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Accueil du site > Actualités > Santé > La « circulation silencieuse des coronavirus » chez les cochons inquiète (...)

La « circulation silencieuse des coronavirus » chez les cochons inquiète des chercheurs et remontre que l’élevage menace la santé planétaire

Le 11 mars, le jour même où le COVID-19 était déclaré pandémie par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et une semaine avant le début du confinement décidé par le gouvernement français, la France envoyait 2000 cochons par avions en Chine, tandis que dans le même temps, des chercheurs vétérinaires italiens avertissaient la communauté scientifique du danger de la "circulation silencieuse des coronavirus" chez ces mêmes animaux. Les cochons peuvent en effet être "porteurs asymptomatiques" des coronavirus comme le COVID-19 et constituer une vaste réserve virale de préservation, de transmission, ou d'amplification épidémique, et même de création de nouveaux pathogènes infectieux issus de multiples coronavirus différents, posant ainsi une menace planétaire à la fois pour les animaux et la santé humaine. Ces découvertes, pour autant, ne sont pas nouvelles, car la nature problématique de la consommation de ces animaux pour la santé humaine semble être connue depuis de nombreux siècles voire millénaires dans de nombreuses cultures différentes, et notamment au Moyen-Orient, où leur consommation à fin alimentaire est culturellement découragée. Aussi, l'origine porcine et humaine (élevage intensif) du COVID-2019 ou d'épidémies passées et futures n'est plus à écarter et redémontre, comme pour les grippes aviaires, que l'élevage intensif, en plus de la pandémie des maladies non transmissibles ou "chroniques" (StorzBodai et al, Gustafson et al), pose également une menace épidémique globale de nature virale sur la santé humaine.

Ces dernières semaines, la recherche scientifique en virologie a ouvert la porte à une remise en question des origines géographique et temporelle de l'épidémie de COVID-19 chez l'homme, qui pourrait très bien avoir pu commencer dès septembre 2019 et en-dehors de Chine, ce qui vient notamment corroborer la description de premiers cas de pneumonies atypiques graves dès novembre 2019 en Europe par des médecins italiens, et ce qui repose la question de l'origine de la source animale de la transmission du coronavirus à l'homme.

Le 12 mars 2020, des chercheurs vétérinaires italiens ont averti la communauté scientifique dans une courte "lettre - avis" scientifique paru(e) dans le British Medical Journal (BMJ) en exprimant leur inquiétude quant à la "circulation silencieuse des coronavirus" chez les cochons (Leopardy et al).

En effet, tout comme les humains, les cochons peuvent être des porteurs asymptomatiques des coronavirus, ce qui est susceptible de poser des risques majeurs pour la santé animale et humaine, étant donné que le cochon, avec un ADN très proche de celui des humains, peut contaminer l'homme et être également contaminé par l'homme.

La circulation subclinique des coronavirus dans les cochons pourrait représenter un risque pour les animaux et, potentiellement, pour la santé humaine. Des coronavirus différents pourraient interagir durant des coinfections, influençant à la fois la réplication virale et les conséquences pathologiques 5. La cocirculation de coronavirus est inquiétante car cela pourrait favoriser l'émergence de potentielles souches virales épidémiques par des événements de recombinaisons 6.

Pourtant, le 11 mars 2020, et de manière très étrange, le jour même de l'envoi par avions de 2000 cochons par la France en Chine, dont les bases commerciales avaient été préparées par le Président Emmanuel Macron même, lors de sa visite en Chine en novembre 2019, l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail (ANSES) publiait un avis dans lequel elle affirmait sans source scientifique aucune que la "contamination d'un animal est peu probable", qu'il n'y a "pas de transmission par des animaux d'élevage ou de compagnie", et précisant également sans justification que "seule l’hypothèse de la contamination de l’aliment par un humain malade, ou porteur asymptomatique du virus SARS-CoV-2, a été investiguée"...

Le 12 mars 2020, les chercheurs vétérinaires italiens, au regard de la littérature scientifique déjà existante, émettait pourtant un avis tout-à-fait différent de celui de l'ANSES, en précisant :

Tandis qu'il y a un besoin de comprendre le rôle des animaux dans l'émergence du SARS-CoV-2 en Chine, la surveillance des animaux domestiques à la lumière des épidémies humaines ne devrait pas être négligée ; nous avons besoin de comprendre si ils jouent un rôle dans l'épidémiologie du virus, incluant la transmission, l'amplification, l'évolution ou la maintenance. En effet, le SARS-CoV-2 a été montré être capable d'interagir avec le récepteur enzyme de conversion de l'angiotensine 2 chez les primates non-humains, les cochons, les chats et les furets 8,9. De manière critique, ces données suggèrent que la circulation des coronavirus chez les cochons pourrait passer inaperçue si elle ne cause pas de maladie grave. La plupart des infections symptomatiques des coronavirus sont cliniquement indiscernables chez les cochons, et cela pourrait entraîner des retards dans la détection précoce de pathogènes nouveaux [...].

En pleine pandémie mondiale de coronavirus, et en dépit de tout principe de précaution, le commerce avec la Chine d'animaux d'élevage susceptibles d'être porteurs silencieux du SARS-CoV-2, a donc été autorisé au plus haut sommet de l'Etat et justifié notamment par l'ANSES, alors qu'aucun test diagnostic n'a pu être mené sur ces animaux, étant donné que les tests manquaient déjà pour la population, et que ce commerce s'est également effectué sans masque de protection par le personnel en charge de cette livraison, comme en témoigne la vidéo.

Dans beaucoup de cultures, les cochons ont pourtant depuis de nombreux siècles voire millénaires été considérés comme un animal à ne pas manger voire "impur" , comme cela a été ou est toujours le cas "chez les Hébreux, les Phéniciens, les Cananéens, les Crétois, les Éthiopiens, les Indiens" ainsi que dans le monde arabe, et c'est sans doute du fait que ces cultures se sont très vite rendues compte au fil des siècles, que cet animal pouvait être potentiellement porteur de virus très facilement contagieux pour l'être humain, et qu'il représente donc un danger sanitaire à éviter.

L'élevage intensif, que ce soit des volailles avec notamment la grippe aviaire, des bovins avec les leucémies et virus oncogènes, ou des porcs avec les coronavirus, pose donc plus que jamais une menace sur la santé humaine planétaire, et des mesures fortes de changement de direction agricole et agro-alimentaire devraient être prises par les gouvernements responsables, tandis que des changements alimentaires devraient également être spontanément adoptés par la population responsable et correctement informée, non pas par des motivations politiques ou économiques comme celles de l'ANSES, mais sanitaires et environnementales nécessaires et plus que jamais urgentes, en parallèle à l'aspect de sensibilité humaine qui fait voir à toute personne un tant soit peu sensible qu'il n'est pas nécessaire de tuer des êtres vivants pour se nourrir ou pour toute autre raison que ce soit.
 

Illustration : Cochons français à destination de la Chine, en pleine pandémie mondiale de COVID-19 et potentiellement porteurs asymptomatiques de coronavirus et réservoirs d'infections virales présentes et futures. (France 3)


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76 réactions à cet article    


  • dimitrius 18 avril 2020 18:39

    C’est çà , convertissons nous à l’Islam pour éradiquer la pandémie , et dans le prochain article , tu nous diras que le Pinard est porteur du virus. Fini les apéros saucissons Pinard . Tu vois moi les épinards bouillis c’est pas mon truc.


