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Accueil du site > Tribune Libre > Contributions à une nouvelle résistance (1)

Contributions à une nouvelle résistance (1)

La dépression collective due à la crise du Covid a au moins trois mérites. Le premier est de renouer avec le collectif. Nous étions des individus hostiles au groupe, nous réalisons que nous formons un groupe dont tous les individus sont également affectés. Lorsque le moi est fort il tourne autour de lui-même, lorsqu’il est faible il est forcé d’admettre qu’il dépend d’un tout. La chute collective permet précisément de réaliser qu’il y a un collectif. Le deuxième mérite est de se mettre au fait qu’on est un peuple affecté par les déterminations d’un système capitaliste. Le déni et la mauvaise foi préservés par le confort ne tiennent plus : il existe bel et bien un système de profit qui ne nous veut pas du bien. Le troisième mérite est de l’ordre de la vexation narcissique. Le mépris envers la masse avec le sentiment d’être au-dessus s’est évanoui en un décret : et hop garde à vous ! Au moins aussi bien qu’une masse de moutons. L’individu essaye de digérer qu’il est un fétu de paille au sein d’un système qui l’aliène. On croyait faire sa place, passer entre les gouttes, être plus malin. On est juste docile, peureux, lâche, influençable. L’humain occidental n’est pas ce qu’il croyait être ; ni dominant, ni superbe, encore moins efficace. Trois belles prises de conscience : la réalité non abstraite du groupe, du système et de la vanité.

La bourgeoisie est particulièrement atteinte. Elle qui croyait tenir la bride, naître d’elle-même et de son propre mérite, elle se découvre être particulièrement sujette à la panique, à l’obéissance de masse et aux manipulations les plus absurdes. Mince alors, si on m’avait dit que la culture, l’éducation, le travail, le sens moral et civique font de vous une bête particulièrement grégaire, j’aurais perdu moins de temps ! Plus on monte dans l’ascenseur social, plus on descend dans les caves de la soumission et de la délation. Comment les intellectuels avaient pu être collabos ? J’ai un début de réponse. Difficile d’idéaliser cette classe et cette culture : leurs valeurs ont définitivement chuté dans la bourse du respect. Pour les milieux d’extrêmes gauche on a pu voir également la supercherie. Pas plus tard qu’hier je lis sur une affiche « anarchiste » un laïus lyrique indigeste pour conclure en substance : on n’aime pas les masques mais on les met quand même pour la santé. Beaucoup de poésie (mauvaise), de mythes (obsolètes) et de discours rationnels (pseudo) pour finalement faire comme tout le monde, mais en râlant un peu. Ce petit râle porté au devant de la scène comme un acte révolutionnaire héroïque, résume à lui seul l’identité brillante de l’extrême gauche.

Et les GJ ? Nous sommes déprimés également. Non point que le collectif, le système et notre ego nous apparaissent subitement, au contraire nous avons renoué avec le politique, la répression et l’intelligence collective sur l’abrupt terrain. La dépression vient d’une part parce que notre élan a été brisé par le montage d’une terreur virale, et d’autre part, parce que, sans grands discours ni justifications, nous avons également eu peur. Force et honneur… perdus dans nos cordes vocales, nos voix étranglées et notre visage recouvert d’immondices.

Mais le Mouvement n’est pas mort. Au contraire il prend une teneur et une exactitude plus profondes — plus radicales même. Moment de pause afin de redonner le feu de joie dans la patience des braises. Je vais essayer de rendre compte, du mieux que je peux, de cette incandescence qui nous traverse.

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Il quarto stato
1901, Pellizza dai Volpedo.

 

Non pas convergence des luttes mais lutte en cohérence

Traversés par un grand nombre de classes sociales, les GJ, quels que soient nos errements, reste le seul mouvement cohérent aujourd’hui.

Malgré les tentatives de déstabilisation, il n’est tombé dans aucun des pièges tendus par la communication libérale. Les accusations avilissantes d’antisémitisme, sexisme, fascisme, ultra, casseurs, homophobie, anarchisme, et j’en passe, n’ont pas dévoyé le mouvement. Il est resté cohérent : non à l’oligarchie, pour une justice sociale et climatique. Il n’a pas non plus cédé aux séductions institutionnelles. Les listes électorales ont été rares et sont tombées d’elle-mêmes. Aucune récupération par les partis. Même le terrorisme n’a pas pris. Charlie démasqué. Le mouvement reste trans-communautaire, trans-partisan et véritablement anti-mondialiste. C’est d’ailleurs à l’aune de ce mouvement que les autres groupes apparaissent particulièrement pauvres de par le sectarisme de pensée et leur aptitude à la récupération. C’est bien pour cela que le gouvernement, dans l’impossibilité de récupérer ce soulèvement, malgré le sabotage médiatique d’envergure, n’a pas eu d’autre choix que la répression outrancière.

Cohérence à renforcer. La lutte des classes n’a de sens que si toutes les classes sont présentes, d’une part, et que si d’autre part, ces classes ont un socle commun de lutte. Insistons encore et toujours sur la rencontre entre les gens de différentes classes et précisons sans relâche ce socle commun. La précarité est un agent important de rassemblement. Les causes de cette précarité nous apparaissent de plus en plus clairement : le système capitaliste.

Il ne s’agit plus de prôner la convergences des luttes, mais d’aller à la racine de la lutte. Un mouvement uni plutôt qu’un collage friable. Nous avons essayé la convergence avec les syndicats, les mouvement écolos, féministes, antifascistes, souverainistes, antiracistes etc. Le résultat a été piètre, je dirai même contre-productif. A vouloir « le consensus » et « surfer sur la vague », on s’est échoué sur île déserte. On perd de notre énergie et de notre concentration. En divisant le bateau en territoires, on a oublié que c’était le même bateau. On l’a payé en guerres d’ego et de groupe, chacun voulant tirer la couverture à soi.

On sait bien que toute dégradation écologique est une conséquence d’une pratique humaine marchande, que toute précarité engendre l’accroissement des violences familiales, que le travail est un esclavage, et que, depuis les GJ et le confinement, l’acharnement et les assassinats étatiques touchent sans exception les précaires, les genres, les races, les enfants, les vieux, etc. Si l’on sait que l’oligarchie capitaliste gère toutes ces divisions dans le but d’assurer son pouvoir, on commence à entrevoir que derrière ce capitalisme, se cache la dernière étape du nihilisme : le détournement des ressources au profit d’une oligarchie financière verte 2.0. Le Capital est en train de passer de la marchandise du taux de profit à une organisation cybernétique, esclavagiste et eugéniste au service d’une minorité mafieuse et fanatisée qui s’octroie le nom de « gouvernance mondiale ».

Reprendre la lutte des classes unies contre la capital ou la lutte du peuple contre l’oligarchie, c’est donc se défaire des divisions des luttes partielles pour se rassembler dès la racine contre les forces divisionnaires et criminelles du capital. Résumons brièvement :

  • Ne plus suivre le rythme, les diversions et les catégories des politiques institutionnelles.
  • Ne plus suivre le rythme des syndicats et des groupes de lutte partielle (genre/race/climat/travail).
  • Aller à la racine de la lutte et amplifier la cohérence.
  • Etendre et compter sur nos propres forces.

L’Etat et les institutions : Impossible de s’appuyer sur l’Etat. Etant passé intégralement aux mains des marchands de la mort, il applique son programme d’exploitation et d’appauvrissement des peuples. C’est ab origine que l’Etat est fait pour favoriser une oligarchie — qu’elle soit royale, marchande ou populaire — pour favoriser mécaniquement ceux et celles qui entrent en son sein. Représentatif ou non, controlé ou non, il rompt les liens. Corruption par le pouvoir. Cooptation de l’entre-soi. Entrisme corrupteur. Carriérisme sans foi ni loi. Mécanismes de récupération. Rien ne sert de « revendiquer », « réclamer », « exiger ». Si on veut briser le mécanisme délétère, la question essentielle n’est pas celle du monde merveilleux d’une nouvelle Constitution ou d’une nouvelle République, mais celle de comprendre à partir de quoi nous pouvons créer radicalement un rapport de force décisif pour une alternative radicale.

Un groupe devient institutionnel à partir du moment où il acquiert suffisamment de pouvoir sur le marché selon les règles du marché. C’est pourquoi les Institutions privées sont main dans la main avec le public pour administrer les peuples. Un auto-entrepeneur, un fonctionnaire, un salarié ne sont pas des institutions. Le groupe des PME n’a pas le même poids que les banques et les firmes internationales dans l’expansion du Capital. Gilead, Monsanto, la BNP, GAFAM, NETU, l’Ordre des médecins, l’ENA, les Forces de l’Ordre sont des Institutions hautement responsables dans la décomposition du tissu économico-social. Il faut garder en tête que si certaines personnes des Institutions peuvent se reconnaitre à titre personnel dans une insoumission, les Institutions feront absolument tout pour réduire en miettes les soulèvements véritablement populaires. Et plus une personne monte en grade dans ces Institutions, plus elle s’identifiera à l’idéologie institutionnelle et finira par la défendre avec entêtement. On trouvera plus de résonance chez l’instituteur et le médecin de campagne que chez un Ministre ou un milliardaire.

  • Abandonner tout espoir envers les Institutions afin que nos propres forces puissent se constituer.

Pour ne plus perdre de force et de concentration, évitons certains pièges :

RIC : J’ai perdu un temps fou dans les ateliers RIC. On a passé plus de soirées à considérer l’administration des élus, leurs notes de frais, les clauses de votation, bref la gestion administrative d’une démocratie participative, qu’à entamer une remise en question véritable de la structure profonde de l’Etat qui englobe les médias, les lobbies, les nombreuses structures administratives de contrôle et de coercition, la mondialisation de ces structures, l’idéologie de la marchandise et du transhumanisme. Ce n’est pas un hasard que le système médiatique a immédiatement repris le RIC : il s’agit de la gestion du peuple et non de la remise en cause fondamentale du travail, de la Loi et de l’état de droit. Le citoyen reste dans le carcan formel de la cité policière, alors que le peuple vient des tripes informelles de l’expérience vécue. Nous n’avons pas besoin d’une légitimité illusoire pour savoir ce qui est bon pour nous. Le Droit ne règle jamais rien, il ratifie un état de violence de facto. A se perdre dans les méandres constitutionnels, aucune question sérieuse n’a été posé : Voulez-vous un confinement, un vaccin, un masque, un test obligatoires ? Voulez-vous l’extension des data-center ? Voulez-vous la fin des liquidités ? Voulez-vous une fermeture des frontières ? Voulez-vous une dictature sanitaire gérée par le numérique ? Voulez-vous la privatisation de la planète ? Et même si on avait posé ces questions, qu’est-ce qu’on aurait fait ? On aurait écrit, réclamé, dressé un cahier de doléance auprès de l’Etat qui aurait fait semblant de les considérer, tout en riant sous cape : « ils croient encore en l’Etat de Droit : ouf tout va bien ». On sait, au moins depuis 2005 (référendum sur la Constitution E.U), que la voix du peuple par les urnes, par le Droit et par la Constitution compte pour nulle. On sait que l’Etat peut promulguer des règles sanitaires absurdes, sachant que le monde pris de délire collectif suivra. L’état de Droit c’est le loup qui légitime la violence sur l’agneau, c’est la coup de matraque de la raison ; et les GJ sont bien placés pour le savoir.

Souverainisme : Décoloniser l’Etat des USA et de Maastricht. Oui, très bien. Mais à aucun moment, les souverainistes n’évoquent de décoloniser la société de la monnaie, de la plus value, des hiérarchies et des Etats. Au contraire ils veulent un Etat avec une monnaie forte, beaucoup de profit, un respect pour la hiérarchie et un renforcement des colonies. Ce n’est pas hasard que ces vieilleries contre-populaires soient portées essentiellement par des personnes dans ou issues du système. Le souverainiste, comme son nom l’indique, c’est encore un souverain et un vassal, encore un nom tiré du domaine juridique de la loi et de la domination. Malgré les appels de pied faussement ouverts, le souverainiste, en plus d’être impossible dans un contexte mondial, maquille ses intentions : sortir de l’Europe capitaliste pour une France capitaliste, qu’est-ce que le peuple y gagne ? On passera d’une oligarchie à une autre. Un LBD français vaut largement un LBD américain. Nous n’avons pas besoin d’être souverainiste pour savoir que Maastricht est le quartier général des banques privées, du dollar, du complexe-militaro industriel états-unien, du pétrole saoudien, de la technologie chinoise, que la monnaie ne nous appartient pas, qu’il faille sortir de l’influence américaine et de l’abêtissement général, si on souhaite renouer avec notre réalité singulière. Nous n’avons pas besoin d’être souverainiste pour saisir que la nouvelle balkanisation passe par une déstructuration économique qui nous mène à une guerre et une misère certaines. De même, nous savons que les hiérarchies, la plus value et l’Etat ne seront jamais en notre faveur. Décolonisation jusqu’au bout, ou alors nous serons toujours les dindons de la farce : l’armée populaire courageuse qui défend les élites traitresses et profiteuses.

Immigration et eugénisme : On immigre parce qu’on ne peut plus vivre là où nous sommes et parce qu’on pense que c’est mieux ailleurs. D’un côté le capital défait un pays et de l’autre il fait croire qu’un pays riche et capitaliste est forcément meilleur. Mais aujourd’hui qu’aucune nation n’échappe à l’immigration, on réalise que le problème n’est pas l’immigré. Le problème c’est le système de libre échange des marchandises humaines qui compte sur la dérégulation du marché pour vaincre les résistances et profiter du moindre coût. Et la gauche complice sanglote sur sa mauvaise conscience pour éviter de remettre en question la souveraineté de l’Etat et le libre échange. Je n’ai besoin d’aucune légitimité charitable pour tendre spontanément ma main à un être en difficulté. On croyait échapper au FMI : l’africanisation du monde est en cours. Les programmes de restructuration économiques s’abattent sur l’Europe. La misère et les guerres s’étendent aussi vite que la concentration de richesse s’accélère. Un pauvre reste un pauvre, ici ou ailleurs. Ce n’est pas aux peuples, eux-mêmes soumis, de soutenir les stratégies migratoires fondées sur la survie, le mirage et le profit des Etats capitalistes. Au contraire il faut décoloniser à l’extérieur, à l’intérieur, en soi.

