on a eu tout à loisir d’apprécier quelques choses qu’il a dite comme des mensonges parfois très grossiers.

            Par exemple, dans un de ses brulôt ; il accusa Poutine d’avoir commandité des crimes de guerre lors du premier conflit tchetchene ... à une date où il n’était pas encore en poste.

            Litivinienko était un affabulateur avéré, dont la loyauté n’allait ni aux Russes ni mêmes aux Anglais qui y ont peut être un temps cru, mais bel et bien à BAB, dont l’article parle extensivement. Le MI5 avait autant de raisons si ce n’est même plus de vouloir lui faire passer l’envie de se foutre de leur gueule : il avait été chargé de « surveiller » BAB, mais il n’en as en réalité rien fait. 

            Quand à réouvrir une enquête 10 ans après les faits, et dans un processus 100% opaque, personne n’y croit.

            • antyreac 27 janvier 2016 15:02

              Contrairement à ce que affirme l’auteur je pense qu’effectivement putin est responsable de ce meurtre car la victime était son adversaire politique alors pourquoi se gênait quand on est à la tête d’une grande puissance et qu ’on a ,à sa disposition des grands moyens eh bien on les utilise...


              • Redj Redj 27 janvier 2016 15:17

                @antyreac

                Oui mais on s’en fout de ce que les complotistes dans ton genre peuvent penser ! smiley


              • Trelawney 27 janvier 2016 15:23

                @Redj
                C’est un peu comme les idiots qui disent que ce n’est pas Al QaÏda qui a dézingué les tours du WTC. On s’en fiche un peu


              • Gasty Gasty 27 janvier 2016 15:27


                « car la victime était son adversaire »

                Raisonnement à la con. Maiiiis... pourquoi se gêner !


              • Gasty Gasty 27 janvier 2016 15:38


                Dans les affaires de Alexandre Litvinenko on a retrouver son passeport. C’est bien qu’il avait l’intention de repartir en Russie et pas de mourir, pour moi les anglais sont dans le coup.


              • Pierre Pierre 27 janvier 2016 18:20

                @antyreac
                On ne sais pas qui a tué Litvinenko ni pourquoi. En tout cas, il est mort et ce n’est pas une grande perte pour l’humanité. Il était autant un adversaire politique de Poutine que le premier aborigène australien venu, c’est à dire sans intérêt. Poutine se fout de tous ces débiles qui le calomnient. Il surfe sur des taux de popularité exceptionnels en Russie et c’est ce qui compte pour lui. S’il devait savoir ce que pense antyréac de lui, ce serait est le cadet de ses soucis.

                Ceci dit, vu le CV de Litvinenko, c’est le sort auquel il devait s’attendre, non ?


              • Trelawney 27 janvier 2016 18:40

                @Pierre
                En tout cas, il est mort et ce n’est pas une grande perte pour l’humanité.

                Si vous vos paroles dépassent votre pensée c’est un moindre mal, mais si vous pensez vraiment ce que vous dites, vous allez pencher vers le côté noir de la force et ce n’est pas bon pour vous.


              • agent ananas agent ananas 27 janvier 2016 18:56

                @Trelawney

                Bin oui quoi, on s’en fiche ... Maintenant al-qaeda c’est nos potes en Syrie. « Assad doit partir »
                Même que Lolo a déclaré « qu’ils font du bon boulot » ...


