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Accueil du site > Tribune Libre > Y a-t-il quelque chose après la mort ?

Y a-t-il quelque chose après la mort ?

C’est l’été, les feux d’artifices approchent, les Hebdos news vont sortir leurs marronniers, les Francs-maçons, la comparaison entre les Italiennes et les Françaises au lit, les bons plans pour se faire inviter dans les fêtes privées du Lubéron, les news de la Voile rouge à Saint-Trop, bref, du léger, mais sur Agoravox, le média qui dénote, on trouvera un billet sur la mort. Un sujet important sur lequel on peut très bien méditer en vacances.

Leibniz avait posé cette question. Pourquoi quelque chose et pas rien ? Une question insoluble. Il y a quelque chose, c’est certain, nous en sommes sûrs. Mais nous, créatures humaines capables de penser et représenter les choses, nous savons qu’il y a la vie et après la mort, la fin d’un passage accompli sur cette terre et interrompu, soit par accident, par les guerres, la maladie ou la vieillesse ; qui pour certains est une maladie dont on ne guérira pas et qui nous emportera à jamais. La mort fait peur quand elle est violente. Ce sentiment est tout à fait légitime, justifié et d’ailleurs, la violence fait peur, qu’il y ait mort d’homme ou pas. Il existe une autre peur, plus existentielle, produite par la pensée, indépendamment de toute menace extérieure. C’est la peur de la mort. La peur qu’il n’y ait plus rien après la vie, qu’on n’existe plus, qu’on retourne au néant.

Souvent, c’est la nuit, après un rêve parfois cauchemardesque, que la peur de la mort vous saisit. Au réveil, les défenses psychiques sont prises d’assaut par l’angoisse et vous ne pouvez rien faire sauf allumer une clope, la télé ou prendre un Tranxène. C’est d’ailleurs un signe de la vérité de la nuit. Lorsque vous vous réveillez et que vous ne pensez pas à la mort, vous l’avez vaincue. Quoique le test n’est pas fiable. Ce sont sans doute vos défenses psychiques qui ont banni la pensée de la mort. Qui peut revenir vous taquiner sans vous prévenir. Le vrai test, c’est de penser à la mort, la nuit, de répéter ces phrases, je ne vais plus être, je vais retourner au néant, je n’aurai plus de conscience, Je ne serai plus. Si ces phrases ne vous font aucun effet, vous avez vraiment vaincu la peur de la mort. Si elles déclenchent l’hilarité, c’est qu’en plus vous êtes un bon vivant et un type pénétré de joie et d’ironie. Vous ne craignez plus rien, sauf ce qui vient de l’extérieur.

Vaincre la peur de la mort n’est pas chose aisée. Cela prend du temps. Et cela ne se monnaye pas bien que vous pourriez en causer à un psy qui vous prendra 100 euros la demi-heure. Vous ne saurez pas ce qu’est la mort, mais, au moins, vous apprendrez ce qu’est flinguer son budget. Une fois ruiné, vous penserez au suicide, des jours, des mois, puis, accoutumé à cette idée qu’en finir n’est pas un drame et même une délivrance, vous finirez par admettre que la mort n’est rien, dans la pensée, juste une idée qui vous accompagne et que vous pouvez apprivoiser. Sinon, vous pouvez aussi lire les écrits de Krishnamurti, si vous êtes sensible aux paroles de sagesse. Vous comprendrez que penser à la mort ne crée que des emmerdes et tourments. Et vous finirez par ne plus y penser, ayant compris que pour éviter de mettre le pied dans la merde, il suffit de faire un pas de côté ; l’essentiel étant de voir la merde… comme l’idée de la mort du reste. C’est simple sur le papier, mais cela prend aussi du temps, ne serait-ce que pour lire Krishnamurti. Autant vous le redire, cela prend du temps. Vous êtes presque au stade du pari pascalien. Remplacez Dieu par la vie au-delà et vous pouvez vous rassurer par la méthode de persuasion qui vous dit que c’est possible qu’il n’y ait pas une fin après la terminaison de l’existence temporelle. Mais je doute que ce soit la meilleure manière d’affronter la mort. Beaucoup croient en Dieu parce qu’ils ont peur de la mort. Combien de païens deviennent chrétiens dès lors qu’un de leurs proches décède. Le deuil est une épreuve difficile, si vous êtes préparé à affronter la question de la mort, le deuil de vos parents morts de vieillesse passe presque comme une lettre à la poste. Je ne parle pas des morts accidentelles, d’un conjoint, un ami, un enfant. C’est terrible.