Aujourd’hui on veut nous faire croire que le malheur serait dû à la surpopulation. Détourner les responsabilités sur les immigrées, le virus, les chinois et maintenant sur les gens eux-mêmes. Quel acmé ! Nous sommes de trop, il n’y aurait pas assez de place pour tout le monde. Deux conséquences : la dévalorisation de l’existence et l’élimination de l’autre pour survivre. Pas un seul instant nous allons examiner les surproductions du Capital, la possibilité de nourrir tout le monde, la production intensive comme cause de la dégradation, de l'appauvrissement et de la pollution des sols, de l’air et de l’eau qui eux mêmes sont la cause de la baisse de la production. Le mode de production capitaliste dérègle tous les paramètres, y compris celui des populations. Ce n’est donc pas tant la surpopulation qui pose le problème qu’un rapport au monde qui ne permet aucun équilibre entre les populations et la nature.

Violence et désobéissance civile : Ces thèmes ont été construits pour rassurer les classes moyennes qui imaginent que l’instabilité vient des contestations, tandis que le système nous met tous en insécurité extrême. L’Etat avertit : « Que personne n’impose un rapport de force puisque c’est la seule chose qui pourrait faire bouger la logique libérale ! » Auto-émasculation. Auto-dressage. Mais les frontières de la violence sont mobiles. Les blocages d’autoroute et de la grande distribution sont violents : on ne peut plus ni manger ni se déplacer. L’auto-défense dans une manifestation a beau être nécessaire, elle est néanmoins violente. Personne ne veut tuer son prochain, mais que feriez-vous pour défendre vos enfants en face de ceux qui n’hésite pas à tuer ? En revanche les black blocs qui attaquent les GJ et brûlent les voitures est une violence qui ne sert qu’à renforcer la répression policière. Ces concepts ne tiennent pas un instant devant l’expérience de terrain. Ils demandent à être ré-évaluer selon les circonstances et non selon une morale préparée pour domestiquer les jeunes contestations.

Qui détermine les limites de ce qui est civile de ce qui ne l’est pas, si ce n’est l’Etat ? On tombe vite dans le terrorisme à ce compte là. Le problème n’est donc pas violence ou non violence, civile ou non civile, mais de quelle manière orienter une résistance en fonction des situations. Tout doit être possible. Une action « non-violente » civile peut être opportune, une action « violente » incivile peut être opportune, pas d’action du tout peut être opportun.

Utopies  : Les utopies sont des fuites dans le temps et l’espace qui limitent les rassemblements. Je pense à l’idéologie de ces villages écolos qui se sont constitués sur la base de l’idée d’autonomie, du pas de côté, de la fuite urbaine. Un individualisme de groupe qui se révèle d’autant plus stérile que les campagnes vont être sur-investies avec le passage au virtuel et les confinements à l’improviste. Comme si le Capital n’allait pas dévaster tout ce qui existe. Ce n’est pas un hasard que nombre de ces communautés aient eu une telle indifférence et incompréhension envers les GJ. Prises dans cette forme d’ego-autonome et de vison étriquée du bio et de la nature, elles n’ont pas compris que seul un mouvement qui dépasse les fausses contradictions urbain/campagne, autonomie/collectif pourra imposer une alternative à l’extension du Capital. De manière plus loufoque, on assiste à la transplantation d’arbres sur quelques avenues comme un « acte écologique responsable », tandis qu’on entend encore, dans la grande tradition libérale de culpabilisation du consommateur, qu’il faut acheter vert. L’utopie fait un ménage parfait avec la mauvaise foi, l’ignorance du terrain et les mécanismes politico-économiques. Quand la campagne est envahit de zones industrielles, quand rien ne pousse sur ton petit terrain parce que l’air, l’eau, la terre sont viciés, quand ton porte monnaie ne te permet l’accès qu’aux pires produits, quand ton ordinateur devient de plus en plus indispensable pour communiquer, tu fais comment ? Même en haut de l’Himalaya tu seras cuit par la 19G.

Rêver d’un « Grand Soir » ou d’une sortie du capitalisme nous fait rêver l’histoire et l’humain. S’ancrer dans le Réel c’est trouver, dans notre petite vie et nos petites actions, les interstices qui nous relient à cet autre Monde qui n’est pas pour le futur. Le plaisir d’être dans un mouvement collectif suffit à lui-même. Le plaisir d’être en cohérence suffit en lui-même. Le plaisir de lutter ensemble pour une cause que l’on sait salutaire suffit en lui-même. « Ici et maintenant » plutôt que « tout le temps pour toujours » ou « un jour quelque part ». Nous n’avons pas défait le capital, mais il n’a pas non plus gagner la guerre. Tant que nous sommes là, il ne gagne pas. Les déterministes nous donnent les procédures de la fin de l’histoire, et nous font espérer trop vite ou attendre résignés.

Constituons une force qui ne se préoccupe pas de l’administration d’un futur utopique, mais des vrais débats et confrontations. Reprenons les Rond-Points et l’espace public d’une nouvelle manière. Celles et ceux qui ont vécu cela savent à quel point ces moments sont porteurs et que c’est dans de tels moments que se constituent le plus surement une alternative. C’est pourquoi la question des rassemblements est encore et de beaucoup plus essentielles que celle des utopies et des fins ultimes que l’on connait pas — si tant est qu’il y en ait une.

Complotisme : On traite de « complotiste » toute personne qui ose critiquer le système. « Ce sont des fous : ne les écoutez pas ! » Opprobre sur la pensé critique.

Le « complotiste » fait cependant deux erreurs : la première c’est de croire que des groupes réduits ont toutes les cartes en mains et la seconde c’est de chercher à définir un bouc émissaire. Il existe bien des groupes réduits et des réseaux d’influence, et les personnes de ces groupes et réseaux ont leurs lourdes responsabilités, mais elles sont avant tout les marionnettes d’un mécanisme libérale. Il suffit de les connaitre un peu pour les redimensionner : pauvreté émotive et intellectuelle, solitude noyée dans les addictions.

Il n’y a pas de bouc émissaire : nous sommes tous participatifs à des degrés divers. En ce sens le « complotiste » tombe dans la facilité, la candeur et l’agression. Le problème est beaucoup plus grave : on aura beau faire disparaitre les milliardaires, ils reviendront mécaniquement. On aura beau réguler la démocratie, elle mènera à la dictature. On aura beau contrôler les flux monétaires, le profit créera les corruptions. Chercher un bouc émissaire c’est éviter de se confronter à sa propre responsabilité, à la profondeur du mécanisme de pouvoir et c’est projeter sur l’autre sa frustration.

***

Auto-Mouvement collectif et non commandement d’une élite 
Faisons nous confiance ! On ne tirera rien des partis, des intellectuels, des chefs et des alliances de fortune. Les nouvelles têtes viendront du mouvement et non des Institutions ou de groupes déjà constitués. L’action et les pensées radicales sont en train de se construire à partir de l’écroulement général, et notamment des classes moyennes chutant dans la survie. En ce sens le non-leadership et l’intelligence collective des Gilets Jaunes continuent de faire leurs preuves : une résistance indomptable. Non au leadership des soi-disant experts qui en savent plus, ou du soi-disant peuple qui en a vu plus. Les cultures se mélangent en même temps que les expériences. Enfin ! L’intelligence sera celle du Réel ! Les egos se dissolvent dans l’élan collectif et chacun prend sa place. Décentralisation continue, contamination du génie. Bientôt il faudra couper la tête au monde pour arrêter la pensée et l’action vivante ; et encore : le phénix est increvable !

  • Se rencontrer, se connaitre, se reconnaitre.
  • Compter sur l’intelligence collective qui traverse les territoires et fleurit en chacun.
  • Pas besoin de RIC, d’assemblées constituantes, de formes juridiques (Associations etc).
  • Allez droit à l’essentiel pour la créer un rapport de force et une vision cohérente.
  • Pas de drapeau tous les drapeaux. On s’en fout des provenances.
  • Pas de leader ni de représentant. Horizontalité.
  • Laisser émerger les groupes et les personnes les plus traversés par le Mouvement sans tomber dans les guerres d’ego.
  • Faire la fête.
  • Se reposer.

La réconciliation avec le monde et non les croyances idéologiques
L’idéologie n’est pas une vague philosophie. Elle est le socle de nos croyances. On croit en la plus-value et en la techno-science comme on croit en Dieu. A partir du moment où on ne croit plus, il s’opère un déclin. Les bourses et les marchés savent très bien qu’elles tiennent sur cette croyance en la plus-value. Les capitalistes savent très bien que leur système tient sur l’idéologie pseudo-darwiniste du progrès vers l’I.A. Mais du moment qu’on ne croit plus, on s’organise autrement ; et l’édifice que l’on pensait immortel s’écroule.

La plus-value, le travail, la technique ne sont pas une fatalité. C’est un projet de civilisation à essence totalitaire qui a un début donc une fin. On est tous pris dans la machinerie, mais à des degrés divers. On peut déterminer les degrés de participation, de colonisation, de résistance, d’alternative. La répression est bon thermomètre.

Si la plus-value et le travail concernent toutes les communautés, toutes les classes sociales et tous les peuples, la croyance en la science est de loin la plus influente. En plus d’avoir déjà détruit nombre d’écosystèmes naturels et humains, cette idéologie à pu faire que les gens se mettent volontairement sous détention au niveau mondial. Mais imaginez un instant que les gens ne croient plus, ou du moins relativisent ce qu’affirment les scientifiques officiels à propos de la pandémie. Ils sortiraient de chez eux et refuseraient la tyrannie sanitaire. A l’Etat ne resterait plus que la coercition, qui bien sur, ne suffirait pas devant une résistance massive. L’idéologie est la répression la plus efficace. Il s’agit d’en sortir sans la remplacer par un autre système, une autre croyance, une nouvelle idéologie.

Une création organique et non le dogme de l’utile
Nous ne rêvons pas de revenir à un monde sans économie, sans technique, sans objets. Nous sommes en train de changer notre rapport au monde de manière à ce que l’économie, la technique, la science ne soient plus conçues et gérées selon un mode de domination — qu’il soit marchand, religieux, militaire ou libertaire. Le Mouvement des choses, ou ce qu’on appelle la Nature, crée et innove en permanence de l’économie, des objets, des musiques, des danses, etc. Suivre ce Mouvement selon une vision holistique de la biosphère et des rapports sociaux, sans chercher à le dominer ni à le modifier par les infinis séquençages. Imaginons par exemple :

  • Un développement des lowtech et non un accroissement inconsidéré des ondes.
  • Une médecine qui, au lieu de se déshumaniser dans l’I.A et les expériences approximatives, s’occupe plus des causes que des symptômes, plus des personnes que des maladies, repositionne des molécules anciennes, tout en laissant la place et en renouant avec d’autres approches et d’autres traditions.
  • Une économie qui, au lieu spéculer sur la création de besoins et le taux de profit, suivrait les besoins fondamentaux.

En deux mots il s’agit de vivre en dehors du dogme de l’utile afin de renouer avec une alternative organique fondamentale.

Le local c’est le global
On ne peut plus opposer le local au global. Le local sans liens avec les autres localités est condamné à mourir d’étouffement ou d’expropriation soudaine. Local veut dire revenir au réel du temps, des autres et de l’espace vécu. Global veut dire réalité de l’interdépendance intrinsèque. « Le local c’est le global » signifie revenir au réel vécu de l’interdépendance. Nous sommes foncièrement un tout cohérent non-atomisé. Les stratégies techniques, numériques et marchandes sont des courants qui homogénéisent les relations selon une réalité virtuelle d’équivalence coupée du Monde. Celle-ci brise à la fois le local et le global. Relions-nous en même temps au local, au global et au Réel. Refusons le confinement ! Le confinement c’est être isolé dans l’irréel.

Renouer avec les cultures alternatives
Nous ne sommes pas seuls ! Isolés nous sommes perdus et faibles ! La radicalité critique et les franches alternatives sont pensées et vécues depuis des siècles. Il ne s’agit pas de se cultiver, mais de redonner vie aux traditions écrites et orales. Reprendre le fil. Que la chaleur des anciens et des morts revive en nous. C’est seulement dans le brûlant de l’expérience vécue que les trésors d’une écriture se révèlent. Les vrais confrontations font reprendre tous les livres ; pour se rendre compte que nous n’avions rien lu. L’éducation et la culture c’est la glaciation de la transmission. Les artistes maudits conspuent l’art et les Institutions pour récidiver la langue insurrectionnelle. Il nous reste peu des pré-socratiques et des traditions chinoises premières mais avec ce peu, nous pouvons tout retrouver d’une intimité. Les jacqueries, les révoltes paysannes et d’esclaves, la Commune de Paris, la guerre d’Espagne, Budapest 56, mai 68 nous font entrevoir qu’une pensée critique et une société sans taux profit sont possibles. Allons rencontrer ces continents. Un livre, un art, une technique ne sont pas des traditions culturelles réservées à une bourgeoisie vaniteuse, non : ce sont des héritages à découvrir à l’aune de son vécu. La culture nous aide à comprendre les répétitions, la confrontation de terrain nous aide à voir les nouvelles formes de cette répétition.