              • Pierre Pierre 27 janvier 2016 22:14

                @Trelawney 

                Par conviction, je suis totalement opposé à l’exécution de qui que ce soit pour quelque motif que ce soit y compris à la peine de mort légale. Cela fait partie de mes trois tabous absolus, avec la torture et le racisme.
                Litvinenko était un petit aventurier qui a touché à beaucoup d’activités dangereuses dans sa vie.
                Etre un agent secret retourné comporte le risque d’être tué par les deux services secrets pour lesquels vous avez travaillé. Litvinenko était un médiocre et il ne pouvait rien apprendre au MI6. Son utilité se limitait à ses déclarations antirusses qui pouvaient être politiquement exploitées. Sa proximité avec Berezovsky lui avait sans doute aussi appris des choses confidentielles. 
                Les Russes, pour faire taire un traître, et les Britanniques, pour faire taire quelqu’un qui en savait trop, avaient tous les deux de bonnes raisons d’éliminer Litvinenko.
                Pour les Britanniques, il y avait en plus l’avantage d’exploiter politiquement la mort de Litvinenko en accusant la Russie de l’assassinat et c’est ce qu’ils font. 
                Pour preuve de ce que je dit, sur quels éléments un juge anglais peut-il se baser pour accuser un chef d’Etat d’un crime alors qu’il n’a aucun moyen d’enquêter dans son pays ni d’interroger des Russes qui pourraient apporter des témoignages compromettants contre Poutine.
                Sa déclaration sur la responsabilité directe de Poutine est donc de la pure spéculation à usage de propagande antirusse.
                Par conviction, je désapprouve cet assassinat mais je n’ai aucune compassion pour sa mort. Sa mort est peut-être une perte pour ses parents s’il en avait encore, pour quelques proches aussi mais la disparition d’un aventurier de ce type n’est certainement pas une perte pour le reste de l’humanité.

              • wesson wesson 27 janvier 2016 23:10

                @Pierre
                « Etre un agent secret retourné comporte le risque d’être tué par les deux services secrets pour lesquels vous avez travaillé.  »


                Dans James Bond peut-être, mais dans la réalité, les assassinats d’agents secrets sont rarissimes, qu’ils soient retournés ou non. 

                De plus, le « choix » si ça en était un du polonium correspond très peu à la discrétion habituelle des services de l’espionnage. 3 semaines d’agonie avec un poison que l’on peut suivre à la trace sur des milliers de kilomètres, ça ressemble bien plus à un assassinat à grand spectacle de la Mafia pour épater la concurrence que à une discrète intervention des services de l’espionnage.



              • Trelawney 28 janvier 2016 08:18

                @wesson
                Sauf si on veut faire passer un message.


              • Pierre Pierre 28 janvier 2016 08:34

                @wesson
                Au départ, je répondais à antyreac qui écrit que c’est Poutine qui a ordonné l’assassinat de Litvinenko.

                Je voulais prendre le contre-pied en disant : Alors, pourquoi pas les Britanniques ? 
                Je crois que j’ai écrit qu’on ne sait pas qui l’a tué ni pourquoi donc pourquoi pas une quelconque organisation criminelle ? Tout est plausible. 
                « Les assassinats d’agents secrets sont rarissimes. » A mon avis, ce qui est rarissime, c’est qu’on le découvre. Il y a quelques exemples de crimes commis par des services secrets qui ont foiré et qui ont été médiatisés mais ils sont rares : Rainbow Warrior, Arafat (aussi un poison radioactif ?), Cheikh Yassine (poison) etc.
                Je pense qu’il y a des centaines d’autres crimes qui ont été maquillés en suicide, en accident, en soudaine maladie incurable etc. et que les services secrets britanniques sont la main de leurs parrains étasuniens.


              • Pierre Pierre 28 janvier 2016 08:51

                @Pierre
                PS. Ce que j’ai oublié de préciser, c’est que si ce sont les services secrets russes qui sont responsables, il n’est aucunement possible que cette décision ait été prise au niveau de la présidence.

                Ce serait plutôt un règlement de compte entre agents peut-être pour des raisons de trafics ou liées à la vengeance (exemplarité ?).

              • robin 28 janvier 2016 11:45

                @antyreac

                Sacré Antyreac c’ets vrai que l’abus de TF1 est mauvais pour le cerveau : il ne vous est pas venu à l’esprit qu’employer du polonium (très cher parce que très dur à produire) est presque équivalent à laisser sa carte de visite sur le mort ?