Mais, au fait, la mort, instance qui hante le psychisme, est une réalité qui dépasse les tourments de l’ego. Des interrogations métaphysiques ! Y a-t-il quelque chose après la mort, une partie de notre être temporel qui franchit et transgresse les limites du temps et de l’existence limitée ? L’homme ne peut rien faire contre la mort, sauf tenter de repousser l’échéance et de créer les conditions pour vivre jusqu’à 150 ans. Les scientifiques y pensent, mais ils n’ont rien prévu pour payer les retraites. S’il y a quelque chose après la mort, c’est que les thèses matérialistes monistes sont erronées et que toute la philosophie athée a fait fausse route. De toute façon, quand on sait, on s’en tape du matérialisme.

La possibilité qu’il y ait quelque chose après la mort repose sur des croyances, mais pour un esprit pénétré de vérité, les faits sont plus importants. De la même manière que les mystiques donnent quelque crédit au monde divin, les expériences de mort imminente, les NDE comme les nomment les Américains bien plus en avance que nous sur ce sujet, témoignent d’un passage de l’âme dans un univers étrange, supratemporel, parfois inquiétant et d’autres fois radieux, une Lumière indéfinissable, des pensées créant des objets à volonté, un sentiment de plénitude et d’amour, des visions. Quelques éclaireurs comme Edgar Cayce ont livré des études et des témoignages dignes d’intérêts. Depuis, le phénomène des NDE ne cesse d’être étudié dans de nombreux cercles, mais, hormis la parenthèse des années 88-93, rien ne filtre dans les médias. Le sujet, trop exotique, voire sulfureux, a été décrété tabou. Cela ne regarde pas les gens ont dit les maîtres des programmes, appuyés par les chiens matérialistes des universités faisant autorité pour éloigner les citoyens des questions essentielles.

La vie après la mort, c’est comme l’amour ou la religion, une question vaste, sans réponse, engageant la croyance ou bien la quête, une question dévoilant l’esprit d’une société selon la manière dont elle est considérée. Si la nature est ce qui est assigné à un lieu, un contour, une matière, alors évidemment le surnaturel est convoqué, mais par surnaturel, entendons une instance ontologique et non pas ce que le grand public en retient, pensant qu’il s’agit de mystère ou de cirque, d’illusion et d’escroquerie. Les témoignages de NDE sont concordants, tangibles, et se recoupent pour donner au phénomène une évidence factuelle indéniable. Mais ce sont des faits de la conscience, tout aussi invérifiables que peuvent l’être le coup de foudre ou l’extase esthétique d’un sujet pénétré de Mozart. Les scientifiques regardent ces faits de haut, avec mépris, jugeant qu’il s’agit de phénomènes hallucinatoires et invoquant une explication neuronale qui n’explique rien, mais a le don de mettre un terme à l’interrogation. Ce qui montre la volonté d’ignorance de cette plèbe scientifique qui hélas, se pose en aristocratie du savoir et ne se gêne pas pour asseoir son pouvoir sur les consciences. Comme du reste l’Eglise, étrangement discrète sur ces faits qui pourtant vont dans son sens. Mais l’Eglise fait comme avec les mystiques, elle s’en méfie et s’allie à la science pour réfuter (dans un cadre fort distinct) les possibilités de sens liés à ces expériences. L’Eglise, comme la science, assoit son pouvoir sur les consciences.