Un exemple de culture radicale : l’U.E
Sur les Rond-Points à Marseille, nous avons étudié pendant 3 mois, à guise d’une fois par semaine, le texte de la Constitution européenne et ses applications. Nous étions sapeur-pompiers, ouvriers, auto-entrepeneurs, salariés, retraités, chômeurs, précaires, artistes.
Nous avons pu comprendre, textes et faits à l’appui, que la Constitution européenne est une imposture qui se sert de l’idée d’ « union » auprès d’une bourgeoisie hébétée, dans le but de déréguler, détourner, concentrer les richesses.
S’agissant d’une guerre non déclarée qui avance masquée, quand on tire le fil et que le rideau tombe, il faut avoir les reins solides : le dispositif d’asservissement et de criminalité est aussi bien ficelé qu’infâme.

Tirons le fil.
Le système de dette européenne fondé sur la Troïka, les accords de Bretton-Woods et les banques privées est directement issu du principe capitaliste énoncé par Rothschild : ceux qui prennent le contrôle de la monnaie prennent le contrôle sur les lois et sur les nations. On devine, suivant en cela les leçons de la crise 1929 reproduisant celle de 1848, que l’effondrement économique précipité par le confinement, engendrera de l’inflation et la disparition de la plupart des banques qui, après avoir vidées le compte de leur clients, seront absorbées par les plus grosses banques. Ces nouveaux consortiums renforcés commencent déjà à imposer leurs lois scélérates et guerrières aux peuples. L’industrie pharmaceutique participe activement à cette précipitation, parce que depuis les années 80 les conglomérats ont supplanté les laboratoires familiaux. Cette mécanique libérale n’a rien de nouveau : E.Zola décrivait déjà comment les grandes surfaces éradiquent les petit commerces.

L’OMS étant la filiale santé de l’ONU aux mains des USA, des milliardaires comme B.Gates à 25%, et de la Chine à travers son empire africain, cette organisation s’est transformée en organe de propagande au service des consortiums, des banques privées et des oligarchies transnationales. Les transferts d’argent, la recherche et l’information sont uniquement déterminés en fonction de leur projet de soumission des masses. Le terme « conflit d’intérêt » est un euphémisme.

Du côté militaire, l’OTAN n’a jamais été un « bouclier » mais seulement une structure centrale visant à vassaliser les nations européennes en imposant des ventes d’arme et un « technologisme » hors de prix.

Que l’administration états-unienne soit démocrate ou républicaine, tous les traités atlantiques sont dans cette veine : gaz, pétrole, agro-alimentaire, médicaments, surproductions (sirop de glucose, armes, industries) sont élaborés pour exproprier l’Europe soit directement, soit à travers des « alliés » (monarchies du golfe), soit encore à travers les mécanismes du libre-échange (délocalisation, défiscalisation, immigration, taux de profit).

Contrairement à ce que veut nous faire croire la gauche bien-pensante, il n’y a jamais eu aucune probabilité pour changer l’E.U à l’interne et de manière constitutionnelle : trop d’argent, trop d’intérêts, trop d’infiltrations des bureaucraties parlementaire, militaire, diplomatique, culturelle, trop de jeux de réseau, de carriérisme, trop fidélisation par les articles, commandes, voyages, conférences, trop de prestige, de diffamation et d’intoxication.

Ajoutez du côté des médias que la plupart des radios en France se trouvent sous la houlette de Médiamétrie, que toute la presse écrite est passée entre les mains des grands groupes et que ceux qui osent encore sortir du main-stream internet sont de plus en plus sujets à censure. Le suivisme pavlovien en politique extérieure (Ukraine, Libye, Mali, Syrie, Liban), en politique intérieure (manifestations télécommandées genre/race/climat) et en politique totalitaire (confinement, impositions sanitaires) n’a donc rien d’étonnant.

Une fois que l’on a compris que nos impôts, nos taxes, notre bouffe, nos déplacements, nos retraites, nos informations, notre culture et notre santé sont intégralement gérés par des capitaux privés et que ce gigantesque détournement est inscrit dans le marbre des lois, il devient difficile d’aller voter, de croire en l’Etat et en la marchandise.

Notre travail de fourmis sur les textes européens eu peu d’écho dans la fourmilière : nous n’étions pas prêt à prendre le temps de comprendre les dispositifs du Capital, de même que nous utilisions le numérique dans la plus grande innocence. Ce refus de l’histoire et du Réel nous a coûté cher. Ce qui ne tue pas rend plus fort. L’expérience du revers nous a portés à nous plonger sérieusement dans les annales et les arcanes des constructions du pouvoir et des alternatives. Un livre entre les main d’un GJ vaut mille fois plus qu’un livre entre les mains d’un intello. Celui-ci le lit, celui-là le vit.

La démocratie est morte
A chaque élection, on nous rebat les oreilles qu'il faut aller voter « contre Macron », qu’il faut « tout faire pour éviter RN », qu’on s’est « battu pour le vote » etc. Résultat : d’un côté toujours plus d’abstentions et de l’autre toujours plus de stratégies hybrides autoritaires, et ce dans tous les pays quel que soit le type de « démocratie ». Il n’y a plus rien à prôner en faveur du vote. Se retirer définitivement du faux-semblant des urnes. Pas de liste. Abstention et abandon institutionnel. Merde au système décoratif des partis. Destitution de tout ce beau monde et reset politique.

La démocratie (si jamais elle a existé) est moribonde. En amont : le coût des campagnes, le poids des firmes qui subventionnent, le jeu administratif des circonscriptions et celui des alliances, celui de l’E.U qui gère 80% des lois, l’entrisme, l’entre soi, la reproduction des « élites », etc.

En aval : les référendums refusés ou proposés à partir des questions biaisées, les partis qui copinent, les prises d’otage électorale (RN), la désinvolture face à l’abstention, les contradictions entre les discours et les actes, les médias au service de l’idéologie dominante, la diffamation et la répression tous azimuts des alternatives, etc. Que reste-t-il de nos amours ?…

Haro sur la dictature sanitaire
La crise sanitaire n’est pas sanitaire. C’est une mystification dissimulant à la fois une crise de la haute finance qui cherche à détourner les flux financiers et une restructuration 2.0 du Capitalisme qui inaugure une nouvelle forme de guerre mondiale faite aux peuples. Souvenons-nous : les Etats avaient usé des mêmes mensonges de peur et de terreur pour lancer la guerre du Golfe. Cette crise du capitale porte en elle-même toute la dictature : interdiction de rassemblements, surveillance généralisée, main mise sur les données, les comptes, les déplacements, exclusions, effondrement, restructuration économique, nouveaux types de déportations et d’emprisonnements, accaparement de l’espace de communication et de l’espace public etc. J’irai même plus loin. Les masques font une irruption totalitaire dans notre quotidien, mais si on en reste à la dénonciation, on consolidera la diversion sanitaire, faute de relier à cette question plus globale d’un mode de vie fondée sur la domination de l’homme sur la nature, d'une vie fondée sur la fragmentation de l’existence.

Même si on obtenait le retrait des obligations sanitaires, on n’aura juste retardé une dictature au nom d’un individualisme régional ; dictature qui reviendra avec plus de véhémence.

***

Rond-Points internationaux
La seule force que fasse trembler le Capital ce sont les mouvements sociaux radicaux. Ces mouvements sociaux passent par une expérience commune de luttes et de solidarités. Ces expériences elles-mêmes dépendent de la possibilité de se rencontrer et donc de se rassembler. Si nous avons crus un moment que l’on pouvait faire une révolution franco-française, maintenant nous savons qu’il s’agit de :

  • prendre le temps de comprendre les enjeux géopolitiques, ne pas écouter les médias et les dissociations médiatiques, écoutez nos proches qui connaissent.
  • rejoindre ou à créer des médias à vocation internationale,
  • échanger et voyager, de manière clandestine s’il le faut,
  • suivre la vague insurrectionnelle qui va de villes en villes, de pays en pays,
  • aller voir par nous-mêmes nos régions, nos villes et nos quartiers.

Communications numériques et réelles
La guerre est informative. Nous nous sommes laissés infiltrer sur le terrain, mais surtout par l’utilisation ingénue du système numérique. Nous avons du à la fois ré-évaluer ce système, sachant qu’il est soumis au contrôle, aux firmes et aux satellites, tout en se l’appropriant et en le retournant dans la mesure du possible. Dans le même mouvement nous essayons de se ré-approprier le terrain réel qui in fine décide des issus. Investir la visibilité et l’invisibilité en impliquant l’espace public tout en développant une presse alternative et des rassemblements sans presse :

  • créer des rassemblements virtuels en respectant les chartres, la communication, la censure et la surveillance pour se faire connaitre au plus grand nombre.
  • créer dans le numérique lui-même des rassemblements plus minoritaires, à travers les plates-formes, les encodages, les cryptages et les possibilités de confidentialités,
  • sortir du numérique et revenir aux techniques mécaniques : papiers, tracts, poste, etc,
  • sortir des objets et revenir aux échanges directs hors numérique et hors visibilité,
  • créer un langage codé en s’inspirant par exemple des « langues elfiques » élaborées pas les joueurs vidéos.

Mouvements de terrain
En ce qui concerne les actions de terrain, on ne peut plus se contenter de pétitions, d’actions symboliques, de manifestations, de grèves épuisantes et de blocages qui s’essoufflent face à une répression inouïe. J’entrevois deux types d’actions. Le premier concerne l’humain, le second les biens :

  1. Blocages précis des décideurs et de leurs lieux de rassemblement : banquiers, commissaires européens, hauts cadres, fonctionnaires, MEDEF, Ministères, Bruxelles, Strasbourg, lieux de grande distribution etc. Pister les policiers, démasquer les politiques, mettre la justice sous pression.
  2. Comme l’humain est bien peu aujourd’hui, intervenir directement dans le sytème matériel en déjouant le traçage, en traçant les traceurs, en court-circuitant les réseaux. Organiser la neutralisation des centres de surveillance numériques (caméra, drones, etc), des antennes relais, des banques de vaccins, des data-center, des pipelines, des câbles relais sous-marins, etc.

***

Conclusion provisoire 

Ne rien forcer. Rester attentif et présent. Nous ne décidons rien. Comprendre les vrais enjeux, c’est déjà beaucoup dans ce climat urgentiste démoralisant. Le système ne maitrise pas tout. Tenons patiemment les braises ardentes. Résistance. Tel est notre plus grande paix et notre plus grande lutte. Les vagues de liberté peuvent jaillir de n’importe où, à n’importe quel moment ; et là il s’agit de prendre la vague. Suivre le temps c’est prendre son temps. Se déposer. Respirer. Souffler. Partager.

Tout cela ne peut reprendre vie que si notre rapport à la mort se repose de manière fondamentale. C’est là que le pouvoir viendra toujours nous chercher et nous soumettre : la mise à mort. Telle est la dernière leçon du virus : tout mouvement réel ne peut prendre vie qu’à partir d’une remise en jeu décisive de notre rapport à notre corps mortel. C’est de cette réconciliation que tout peut repartir. J’essayerai d’en donner quelques pistes dans une seconde Contribution à une nouvelle résistance (2).


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82 réactions à cet article    


  • Captain Marlo Captain Marlo 8 octobre 2020 11:27

    Tiens, un européiste anarchiste & locavore ! Votre chapitre sur le souverainisme est à mourir de rire, ou à pleurer ! Ni les manifs, ni les Gilets jaunes ne feront reculer Macron sur la retraite à points et sur la destruction de la Sécu qui est dans les tuyaux. Si Macron s’en allait, un autre européiste ferait la même chose !

    Tout simplement parce que c’est un ordre de Bruxelles, en application des Traités européens. Cf les GOPé 2020/2021, Macron doit reprendre les réformes prévues.

    .

    Les Mamamouchis de Bruxelles appliquent les Traités européens libéraux signés par la France : il faut supprimer tous les acquis sociaux pour faire baisser le prix du travail au nom de la compétitivité ! C’est le rêve du Medef depuis 1945 pour la France, enfin exaucé !

    .

    La Gauche en France et en Europe a la mémoire courte ! Tous les peuples qui voulaient en finir avec la colonisation demandaient « l’indépendance et la souveraineté ! » . Mais pas nos révolutionnaires sur canapé ! Eux, se satisfont très bien de la soumission aux intérêts de l’Empire américain.

    C’est nous les colonisés ! Ils critiquent l’Etat français, alors que l’UE a installé une supranationalité ! Evidemment, du temps « des anars canal historique » du 19e siècle, l’UE n’existait pas...

    Et oui, l’UE est une colonie de l’ Empire américain ! La Gôoche n’y a vu que du feu, (sauf les Communistes !) , car ça s’est fait grâce au « Soft power » !

    Les pays d’Amérique latine, constamment confrontés aux coups d’états sanglants, aux infiltrations et aux sanctions des USA, comprennent très bien ce que signifient l’indépendance et la souveraineté, eux ! Pour eux, vous êtes des Mickey : cf la néocolonialisme intellectuel de la Gauche européenne."


    • sylvain sylvain 8 octobre 2020 13:27

      @Captain Marlo
      Tiens, un européiste

      vous êtes sure d’avoir lu le texte ?? Je vois pas en quoi c’est européiste .
      En outre ce qu’il dit sur le souverainisme est loin d’être faux . Pour utiliser une métaphore de berger, je dirais que le mondialisme ( l’europe en étant une petite partie), le covid ou le terrorisme islamique sont les chiens, et le nationalisme le petit parc dans lequel toiut le monde est censé rentrer . La diversion, assez diverse dans notre cas, est bel et bien réelle, mais elle n’a pour but que de vous mettre au parc .