              • agent ananas agent ananas 28 janvier 2016 13:31

                @Pierre

                A propos de trafic, Litvinenko faisait du trafic de « matériaux » nucléaires, selon Scaramella ....
                Si cela est vrai, il a certainement dû être contaminé par sa propre (sale) contrebande...


              • Pierre Pierre 28 janvier 2016 18:28

                @agent ananas
                C’est vrai, c’est aussi une possibilité.


              • leypanou 27 janvier 2016 15:08

                Article long et instructif à saluer.

                L’auteur aurait pu aussi rajouter les propos du frère de Litvinenko, Maksim Litvinenko, qui disait que blâmer Poutine pour le meurtre est ridicule, et que la Grande Bretagne a plus de raison de le (i.e Alexander Litvinenko) tuer.

                La femme à A Litvinenko a salué les propos des autorités britanniques, c’est (normal) une réfugiée au Royaume-Uni.


                • leypanou 27 janvier 2016 15:10

                  @leypanou
                  J’ai oublié d’en parler dans mon commentaire que les commentaires de pacotille -les réacs de service- ne vont pas tarder : il y a en a juste plus haut


                • Trelawney 27 janvier 2016 15:28

                  @leypanou
                  Litvinenko est mort c’est une certitude ! Empoisonné par Poutine et ses sbires on en sait rien et puis si c’était le cas (pure spéculation), Poutine est bien trop malin pour se faire chopper. Est-ce que ça va inverser la courbe du chômage en France ? Probablement pas. Allez on passe à autre chose.

                  Et puis depuis qu’on ne leur a pas vendu un mistral gagnant et des pommes on s’en fiche un peu de la Russie et de son comandeur


                • Trelawney 27 janvier 2016 15:31

                  A la une d’Agoravox : Litvinenko et sa tête de mort vivant sans cheveux

                  et juste en dessous : une centrale nucléaire EDF

                  J’ai déjà vu des connections subliminales moins bien fichues que cela. smiley


                  • Pierre Pierre 27 janvier 2016 22:16

                    @Trelawney
                    Très bien vu. smiley


                  • Le p’tit Charles 27 janvier 2016 15:41

                    Savez vous que Poutine est aussi responsable des putes du boa de boulogne..et des envahisseurs de Calais..également des kilos en rab de notre simplet, et de la chaude pisse de la concierge de l’élysée...Pour la Shoah, Fabius fait faire une étude par le Mossad...Pour le descente de testicule (droite) de Obama en fait c’est de la faute de sa femme qui le pompe trop... !


                    • alinea alinea 27 janvier 2016 18:20

                      On n’en a un peu rien à foutre que ce traître à son pays soit mort, non ? On comprends mal quelle importance il pourrait tant avoir pour que Poutine soi-même veuille l’éliminer... avec tous les dangers de trahison que cela comporte de la part de ceux qui sont dans le coup !
                      Poutine paraît plutôt intelligent, transparent et droit... les occidentaux ne peuvent pas imaginer ça !!
                      En tout cas, ça ferait un beau polar au cinoche... avec Depardieu dans le rôle de Poutine !! smiley


                      • Zolko Zolko 29 janvier 2016 12:03

                        @alinea
                         
                        oui, et j’ajouterais qu’il s’agit d’un ex-agent secret : quand on a trempé dans ces milieux-là, qu’on a retourné sa veste, faut pas s’étonner de mal finir. C’est un peu comme si un ancien tueur à gages de la maffia s’était rendu à la police, et était ensuite assassiné : dommage pour lui, mais on ne va pas pleurer. Qui vit par le glaive périt par le glaive.


                      • Pierre Pierre 27 janvier 2016 18:34

                        C’est un bon article qui remet certaines pendules à l’heure surtout pour les grands naïfs qui croient aux bobards britanniques qui puent la manipulation politique.