Moi je le dis, il y a quelque chose après la mort. Vous avez le droit de supposer qu’avec cette proposition assortie d’éventuelles argumentations, je cherche aussi à avoir un pouvoir sur les consciences. Je répondrai que tout discours exerce un pouvoir. Mais parmi les discours, certains enferment des âmes et d’autres les libèrent, à vous de voir ! Il est dommage que cette question des NDE ait été chassée du champ médiatique. Ça arrange du monde sans doute, mais cela participe aussi à une sorte de paresse contemporaine alliée à une dictature de la pensée unique. N’écoutez pas les autorités sur ces sujets, même s’il y a le risque d’ouvrir un champ aux charlatans. Dont on peut se défaire facilement. Dès qu’on vous demande du pognon, méfiez-vous, et fuyez ! Vous éviterez la plupart des entourloupes. Dès que vous vous sentez attiré par un vent contraire, soyez prudent ! Sur le thème des NDE, un excellent livre a été publié sous la direction d’Evelyne-Sarah Mercier, préfacé par Edgar Morin (La Mort transfigurée, ed. L’Âge du verseau, 1992). Je vous le recommande. Pour le reste, discutez-en avec quelques connaissances. Vous trouverez sans doute quelques témoignages rendant crédible le phénomène des NDE en tant qu’il témoigne d’un voyage dans un autre monde. Sans aucune certitude sur quelque chose après la mort, juste des indices. Mais, quand on est en quête, on enquête et on cherche les indices !

Parmi les sciences ayant quelques liens avec les NDE, seule la mécanique quantique peut être invoquée. A travers des réflexions et des correspondances qui, pour l’instant, n’ont pas encore été théorisées. Si je vous dis que tout cela à un rapport avec la théorie quantique des champs et l’interaction forte, vous ne me croirez pas. Vous avez raison. Il faut garder prudence. Pourtant je dis vrai, mais comme vous ne pouvez pas encore comprendre pourquoi et que je ne vous ai pas exposé mes arguments (et d’ailleurs si je le faisais cela n’aurait aucune valeur, sauf avec l’appui de sommités) alors restons-en là.


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103 réactions à cet article    


  • kingofshifumi 11 juillet 2008 12:25

    Pourquoi ne se demande-t-on jamais s’il y a quelque chose avant la vie ?


    • faxtronic faxtronic 11 juillet 2008 12:28

      et oui, jamais on se le demande, car c’est du passé. C’est la mort, notre futur a tous, qui nous preocuupe, pas le passé. Et pourtant vant la vie et similaire a apres la vie, c’est a dire le neant. Je n’ai nul souvenir d’avant ma naissance.


    • dup 11 juillet 2008 14:00

      si , il y avait deja la vie . et après aussi .

      http://www.artivision.fr/docs/enversmiroirplus.html

      http://www.dailymotion.com/relevance/search/reincarnation%2B%2Bnde

      peut être pas des certitude , mais beaucoup de questions



    • sisyphe sisyphe 11 juillet 2008 18:02

      Bon : alors qu’est-ce qui se passe après ?
      On peut avoir des tuyaux ..... des indices.....
      C’est mieux qu’avant ou c’est pareil ad vitam  ?
      Communiquerons nous sous formes d’ondes, de masses d’énergie ?
      Même si des éléments se transforment et subsistent, même en masse cohérente, quid de la conscience ?

      S’il a des infos, l’auteur nous laisse sur notre fin  (!)......


    • Bof 11 juillet 2008 20:19

      @sisiphe : vous écrivez : " Communiquerons nous sous formes d’ondes, de masses d’énergie ?" ...il faut aller voir les expériences faites en URSS dans les années 1977 environ . Les textes nous parvenaient et l’on arrivait à les faire traduire...ils étaient bien vivants...ceux qui faisaient ces expériences et le sont restés à ma grande surprise, au moins pour une.
      Les archives sont ouvertes parait-il....C’est fort , mais les conclusions sont valables. Comme les plantes savent communiquer à distance des messages qui peuvent par exemple faire fabriquer une molécule amère ce qui éloignera les girafes ou les éléphants des arbres ( ou le maïs et la présence de certains insectes)....un monde subtil serait l’interface de mondes supérieurs et de notre corps physique. DONC, au moins un monde serait au dessus de nous ou mieux serait en nous.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 12 juillet 2008 01:36

      Ce qu’on appelle la vie au palier A n’est que la conscience d’une séquence de "morts" au palier A-1. Aprés toute mort, il y a les composantes qui continuent leur chemin, libérées de ce qui les asservissait en les intégrant.

      PJCA


    • sisyphe sisyphe 12 juillet 2008 04:39

      Alors ça....
      j’aimerais bien un développement, parce que "ce qui les asservissait", c’était d’être sous la forme d’un être vivant doté de conscience ??