    • Abolab 19 avril 2020 10:23

      @dimitrius Merci de votre commentaire. 

      Le monde arabe, a développé au cours de l’histoire une stratégie culturelle de protection de la santé publique contre les agents infectieux pathogènes assez efficace et qui a donc survécu jusqu’à aujourd’hui. Ne pas manger de porc et le voile intégral pour les femmes sortant du domicile en sont deux composantes. A ce titre, c’est une stratégie encore plus libérale que ce que fait aujourd’hui le gouvernement français qui interdit de manière indifférentiée tout mouvement hors du domicile à l’ensemble de la population, et qui interdit même depuis 2010 le port du voile intégral, et donc aux personnes d’origine arabe de se protéger avec leurs moyens traditionnels, qui existaient déjà et avaient fait leur preuve bien avant que la France elle-même n’existe... On se demande donc bien de quelle côté est l’intolérance, l’Islam ou la République ?... La France a d’ailleurs été condamnée par l’ONU à ce sujet de l’interdiction du port du voile intégral. Le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU a ainsi demandé à la France de réviser sa loi, qui devrait en tout état de cause ne pas être applicable en période d’épidémies, car le port du voile est au départ une question de santé publique dans la culture arabe, malgré les récupérations idéologiques et politiques qui en ont été faites tant dans le monde occidental que dans le monde arabe.

      Les épinards bouillis, ce n’est pas trop mon truc non plus. Je préfère la nourriture qui est également votre nourriture préférée : les plats sainement cuisinés (sans huile ou graisse ajoutée) à base de féculents complets. Vous n’allez pas me dire que vous n’aimez pas les pains complets, pizzas végétales à bases de céréales complètes, les pommes de terre (au four, vapeur, purée), les plats épicés de légumineuses aux légumes, les couscous garnis végétaux, les pâtes complètes aux champignons et brocolis, les soupes aux lentilles, etc, etc. Il faut apprendre à développer son palais en arrêtant de manger des aliments gras, transformés et animaux, qui altèrent le goût. Vous pourrez ensuite déguster les différentes marques d’eau minérales comme autant de « crus » dont vous apprécierez à reconnaître les saveurs différentes et particulières. Nul besoin de jus de raison fermenté pour stimuler le palais et l’esprit.


    • Abolab 19 avril 2020 10:25

      « jus de raisin »


    • dimitrius 19 avril 2020 11:09

      @Abolab
      Bon on a compris t’es un végan Islamiste , tu peux te la raconter tant que tu veux , moi je suis adepte de la bonne cuisine à la Française , Mais si le bidochon de base te pèse tu peux toujours aller dans les paradis de l’Islam.


    • Abolab 19 avril 2020 12:25

      @dimitrius Non, je ne suis ni végan, ni islamiste, ni n’appartient à aucun groupe quel qu’il soit, incluant l’idéologie de l’identité nationale, thème sur lequel j’ai déjà écrit un article ici-même il y a déjà une douzaine d’années.

      Vous ne semblez pas savoir ce qu’est la bonne cuisine française... La nourriture carnée et lactée généralisée est une chose très récente née avec l’industrialisation des moyens agricoles. Il y a quelques siècles et encore au début du siècle dernier, les français mangeaient principalement une alimentation végétale à base d’aliments complets, de pain, de blé complet, de pommes de terre, de légumes, etc.

      La viande à l’époque était la nourriture de la monarchie et des bourgeois qui avaient de l’argent pour en acheter, et c’était d’ailleurs une initiative monarchique au XVIIe siècle par Henri IV que d’instaurer la poule au pot comme plat national, le dimanche, afin que la population puisse manger au moins une fois par semaine de la viande... (source gouvernementale)

      « Je veux que chaque laboureur de mon royaume puisse mettre la poule au pot le dimanche »

      Henri IV


      Vous voyez bien que la cuisine française n’est pas une cuisine traditionnellement carnée, mais bien végétale à base de féculents, de céréales complètes, de légumineuses, de légumes, etc., qui seule pouvait assurer la sécurité alimentaire des populations en temps de crise.

      D’ailleurs, il suffit de voir certaines réactions archétypales de certains citoyens français encore de nos jours face au confinement : un habitant de l’Yonne a ainsi acheté (dans un mouvement irréfléchi de peur) 30 tonnes de pommes de terre pour faire à la récession qu’il imaginait arriver. Est-il aussi un « végan islamiste » ? Non, un français pur souche qui en temps de crise a fait resurgir dans son esprit et de manière un peu excessive une réflexe de sécurité alimentaire connu collectivement depuis des siècles, voire des millénaires, à savoir, que les féculents et l’alimentation végétale sont gage de sécurité alimentaire, et non la viande ou les autres produits animaux.


    • foufouille foufouille 19 avril 2020 17:22

      @Abolab

      http://medieval.mrugala.net/Alimentation/

      lire la partie viande .............


    • Abolab 19 avril 2020 18:40

      @foufouille Votre site est illisible avec l’image d’arrière-plan. Et quelles en sont les sources ?


    • foufouille foufouille 19 avril 2020 19:44

      @Abolab

      je n’ai aucune image en arrière plan. les sources sont en bas l’article.


    • foufouille foufouille 19 avril 2020 19:50

      @Abolab

      je rappelle aussi que la plupart de la population était fermier donc avec des poules et cochons depuis les gaulois.


    • Franchounet 20 avril 2020 16:25

      @Abolab
      On croit rêver !


    • troletbuse troletbuse 18 avril 2020 18:55

      Et quand tout le monde sera devenu végétarien, on trouvera des virus dans les légumes. D’ailleurs, on en a trouvé dans les tomates je crois. Bizarre que l’homme soit encore sur terre.


      • Abolab 19 avril 2020 10:33

        @troletbuse Les virus végétaux ont développé des stratégies spécifiques pour infecter les cellules végétales en contournant leurs défenses. Les cellules végétales ont des caractéristiques différentes des cellules animales, par exemple du fait de leur paroi cellulaire, donc de manière générale les virus végétaux n’infectent pas les animaux, car ce sont des virus très spécialisés pour les cellules végétales. Les virus ne sont pas tous mauvais. Nous sommes en permanence baignés dans un océan microscopique de virus et de fragments d’ARN qui ont également participé à notre évolution en tant qu’espèce. De nombreux scientifiques pensent même que les virus sont un facteur important dans la diversification biologique et l’évolution en permettant des échanges de matériel génétique de manière « collaborative » entre les diverses espèces. Une manière de « tester » des nouvelles fonctions biologiques, qui sont ensuite consolidées ou pas, par voie sexuée et reproductive aux nouvelles générations. Nous sommes sûrement le produit de contaminations par des virus qui nous ont apporté un avantage sélectif au cours de notre évolution en tant qu’espèce.


      • TSS 20 avril 2020 09:38

        @troletbuse
        Bizarre que l’homme soit encore sur terre.
        La terre sera bientôt débarrassée du seul virus qui la pourrit ,elle
        pourra se regenerer... !!



        • Francis, agnotologue JL 18 avril 2020 19:06

          Aujourd’hui, ce qui est à craindre le plus ce n’est pas l’apocalypse nucléaire.