      Vous êtes vous déja demandé à quoi est censé ressembler votre souverainisme dans un pays qui ne produit pas un seul objet en autonomie, qui dépend des autres pays du monde pour tout ce qui a trait à sa survie, à son fonctionnement de base ? Ne comprenez vous pas que cet état de fait ne peut plus changer . Ce souverainisme qui ne peut en être un ne peut être qu’une chose : une prison pour les peuples, qui seront les seuls à ne pas être autorisés à passer les frontières et qu’on pourra indéfiniment jouer les uns contre les autres

      Nous ne sommes pas la chine, la chine est un empire colonial dont l’entité de base comprend 25% de la population mondiale et elle n’arrivera à être souveraine que si elle arrive à dominer le monde, ce qu’elle s’emploie à faire tous les jours contrairement à ce qu’elle dit


    • infraçon infraçon 8 octobre 2020 13:38

      @Captain Marlo

      Hè Marlo !

      arrête de hurler (en boucle) et de montrer les crocs au bout de ta chaîne, on ne s’entend plus réfléchir !

      Et on n’a pas besoin de ton « brevet » de l’UPR pour réfléchir par nous mêmes.

      D’autre part, j’attends toujours ta réponse à mon commentaire dans un autre article. Au cas où tu serais perdue dans tes fiches de suivi le voici :

      « @Captain Marlo

      et vous, vous n’avez toujours pas compris que le problème c’était le capitalisme et que tout ce qui essaye de s’en arranger est voué à se faire ... (là je ne parle pas de rapport librement consenti entre adultes, je parle de viol ! Viol de gens à qui on supprime le code du travail, la sécurité sociale, l’éducation nationale) Préparez la vaseline.

      Vous avez vu l’état de torchon du résultat du CNR après 70 ans de capitalisme qui a viré au néo libéralisme après les trente glorieuses ? Vous avez beau vouloir le ressusciter, vous ne faites qu’agiter des illusions. Et ce n’est pas en impliquant « les français » dans vos délires à 2% que vous convaincrez grand monde.

      En plus vous crachez sur quelqu’un qui défend la fraternité (en le faisant passer pour un adepte du « chacun pour sa pomme ») et vous portez aux nues la solidarité. Une solidarité de charité ? Ou contractuelle de compagnie d’assurance ? Que sont vos concitoyens pour vous ? des bulletins de vote ? »


    • Captain Marlo Captain Marlo 8 octobre 2020 18:43

      @sylvain,
      Vous êtes vous déja demandé à quoi est censé ressembler votre souverainisme dans un pays qui ne produit pas un seul objet en autonomie, qui dépend des autres pays du monde pour tout ce qui a trait à sa survie, à son fonctionnement de base ?


      Vous vous êtes déjà demandé comment font les 170 pays souverains du monde pour survivre, ces pauvres malheureux ? Eux qui n’ont pas la chance ineffable de vivre dans notre belle Europe de la prospérité !?

      Ils sont même capables de mettre leurs banquiers en prison comme en Islande, ou « de sauver les gens, plutôt que les banques » comme en Argentine en 2002 !
      Une horreur, non ?
      .
      Mais d’où vient la mondialisation que vous dénoncez fort justement ? Vous n’en savez rien du tout, car les médias & la classe politique vous cachent depuis la fin de l’Uruguay Round en 1994, que la mondialisation, et les délocalisations qui s’en sont suivies, ont été décidées par la Commission européenne et le Gouvernement américain, pour ouvrir les économies américaines & européennes.
      .
      Les européistes font croire que sortir de l’ UE = la Corée du nord ! Mais à part la Corée du nord, tous les autres pays souverains dans le monde commercent entre eux, savez-vous ? Il y en a même qui signent des accords de coopération gagnant/gagnant ! Une autre horreur !

      La coopération, c’est exactement le contraire des Traités européens, qui mettent chaque salarié et chaque entreprise en concurrence, non seulement à l’intérieur de l’UE, mais aussi avec les salariés et les entreprises du monde entier.

      Résultat, depuis 20 ans, la France a perdu 40% de ses usines,  ainsi que les emplois directs et indirects qui allaient avec.

      PS : La mondialisation a consisté à « déréguler », c’est à dire à supprimer toutes les lois qui protégeaient les entreprises et l’économie française, pour ouvrir toutes grandes les portes : liberté de circulation des capitaux, des hommes, des services et des marchandises. Mais ce n’est pas réciproque, la Chine par exemple, protège ses entreprises et son patrimoine, alors qu’elle vient acheter en France les vignobles librement, et sans que le gouvernement ne puisse rien y faire !


    • Captain Marlo Captain Marlo 8 octobre 2020 19:07

      @infraçon
      et vous, vous n’avez toujours pas compris que le problème c’était le capitalisme

      Lâchez-moi un peu les baskets avec les résultats de l’UPR. La censure médiatique depuis 13 ans fait que les Français ne connaissent pas l’UPR. Comment voulez vous qu’ils votent pour un Parti présenté par les médias comme « facho et complotiste », et pour le Frexit présenté comme un cataclysme !?
      Vous avez déjà protesté contre la censure de l’UPR ? Non ? Alors fermez la.
      .
      C’est la faute du capitalisme
       ? Ma foi, l’URSS était un capitalisme d’état, et pareil pour la Chine, non ? Les capitalistes occidentaux sont admiratifs du capitalisme chinois autoritaire, et je crois bien qu’ils rêvent de nous imposer la même sorte de dictature pour sauver leurs billes... !?
      .
      Qui a détruit petit à petit le modèle social français ?

      La classe dirigeante qui a trahit le peuple depuis Pompidou, au bénéfice du Medef, non ? Puis les Traités européens libéraux, non ?
      .
      Qui vous dit que les Français ont envie de vivre comme en URSS ou en Chine ?
      En 2017, il y avait 2 candidats révolutionnaires, connus de tous les électeurs, Poutou & Arthaud. Poutou a fait 1,09% et Arthaud 0,64%.

      L’UPR part de ce que souhaitent les Français : conserver leur modèle social solidaire, des emplois, des services publics qui fonctionnent, la garantie des libertés publiques et la fin de la malbouffe, ça ne vous plait pas comme programme ?


    • infraçon infraçon 8 octobre 2020 19:18

      @Captain Marlo

      je vous laisse partir dans vos logorrhées délirantes...
      qui n’ont strictement rien à voir avec mes propositions.
      Je ne peux rien pour vous. Et vous ne pouvez rien pour moi, apparemment.


    • Captain Marlo Captain Marlo 8 octobre 2020 19:30

      @infraçon

      Quelles sont vos propositions ? Je n’ai rien vu de tel dans votre commentaire que vous consacrez entièrement à cracher sur l’UPR et annexement, sur moi...

      ça sert à quoi de parler de solidarité dans un système supranational, dont l’objectif est justement de détruire toutes les solidarités des acquis sociaux et de mettre chaque travailleur en concurrence ... ??


    • infraçon infraçon 8 octobre 2020 21:54

      @Captain Marlo

      et bien reconsidérez les commentaires de l’article d’Alinea ( https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/complotisme-vraiment-227563#commentaires ) à partir de mon commentaire du 5 octobre 19:10, auxquels vous avez participé et dont est tiré le dernier commentaire ci-dessus.

      Dernier commentaire dans lequel vous n’aurez sûrement pas remarqué : « Vous avez vu l’état de torchon du résultat du CNR après 70 ans de capitalisme qui a viré au néo libéralisme après les trente glorieuses ? » Et vous croyez que le « système » capitalisme va vous laisser développer votre solidarité ?

      Quand je dis « système », je suis généreux. Car en fait il n’y a pas de système. Il n’y a que des individus prêts à se serrer les coudes dès que la plèbe devient inquiétante, et ils ont les moyens. Mais qui sont prêts à se bouffer entre eux dès que l’occasion se présente (cf suez-veolia).

      Je ne crache pas sur l’UPR, l’UPR j’en ai rien à talquer. Le parti 2%, il faut qu’il s’habitue à son score et malgré les réseaux sociaux où il n’y a pas de censure, ça ne s’améliore pas.
      Et vous, je vous demande simplement d’arrêter d’aboyer toujours les mêmes arguments inconditionnels dans les fils où on essaye de s’exprimer et de discuter.


    • alinea alinea 8 octobre 2020 23:02

      @Captain Marlo
      C’est qui les pays souverains ?


    • Captain Marlo Captain Marlo 9 octobre 2020 08:46

      @alinea
      C’est qui les pays souverains ?

      Tous les pays du monde,... sauf les pays européens ! ça s’appelle les Droits régaliens. Tous les pays du monde ont des frontières, ils décident qui entre sur leur territoire, à qui donner la nationalité ; ils gèrent leur monnaie et leur budget ; ils font leurs lois et décident ce qu’ils veulent sur le plan économique et social ; ils décident des taxes et des quotas aux importations pour protéger leurs productions, et surtout, ils contrôlent les mouvements des capitaux entrants et sortants.

      C’était le cas en France, avant Maastricht. Il n’était pas interdit de sortir des capitaux, mais c’était régulé, il fallait l’accord du Ministre des Finances et du Directeur du Trésor public.
      Maintenant, une entreprise ferme ici, sort ses capitaux, délocalise sa production et va investir... en Roumanie, en Chine, au Vietnam ou en Ethiopie.

      Les USA ou la Chine viennent faire leur marché parmi les entreprises françaises, sans que le Gouvernement ne puisse rien dire, les capitaux doivent circuler librement, à l’intérieur de l’ UE, mais aussi à l’extérieur de l’UE !
      .
      Les pays souverains décident aussi de la guerre et de la paix, ils gèrent leur Défense et leur politique étrangère. Alors que dans l’UE, c’est l’OTAN, c’est à dire Washington qui décide, article 42 du TUE. Ceci explique que la France se retrouve engagée dans des conflits armés qui ne la concerne pas, et qui nous fabriquent des ennemis un peu partout...

      •  

      Les pays européens ont perdu tous ces droits régaliens, qui font qu’un pays décide de manière indépendante, des politiques qu’il veut mener.

      Nous avons désormais « un statut de type colonial », les choix et les décisions ne se prennent plus à Paris, mais à Bruxelles pour les lois, les choix économiques & sociaux, à Francfort pour la monnaie, et à Washington pour l’OTAN.

      Viviane Reding, Commissaire européenne, l’a très bien expliqué aux Députés français : « Il n’y a plus de politiques intérieures nationales, mais uniquement des politiques européennes. » Les citoyens peuvent bien demander ce qu’ils veulent, les choix échappent au Gouvernement. Les électeurs ont constaté qu’ils pouvaient voter à Gauche, à Droite, ou au Centre, ils avaient droit aux mêmes réformes pourries et anti sociales, d’où l’abstention, et le vote FN.


    • Captain Marlo Captain Marlo 9 octobre 2020 09:06

      @infraçon
      Je ne crache pas sur l’UPR, l’UPR j’en ai rien à talquer. Le parti 2%, il faut qu’il s’habitue à son score et malgré les réseaux sociaux où il n’y a pas de censure, ça ne s’améliore pas.
      Et vous, je vous demande simplement d’arrêter d’aboyer toujours les mêmes arguments inconditionnels dans les fils où on essaye de s’exprimer et de discuter.

      Tiens, voilà la Stasi dans ses basses œuvres !
      Je ne m’adresse pas aux blogueurs euro béats, je m’adresse aux lecteurs d’Agoravox, capito ? Vous savez qu’il y a des milliers de lecteurs d’Avox ?
      Tant que je respecte la Charte des commentaires, je fais ce que je veux.
      .
      Et quand on fait partie de la Gauche qui a tout échoué depuis 40 ans, surtout en Grèce, on évite de la ramener et de donner des leçons à la terre entière !
      .
      Pour votre gouverne, les résultats des élections sont proportionnels aux passages dans les médias, surtout à la télé  ! Pas à la fréquentation d’Internet.
      .
      Et au cas où vous auriez des trous de mémoire, de Gaulle et les résistants n’étaient pas invités sur RadioParisment, mais ce sont eux qui ont mis en place le programme du Conseil National de la Résistance dont vous avez bénéficié toute votre vie !


    • Captain Marlo Captain Marlo 9 octobre 2020 09:25

      @sylvain
      et le nationalisme le petit parc dans lequel toiut le monde est censé rentrer .

      .
      Le Medef doit vous adorer !
      1/ D’abord, sont appelés « souverainistes », tous ceux qui veulent « Une Autre Europe », mais ne veulent jamais en sortir !
      .
      2/ L’UPR n’est pas souverainiste, c’est un Mouvement provisoire de Libération nationale, comme l’était le Conseil National de la Résistance, qui allait du PCF/CGT à la Droite la plus conservatrice.
      .
      3/ A cette époque là, la Gauche était patriote, (comme le sont tous les pays d’Amérique latine), et elle voulait l’indépendance et la souveraineté du pays.
      .
      4/ Vous confondez volontairement la souveraineté avec le nationalisme qui est fondé sur la xénophobie. « Le patriotisme c’est aimer son pays, le nationalisme, c’est détester le pays des autres ». Tout ça pour faire croire que la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN sont des idées de fachos.
      .
      Mais les classes populaires vous suivent de moins en moins :
      Elles veulent des usines et des productions en France, en particulier pour les médocs et tout ce qui touche à la santé.

      Elles veulent la démocratie : l’UPR propose le RIP, Référendum d’Initiative Populaire depuis 2012, bien avant les Gilets jaunes !

      Elles veulent la fin de la malbouffe, qu’avec la PAC productiviste vous ne pourrez jamais financer à large échelle... etc


    • alinea alinea 9 octobre 2020 10:38

      @Captain Marlo
      Vous avez lu jusqu’où ? étrange critique
      Je remarque autour de moi qu’il n’est pas bon de toujours tourner autour d’une idée maîtresse, sans écouter jamais les autres...
      conseil d’amie, va sans dire !


    • infraçon infraçon 9 octobre 2020 12:43

      @Captain Marlo

      « Tiens, voilà la Stasi dans ses basses œuvres ! »
      toujours dans la mesure !