    • ARTEMIS ARTEMIS 12 juillet 2008 21:29

      avant,ou apres c’est exactement la m^me chose je m’explique cela procède du m^me questionnement

      si rien ne vient de rien qu’est ce que l’univers fini infini ?

      la conscience existe t elle sans le corps

      qu’est ce que la realité etc etc

      nous passons notre existence à nous divertir ( au sens pascalien du terme ) pour oublier notre finitude


    • faxtronic faxtronic 11 juillet 2008 12:26

      Vaincre la mort, c’est le principe le plus difficile pour l’homme. Et pourtant rien n’est plus sur que la mort et moins sur que l’heure d’icelle.
      J’en parlerais a ma mere cet été.


      • Thoth 11 juillet 2008 12:52

        On peut savoir ce qu’il y a avant la vie en faisant une régression avec l’aide d’un spécialiste de l’hypnose qualifié. Personnellement, je me contente, à mon âge (71 ans), de vivre l’instant présent. "Carpe diem" disaient les Latins. A quoi bon vouloir connaître l’après-vie ? Il sera temps de faire cette expérience l’instant venu.


        • Gasty Gasty 11 juillet 2008 12:57

          Allez ! Allez ! quand on part en voyage, on aime bien savoir ou l’on va.

          Notez bien que je ne suis pas contre les surprises .


        • Thoth 11 juillet 2008 21:56

          OK ! Je vais faire installer un GPS dans mon cercueil. Vous voulez savoir, ce qu’il y a après ? J’en ai eu des preuves flagrantes, lorsque, dans mon boulot, je contemplais des macchabs vieux de plusieurs semaines. Après la mort, il y a les asticots ! C’est pourquoi je veux être incinéré et faire larguer mes cendres à 4000m, en chute libre (mon dernier saut !) Oh ! Je vois, il y en a qui vont encore gueuler à la pollution...


        • ARTEMIS ARTEMIS 12 juillet 2008 21:33

          je pense que vos propos qui se veulent provoquants montrent que vous avez peur de la mort

          moi aussi remarquez peut etre que l’herbe est plus verte apres !!!!


        • NWN NWN 11 juillet 2008 13:20

          Il est toujours intéressant de rappeler aux gens qu’ils vont mourrir, afin de leur éviter dêtre constament boulversés . Passant leur temps à oublier ce rendez-vous .

          cela dit vos réfèrences en la matière à Edgar cayce, ne seront pas forcément concluante .
          Cayce n’est pas ce qu’il y a de plus pertinent .

          Les chercheurs s’informeront plutot sur le travail de Rudolf Steiner, reconnu par les connaisseurs comme le grand "informateur" de ces derniers temps .

          Avec ses 6000 confèrences et ses écrits, il a développé un ensemble de connaissance essentielles, notamment sur ce qui nous attend après la mort, et qu’est ce que la mort .

          Pour ceux qui veulent en savoir plus voir beaucoup plus sur ce sujet, je recommande les travaux de Steiner .

          c’est la pire des peurs que celle de la mort, et c’est à elle qu’on doit notre monde débile .


          • blibgnu blibgnu 11 juillet 2008 14:58

            En effet je n’aurai pas pris Cayce en exemple non plus

            Livres à lire également pendant l’été : l’excellant ouvrage de Patrice Van Eersel La source noire pour, paradoxalement, éclairer le sujet ; ou encore le best seller La vie après la vie de Raymond Moody, livre qui est tout de même à l’origine de cette étude des NDE en Amérique...

            Rudolf Steiner c’est beaucoup plus vaste, voir un peu trop dense pour les vacances


          • ARTEMIS ARTEMIS 12 juillet 2008 21:41

            vous avez aussi les travaux des pionniers de la transcommunication instrumentale.