           

          Cette façon de se renvoyer la balle entre Américains et Chinois me rappelle le film de Sanley Kubrick : Docteur Folamour ... le parallèle est tentant.


          • foufouille foufouille 18 avril 2020 20:36

            « c’est sans doute du fait que ces cultures se sont très vite rendues compte au fil des siècles, que cet animal pouvait être potentiellement porteur de virus très facilement contagieux pour l’être humain, et qu’il représente donc un danger sanitaire à éviter. »

            pas vraiment, les maladies étaient envoyés par les dieux.

            c’est par ce que le cochon mange n’importe quoi ,fouille le sol et demande beaucoup d’entretien avec le purin qui fermente vite dans un pays chaud.


            • troletbuse troletbuse 18 avril 2020 20:54

              Chez l’homme, le virus le plus dangereux n’est pas le coronavirus mais le

              conaro virus qui a déjà atteint une majorité d’humains, certains l’ayant déjà à la naissance.


              • Trelawney 20 avril 2020 07:26

                @troletbuse
                C’est ce que l’on nomme « des porteurs sains »


              • Franchounet 20 avril 2020 16:26

                @Trelawney
                Et non pas des porcs sains.


              • Eric F Eric F 20 avril 2020 18:15

                @Franchounet
                « Et non pas des porcs sains »
                 smiley


              • Durand Durand 18 avril 2020 22:17

                La dernière putasserie officielle :

                https://fr.sputniknews.com/france/202004181043595684-une-nouvelle-etude-francaise-met-en-lumiere-linefficacite-de-la-chloroquine-contre-le-coronavirus/

                Si on n’en mourrait pas déjà, j’écrivais « mdr »...

                ...


                • Abolab 19 avril 2020 11:07

                  @Durand, Il me semble clair que dans la plupart des cas, dans les études médicamenteuses réalisées notamment dans les programmes Discovery, ou dans le cadre des réseaux REACTing ou Gopid-R, les patients qui guérissent ne guérissent pas grâce aux médicaments qui leur sont administrés, mais malgré les médicaments qui leur sont administrés !

                  Les plus chanceux ont en effet survécu à la fois à la maladie déclenchée par l’infection virale et également à la toxicité des médicaments qui leur ont été donnés.


                • foufouille foufouille 19 avril 2020 13:08

                  @Abolab

                  Ouah le délire complet.


                • Abolab 19 avril 2020 13:39

                  @Abolab C’est d’ailleurs ce qu’explique également le professeur Raoult au sujet du Remvedisir, qui note qu’il y a une « toxicité considérable, avec 60% d’effets secondaires » et qu’il s’agit d’études avec une méthodologie complètement non scientifique sans aucun comparatif... Et les scientifiques appellent cela « usage compassionnel », sans doute comme l’utilisation du Rivotril par les gériatres, et qui euthanasie les personnes âgées dans les EHPAD...
                  https://youtu.be/5gMj6r9t-F4?t=298


                • bebert bebert 20 avril 2020 11:36

                  @Abolab
                  Le Maroc à tout misé tout au début du corona virus sur le Plaquénil et il sort du confinement ce jour me semble t-il, en tous cas je le redit ma fille 48 ans infectée au covid 19 est sortie de l’hôpital il y à 15 jours elle à été soignée à l’hôpital de Sarreguemines avec ce traitement , elle est encore un peu fatiguée mais vas de mieux en mieux , pour les sceptiques infectés au covid 19 attendez que notre haut comité de scientifiques trouve quelque chose, ( de bien cher de préférence) !


                • Jonas Jonas 18 avril 2020 23:39

                  Halte à toutes les idées reçues ! La viande de porc n’est pas grasse, au contraire. Avec son apport calorique moyen voisin de celui de la volaille (entre 105 et 135 kcal/100 g selon le morceau) et surtout avec sa teneur en graisses minime (3 g/100 g en moyenne), le porc entre parfaitement dans le cadre d’une alimentation légère et équilibrée. La chair du cochon n’est pas marbrée, les graisses sont bien visibles et donc faciles à retirer.
                  Notez que les lipides de la viande de porc sont en grande partie constitués d’acides gras insaturés (à hauteur de 60 % comme le poulet). Ces bonnes graisses contribuent à prévenir l’apparition des maladies cardio-vasculaires.

                  Méfiance toutefois du côté des charcuteries qui sont, elles, jusqu’à 3 fois plus riches. Mais puisqu’on les consomme en général de façon modérée, aucune raison de se priver de trois tranches de saucisson ou d’une bonne tartine de rillettes !
                  Valeurs nutritionnelles
                  pour 100 g
                  Protides 20 g
                  Glucides 0 g
                  Lipides 3 g
                  Calories 105 à 135 kcal

                  Par ailleurs, la viande de porc est très riche en protéines d’excellente qualité. A titre d’exemple, imaginez qu’un morceau de 150 g suffit à couvrir 50 % des apports quotidiens d’un adulte de 70 kg !
                  Sachez, en outre, que sa teneur en fer, nécessaire à la production de globules rouges, se situe entre celle du boeuf et celle du poulet. Autant dire que le porc est un véritable allié pour la forme et le tonus.

                  En ce qui concerne les vitamines, ce sont celles du groupe B qui sont très bien représentées. Un morceau de filet de 100 g couvre 60 % des besoins en vitamine B1, celle-là même qui contribue notamment au bon fonctionnement du système neuro-musculaire.

                  Enfin, quelque soit le morceau, le cochon fournit une belle quantité de zinc (entre 1,5 et 4 mg/100 g) qui renforce les défenses de l’organisme ainsi qu’une teneur non négligeable en sélénium. Ce dernier est un anti-oxydant puissant qui protège les cellules contre les attaques des radicaux libres.


                  • njama njama 19 avril 2020 00:00

                    @Jonas
                    oui mais là vous parlez des cochons d’élevage élevés en batteries qui n’ont jamais vu la lumière du jour ou des cochons sauvages comme il y en a plein en Corse...,

                    Les jambons secs et charcuteries corses n’ont rien à voir avec du Justin Bridou...

                    De toute façon le gras on s’en fout, la théorie du gras (du taux de cholestérol) ça vaut pas tripette, les statines ne servent à rien qu’à s’intoxiquer. On peut se nourrir de graisses variées, confère le régime cétogéne...
                    en résumé le foie peut fonctionner sans ou avec, un peu comme un moteur qui pourrait fonctionner avec de l’essence ou du gasoil.


                  • machin 19 avril 2020 06:22

                    @njama

                    "ou des cochons sauvages comme il y en a plein en Corse...,

                    « 

                     »Des cochons sauvages en Corse ???
                    Les cochons sauvages de Corse sont une légende urbaine (ou pas), tout comme le saucisson d’âne...

                    Des cochons sauvages en Corse...

                    Je m’interroge...
                    A part les terroristes de la mafia du F.L.N.C., je ne vois pas...


                  • machin 19 avril 2020 06:43

                    @machin

                    Plaisanterie mise a part :

                    -Vu la taille de la Corse...
                    -Vu la quantité de cochonnailles (je n’ai pas dit cochonneries) produites en Corse...
                    Sans les cochons bretons importé*

                    (je parle des animaux pas des bretons) la Corse serait une immense porcherie.
                    Ce qui ne semble pas encore le cas.

                    *importé : presque franco de porc puisque élevage breton et transport maritime Corse sont plus que pléthoriquement subventionnés.