      Donc vous dire d’arrêter de perturber les fils avec vos rafales à répétitions, c’est la censure !

      Mais je ne vous empêche pas d’écrire des articles comme Rakotoarison, Gruni, Bravo, Herblay, etc. Et là je vous ficherai une paix royale !

      « Vous savez qu’il y a des milliers de lecteurs d’Avox ? »
      Malheureusement bien silencieux... Et combien s’intéressant au changement politique de fond, et pas seulement aux guéguerres de masques, de PMA, etc.

      « Et quand on fait partie de la Gauche »
      Ah bon ? (je pense que vous parlez des partis politiques) Vous avez jeté un oeil sur mes propositions, je pense que non, vous êtes bien trop occupée à répandre votre propagande...

      « de Gaulle »
      Laissez-le où il est le pauvre, on l’a... JE l’ai assez entendu comme ça. Mais avez-vous lu ci-dessus ce que j’ai dit du CNR ???

      Bref, mesurez vos propos, évitez les répétitions fastidieuses. Merci d’avance.


    • alinea alinea 9 octobre 2020 13:26

      @Captain Marlo
      Comme le Venezuela, le Brésil, l’Équateur... ? Comme la Libye, la Syrie, l’Irak... ?
      Vous savez que l’UE est l’annexe des USA, contrainte pour l’Allemagne, dévouée en ce qui concerne la France ?
      Ça fait plus de cinquante ans que De Gaulle est parti ! il faudrait ouvrir les yeux !
      Ceci dit, je n’ai rien contre notre souveraineté retrouvée, vous vous en doutez, mais ce dont je doute, c’est la facilité article 50 pour y arriver !!
      Nous n’avons déjà plus rien, alors d’ici qu’on s’en sorte, que nous restera-t-il ?
      Les politiques européennes sont souvent pressenties par la France et ses émissaires ; question environnement la France est souvent rappelée à l’ordre...
      Normalement, c’est le FN qui donne une solution simpliste à un problème compliqué.
      Ouvrir les yeux des gens, c’est beaucoup, cela se fait grâce à Asselineau, surtout. Donc je ne crache pas sur Asselineau, mais, de grâce, ne dîtes que tous les autres pays du monde sont souverains.
      Peut-être les Chinois, les Russes... mais le Moyen-Orient, l’Afrique !! en relations bilatérales avec qui ils veulent...hum hum


    • Ruut Ruut 9 octobre 2020 14:05

      @Captain Marlo
      Il est temps de faire une Fusion souveraine UPR, Patriotes et NDA.
      Vous avez a quelques nuances prêt tous les 3, le même projet et mise en œuvre de ce dernier.


    • sylvain sylvain 9 octobre 2020 14:23

      @Captain Marlo
      170 pays souverains

      genre le brésil, le nicaragua, le mali ou la bielorussie ??? Ca veut dire quoi souverain pour vous ?? Tout le monde est lié par des accords de commerce ou autre, sauf quelques pays qui qui se font carrément piller .

      Il reste aujourd’hui trois empires, plutot deux même, qui se battent pour dominer cette société qui est déja mondiale . L’amérique du sud, l’europe et l’océanie appartiennent aux EU, l’Afrique à la chine et à la france, donc aux EU, les pays en stan de l’est à la chine, ceux de l’ouest à la russie, le sud de l’asie à la chine . Aucun de ces pays n’est souverain, même si certains se battent pour l’être

      .
      Mais d’où vient la mondialisation que vous dénoncez fort justement ? Vous n’en savez rien du tout

      Me prenez pas non plus pour un débile, tout le monde sait qui est derrière ce phénomène . Ils ne l’ont d’ailleurs pas fait pour ouvrir les économies européennes et états uniennes, ils l’ont fait pour pouvoir s’approprier le monde sans passer pour des colons


    • lili.peau.d'chien lili.peau.d’chien 9 octobre 2020 18:29

      @infraçon

      On en aurat jamais fini de tout expliquer aux idiots qui sont plus que long à comprendre les chôses les plus facile. L’UPR , c’est pour la France, c’est pas pour les gens comme ci ou pour les gens comme ça. C’est pour les français qu’ils n’ont pas oublié leurs pays. la politique compliqué pour les gens compliqué, basta, merci. l’Upr c’est simple et facile a comprendre a condition de faire un petit effort de bonne intention. Postive atttitude !!!!!!!
      Et pendant qu’on parle un imam a été arrêté pour pédophilie alors que l’upr prévient tout le monde depuis longtemps sur ces monstres que touts le monde voit très bien mais qui se cachent dans des lieu où que les msulmans peuvent allé. Pas de quartier les enfants même musulman doivent être protégé contre la barbarie des adultes en djelaba. qui commettent leurs violes à l’ombre des minarets. qu’il soit un démon qu’il soit noir ou blanc il a le coeur pure il est toute innocence.


    • infraçon infraçon 9 octobre 2020 19:15

      @lili.peau.d’chien

      Salut Lili,

      je prends ça au deuxième degré (sinon il faudra m’expliquer comment la France avec ses plaines, ses montagnes, ses cours d’eau, etc... elle arrive à lire et comprendre (!) le programme de l’UPR ?)

      Mais au deuxième degré, ben les petits démons ils sont aussi pleins d’innocence, j’en ai croisé un justement ce matin avec ses petits sabots et ses petites cornes.

      Bon, mais c’est pas tout ça, mais entre vous et le cap’tain machin on dérive vachement de l’article de Tristan !


    • Captain Marlo Captain Marlo 9 octobre 2020 19:28

      @Ruut
      Il est temps de faire une Fusion souveraine UPR, Patriotes et NDA.

      L’UPR a des conditions précises pour s’allier :
      Sortie de l’UE & de l’euro par l’article 50.
      Sortie complète de l’ OTAN par l’article 13, et pas seulement du Commandement intégré.
      Un programme social conséquent.
      Des dirigeants qui tiennent les mêmes discours quel que soit le lieu et le public.

      •  

      Nicolas Dupont Aignan ne veut sortir de rien du tout. Il est sur la même ligne que le Front national : « Pour une Autre Europe, une Europe des Nations ».

      Le PRCF & le Pardem veulent sortir par la révolution... à la St Glinglin.

      Quant à Philippot, il représente 50 personnes, autant dire rien.


    • Captain Marlo Captain Marlo 9 octobre 2020 19:47

      @alinea
      Ceci dit, je n’ai rien contre notre souveraineté retrouvée, vous vous en doutez, mais ce dont je doute, c’est la facilité article 50 pour y arriver !!

      Je ne parle pas des pays en guerre, tu fais l’andouille pour ne pas comprendre que Macron ne décide de plus rien d’essentiel ? L’Élysée & Matignon, c’est du théâtre.

      L’article 50, c’est facile, il suffit que la majorité des électeurs soit d’accord !

      Par contre, ce qui est difficile, c’est de changer les Traités, comme le propose toute la classe politique française : article 48 du TFUE il faut l’unanimité des pays européens sur chaque mot, alors qu’ils ne sont d’accord sur rien et divisés sur tout.
      .
      Si tu veux constater comment fonctionne un pays soumis, tu vas sur le Programme National de Réforme, page 160, annexe 4. Le répertoire des réformes est tenu à jour par Bercy, c’est un document tout à fait officiel et public.

      Tu as des tableaux, avec à gauche, ce que demande la Commission européenne, ensuite les lois et les textes, et à droite, si c’est fait, ou si la réforme est en cours.

      Le fonctionnement de l’UE est antidémocratique :
      Ceux qui décident ne sont pas élus, mais nommés par les gouvernements après des tractations de marchands de tapis : BCE, Commission européenne, Cour de Justice européenne etc.

      Et ceux qui sont élus, des Maires aux Députés européens, ne décident de rien.


    • alinea alinea 9 octobre 2020 20:05

      @Captain Marlo
      Je sais que nous sommes soumis, et quand on veut faire les kékous, on en rajoute, en Libye, au Mali !!!
      Et comme je suis devenue radicale, comme je sais qu’on ne pourra pas aménager ce capitalisme si vieux qu’on le croit naturel, eh bien, pour l’instant en tout cas, je m’en fous !
      En revanche, je serai sur les ronds points ( on a décidé de les réhabiter, mais pour des moments particuliers parce qu’aujourd’hui, si on met le nez dehors, on nous coffre !)
      Et ça, c’est pas l’UE. Le covid, c’est pas l’UE ; le délire collectif, c’est pas l’UE, les mensonges d’État, c’est l’UE/EU, comment on dit ? ah oui, la communauté internationale ?
       smiley

       smiley

       smiley

    • Captain Marlo Captain Marlo 9 octobre 2020 20:16

      @sylvain

      Tous les pays ne sont pas libres d’exercer leurs droits souverains, certes !
      Mais dans l’UE, aucun pays ne dispose plus des ses droits souverains, et ça, volontairement !! Là est bien le problème, les européistes sont des soumis volontaires, c’est encore plus grave que d’être soumis militairement !

      Les européistes sont atteints de ce que de Gaulle appelait « l’esprit d’abandon ». Annie Lacroix Riz, dit la même chose à propos de la 2e guerre mondiale : « Le choix de la défaite ».


      Si les socialistes ont toujours été favorables à la construction européenne, ce n’était pas le cas du PCF. Il faut relire ce que disait la CGT dans les années 50/60 du Marché commun ! Maintenant, la résistance communiste est terminée, la CGT est financée par Bruxelles, et le PCF est devenu euro béat. Quant aux Gaullistes, c’est fini aussi depuis Pompidou !

      "(...) La libre circulation des marchandises, donc le déchaînement de la concurrence fondée sur l’infériorité des salaires et de la législation sociale, l’harmonisation par le bas des conditions sociales dans les différents pays, l’opposition renforcée à toutes les revendications des travailleurs. (...)

      - La libre circulation des capitaux, le danger d’évasion des capitaux, de dévaluation et même de remplacer la monnaie nationale par une monnaie commune. (...)"

      Et en 1957, avant la ratification par la France du Marché commun, la CGT, par la voix de Jean Duret, directeur du Centre d’études économiques de la confédération déclare :

      L’enjeu est énorme : le Marché commun conduit infailliblement, à plus ou moins brève échéance, à la disparition des souverainetés nationales, à la création d’un super-État européen, réduisant à sa plus simple expression tout ce qui pourrait subsister d’individuel, de politiquement et économiquement indépendant chez les membres de la Communauté.

      Ce super-État sera dominé par le pôle d’activité économique le plus puissant : la Ruhr ; par la puissance la plus énergique et la plus dynamique : l’Allemagne de l’Ouest. [...] Pour la France, la réalisation du Marché commun c’est l’acceptation de l’hégémonie allemande. Son industrie ne pouvant lutter contre la concurrence d’outre-Rhin tombera sous la coupe des konzerns de la Ruhr.... etc

      PS : Le PCF a été anti européen jusqu’aux années 80.


    • Xenozoid Xenozoid 9 octobre 2020 20:16

      @Captain Marlo

      mais des initiatives populaire en dehors des démonstration tupperware,elle sont où ? de plus vous le savez que les médias « officiels » sont biaisés,mais vous persisté a croire que si vous n’etiez pas filtré vous auriez une chance,pauvre upr

      vous donnez beaucoup de leçons, mais que fait réellement l’upr ?, voyez vous, voter et coller des affiches ne suffit pas pour s’auto prétendre résistants,il est temps de changer de stratégie,vous n’êtes pas les seuls a savoir


    • glenco01 9 octobre 2020 21:16

      @Ruut

      Comment ça se fait que Nicolas Dupont-Aignan annonce sa candidature à l’élection présidentielle ?
      Il ne devait pas un avoir soit un rassemblement des souverainistes soit éventuellement une primaire ?

      https://www.francetvinfo.fr/politique/nicolas-dupont-aignan/presidentielle-2022-nicolas-dupont-aignan-candidat-a-l-election-pour-offrir-un-choix-aux-francais_4119377.html


    • Tristan Edelman Tristan 9 octobre 2020 22:18

      @Captain Marlo
      Je ne sais avec quelles lunettes déformantes vous avez pu conclure que ce texte était européisme et anarchiste. Déjà un anarchiste européiste c’est un contre sens. En revanche je vais plus loin : sortir de l’Europe et du capitalisme. Le souverainiste reste à chemin. Les anarchistes je n’en ai personnellement jamais rencontré.


    • Captain Marlo Captain Marlo 10 octobre 2020 09:01

      @infraçon
      Bref, mesurez vos propos, évitez les répétitions fastidieuses. Merci d’avance.


      Personne ne vous oblige à lire mes commentaires. Si ce n’est pas de la censure que de donner l’ordre de se taire, on se demande ce que c’est ?
      Si c’est ça votre « société fraternelle », ça commence bien mal !
      Vous allez « fraternellement » réinventer le Goulag  ??
      .
      Je fais ce que je juge utile sur un forum ouvert à tout le monde !

      Et j’ai lu votre billet « La possibilité d’une société fraternelle », que d’illusions !
      .
      Vous croyez qu’un super programme peut fédérer et changer la situation.
      Souvenez vous du super programme de Thessalonique de Syriza !

      Pas une seule mesure n’a été mise en place, la BCE a fermé le robinet bancaire de la Grèce, circulez, ya plus rien à voir ! 

      •  

      Vous oubliez juste un détail : dans l’UE, les citoyens n’ont pas droit à la parole.
      Nous ne sommes pas en démocratie, et les Institutions européennes sont bien plus puissantes que vous ne l’imaginez. Junker a été très clair : « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens ! ».
      .
      Etienne Chouard :« L’UE est un piège fasciste & anti social », la voilà la réalité que vous ne voulez pas voir. Pour retrouver la démocratie, il faut vivre dans un pays indépendant & souverain, c’est la condition première.

      Les décisions doivent être prises en France, pas à Washington, Berlin, Francfort ou Bruxelles, par des gens élus par personne.