                        Il manque juste quelques liens dans l’article et c’est dommage. Je veux bien croire l’auteur sur parole parce que l’article va dans le sens d’une analyse logique mais comme il cite des journaux britanniques, pourquoi ne pas donner les liens ?
                         

                        • J.MAY MAIBORODA 27 janvier 2016 18:47

                          Les Services secrets de tous les pays, quels qu’ils soient, pratiquent dans l’ombre ce genre d’élimination.

                          Les Français, les Américains, les Israéliens, les Russes, et tous les autres, ont des pratiques similaires.

                          Les Anglais, orfèvres en la matière, poussent en l’occurrence des cris d’orfraie (abondamment médiatisés) pour diaboliser Poutine.

                          De la routine, en somme.


                          •  Mohamed Takadoum Mohamed Takadoum. 28 janvier 2016 01:36

                            Cet article n’est pas un article d’opinion mais retrace des faits. On aurait voulu des liens des renvois sur ce qui est écrit. On a la parole de l’auteur qui retrace un peu la version de la Russie de Poutine. au sujet de cette affaire. C’est un peu maigre. Cette version qui rejoint un peu l’ensemble des autres articles de l’auteur consacrés à M Poutine à ses ennemies oligarques Ukraine, USA etc...


                            •  Mohamed Takadoum Mohamed Takadoum. 28 janvier 2016 14:07

                              @roman_garev Je dis tout simplement que l’auteur présente la version des autorités russes au sujet de cette affaire comme il l’a fait sur ses autres articles sur la Russie de Poutine (a consulter). Maintenant pour le bon sens je donnerai du crédit plus aux autorités anglaises (la plus vieille démocratie d’Europe) qu’a un ex agent du KGB(Poutine) recruté et entraîné pour tuer.


                            • Pierre Pierre 28 janvier 2016 18:41

                              @Mohamed Takadoum.
                              « Je donnerai du crédit plus aux autorités anglaises. » smiley 

                              C’est une blague ou quoi... Et à Tony Blair pour l’Irak. Et à Cameron pour avoir bombardé la Libye sans motif. Etc.
                              Ce n’est pas par hasard que ce pays est nommé la Perfide Albion.
                              Non, sérieusement, on ne parle pas de démocratie ici. Il s’agit de services secrets, de trafiquants, de propagande antirusse et à ce niveau, tous les coups sont permis. 

                            •  Mohamed Takadoum Mohamed Takadoum. 28 janvier 2016 22:31

                              @roman_garev Le personnage qui vient de paraître est rédacteur sur AV depuis 2011. Ni « clown » ni « inconscient » en disant que l’article nous donne la version de la Russie de Poutine sur cette affaire. Les services russes se défendent comme ils peuvent contre les accusations de meurtre dont ils font l’objet.


                            •  Mohamed Takadoum Mohamed Takadoum. 28 janvier 2016 22:51

                              @.Pierre l’Irak c’est les USA de Bush et la Libye c’est la France de Sarkozy il ne faut pas l’oublier ; par contre le Génocide des Tchétchènes c’est bien Poutine. 


                            • Pierre Pierre 29 janvier 2016 10:19

                              @Mohamed Takadoum.
                              En effet, ce n’est pas une blague... c’est du délire. Parler de génocide tchétchène, c’est uniquement faire travailler l’hémisphère occidental de son cerveaux. 