                  • gaijin gaijin 19 avril 2020 09:03

                    @machin
                    il y a bien des cochons sauvages en corse mais leur viande est vendue aux cuisines des palaces parisiens pour le plus grand bonheur des salafistes qui viennent a paris épouser une femme par nuit ....


                  • mmbbb 19 avril 2020 10:42

                    @machin Lorsque l on se balade en France , on voit souvent des charcuteries traditionnelles , hormis dans certaine region ou l on éleve le cochon noir dans les pyrénnées , il est peu probable en effet que le cochon soit local 
                    Il est aussi vrai que desormais les GAEC peuvent garantir cette production 



                  • Abolab 19 avril 2020 11:38

                    @Jonas Le problème nutritionnel avec les produits animaux dont fait parti le cochon est qu’ils sont trop riches en protéines par calorie, avec un profil protéinique inadéquat et également dénués de fibres. Les protéines complètes altèrent le métabolisme, par rapport aux protéines incomplètes végétales, comme cela a été montré sur les effets des médicaments (Campbell et al). Nos besoins en protéines ne dépassent pas 10% de nos calories totales (6-8% est un chiffre plus optimal), ce qui correspond à une alimentation végétale variée à base d’aliments complets.

                    Les seules vraies bonnes graisses alimentaires sont les graisses qui sont produites par le microbiome (microorganismes participant à l’assimilation et à la digestion des aliments dans notre système digestif) via la fermentation des fibres végétales et consistant principalement en des acides gras volatils (SCFAs) qui ont de multiples fonctions biologiques.

                    Le microbiome intéragit avec le système immunitaire et les deux parties s’auto-régulent, d’où la nécessité d’une alimentation correcte et naturellement riche en fibres (et donc végétale et peu transformée) pour prévenir les maladies et faire face efficacement aux infections.

                    Il n’y a pas réellement besoin de lipides alimentaires, car notre organisme crée lui-même ses propres graisses à partir de sucres non utilisés par l’organisme.

                    C’est pourquoi les nourritures artificiellement grasses et sucrées contribuent à l’obésité, car dans ce cas, vous débordez l’organisme de graisses... dont il n’a aucun usage... et qu’il doit ainsi stocker sous peine de toxicité aiguë et de défaillance circulatoire généralisée...

                    Le régime cétogène est dangereux et contreproductif, car vous faites travaillez l’organisme de manière non nécessaire par le fait qu’il doit transformer les graisses alimentaires ingérées en sucre, ce qui entraîne notamment une perte musculaire plus rapide, qui a été démontrée chez des sportifs (Kephart et al).

                    Il n’y a pas de bonnes graisses alimentaires, et même les soit-disant bonnes graisses comme les acides gras polyinsaturés et omegas 3 présents dans certaines huiles et poissons exercent un effet anti-inflammatoire en inhibant le système immunitaire... et donc peuvent faciliter les infections par des agents pathogènes (Meydani et al) et avoir un effet contre-productif pour l’organisme, particulièrement en périodes d’épidémies.


                  • machin 19 avril 2020 12:48

                    @troletbuse

                    sans doute... sans doute...
                    mais quel rapport entre ces cochons sauvages et la charcuterie industrielle Corse ???


                  • Durand Durand 19 avril 2020 02:35

                    « c’est sans doute du fait que ces cultures se sont très vite rendues compte au fil des siècles, que cet animal pouvait être potentiellement porteur de virus très facilement contagieux pour l’être humain, et qu’il représente donc un danger sanitaire à éviter. »

                    Au cours des siècles, il n’y avait pas d’élevage intensif de porcins ce qui limitait considérablement les risques sanitaires... D’autre part, les gens ignoraient jusqu’à l’existence-même des virus jusqu’au vingtième siècle ou juste avant...

                    Par contre, la viande porcine, même d’excellente qualité, se conserve extrêmement mal à une température supérieure à 4 ou 5°C. et donc sans frigo... Et la salaison est quasi impossible sous des climats comme celui de la côte Sud de la France et à fortiori, comme celui du Maghreb ... Les Pieds-Noirs ont essayé mais ça ne marchait pas... En basse Provence, idem...

                    Pas facile de consommer rapidement 100 à 200 kg de viande et de gras en 24 ou 48 heures pour une simple famille... Il y a plus probablement dû y avoir des intoxications aux salmonelles ou autres germes pathogènes...


                    • Aimable 19 avril 2020 04:07

                      @Durand
                      Pour moi votre version est proche de la vérité , je pense même que c’est la vraie raison et la religion a servi de courroie de transmission pour l’interdire .


                    • mmbbb 19 avril 2020 08:49

                      @Durand c est pour cela que l on tuait le cochon dans les fermes en hiver .
                      Quant à salaison , il est de coutume de rajouter du sel de salpêtre afin de limiter la prolifération bactérienne Celui ci n est pas tres bon pour la sante .


                    • Abolab 19 avril 2020 11:57

                      @Durand Merci de votre très bonne remarque.

                      Effectivement, par le terme virus (approximation langagière, actualité oblige), je faisais ici référence, de manière plus générale, à tous les pathogènes infectieux, dont font également partie les bactéries et autres microbes, voire même certains insectes (tiques, moustiques, etc) vecteurs de maladies, si l’on généralise encore plus avant et qui peuvent également être porteurs de virus.

                      Cependant, vous avez tort il me semble de dire qu’il n’y avait pas d’élevage intensif par le passé. Il y a plus de deux milles ans, l’élevage intensif existait déjà, comme notamment documenté en Inde où vaches, cochons, chèvres, moutons, etc étaient tués par milliers, et c’était bien une préoccupation majeure du Buddha à l’époque, comme l’indique très bien la littérature historique civilisationnelle, comme décrit par Vinod Chandra Srivastava et al dans leur livre « History of Agriculture in India Up to C 1200 AD ».

                      Le personnage historique qu’était le Buddha dénonçait déjà à l’époque l’agriculture intensive et la « boucherie » associée au fait de tuer en grand nombre tous ces animaux. Aujourd’hui, dans notre pays, la boucherie est un magasin et boucher est même un métier !


                    • Durand Durand 19 avril 2020 14:13

                      @Abolab

                      Vous avez certainement raison mais d’autres facteurs sont venus aggraver les risques dans les élevages intensif modernes : c’est le clonage, l’hyper selection et la mono typicité génétique des animaux élevés. Seule la diversité génétique est un facteur de resistance d’une espèce...

                      Valable pour les humains également et du coup, le métissage peut être considéré comme la tendance naturelle d’une espèce à enrichir ses échanges d’informations – génétiques, dans ce cas – dans le cadre plus large de la recherche naturelle et irrépressible de tout système organisé à vouloir maximiser son entropie...

                      C’est d’ailleurs sur cette question qu’il nous faut travailler aujourd’hui : comment contrôler, moduler, inflechir cette nécessité naturelle qui nous fait détruire notre biotope... Beaucoup d’animaux n’y parviennent pas... Varroa jacobsonis, un acarien qui détruit les ruches alors qu’elles sont son seul biotope, continue à les détruire jusqu’à leur disparition...

                      Pour illustrer ce que produit un manque de diversité génétique, le guépard est un bon exemple car la déforestation et l’augmentation de la présence humaine en Afrique ne lui permet plus de parcourir librement les distances suffisantes pour rencontrer des congénères non consanguins et sa population sauvage est quasiment éteinte... On parle aussi des sangliers corses qui rejoignent le continent à la nage...