      PS, Nous ne sommes pas d’accord, mais comme je suis démocrate, je ne vous insulte pas et je ne vous interdis pas de vous exprimer. Bonne journée.


    • Captain Marlo Captain Marlo 10 octobre 2020 09:08

      @Xenozoid
      mais vous persisté a croire que si vous n’etiez pas filtré vous auriez une chance,pauvre upr 

      Vous me fatiguez, ça fait 10 fois que je vous montre les manifestations de l’UPR !

      Et si vous croyez que les mondialistes vont rester 1000 ans au pouvoir, vous vous trompez ! Les empires finissent tous par éclater.

      Et vous, vous faites quoi exactement pour que les Pays Bas retrouvent leur souveraineté ? Rien, à part cracher sur l’UPR.

      Mais c’est vrai qu’un pays comme les pays Bas, devenu paradis fiscal, trouve bien des avantages à rester dans l’UE...


    • Captain Marlo Captain Marlo 10 octobre 2020 09:24

      @Tristan
       : sortir de l’Europe et du capitalisme

      C’est simple, quand on ne part pas de la réalité des Traités européens qui nous sont imposés, et qu’on ne parle pas d’en sortir, on est européiste.

      Et ceux qui parlent « de projets à la base », localement, ce sont les anarchistes, comme Michel Onfray, qui est régionaliste. Et vous proposez quoi à la place du capitalisme ?
      .
      Je considère que le programme de l’UPR, copie actualisée du programme du CNR, combat le capitalisme mondialisé, et assure une redistribution des richesses. C’est à mon avis, ce que souhaitent les Français. 
      .
      Je ne crois pas du tout qu’ils aient envie de vivre comme à Cuba, ou en Chine, qui sont des pays capitalistes d’état. Ils sont gérés par le Parti sans aucune transparence, et avec une police politique omniprésente. Vous croyez que ça intéresse les Français ?
      .
      Le seul exemple qui me semble intéressant, c’est le Venezuela, et le pouvoir donné aux Communes par Chavez, vous avez mieux en magasin ?


    • Tristan Edelman Tristan 10 octobre 2020 09:41

      @Captain Marlo
      Vous ne lisez pas les textes proposés : c’est votre choix prosélyte. Vous y découvrirez que les traités on les a lus et d’ailleurs avec l’aide de gens de l’UPR très calés sur ce point. Mais ne voyant jamais plus loin que l’utopie juridique. Dommage.

      A la place du capitalisme ? Déjà écouter les autres. Et puis du terrain avant les idées sinon on tourne en rond. Cela suppose de pouvoir se rassembler. Ca fait déjà beaucoup non ? A moins que vous ne vouliez un programme tout fait ?

      Oui c’est vrai il faut aller voir au Vénézuela ... dès que possible.


    • infraçon infraçon 10 octobre 2020 10:36

      @Captain Marlo

      Je ne demande pas de vous taire, je vous demande d’écrire des articles et non pas de truffer les commentaires des articles des autres de panneaux publicitaires répétitifs et polluants  !

      Lire un billet c"est bien, mais ne pas lire les documents plus complets auxquels il renvoie et interpréter le billet à sa guise c’est pô bien

      allez salut Marlo, et bonne pollution alors.


    • Xenozoid Xenozoid 10 octobre 2020 18:02

      @cettegrenouilleci

      Et vous, Xeno, que faites-vous à part cracher sur ceux qui ont choisi de retrousser leurs manches au service de la collectivité ?

      je ne suis pas ici pour jouer dans le bac a sâble,si c’est votre idée de resistance a votre bon coeur,restez dedans,je jure à cette second t de ne plus jamais dire quoi que se soit sur l’upr, si l’upr arrete de prendre les autres qui ne pense pas comme eux, pour des cons avec des réponse d’ado boutonneux et des discours qui ne sont pas a voir car il n’y a rien derriere si ce n’est voter pour un systeme que vous semblez utiliser avec aise sur le net....du vent virtuel restez sur le net,voilà a quoi ça sert...
      je ne répondrais plus continuer votre stratégie....


    • Xenozoid Xenozoid 10 octobre 2020 18:13

      @Captain Marlo

      je ne fais pas comme toi et je ne pense pas comme toi,pour moi tu es un con qui a besoin surtout de sortir de ta cheville....bye je vous laisse a vos chiffres et vos chiffres,vous n’etes pas different des fashots et les autres qui ne pointe du doigt que l’autre...vous etes bloquez et je vous laisse ,farwell adios adieu vaarwel


    • Captain Marlo Captain Marlo 11 octobre 2020 10:00

      @alinea
      Et ça, c’est pas l’UE. Le covid, c’est pas l’UE ; le délire collectif, c’est pas l’UE, les mensonges d’État, c’est l’UE/EU, comment on dit ? ah oui, la communauté internationale ?

      C’est l’UE, entre autres, qui n’a rien fait pour aider les pays européens comme l’Italie contre le Covid. Ne rien faire = laisser faire le Covid.

      Ils sont tous mondialistes et leur projet est mondialiste :« Une Constitution universelle pour un Etat Global, sous les couleurs de l’agenda 2030 »
      .
      Junker, c’était bien le Président de la Commission européenne jusqu’en 2019 ?

      Regarde bien ces photos, et la broche des mondialistes que portent Junker, Bill Gates et Macron au revers de leur veste !
      .
      Voilà la photo grossie de la broche Global Goals.


    • Captain Marlo Captain Marlo 11 octobre 2020 10:06

      @infraçon
      je vous demande d’écrire des articles et non pas de truffer les commentaires des articles des autres de panneaux publicitaires répétitifs et polluants !

      Et moi je vous demande de me lâcher les baskets ! Ecrire des articles que vous pourrez tout à loisir interdire de publication, vous me prenez pour un perdreau de l’année ?

      Doctorix a des centaines de billets qui n’ont jamais été publiés sur Agoravox ! Commencez donc par les publier et par écrire au CSA pour que la censure médiatique de l’UPR soit levée !


    • babelouest babelouest 11 octobre 2020 10:33

      @Captain Marlo (le 10, 19h28)
      Si les Français sont d’accord pour le pseudo article 50, il seront d’accord pour sortir tout court, sans besoin de ce machin morceau de leur carcan. L’enjeu est de mettre TOUT en œuvre immédiatement, comme si l’union européenne n’avait jamais existé.
      .
      En 1969, un vieil ami (plus de 70 ans) me disait, chez lui où j’étais invité, « Au temps du CNR nous n’hésitions pas à proclamer “Nous sommes le gaullisme révolutionnaire !” » : ils préconisaient une société basée sur des sortes de coopératives, le contraire du capitalisme, quoi. Dommage, le premier ministre de l’époque ne l’entendait pas de cette oreille. Dès cette époque-là la France commençait à être noyautée par les mêmes qu’aujourd’hui.
      .
      Donc article 50 ou pas, il faudra attendre que nos compatriotes se réveillent. Mais franchement cela me ferait mal partout d’abaisser à utiliser sans raison une pseudo-disposition laissée par l’adversaire, disposition-piège. Il suffit de voir combien l’Angleterre, qui fut toujours un pied dedans, un pied dehors, eut de difficultés pour passer à la démarche un pied dehors, un pied dedans alors qu’elle avait gardé sa monnaie (et pas que sa monnaie) indépendante.


    • sylvain sylvain 8 octobre 2020 13:30

      un texte réaliste, qui malheureusement pointe une impuissance heureusement confortable .


      • Tristan Edelman Tristan 9 octobre 2020 22:20

        @sylvain
        Impuissance heureusement confortable c’est vrai, jusqu’au moment où on ne croit au confort ni à l’impuissance.


      • Patrick Samba Patrick Samba 8 octobre 2020 15:57

        Bonjour Tristan,

        un constat sans concession. Tout à détruire et tout à reconstruire. A défaut de réalisme, ou de le faire dans la réalité, il faut toujours le faire en pensée. Quand la crise est globale et profonde, il faut penser global et profond. Magistral.

        Ayant moi-même participé au mouvement des GJ, j’apprécie le regard, lequel est sans amertume. La foi dans l’intelligence collective. La nécessité de la Résistance quand les forces du profit et de l’asservissement sont en marche forcée.

        Mais pour ce qui est du présent, je suis trop convaincu de la fureur du délire collectif pour ne lui laissér que cette place : « On sait que l’Etat peut promulguer des règles sanitaires absurdes, sachant que le monde pris de délire collectif suivra. »

        C’est exact si on remplace « délire collectif » par « peur ».

        Mais justement et contrairement à la peur, le délire collectif ne se maitrise pas. Et je sais qu’ils ne l’avaient pas prévu (ils : les divers groupes d’influence philosophique, économique, politique à l’œuvre dans cette crise, qu’ils aient été conspirateurs ou seulement opportunistes)

        Et donc le resert n’est pas à espérer, il est déjà là. A nous de savoir si nous saurons chevaucher le cheval fou (ou la tempête. Je crois que c’est ce mot qu’avaient utilisé en 59 les psy dans leur conclusion du rapport commandé par l’ONU sur l’énergie nucléaire). Et d’ailleurs l’énergie nucléaire et sa technologie, ainsi que les manipulations génétiques, l’extra-corporéité de la fécondation et du développement foetal sont bien les grands absents de ton texte.

        En même temps on peut pas tout dire dans un article. Mais quand même...



        • alinea alinea 8 octobre 2020 22:27

          @Patrick Samba
          Super ce site !! bon, vingt quatre heures ne suffiront pas pour tout lire voir et entendre, d’un côté l’imagination débordante des cinglés qui ont le pouvoir d’interdire, et de réprimer, mais d’un autre côté aussi, celle de tous ceux qui passent à côté. ( c’est un sujet important qu’il faudrait aborder !!!)
          ( je vais doucement, pour l’instant, je n’ai regardé que le gendarme !!)
          Merci


        • Tristan Edelman Tristan 9 octobre 2020 22:33

          @Patrick Samba
          Bonjour Patrick,
          merci encore de tes commentaires. 
          Empédocle rappelle que la pensée c’est l’être, juqu’au moment où la pensée se divise de l’être. J’essaye de retrouver l’union des 2 en pensant global et profond. 

          Oui sans amertume tu le sens parce que tu as vécu ce mouvement. Mais pour beaucoup le réalisme est un pessimisme. Ils n’osent pas encore ouvrir les yeux. Et pourtant le réalisme est le point de départ d’un changement.

          Vrai pour le délire collectif. Il faut que j’aille visiter plus ce concept. Ca ne saurait tarder. Ici peur est plus juste.

          L’énergie nucléaire fait partie de ma critique globale de la technologie sous l’empire du Capital. Les manipulations génétiques également. Mais en effet cela soulève des problèmes éthiques qui mériteraient d’être approfondis.


        • Sarah Volt 8 octobre 2020 18:45

          @tristan... j ai pluplussé l article ce matin, il faudra que je vous lise à tête reposée mais votre analyse m’a semblé très juste ce matin alors merci de vous être donné tout ce mal pour cette analyse. J attends avec impatience la résistance numéro 2, je pense qu’une analyse Juste de l état des lieux des débordements de la 5 ème république nous permettrait de nous acheminer vers de nouveaux fondements pour la genèse d.une 6 ème république, plus démocratique avec Obligation de garde fous pour éviter les dérives qu on connaît depuis ces dernières années.


          • Captain Marlo Captain Marlo 8 octobre 2020 19:25

            @Sarah Volt

            En quoi une 6e république et une autre Constitution, sans sortie de l’UE, changerait quoi que ce soit ? Les autres pays européens ont tous une Constitution différente de la Ve république, pourtant, ils appliquent tous les traités.
            Exemple des GOPé pour les 28 pays européens.
            .
            La Constitution qui s’applique en France, c’est le Traité de Lisbonne. Le Droit européen est supérieur aux Droits des Etats, de manière absolue, y compris dans le domaine constitutionnel ! Les Constitutions doivent être conformes au Droit communautaire. La Constitution française a été bidouillée plus de 20 fois pour être compatible avec les pertes de souveraineté induites par les Traités.
            .
            "(...) La primauté du droit européen sur les droits nationaux est absolue. Ainsi, tous les actes européens ayant une force obligatoire en bénéficient, qu’ils soient issus du droit primaire ou du droit dérivé.

            De même, tous les actes nationaux sont soumis à ce principe, quelle que soit leur nature : loi, règlement, arrêté, ordonnance, circulaire, etc. Peu importe que ces textes aient été émis par le pouvoir exécutif ou législatif de l’État membre. Le pouvoir judiciaire est également soumis au principe de primauté. En effet, le droit qu’il produit, la jurisprudence, doit respecter celui de l’Union.

            La Cour de justice a estimé que les constitutions nationales sont également soumises au principe de primauté. Il revient ainsi au juge national de ne pas appliquer les dispositions d’une constitution contraire au droit européen....etc

            .
            Comme l’explique Etienne Chouard, « L’UE est un piège fasciste et anti social ».
            Ce qui est révolutionnaire aujourd’hui, c’est de se rassembler pour en sortir !


          • Tristan Edelman Tristan 9 octobre 2020 22:36

            @Sarah Volt
            Merci Sarah, c’est gentil, parce que j’y ai mis du temps pour formaliser l’expérience et faire des propositions !
            En revanche, je n’ai personnellement plus aucune croyance en les Institutions, même révisées.
            Je travaille au numéro 2 ! Pour bientôt )))))


          • Captain Marlo Captain Marlo 8 octobre 2020 20:33

            Un livre qui nous redonnerait de l’espoir ? De Christophe Guilluy : « Le temps des gens ordinaires », les classes populaires, les Gilets jaunes !

            Celles qui ont été abandonnées par la Gauche à la sauce Terra Nova....