                               Actuellement, les Tchétchènes vivent heureux dans Grozny reconstruite et débarrassée des terroristes islamiques. (lien
                              Avoir débarrassé la planète de débiles qui voulaient imposer la charia à leur peuple est un génocide pour vous ? Cela en dit long sur vos convictions philosophiques. 
                              Vous ne lirez le contraire que dans les torchons médiatiques français tout-à-fait déconnectés de la réalité.
                              Ici, on parle d’une manifestation en faveur de Kadyrov et de Poutine qui aurait rassemblé 1 million de personnes à Grozny il y a une semaine. (lien) J’ai mis un lien vers un média français pour que vous ne puissiez pas dire que ce n’est pas vrai mais sachez que les médias russes ont été encore plus positifs.
                              Je vous recommande de bien étudier la définition du mot « génocide » dans le dictionnaire de votre choix avant d’encore l’utiliser.
                              Tony Blair a engagé le Royaume-Unis dans une guerre en Irak sur base d’informations fallacieuses fournies par ses services de renseignements. Tiens ! Les même qui fournissent les informations trop sensibles pour être mises à la disposition de la justice dans l’affaire Litvinenko. Il y a de ces coïncidences ! 
                              Votre plus ancienne démocratie du monde est incapable de publier un rapport objectif, le rapport Chilcot (lien), qui mettrait la responsabilité britannique dans la situation en Irak à nu. 
                              Il faut un délais pour le publier... aussi pour l’édulcorer. Elle est belle votre démocratie britannique qui a plus de crédit que la Russie.
                              Cameron est coresponsable avec Sarkozy et Obama de la situation chaotique qui règne en Afrique du Nord et qui est la cause de la venue de 50 % des migrants qui envahissent l’Europe.
                              Il est coresponsable de la destruction de la Libye, un Etat souverain qui n’avait menacé personne, et de l’exécution de son chef d’Etat avec la circonstance aggravante que c’était sous la torture. 
                              La justice française ou le parlement n’a pas les le c..illes pour mener une enquête à ce sujet. La très « démocrate »  justice anglaise non plus mais le monde change et d’autres commencent à s’exprimer. « Est-ce que vous comprenez ce que vous avez fait ? » (lien)

                            • Pierre Pierre 29 janvier 2016 12:22

                              @roman_garev
                              Bonjour roman_garev,


                              Merci de m’avoir signalé l’erreur. Je corrige tout de suite.

                              Manif pro-Kadyrov et pro-Poutine à Grozny. (lien) (lien) Vu par un média russe. (lien)

                              Rapport Chilcot vu par Le Monde en janvier 2015. (lien) Vu par l’Express en octobre 2015. (lien) Vu par Le Figaro en octobre 2015. (lien
                              Nous sommes presque en février 2015 et on attend toujours !



                            • Pierre Pierre 29 janvier 2016 12:30

                              @Pierre
                              Ce qui est cocasse, c’est que les commentaires des journaux occidentaux sont pro-russes alors que les commentaire sous l’article de RT sont plutôt sceptiques.


                            • Pierre Pierre 29 janvier 2016 14:04

                              @roman_garev
                              Métro dit quand-même que selon la police, il y avait un million de manifestants.

                              Ce qui est aussi curieux, c’est qu’ils reprenaient le chiffre de 1,5 millions de manifestants sur le Maïden alors que quand on compare les foules, il y avait plus de monde à Grozny. smiley
                              Quelle tristesse de devoir apprendre la vérité par les médias étrangers. 
                               

                            • Pierre Pierre 29 janvier 2016 14:10

                              @roman_garev
                              RT avait une équipe sur place avec un drone. Les journalistes des MSM ont écrit pantoufles aux pieds et bien au chaud dans leur bureau. smiley


                            • Pierre Pierre 29 janvier 2016 14:26

                              @roman_garev

                              Ce qui me laisse dubitatif, c’est qu’il y avait la même foule à Grozny le 19 janvier 2015 pour manifester contre Charlie Hebdo et que là, les MSM avaient laissé entendre avec moins de doutes qu’il y avait au moins 800000 personnes. (lien)

                            •  Mohamed Takadoum Mohamed Takadoum. 31 janvier 2016 18:31

                              @roman_garev Détrompez vous, j’ai le plus grand respect et admiration pour le peuple russe qui a payé un lourd tribu pendant la seconde guerre mondiale et sous le régime communiste. Je n’ai aucune haine pour ce pays et aucune raison de l’avoir comment pour-je en avoir pour le pays de Pouchkine Dostoevski Tcheikovski ou Rachmaninov etc... 