                      ..


                    • Abolab 19 avril 2020 14:41

                      @Durand Oui, c’est tout-à-fait exact et vrai que cela est également valable pour les humains.

                      C’est pourquoi les partis politiques nationalistes et ceux qui ne jurent que par la fermeture des frontières (nationales ou européennes) contribuent à dégrader le réservoir génétique de la population, qui s’affaiblit de générations en générations du fait du cloisonnement des populations en nations, qui ne sont que des formes modernes de tribus glorifiées.

                      Et une mesure également néfaste et dans la même veine est la « procréation médicalement assistée » (PMA) généralisée à toutes les femmes et gérée notamment par des banques de sperme nationales, qui encouragent la création artificielle d’enfants de même génotype.

                      La PMA est en effet une généralisation idéologique de l’Assistance Médicale à la Procréation (AMP) qui va contribuer à affaiblir le patrimoine génétique de la population, qui n’est apparemment pas déjà bien glorieux compte tenu de la très forte mortalité aujourd’hui en France pour un virus comme le COVID-19, qui n’est pas très dangereux, intrinsèquement.


                    • Abolab 19 avril 2020 15:05

                      @Durand Concernant le collapsus des ruches, il s’agit d’un problème multifactoriel, et les mites varroa sont également porteuses de virus pour les abeilles. En fait, des solutions naturelles pour prévenir l’effondrement des colonies existent à base de mycélium de champignons. Des brevets libres de droits ont notamment été publiés par le mycologiste Paul Stemets comme par exemple ici qui décrit en détail de nombreux facteurs liés à l’effondrement des colonies

                      Et il est intéressant de constater, comme l’explique Paul Stemets, qu’un champignon démontré avoir un effet antiviral sur la grippe aviaire H5N1 et l’herpès a également la capacité de prévenir le collapsus des ruches infectées par des virus pathogènes, notamment via des mites.


                    • Abolab 19 avril 2020 16:06

                      Par le mot « mites », j’entends « acarien » c’est un anglicisme, à ne pas confondre avec les mites papillons.


                    • machin 19 avril 2020 19:21

                      @Abolab

                      "Durand Concernant le collapsus des ruches, il s’agit d’un problème multifactoriel, et les mites varroa sont également porteuses de virus

                      "


                      Pour les abeilles, c’est aussi l’industrialisation qui a frappé...

                      Les apiculteurs professionnels travaillent tous avec des ruches Dadan.

                      Or dans ces ruches l’on fournit aux abeilles un cadre préciré ou les alvéoles sont légèrement plus grandes,ce afin d’avoir plus de miel. Ce qui n’est pas illégitime.


                      Si les alvéoles sont plus grandes, les larves le deviennent aussi...

                      Donc les abeilles aussi...

                      Si les abeilles sont plus grosses, le varroa s’y accroche plus facilement et se décroche et tombe moins souvent. Il finit donc pulluler dans la ruche et oblige ainsi l’apiculteur à utiliser des produits loin d’être anodin sauf en apiculture bio.


                      Dans une ruche où les abeilles fabriquent elles-mêmes totalement leurs rayons, il y a moins de varroas et ce n’est pas un hasard...


                    • Durand Durand 19 avril 2020 22:03

                      @Abolab

                      Le collapsus est bien un problème multifactoriel mais varroa jacobsonis détruit totalement les ruches, indépendamment des virus ou des bactéries pathogènes dont il peut être vecteur. C’est mon métier et je connais la seule solution qui pourrait nous débarrasser de cet acarien venu d’Indonésie où les abeilles locales survivent en ayant développé la faculté de s’épouiller...

                      Vous allez hurler : la solution, la seule, consisterait à laisser crever toutes les ruches.

                      D’autre part, croyez bien que si quelqu’un avait déjà trouvé une solution à ce problème, il n’aurait pas fallu plus d’une semaine pour que tous les apiculteurs, professionnels ou amateurs, soient au courant et commencent à la mettre en œuvre.

                      Il y a déjà eu des dizaines de gars proposant un remède miracle depuis l’arrivée de ce parasite dans les années 80... Tous ont été essayés, certains sont toujours utilisés comme traitement alternatifs aux acaricides chimiques autorisés mais aucun ne peut prévenir la réinfestation en cours de saison. Pour l’instant, nous sommes condamnés à devoir faire des traitements ad vitam eternam pour maintenir nos ruches vivantes.

                      Les molécules chimiques utilisées sont l’amitraz et le fluvalinate. Les traitements alternatifs qui fonctionnent à peu près bien mais qui sont assez fastidieux à appliquer sont à base d’acide oxalique, d’acide formique ou de thymol. J’alterne l’amitraz en lanières plastique imprégnée après la dernière miellée d’automne et acide oxalique en sublimation l’hiver en absence ou quasi absence de couvain (les varroas se développent au dépend des larves d’abeilles dans les alvéoles operculées, à l’abrit des traitements)...

                      Les traitements n’éliminent que les varroas que les abeilles portent sur elles et ceux qui se trouvent déjà sur une larve avant l’operculation de l’alvéole... Et encore, pas tous... les ruches traitées se réinfestent à partir de leurs varroas résiduels mais les abeilles peuvent ramener à la ruche des varroas qui sont descendus d’abeille d’une autre colonie lorsqu’elles visitent les mêmes fleurs...

                      C’est sans fin et là je ne vous ai encore rien dit.


                    • Durand Durand 19 avril 2020 22:23

                      @Abolab

                      « C’est pourquoi les partis politiques nationalistes et ceux qui ne jurent que par la fermeture des frontières (nationales ou européennes) contribuent à dégrader le réservoir génétique de la population, qui s’affaiblit de générations en générations du fait du cloisonnement des populations en nations, qui ne sont que des formes modernes de tribus glorifiées. »

                      Je vous laisse la responsabilité de vos propos très caricaturaux sur le contrôle des frontières et ceux qui le défendent mais si je devais n’en dire qu’une seule chose, c’est que le métissage existe en France depuis qu’existe la France et qu’il n’a pas attendu Maastricht...

                      Cependant, sachez que « grâce » aux frontières généreusement ouvertes au nom d’un humanisme de salon bobogochoparigot et de la sacro-sainte concurrence libre et non faussée prescrite par le Traité de Maastricht, le miel ukrainien arrive sur le territoire français à pleins tuyaux au prix moyen 2019 de 1,18 euro/kg et le miel chinois, toujours pour 2019, à 1,67 euro/ kilo. Le prix moyen à la production du miel francais est d’environ 4,50 euros... Et ça, ça va tuer les ruche plus vite que le collapsus et les varroas réunis, je vous le garantie...

                      Quand vos revenus seront alignés sur le revenu moyen ukrainien, vous changerez d’avis sur le bon usage des frontières, et ça je vous le garantie également.

                      Bien à vous


                    • popov 20 avril 2020 14:22

                      @Abolab

                      Si l’immigration imposée aux européens par d’obscures puissances avait pour but de renouveler le capital génétique des populations européennes, les sources principales d’immigration n’auraient pas été choisies parmi les populations fortement consanguines du Maghreb.