            "(...) A la une du New York Times habillés d’un gilet jaune, poursuivis par les journalistes britanniques à l’occasion du Brexit, fêtés comme des héros pendant la crise sanitaire, redevenus des sujets d’études pour les chercheurs, de nouvelles cibles du marketing électoral pour les partis, les gens ordinaires sont de retour.

            Les « classes populaires », le " peuple « , les » petites gens " sont subitement passés de l’ombre à la lumière. Les « déplorables » sont devenus des « héros ».

            Cette renaissance déborde désormais des cadres du social et du politique pour atteindre le champ culturel. De Hollywood aux rayons des librairies, la culture populaire gagne du terrain. Ses valeurs traditionnelles, - l’attachement à un territoire et à la nation, la solidarité et la préservation d’un capital culturel - imprègnent tous les milieux populaires....

            .

            Mais la Gauche est fâchée avec la nation ! Jacques Sapir, qui s’épuise à donner quelques rudiments à la Gauche sur l’euro et sur les questions monétaires, finit par péter un câble ! « Les chauve-souris, yen a mare » !!

             


            • alinea alinea 8 octobre 2020 21:44

              En ce qui,concerne la monnaie, Marc Jutier a fait un énorme boulot.je t’envoie un lien à partir duquel tu pourras approfondir si ça te paraît intéressant :

              mouvement-monnaie-juste

              L’utopie, est un beau rêve en temps de paix ! aujourd’hui : on vit, et que cette vie soit fructueuse, économe d’un côté, et généreuse de l’autre ; nos rencontres, nos échanges, c’est la vie. Je trouve qu’elle a pris une belle couleur jaune voici presque deux ans !

              complotisme, allez, j’ose : Complotisme ? Vraiment ? - AgoraVox le média citoyen

              ... Je ne suis pas sûre qu’il s’agisse de croyances : c’est un bain, dans lequel tout le monde est tombé, plus ou moins jeune ; les plus jeunes étant évidemment les plus fragilisés.

              Ma radicalité a trouvé des mots bien portés ! ( comme j’en parle souvent, j’ai l’impression de faire de la pub, mais je jure que je ne suis pas dans ce registre !!!).

              la radicalité, c’est comme l’épure, elle remet les choses d’aplomb mais laisse, d’évidence, la liberté de chacun, le goût de chacun...de s’exprimer et de l’orner, tout en la respectant !

              (114) Francis Cousin : On ne peut plus rien réformer si on ne détruit pas tout - YouTube

              ( tout est bon chez lui, plein d’entrevues et de conférences.. je n’ai pas trouvé son livre, mais je chercherai mieux !)

              Bon, je vais faire une petite pause, et reviendrai annoter ton très chouette texte plus tard !! sauf si quelqu’un crie:non !! pitié !

              merci pour ton travail en tous cas.


              • Tristan Edelman Tristan 9 octobre 2020 22:43

                @alinea
                merci Alinea, j’aime la spontanéité de ton texte sur le complotisme, et je regarderai avec attention celui sur la monnaie. Francis Cousin me plaît aussi beaucoup.


              • alinea alinea 8 octobre 2020 22:22

                C’est curieux qu’il y ait ce confinement si bien vécu, semble-t-il, par un paquet de gens, qui, d’un autre côté, les mêmes j’en suis sûre, étaient terriblement, depuis 1992, convaincus que sauter dans un avion pour faire un tour à l’autre bout du monde était une évidente liberté que chacun devait avoir. Quitte à payer quelqu’un pour planter quelques arbres de manière à équilibrer la production de CO2 !

                Ce qui se passe au niveau psychologique, dans ces strates privilégiées de la société, est vachement intéressant ; sauf que ça m’énerve depuis le début du millénaire : cette affectation à l’intérêt du bien être du reste du monde, de la part de ceux à qui il ne coûte rien de le dire, a induit un paquet d’attitudes, d’offuscations, d’indignations, dignes de Hessel !! Mais peu opérantes, on peut le dire.

                En attendant, le bon sens paysan est passé aux oubliettes de l’histoire ! Or, ce bon sens, cette décence chère à Orwell, et à Michéa, sont les seules bases « correctes » d’une vie ensemble.

                Leurs robots, leurs calculs, n’ont pas encore trouvé mieux !!


                • Tristan Edelman Tristan 9 octobre 2020 22:46

                  @alinea
                  Oui l’indignation pour ne pas se révolter, c’est l’hypocrisie vindicative des anciennes breloques religieuses. Les robots m’intéresseront éventuellement quand ils se révolteront, sans un programme de révolte.


                • JC_Lavau JC_Lavau 10 octobre 2020 09:44

                  @alinea : « équilibrer la production de CO2 ». Les canulars de la propagande ont pleine prise sur toi.
                  C’est toujours du canular religieux. Ils vous font croire que les gaz polyatomiques, dont le CO2, sont « à effet de serre ». Première escroquerie.

                  Ils vous dissimulent la grave pénurie en CO2 atmosphérique, pour 95 % des espèces végétales terrestres : seconde escroquerie.

                  Troisième escroquerie : vous convaincre qu’une phase de réchauffement dans l’actuelle oscillation climatique, sera néfaste, voire « 
                  catastrophique ».

                  Ils ne reculent devant rien. Aucun honneur, aucune honnêteté.


                • alinea alinea 10 octobre 2020 10:16

                  @JC_Lavau
                  Vous perdez la mémoire Lavau ! Je parle

                  pour ceux qui le disent, et qu’ils font, quand ils rentrent de Thaïlande ou d’ailleurs.
                  Perso, je n’y crois pas.


                • Captain Marlo Captain Marlo 11 octobre 2020 10:43

                  @alinea
                  Or, ce bon sens, cette décence chère à Orwell, et à Michéa, sont les seules bases « correctes » d’une vie ensemble.

                  Il ne peut pas y avoir de bases de vie « correctes » d’une vie ensemble dans une dictature coloniale. Chavez : « Allez au diable Yankees de mierda, nous sommes déterminés à être libres ! »
                  .
                  Mais la liberté n’intéresse pas les européistes. Pourtant, nous vivons dans une colonie de l’Empire américain. Un continent occupé militairement, c’est quoi, sinon une colonie ?
                  .
                  L’armée américaine occupe l’Europe depuis son débarquement en Normandie.
                  Elle a des bases militaires (y compris nucléaires) en Turquie, Espagne, Italie, Grèce, Allemagne, Belgique, GB, Kosovo, Islande, Pays Bas et au Portugal.
                  Et François Hollande a autorisé des bases de l’ OTAN en France en 2016.
                  .
                  Nous sommes occupés militairement par une armée étrangère, pour les propres intérêts des USA. Chavez en ferait une jaunisse, mais pas les européistes, pour eux, tout est normal !


                • alinea alinea 11 octobre 2020 11:37

                  @Captain Marlo
                  Je ne suis pas Jeanne d’Arc, hélas, je ne saurais bouter hors de France l’ennemi outre océan : il y a trop d’heureux collaborateurs et complices très hospitaliers et généreux à l’intérieur de l’hexagone.


                • alinea alinea 8 octobre 2020 22:34

                  Je sais bien que je suis un gros bébé qui aime les étoiles, mais je voulais juste signifier qu’il y a un gros problème d’étoiles sur ce fil !

                  Alors ne vous vexez pas d’être peu étoilés !!


                  • Tristan Edelman Tristan 9 octobre 2020 22:48

                    @alinea
                    Le tout c’est de continuer à marcher sur le fil, c’est un beau moment pour se rappeler la beauté de la marche, équilibre déséquilibre, risque, que veux-tu : vivre ou mourir confiné ?......


                  • alinea alinea 8 octobre 2020 22:48

                    renouer avec les cultures...

                    Depuis les grèves de 2010, date certaine en ma mémoire, j’ai compris qu’il fallait arrêter les rassemblements, les manifestations, les réclamations, les râleries.

                    À cette époque, je ne sais pas si vous en avez souvenir, mais le président de la République Sarkozy a dit : tout le monde se fout de vos manifestations : mon divorce est plus intéressant. ( je l’ écris comme ça spontanément ce soir, mais,je vous jure que c’était le fond du dire).

                    Alors, j’ai compris ( et Sarkozy fut loin de réprimer aussi violemment les manifestants que ne le fait Macron) ; aussi, j’exhorte mes jaunes, mes rouges, mes verts, et mes noirs concitoyens convaincus, de se sentir connivents et soutenus, et d’agir en guérillas, sans jamais se réunir à plus de dix, et encore. Ce qui tombe bien, Macron, cette âme pure n’a pas réfléchi avant d’imposer cette loi.

                    la résistance, la guérilla, ce n’est en bande qu’on la mène. Mais avec la confiance.

                    Il faut compenser l’absence de chaleur humaine de la présence immédiate des manifestations ( les gens adorent manifester ), par la chaleur humaine du soutien connivent.


                    • alinea alinea 8 octobre 2020 22:50

                      @alinea
                      (je t’autorise, Tristant à virer mes commentaires si tu les juges trop compromettants !!!)


                    • Tristan Edelman Tristan 9 octobre 2020 22:51

                      @alinea
                      La confiance et les pactes d’amitié (même si ça ne dure point) sont le feu des guérillas. Oui les Rond-Points ont été pour moi cette découverte de la connivence inconsciente à un degré collectif ; et mon ego déjà peu développé est parti en fumée pour ma propre joie !


                    • Tristan Edelman Tristan 9 octobre 2020 22:52

                      @alinea
                      Absolument pas ! Au contraire : je suis honoré que ce texte t’inspire !


                    • Captain Marlo Captain Marlo 10 octobre 2020 09:32

                      @Tristan
                      Les Gilets jaunes ont échoué, d’une part à s’organiser, d’autre part à ouvrir un perspective réaliste.

                      Quand on ne met pas en cause l’Union européenne, on ne peut qu’aller dans le mur. Ils ont soulevé avec le RIC le manque de démocratie, mais ils restent enfermés dans le cadre que les médias, les syndicats et la classe politique leur sérine : c’est Macron qui décide !

                      Quand on se trompe de cible, on perd forcément.


                    • Patrick Samba Patrick Samba 10 octobre 2020 15:35

                      @Captain Marlo
                      Les Gilets jaunes n’ont en rien échoué. Ils ont brandi l’esprit de Résistance et lui n’est aucunement retombé. Seule une répression comme on n’en avait jamais vu à réduit considérablement leur présence physique.
                      Mais l’esprit de Résistance a fait des petits partout ! Et on le voit très bien sur Agoravox concernant la covid.
                      Malheureusement en plus de la répression, la covid a éclaté les groupes GJ. Mais il y en encore de nombreux !


                    • Patrick Samba Patrick Samba 10 octobre 2020 18:43

                      @cettegrenouilleci
                      vous avez une vision traditionnelle de la politique qui trouve à s’exprimer de manière intellectuellement très confortable au sein de l’UPR, parti des plus classiques avec un père-président et une structure hiérarchique pyramidale.
                      Mais c’est terminé tout ça.
                      Oui certains espèrent, et y parviendront peut-être, instaurer ce système à l’échelle mondiale à la faveur de la panique covidienne (mais ils ne savent pas qu’elle s’est transformée en réel délire, véritablement pathologique, immaitrisable. Et donc en fait ils n’y arriveront pas).
                      Le GJ refusent, comme la jeunesse, la pyramidalité du pouvoir. Ils veulent un pouvoir relocalisé au plus près de chez eux qu’ils ont appelé le « communalisme ».
                      Jamais il ne feront ce que vous appelez de vos vœux. Jamais. Parce qu’ils ne l’ont jamais voulu.
                      Cessez de projeter vos schémas et vos vieilles balivernes sur le nouveaux résistants, et nouveaux constructeurs.
                      Si la dictature mondiale ne nous écrasent pas, un nouveau monde va naitre.
                      L’UPR n’en fera jamais partie.


                    • Tristan Edelman Tristan 10 octobre 2020 19:32

                      @Captain Marlo
                      Le problème encore une fois est que vous avez une vision extérieure des GJ c’est dire une vue des médias que vous dénoncez par ailleurs, dont vous êtes victime sans doute sans le savoir. Bien sur que nous avons remis en question l’E.U, etc. mais en fait, on ne peut pas vraiment discuter malheureusement. Il s’agit d’une autre réalité. Nous sommes allés tellement plus loin que le RIC, l’U.E, Macron, la démocratie, l’organisation, etc, plus loin que la politique et le débat d’idées... mais c’est une question de vécu.


                    • Tristan Edelman Tristan 10 octobre 2020 19:36

                      @Patrick Samba
                      Cher Patrick, que dire : vous voyez juste. Rien à ajouter. En effet l’esprit de résistance, la répression, la covid, le recul qui s’ensuit, les nouvelles propositions, il s’agit de vécu. Les idées suivent enrichies. Comment faire comprendre à ceux qui n’ont pas vécu la tempête anti-dogmatique des GJ quelle que soient nos erreurs ? Mais au moins on les a expérimentées ces erreurs !


                    • Tristan Edelman Tristan 10 octobre 2020 19:55

                      @cettegrenouilleci
                      A vrai dire la réponse de P.Samba est totalement juste. Ce n’est que ce que vous dites soit faux, mais c’est trop intellectuel.

                      Nous nous sommes positionnés sur l’échiquier politique qui nous rejetés en disant que nous n’avions pas de représentants, ni de programme. Que dire ?... Pas de représentant ? C’est une politique horizontale que nous défendons. Pas de programme ?... C’est faux nous avons remis en question tous les aspects de la politique, avec il faut le dire, plein de débats houleux ! Mais pour cela il faut être à l’intérieur du mouvement. 

                      Pour ce qui est de l’U.E, nous sommes sur les même positions : sortis des traités, du dollar etc mais aussi de la politique pyramidale et souverainiste. Et on ne croit plus un instant dans les utopies juridiques. Art 51... ça fait rire.