                              Nous parlons bien d’un cas particulier de l’assassinat d’un homme et d’une guerre génocidaire engagée contre le peuple Tchetchen et ce n’est pas que moi qui le dit. Avant d’oublier , je ne suis ni « busnisman » vous mal lu cherchez la définition d’un cadre dirigeant, ni « atlaniste » ni « wahabiste que je déteste le plus ’au monde »’. Je cherche des explications à comprendre.

                            • agent ananas agent ananas 28 janvier 2016 13:08

                              Quoi ce salaud de Poutine n’aurait pas droit à sa « kill list », comme Obama dont les drones tuent chaque année des dizaines ou même Hollande ? Et que dire de Cameron qui a fait assassiner deux citoyens britanniques en Syrie l’automne dernier ?
                              Il est ironique que ceux qui dénoncent avec force les théories du complot, sont aussi des adeptes de théories du complot...
                              J’ai regardé l’autre jour sur Sky News la présentation du rapport Owen aux Communes. A aucun moment Theresa May n’a présenté de preuves ou dévoilé de sources (qui seraient confidentielles). Comme d’hab, il faut les croire sur parole !
                              Quel est le but de ce rapport, outre de diaboliser encore plus Poutine et d’ajouter de nouvelles sanctions contre la Russie ? Que prépare la perfide Albion ?


                              • agent ananas agent ananas 28 janvier 2016 13:36

                                @roman_garev

                                A propos de rapport, on attend toujours le rapport Chilcott ou encore celui sur la mort de David Kelly...


                              • agent ananas agent ananas 29 janvier 2016 06:15

                                @agent ananas

                                J’ai trouvé cet article qui développe ce que j’énonçais plus haut...
                                La plus dingue des théories conspirationnistes ...


                              • Gérard Luçon Gérard Luçon 29 janvier 2016 08:55

                                c’est cela la mondialisation ...


                                un russe avec un nom ukrainien réfugié en Angleterre et aidé par un ami financé par un hongrois est empoisonné au polonium

                                • agent ananas agent ananas 29 janvier 2016 09:04

                                  @Gérard Luçon

                                   smiley  smiley  smiley


                                • Pierre Pierre 29 janvier 2016 10:31

                                  @roman_garev

                                  @Gérard Luçon
                                  Bien vu. smiley


                                • Abou Antoun Abou Antoun 31 janvier 2016 16:59

                                  Le saviez-vous ?
                                  L’attentat contre l’archiduc François-Ferdinand, a été commandité par Poutine (on est sûr maintenant que Gavrilo Princip était du KGB).
                                  Une enquête est en cours pour savoir si Ravaillac agissait pour le compte de Moscou. les conclusions devraient être rendues dans une dizaine d’années.
                                  La machine judiciaire est longue à mettre en route mais une fois lancée on ne peut plus l’arrêter.
                                  Et aux dernières nouvelles.
                                  Le Président Obama n’a jamais entendu parler de la ’guerre des drones’.


                                  • Abou Antoun Abou Antoun 31 janvier 2016 17:24

                                    Si Jesse Owens était très rapide, il semble que Robert Owen soit, pour sa part un peu lent.


                                    • Iren-Nao 1er février 2016 05:22

                                      Excellent article.
                                       en réfléchissant calmement, pourquoi quelqu’un utiliserait une « arme nucléaire » pour tuer un homme quand un couteau, une balle ou un poison traditionnel ferait l’affaire de façon beaucoup plus sûre et moins dangereuse pour le meurtrier lui-même ?

                                      On peut effectivement se demander pourquoi liquider un troisième couteau nécessiterait un truc aussi complique, il n’est pas fort difficile pour un agent compétent de liquider un quidam de façon classique.
                                      Et effectivement qu’en a foutre Poutine d’un minable de cet acabit.
                                      Faire un cout de propagande anti russe parait largement plus probable.
                                      Iren-Nao

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Virgile Thomas


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