                    • Abolab 20 avril 2020 17:34

                      @Durand Comme @machin l’a expliqué plus haut, le fait que les ruches soient artificiellement construites par l’homme pour récolter plus de miel peut aggraver la situation...

                      En tout cas, des extraits de mycelium de champignon polyphore semblent être efficaces contre les infections virales des abeilles et en conséquence pourraient prévenir l’effondrement de la ruche :

                      Extracts of Polypore Mushroom Mycelia Reduce Viruses in Honey Bees (Stamets et al)


                    • Durand Durand 20 avril 2020 18:13

                      @Abolab

                      Ce que dit machin c’est bidon... Les essaims qui s’échappent de nos ruches et qui vont s’installer dans un trou quelconque bâtissent eux-mêmes leurs rayons et comme personne ne les traite, ils crèvent généralement en quelques semaines ou en quelques mois. Les ruches sauvages, ça n’existe plus et ça fait au moins 30 ans qu’on n’en voit plus.

                      Avant le varroas, je connaissait quelqu’un qui avait dans son jardin une ruche sauvage installée dans un jerrican américain en ferraille. Comme ça ne le dérangeait pas, il l’avait juste déplacée pour la mettre à l’abrit dans une haie de troènes. Elle y est restée des années.

                      Ça, ça n’existe plus.


                    • Durand Durand 20 avril 2020 23:19

                      @L’ Hermite (IX)

                      Apis melifera n’est pas une hybride. C’est un authentique animal sauvage. Elle se décline en génotypes régionaux... En France c’est l’abeille noire provençale, l’abeille noire bretonne, etc... Ce qui les a différenciées, c’est d’abord le climat et la flore locale. Au fil des millénaires, elle s’est adaptée et a survécu à toutes sortes de variations environnementales, lentes ou brutales, avec une très faible intervention humaine (cueillette du miel sauvage). L’incidence sur sa sélection par d’autres prédateurs sauvages à certainement été beaucoup plus importante que celle opérée par le chasseur-cueilleur...

                      Progressivement, voyant les bénéfices qu’il pouvait en tirer, l’homme a fabriqué des contenants susceptibles d’attirer les essaims sauvages... Ce sont les premiers apiculteurs. La connaissance de l’abeille (ils les avaient sous la main) a rapidement progressé et le contenant également. Mais il ne s’agit pas d’une domestication. Les reines qui se trouvaient dans ces colonies pouvaient être fécondées aussi bien par des mâles de ces mêmes ruches que par des mâles de ruches sauvages. Mieux, c’est cet échange constant qui a obligé les apiculteurs à continuellement sélectionner parmi leurs colonies celle qui avaient les critères qui lui convenaient le mieux : peu agressives, productives, économes en provisions d’hiver, résistantes aux maladies, etc... En aucun cas l’homme a rendu l’abeille plus fragile par la pratique apicole. Un essaim qui sortait de ses ruches et qui partait dans la nature sans qu’il puisse le récupérer devenait une colonie sauvage avec les mêmes chances de survie que celles qui l’étaient déjà depuis plusieurs générations.

                      J’ai débuté en apiculture avec ce type d’abeilles. Ensuite, il y a eu le varroa, les milliers de pesticides différents utilisés en masse dans l’agriculture et dans l’élevage. Quelques crotes de brebis récemment vermifugées ( par ex avec de l’ivermectine, molécule recommandée par le cahier des charges de l’agriculture bio de la PAC !...) qui tombent dans une petite flaque d’eau où viennent boire les abeilles, tuent les colonies en 2 à quatre jours, selon les besoins en eau de chacune d’elles...

                      Ce sont ces milliers de molécules – dont on est totalement incapable de comprendre les interactions tant le nombre de combinaisons possibles est infini – qui provoquent ce que l’on nomme faussement collapsus ou phénomène d’effondrement des colonies, alors qu’il s’agit ni plus ni moins que de différents types d’empoisonnements. Certains surviennent en quelques heures ou quelques jours, d’autres, après consommation de miel ou de pollen pollués, stockés depuis plusieurs semaine ou plusieurs mois dans les rayons, d’autres encore, plus sordides, proviennent de modifications génétique des reines, induites par des mix de certaine molécules qui modifient le comportement naturel de la colonie et la désorganisent jusqu’à la rendre incapable de survivre en tant que société organisée.

                      Je vais m’arrêter là mais je vous le dis très gentiment : vous ne savez encore rien... et d’ailleurs, moi non-plus...


                    • Durand Durand 20 avril 2020 23:40

                      @L’ Hermite (IX)

                      Une dernière chose :

                      Les abeilles hybrides ont été créés artificiellement et importées dans l’illusion qu’elles allaient augmenter la production. Chez le voisin, l’herbe est toujours plus verte !...

                      Résultat : à mes débuts, les hybrides étaient très peu répandues et on produisait environ les deux tiers des besoins nationaux. Aujourd’hui, presque tout le monde est en hybrides et on peine à en produire le quart...


                    • Durand Durand 21 avril 2020 11:43

                      @L’ Hermite (IX)

                      « les premiere hybride c’ est 80-90 »

                      Oui, comme par hazard, les premières reines-souches étrangères importées du monde entier et que l’on a croisées entre elles ainsi qu’avec la noire locale pour obtenir ces hybrides de merde, sont arrivées en même temps que varroa...

                      Je dis ça, je dis rien...

                      Mais si l’on arrête ces hybridations artificielles, illusoires et néfastes mais extrêmement juteuses pour ceux qui en font commerce, en quelques générations – 4 à 5 ans – on sait que l’abeille française redeviendra une « pure » abeille noire et les génotypes locaux se restaureront naturellement et totalement. La nature reprend toujours ses droits dès qu’on arrête de perturber ses logiques.

                      C’est la soif de rentabilité permanente qui a poussé les apiculteurs à délaisser la noire, pour, finalement, le résultat inverse dont je parle plus haut...

                      Or, si la nature est un tout à rendement régulier, les éléments qui la composent s’équilibrent entre eux de manière constamment variable. Une saison peut être propice pour les abeilles, la suivante, beaucoup moins pour elles mais beaucoup plus pour d’autres espèces... Losqu’une saison est mauvaise pour une espèce, ce sont les qualités génétiques les mieux adaptées au sein de cette espèce qui sélectionneront et favoriseront les souches génétiques les mieux adaptées... C’est la sélection naturelle...

                      C’est donc la variété génétique des reines qui permet aux abeilles de survivre en tant qu’espèce car ainsi, il y a toujours des types génétiques qui survivront mieux que d’autres à un contexte environnemental défavorable. Une autre année, dans un contexte environnemental également défavorable mais pour des raisons différentes et avec des conséquences défavorables différentes, ce sont d’autres types génétiques qui tireront le mieux leur épingle du jeu. Une ruche qui s’en sort mal une année peut très bien être celle qui s’en sortira le mieux l’année suivante...

                      Vous pouvez ainsi comprendre pourquoi la noire – dont chaque reine et génétiquement différente de toutes les autres reines noires – permet aux apiculteurs qui l’utilisent de lisser leur production d’une année sur l’autre. Inversement, les hybrides sont des clones ou quasiment des clones et lorsque le contexte environnemental et mauvais pour une ruche, il l’est également pour toutes les autres et c’est la cata pour la production...