                      Nous avons appris que personne ne peut dire ce qu’il faut faire avant ou après. Il n’y a pas de méthode rationnelle dans ce bouillonnement. Tout dépend de la situation. Le Brexit n’amène pas l’égalité miraculeusement.

                      Enfin ce n’est pas vrai : toutes nos alliances ont affaibli le Mouvement pour les raisons que j’évoque dans le texte. Pareil pour le RIC. Toutes les méthodes semblent jolies sur le papier des idées. Sur le terrain ça n’a pas tenu 6 mois.
                      Nous avons accueilli Chouard, Ruffin, Asselineau (qu’on a du suivre au fin fond d’une salle communale qu’on lui a trouvé au dernier moment pour des raisons de politique politicienne minable contre lui), économistes du monde diplo, philosophes et tant d’autres. Je peux vous assurer, malgré tout ce qu’il nous ont enseignés et que nous avons pris, qu’ils avez TOUS en commun d’être hors sol.


                    • Tristan Edelman Tristan 10 octobre 2020 20:06

                      @Patrick Samba
                      C’est vrai qu’ils restent emprisonnés dans un vieux monde. Ils n’ont pas pris le train en marche. Vous avez, par je ne sais par quel biais, compris le coeur des GJ et la Révolution complètement innovante en cours.
                      Oui c’est vrai cette relation au Père. D’ailleurs c’était assez drôle parce que pendant les manifestations et les assemblées, les gens de l’UPR étaient complètement fixés sur l’U.E de manière un peu pathologique. J’ai vu passer quelques trotskistes et maoïstes un peu dans le même moule obsessionnel, mais là vraiment antipathiques.
                      Le Capital, dont l’U.E est une pièce centrale pour nous européens, n’est jamais évoqué, comme si De Gaulle et le retour aux banques centrales allaient changer la précarité. Bravo pour vos interventions éclairantes pour moi également.


                    • Patrick Samba Patrick Samba 10 octobre 2020 22:49

                      @cettegrenouilleci

                      Mais c’est nous le monde réel !

                      Vous, vous faites partie du passé.

                      Mais on accueille qui veut ! Et sans mentor omnipotent et ne connaissant que l’autoritarisme pour organiser la vie en commun.


                    • Captain Marlo Captain Marlo 11 octobre 2020 10:59

                      @Patrick Samba
                      Seule une répression comme on n’en avait jamais vu à réduit considérablement leur présence physique.

                      Et on le voit très bien sur Agoravox concernant la covid.

                      Et ce n’est qu’un début, Castaner & Macron ont passé 4 fois des commandes d’armement contre les manifestants, y compris des armes de guerre.

                      Je crois plutôt que c’est la colère qui prospère et s’accumule couche après couche...
                      La résistance contre la gestion du Covid par le gouvernement, d’accord.
                      Sinon, la colère reste engluée dans l’hexagone sans vision d’ensemble.
                      Chercher la cause des causes, pas question !

                      La preuve, chaque fois que j’explique que nous ne sommes ni libres ni souverains, je prends une volée de bois vert de la part de la secte européiste, aussi nombreux que des puces sur un chien !


                    • Tristan Edelman Tristan 11 octobre 2020 15:06

                      @cettegrenouilleci
                      L’autre réalité c’est le réel justement. Que dire... venez sur le terrain vous confrontez et sortez des neurones froids et du computer, si vous l’osez.


                    • alinea alinea 11 octobre 2020 10:37

                      Intéressant échange ; moi je vois

                      des gens qui ont une recette, qu’ils croient magique pour pouvoir s’y tenir, comme on le voit avec constance. Et puis les écartés ( en opposition aux encartés !!) qui savent, avec beaucoup d’intuition, que c’est le terrain qu’il faut travailler, enrichir, pour qu’il sorte des semailles de bons fruits. Les Gilets Jaunes ont compris le monde avec leur cœur et maintenant, à l’occasion de ce mouvement, approfondissent leurs connaissances ; et ceci c’est définitif, il n’y a pas de changement d’idée possible derrière ! parce que ce n’est pas une idée, c’est l’expérience, ce savoir empirique qui se transmet de génération en génération. Les jeunes GJ ne diront pas ! ah que j’étais con et fou quand j’étais jeune... ! comme l’ont dit des soixante huitards !

                      C’est vrai que certains GJ se sont désespérés de voir que le mouvement ne grossissait pas, sachant que le peuple n’est fort que de son nombre, mais, ceux que je connais, ont gardé dans le cœur, et dans la tête toute cette « renaissance », ils ne sont pas rentrés dans leur quotidien comme ils en étaient sortis et ils en ressortiront volontiers le moment venu ; il faut dire que c’est vrai que nos actions sont maigres et peu gratifiantes, vu notre espace.

                      ...

                      Ce qui est pénible avec l’ UPR c’est que c’est un parti figé, on dirait qu’ils arrêtent le temps pour garder possible leur recette, on dirait qu’ils ne savent pas que la vérité est plurielle et mouvante.

                      bref... tant de choses à dire ; à relire, en si peu de mots, c’est étriqué !! tant pis.


                      • Captain Marlo Captain Marlo 11 octobre 2020 11:15

                        @alinea
                        Ce qui est pénible avec l’ UPR c’est que c’est un parti figé, on dirait qu’ils arrêtent le temps pour garder possible leur recette, on dirait qu’ils ne savent pas que la vérité est plurielle et mouvante.

                        Non ma belle, la vérité, c’est la vérité, et ce n’est pas mouvant du tout ! Ou alors il faut mettre tous les historiens au chômage en leur interdisant des travailler sur les archives ! Toutes analyses de l’UPR fournissent les documents, les sources, les archives sur lesquelles elle s’appuie, comme devrait le faire tout historien ou journaliste.
                        .
                        Pourquoi les européistes ne vont pas vérifier sur le site de l’UPR ce qu’on leur a raconté ? Parce que le déni protège de la désillusion d’avoir été trompé, et qu’il est plus facile de tromper les autres que d’admettre qu’on a été trompé.
                        .
                        Par exemple on nous a raconté qu’il existait un couple franco allemand, c’est du pipeau. La zone euro a été décidée en 1965 à Washington entre Marjolin de la Commission européenne et les Hauts fonctionnaire US etc

                        Mais tu préfères faire l’autruche, c’est un choix de vie.


                      • alinea alinea 11 octobre 2020 11:33

                        @Captain Marlo
                        Je parlais d’avenir ! vous savez très bien ce que je pense du travail de Asselineau, alors c’est quoi cette incompréhension de ce que j’écris ?
                        Et puis, si on regarde bien, la passé est mouvant aussi qui ne se ressemble pas selon qui le regarde.
                        J’ai aucune envie de ferrailler, comme on le fait depuis huit ans, à chaque élection !


                      • eau-mission eau-pression 11 octobre 2020 11:41

                        Bonjour @alinea

                        En 68, nous avions le même âge à peu de choses près. Ce peu de choses peut suffire à changer nos impressions de l’époque. Ce fut peut-être la dernière génération à pouvoir vivre hypocritement sa crise d’adolescence.

                        Chez les adhérents de l’UPR, il y a majoritairement (je crois) un désir que les règles soient respectées. Mais faut-il voir les règles comme des conventions immuables ? Si oui, tes objections sont définitivement vraies. Mais c’est non ...


                      • alinea alinea 11 octobre 2020 11:46

                        Bien sûr eau-pression, dans les faits ils ont tort de croire tout immuable ! l’UE tombera toute seule, on peut aller jouer aux billes : personne n’a jamais vu un empire qui tient si mal debout, et tous les empires sont tombés...
                        ( ma réponse est volontairement hypocrite-ambiguë !!), mais correspond à ce que je pense bien sûr.


                      • babelouest babelouest 11 octobre 2020 11:57

                        @eau-pression il est pourtant important de se dire au moins que les règles sont perfectibles, et même que certaines (pas toutes) sont néfastes. C’est comme d’habitude le conflit entre le légal et le légitime, qui sont tous les deux interprétables même si le légal s’en défend.


                      • babelouest babelouest 11 octobre 2020 12:37

                        @cettegrenouilleci je vous entends fort bien. Je sais que le contenu social de votre parti est pauvre. Je sais aussi que pour vous il importe justement d’utiliser « les moyens légaux » d’un article de traité que les Français ont refusé (n’oubliez pas selon la Constitution article 3 que seul le Peuple en son ensemble est souverain, pas une partie de celui-ci même soit-disant « élue » alors que les conditions d’élection sont pour le moins biaisées, faussées, et ce de plus en plus. Il en découle que le Peuple peut rejeter des dispositions prises soit-disant « en son nom » alors rien n’est plus inexact.
                        .
                        L’acceptation de ce traité (dont l’“article 50” ) étant frappée de nullité (quoi qu’en pensent des oligarques extérieurs), seule l’utilisation des conventions internationales — Vienne 1969 art 62 et 63 — nous permettra de nous déclarer libres vis-à-vis de l’union européenne. Malgré l’opposition à ce raisonnement de Captain Marlo. Mon raisonnement est simple : n’étant PAS entrés dans l’union, nous n’avons même pas à en sortir. NOUS le Peuple de France. De même qu’en 1944 quand de Gaulle a débarqué à Bayeux, et que quelqu’un lui a proposé de déclarer la République, il a répondu que la République n’avait jamais cessé d’être, elle n’était qu’en exil. Ce qui tournait la page de l’épisode Vichy, ouvert par la traîtrise du parlement le 10 juillet 1940. On efface, et on continue. Il est seulement extrêmement dommage que sont restés de cette « aventure » l’ordre des médecins dangereux pour la santé de tous, et les GMR devenus CRS, groupes armés rappelant fâcheusement les milices.


                      • babelouest babelouest 11 octobre 2020 12:51

                        * addendum * concernant les CRS j’en ai bien connus deux, dont l’un était un proche parent : prenant de l’âge ils étaient devenus agents de la force publique nationale dans une ville où je suis très souvent allé. Tous deux étaient des forces de la nature, sympathiques.... mais le danger était bien entendu les ordres qu’ils recevaient. Comme mon grand-père dans les tranchées de 1917, auquel les officiers avant les assauts faisaient boire une eau-de-vie additionnée de quelque drogue stimulante — c’est d’ailleurs la seule chose que j’en ai su, le reste étant sans doute trop pénible, et à oublier. Rien n’a changé de ce côté-là, sauf le côté technique. Aujourd’hui on utilise le Captagon.


                      • Tristan Edelman Tristan 11 octobre 2020 15:13

                        @alinea
                        Exactement ! Nous avons beaucoup agi et même, je crois, qu’on a trop fait ; on s’est épuisé. Mais tellement appris ! Oui nous sommes dans un moment de recul, d’approfondissement, d’analyse des erreurs, des impasses, des réussites. C’est vrai que du coup les connaissances abstraites et les opinons se révèlent tellement à coté de la plaque. C’est cocasse.
                        En effet on a compris que les recettes et la pseudo rationnalité, c’est aussi tellement hors-sol. Mais tant pis pour eux : on a trop à faire pour formaliser comme on peut l’expérience brute.


                      • Tristan Edelman Tristan 11 octobre 2020 15:54

                        @cettegrenouilleci
                        Je ne sais pas pourquoi on parle autant de l’UPR. Personnellement l’expérience que j’en ai fut bonne : ils nous ont vachement aidés à lire et à déchiffrer les traités. Avec constance et patience en plus, parce que c’est pas facile avec autant de monde différent. Et Asselineau on a du le défendre sur le terrain pour avoir une salle parce que Mélanchon, je ne sais même plus comment, faisait pression. C’est surréaliste leur vaudeville politicien. Y a à raconter... Enfin... une histoire folle parmi des milliers d’autres. J’ai même été lire leur programme dans la foulée ! Le capitalisme sans les désavantages ... un beau rêve de cendrillon sur la fin. Militants sympathiques d’un autre monde. 

                        Mais quand on a vécu en continu la violence d’état on ne peut plus croire dans les urnes, l’état, L’U.E, le Capital, la marchandise, la plus value, « la police avec nous », les utopies juridiques ( même si la pression juridique peut faire partie du kit c’est vrai, mais attention ça nous a pris beaucoup d’énergie, une diversion retorse sociale-démocrate à méditer fortement !), ni même en l’immensissiiiiiiiiiiiime De Gaulle smiley
                        On commence seulement à comprendre qu’il faut compter sur nos propres forces qu’on ne connait même pas.


                      • eau-mission eau-pression 13 octobre 2020 15:16

                        Sans le vouloir, j’ai suivi un conseil qui figure en fin de texte : revenir au papier. Ma foi, inutile de sortir le crayon pour raturer ou compléter. La suite !

                        Juste deux remarques.

                        J’ai croisé un couple que leur participation active aux GJs n’a pas détourné de l’envie d’une vie autonome. Si, selon le vocabulaire des années 70, les « technologies douces » n’avaient pas baissé pavillon dans ce monde de concurrence, autonomie n’impliquerait pas une sorte d’isolement.

                        Ensuite, sur la récupération par la finance des idées de Darwin. C’est une observation de simple bon sens, et si difficile à partager : en quoi l’argent peut-il se poser en garant des risques ? Pleins de pistes pour comprendre, parmi elle l’expression : à quoi ça sert de mourir riche ?

                        Et merci pour la découverte d’une nouvelle catégorie de langage, ni procédural, ni déclaratif, surtout pas impératif, mais elfique.


                        • Tristan Edelman Tristan 13 octobre 2020 17:16

                          @eau-pression
                          Lundi prochain promis : suite !
                          Tout à fait d’accord avec vos remarques. 
                          Pour vos 2 questions... je resterai muet ici... vous touchez au coeur : la relation au risque, à la mort, à la vie... la fameuse suite promise ....
                          Merci pour le retour de conscience ... cela m’aide à affiner mon langage d’elfes...

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