                      Les années où les conditions environnementales sont très favorables à la production de miel, toutes les ruches sont capables de produire beaucoup, hybrides ou noires... C’est Noël pour toutes !... Mais ces années sont rares et j’insiste, c’est la richesse de la variété génétique d’un cheptel qui permet de produire quand-même de manière honorable quand les conditions sont mauvaises...

                      La nature ne s’est jamais trompée... Mais inversement, l’homme se trompe totalement quand il pense qu’en la trafiquant artificiellement il pourra obtenir d’elle un rendement maximal constant. C’est exactement l’inverse qui se produit... Pourquoi croyez vous que les abeilles constituent des provisions beaucoup plus importantes que ce qu’elles ont généralement besoin ?!!! Au fil des millénaires de sélection naturelle, celles qui n’ont pas été capable de le faire ne sont plus là pour répondre...

                      Le nouveau type de production agricole que l’on devra mettre en place après cette crise à tiroirs multiples qui va anéantir le système que nous connaissons devra tenir compte de cette leçon – de cette véritable fessée – qu’est en train de nous administrer Dame Nature, sinon...

                      ..


                    • Abolab 21 avril 2020 15:29

                      @Durand Le lien entre abeilles et champignons est très ancien, comme en témoigne la peinture rupestre d’une abeille « hominidée » sur laquelle pousse des champignons en plein désert du Sahara à Tassili en Algérie :
                      https://research.britishmuseum.org/collectionimages/AN01548/AN01548896_001_l .jpg



                    • Durand Durand 21 avril 2020 17:33

                      @Abolab

                      J’ai vu plusieurs fois des abeilles affairées sur des moisissures blanches de bois pourri en pleine forêt... J’ai vite compris qu’elles en savaient plus long que nous sur leur intérêt thérapeutique... Idem pour l’ammoniac qu’elles récupèrent dans les purins, même si elles s’empoisonnent par ailleurs avec les résidus de traitements qu’ils contiennent...


                    • Abolab 21 avril 2020 21:52

                      @Durand Ce que vous avez pris pour des moisissures blanches de bois pourri pourraient être du mycélium de champignon...

                      C’est ce que le mycologiste Paul Stamets avait observé également et c’est à partir de là qu’il a eu l’idée d’incorporer un extrait aqueux de mycélium dans ce qui est il me semble de l’eau sucrée, afin denourrir les abeilles (BeeMushroomedFeeder), ce qui a permis de réduire l’infection virale dans les colonies testées (le virus des ailes déformées notamment, si je me souviens bien).

                      C’est curieux, peut-être une coïncidence, mais dans la peinture rupestre du désert d’Algérie plus haut, la tête d’abeille semble avoir des ailes très petites, à l’image d’une abeille atteinte du virus des ailes déformées, et des champignons poussent sur ce personnage. Peut-être y a-t-il un lien... Cette connaissance du lien entre le mycélium et la santé des abeilles était peut-être déjà connue il y a plusieurs milliers d’années dans le Nord de l’Afrique.


                    • Durand Durand 22 avril 2020 01:02

                      @Abolab

                      Ça faisait penser à du pénicillium très mince, comme sur le camembert. J’ai bien essayée de leur mettre du camembert dans le plateau nourrisseur mais j’ai fais ça un matin en plein mois d’Aout en haute Provence et à midi, elles étaient toute dehors ! Si j’avais mis du maroilles je les perdais !

                      Est-ce que Paul Stamets a publié une étude randomisée avec un groupe témoin ? Sinon ça va pas le fer !

                      Tiens, ça me donne une idée... je vais essayer l’hydroxychloroquine dans le sirop de nourrissement... Après tout, le varroa vient d’Asie, lui aussi... !

                      Allez, on plie... !

                      ..


                    • Abolab 22 avril 2020 14:26

                      @Durand, Oui, et si vous étiez attentif, j’ai déjà mis le lien plus haut sur l’étude randomisée avec groupe témoin :

                      Extracts of Polypore Mushroom Mycelia Reduce Viruses in Honey Bees (Stamets et al)

                      Il s’agit comme l’explique L’Hermite (IX) ci-dessus de champignons de la famille des polypore.

                      Mais dans la peinture rupestre du désert d’Algérie évoquée plus haut, les champignons ressemblent plus apparemment à des champignons de la famille des psilocybe (champignons hallucinogènes).

                      Une autre explication pourrait être qu’il y a plusieurs milliers d’années, ces ancêtres du Nord de l’Afrique mettaient du miel dans leur tisane de champignons médicinaux.

                      Ou alors, je ne sais pas trop quels effets pourraient avoir les champignons hallucinogènes ou leur mycelium sur les colonies d’abeilles. Peut-être les abeilles en tirent-elles également des propriétés médécinales.


                    • caillou14 rita 19 avril 2020 09:44

                      Les « porcs » étaient ils expédiés par DSK ?

                       smiley


                      • troletbuse troletbuse 19 avril 2020 10:55

                        Tout homme –j’ajoute normal- est plus ou moins infecté par le virus du cochon. Et de nombreuses femmes, à l’opposé de chercheurs travaillant pour nos merdias, qui cherchent toujours mais ne trouvent rien, n’en sont pas du tout inquiètes et apprécient même. Il existe une méthode très simple pour voir si vous êtes infecté : si les femmes que l’ont dit clairvoyantes s’intéressent à vous, c’est que vous êtes infecté. En revanche, si des hommes s’intéressent à vous ainsi que parfois certaines vieilles, ou si vous vous intéressez aux hommes, il est temps d’attraper ce virus.

                        La méthode utilisée par notre gouvernement pour éviter la propagation du virus est de lancer le programme Schiappa qui vous déclare « harceleur » si vous regardez une femme


                        • Loatse Loatse 19 avril 2020 12:00

                          il y a là une piste, helas elle n’est pas prise au sérieux. et pourtant...

                          Quand j’ai lu l’article s’y référent sur CH, puis le lien y étant attaché plus détaillé, j’ai cherché un point commun entre les différents foyers (en partant du principe que parfois il ne semble pas y avoir de lien entre les différents foyers, une sorte de contamination spontanée sans patient zero)

                          Alors j’ai cherché au niveau alimentaire... des habitudes et spécialités dans les principaux clusters...

                          Dans le hubei il existe une spécialité culinaire spécifique à cette région : une sorte de millefeuille de porc... L’alsace (mulhouse) est grosse consommatrice de charcuterie, idem en bretagne, idem en italie...(charcuterie crue en salaison)...

                          sur ce point, il serait interessant de comparer les habitudes alimentaires (ou la provenance d’un produit à base de porc et consommée localement) entre la corse du sud qui affiche un fort taux de contamination et du nord qui semble très bas.. 

                          Bref, il se pourrait qu’il y ait deux facteurs de contamination : l’un par voie digestive, l’autre par diffusion aérosol des contaminés.

                          Helas dans le premier cas, la consommation de sous produits animaux (dont sang de porc réduit ou pas en poudre, os gelatine -) va être difficile à éviter... puisqu’on les trouve dans toute sorte de produits alimentaires transformés...(confiserie, sodas, voir aliments pour animaux) 


                          • Abolab 19 avril 2020 12:52

                            @Loatse Merci de ces informations.

                            Je ne suis pas un spécialiste en matière de produits transformés animaux, et je ne sais pas quels procédés thermiques ou pas, sont utilisés lors de la production de gélatine et autres dérivés.

                            Cependant, je sais également et ce que m’a confirmé par email hier, un expert international français en virologie qui a notamment écrit un livre sur le sujet des épidémies-, mais dont je tairai le nom ici, que les volailles peuvent porter et être le foyer de coronavirus à syndrome respiratoire grave.

                            Or les farines animales aujourd’hui produites sont notamment faites à partir de plumes de volailles... Il pourrait donc très bien y avoir une contamination de l’ensemble de la chaîne animale d’élevage par des coronavirus par le biais des farines animales à base de dérivés de volailles, qui sont donnés aux poissons d’élevages, aux porcs et à bien d’autres animaux.

                            Ces coronavirus de la volaille à syndrome respiratoire grave pourraient contaminer de manière silencieuse ou asymptomatique les cochons nourris aux farines animales et ensuite muter en des formes de coronavirus transmissibles à l’homme à l’intérieur du cochon par mécanisme de recombinaisons génétiques et de cocirculation de coronavirus tels que décrits par les chercheurs italiens dans l’article.


                          • Decouz 19 avril 2020 12:12

                             J’avais vu des affiches sur les autoroutes au sujet de la peste porcine africaine :

                            https://fr.wikipedia.org/wiki/Peste_porcine_africaine


                            • Abolab 19 avril 2020 12:55

                              @Decouz, c’est très intéressant, je note ceci :

                              Le rougissement du pavillon de l’oreille est l’un des symptômes de la peste porcine africaine (PPA) chez les cochons.

                              Le rougissement est fréquent chez les populations à peau blanche et d’origine celtique, et se traduit notamment par des formes de rosacée. La piste virale pourrait peut-être être explorée dans le traitement de ces maladies chroniques chez l’homme.

                            • troletbuse troletbuse 19 avril 2020 13:03

                              Un danger de la viande de porc, c’est que, mal cuite, elle peut vous donner le ver solitaire. Ce qui n’est pas un mal en ce moment car vu que les cafés, bars, restaurants sont fermés, vous pouvez boire seul chez vous et vous attrapez une variante, le verre solitaire même sans manger de porc.  smiley


                              • Esprit Critique 19 avril 2020 16:08

                                Des élevages ou il ne se mange pas de cochons, se révèlent être aussi extrêmement dangereux. Nice, le Bataclan .... Et ça ce n’est pas une supposition, comme l’est , la totalité de l’article.


                                • Abolab 19 avril 2020 18:20

                                  @Esprit Critique Le maire de Nice, Christian Estrosi voulait durcir la loi sur l’interdiction du port du voile intégral en novembre 2019, costume traditionnel de protection contre les agents pathogènes dans le monde arabe, et maintenant, en pleine épidémie, il veut imposer le port du masque obligatoire pour tous les niçois et instaure également un couvre-feu inégalitaire dans sa ville... (VA) La coronacharia dans toute sa splendeur... Radicalisation subite du maire du Nice ? Non apparemment déjà en 2014, il faisait des siennes.


                                • Esprit Critique 19 avril 2020 20:46

                                  @Abolab
                                  L’Islam est ,l’élément pathogène du monde arabe, Il n’y a pas de protection suffisante contre une idéologie mortifère autre que l’éradication.
                                  Abolab, c’est le diminutif d’Abo-minable ???


                                • popov 19 avril 2020 17:45

                                  @Abolab


                                  Ne pas manger de porc et le voile intégral pour les femmes sortant du domicile en sont deux composantes.

                                  Si le voile intégral avait pour but de protéger les femmes contre les microbes, pourquoi n’est-il pas aussi obligatoire pour les hommes ?


                                  Et l’épidémie de MERS-Cov dans la péninsule arabique n’était-elle pas transmise par les chameaux ? L’élevage du chameau et la consommation de l’urine de cet animal n’est-elle pas une tradition dans la péninsule arabique ?


                                  • Abolab 19 avril 2020 18:05

                                    @popov C’est exact concernant le MERS-CoV, mais les chameaux sont également des moyens de locomotion, donc leur élevage a perduré, car ces animaux étaient nécessaires à la société.

                                    Quant au fait que le voile intégral soit réservé aux femmes, c’est sans doute culturel : les femmes avaient sans doute par tradition la tâche d’aller faire les marchés, etc, ce qui les mettaient plus en contact social que les hommes. Juste une hypothèse. Cela dit, il est clair que le voile intégral a ensuite été utilisé à d’autres fins, notamment par les idéologues politiciens et religieux, et que son utilisation a perduré bien au-delà des risques épidémiques, un peu comme les lois sécuritaires en France qui perdurent également après la fin de l’état d’urgence et qui rentrent dans le droit commun.

                                    Chez les Touaregs, le voile intégral (niveau visage) est au contraire apparemment plus utilisé par les hommes, car il leur sert notamment de protection contre le sable et le soleil, et que c’est un peuple semi-nomade, tandis que les femmes semblent plus rester dans les camps.


                                  • popov 20 avril 2020 10:09

                                    @Cadoudal

                                    Bonjour

                                    Drôle de conception de la virilité !
                                    D’un autre côté, on ne sait pas comment les milliardaires occidentaux passent leur temps.


                                  • Trelawney 20 avril 2020 07:28

                                    Tout est bon dans le cochon ! C’est Fleury Michon qui le dit


                                    • zygzornifle zygzornifle 20 avril 2020 10:41

                                      Il faut manger du cochon halal ....


                                      • popov 20 avril 2020 14:13

                                        @Abolab

                                        En lisant votre article, j’ai eu l’impression de voir une de ces millionièmes tentatives désespérées de trouver quelque chose de vrai ou de positif dans l’islam. 

                                        Un peu dans la ligne du roi d’Arabie arrosant Maurice Bucaille et d’autres scientifiques occidentaux de millions pour leur faire « découvrir » des vérités scientifiques dans le Coran.


                                        • Franchounet 20 avril 2020 16:23

                                          Un article d’islamiste ?


                                          • Eric F Eric F 20 avril 2020 18:36

                                            On relèvera que les 2000 porcs envoyés en Chine sont des reproducteurs sélectionnés (ça m’étonnait aussi qu’on envoie de la viande sur pied, surtout que la Chine est le premier producteur de porc du monde). Il se trouve que l’élevage en Chine a fortement souffert de la peste porcine (50% de pertes) et veut renouveler.

                                            En général, sur les animaux vivants, il y a des tests sanitaires et quarantaine dans le pays d’arrivée, afin d’éviter de contaminer le cheptel local. Et dans le cas présent, il y a même eu une quarantaine avant l’embarquement (référence) On n’a pas fait de même pour les humains débarquant en avion venant des pays où l’épidémie a commencé, permettant ainsi d’importer le virus en France.


                                            • Abolab 5 juin 2020 10:36

                                              @Eric F, la quarantaine ne sert à rien pour des virus « silencieux » et donc asymptomatiques présents chez ces animaux. Les virus ne se baladent pas tout seul dans la nature, ils sont symbiotes avec les animaux. La quarantaine permet juste de déceler ou pas des symptômes d’infection virale, pas de prévenir la propagation des virus qui s’effectue de manière silencieuse dans les populations animales ou humaines.


                                            • wanabru 26 avril 2020 00:37

                                              voir un blague :

                                              https://www.blague-drole.be

                                              pour just rire un moment 

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