            je vous donne ces références

            Le 17 septembre 1952, deux physiciens du laboratoire de physique expérimentale de l’Université Catholique de Milan, le père Gemelti et le père Pellegrino Ernetti, travaillent à l’aide d’un oscillographe sur des enregistrements de chants grégoriens : il s’agit d’obtenir un son plus pur. Les bandes magnétiques sont d’une fragilité extrême. Le Père Gemelli grommelle « Aide-moi papa », invoquant son père décédé, chaque fois que la bande se casse. Lorsque Gemelli réécoute la bande pour vérifier sa réparation, il entend à sa grande surprise la voix de son père prononcer très clairement : « Mais bien sûr que je t’aide, je suis toujours avec toi ! ». « II eut un choc et transpira beaucoup » racontera plus tard Ernetti. Les deux hommes interrogent à nouveau le mystérieux intrus : « Mais oui, gros benêt, bien sûr que c’est bien moi ! ». En italien, « gros benêt » se dit « xuccone »... le surnom qu’utilisait le père de Gemelli pour appeler son fils !
            Les deux physiciens vont au Vatican pour entretenir le pape Pie XII sur ce phénomène. Le Saint Père leur dit alors : « Rassurez-vous, ceci semble relever du scientifique et non du spiritisme. L’enregistreur est un appareil objectif incapable d’être suggestionné : il ne peut capter que les vibrations sonores, quelles que soient leurs sources. Cette expérience pourra peut-être marquer le début de nouvelles études scientifiques pour confirmer la foi dans l’au-delà ».

            Le phénomène se reproduit spontanément pour deux pionniers de la transcommunication instrumentale : le Suédois Friedrich Jurgenson (1959) et le Letton Constantin Raudive (1964), épaulés par des techniciens comme Hans Bender ou des experts de l’Institut Max Planck de Munich. La recherche scientifique prophétisée par Pie XII pouvait commencer...


            Friedrich Jùrgenson, peintre et chanteur d’opéra, qui enregistrait des cris d’oiseaux dans les environs de Stockholm en réécoutant la bande entendit la voix d’un homme lui parlant en norvégien. Il pense évidemment que son magnétophone a pu capter une émission de radio extérieure. Mais le phénomène se reproduit. Et quand il réécoute les bandes, il perçoit des voix l’interpellant en allemand, des messages étranges et incohérents jusqu’à l’appel insistant : « S’il te plaît, attends, écoute-nous. » II entre en relation avec un autre chercheur, Letton, Constantin Raudive (1909-1974), qui aurait déjà découvert la même possibilité de communiquer avec des trépassés et capté sur son magnétophone plus de 70 000 voix. Les techniques se perfectionnent dans les années suivantes, même si les messages recueillis sont plutôt décevants, jusqu’à obtenir des images en direct des défunts, bien floues toutefois, qui pourraient être reprises en vidéo. Les médias, dans un sentiment général d’intérêt pour le paranormal et l’étrange confondus avec le mystique et le spirituel, offrent une tribune et une caisse de résonance à ces phénomènes.

             



          • tvargentine.com lerma 11 juillet 2008 13:35

            Alors MR DUGUE on fait dans la scientologie maintenant !


            • Gasty Gasty 11 juillet 2008 13:45

              @ lerma

              Il y a une vie après Sarkophage ?


            • Fergus fergus 11 juillet 2008 13:57

              Oui, il y a quelque chose après la mort : l’oubli. Cet oubli dont Lamartine disait qu’"il drape les morts d’un second linceul" !


              • ZEN ZEN 11 juillet 2008 13:58

                "A vous de voir"...
                C’est comme vous voyez...
                C’est devenu le self-service philosophique, Bernard

                "La mort n’est RIEN pour nous " (Epicure)
                Lorsque l’on a compris cela , on ’est débarassé d’une hantise fantasmatique et l’on commence enfin à devenir adulte. On n’a plus peur de rien...


                • ZEN ZEN 11 juillet 2008 14:00

                  Cela paraît compliqué, mais c’est tout simple :

                  " La peur de la mort qui est naturelle à tous les hommes, même aux plus malheureux, et fût-ce au plus sage, n’est pas un frémissement d’horreur devant le fait de périr, mais comme le dit justement Montaigne, devant la pensée d’avoir péri (d’être mort) ; cette pensée, le candidat au suicide s’imagine l’avoir encore après la mort, puisque le cadavre qui n’est plus lui, il le pense comme soi même plongé dans l’obscurité de la tombe ou n’importe où ailleurs. L’illusion ici n’est pas à supprimer ; car elle réside dans la nature de la pensée, en tant que parole qu’on adresse à soi-même et sur soi-même.
                  La pensée que " je ne suis pas " ne peut absolument pas exister ; car si je ne suis pas, je ne peux pas non plus être conscient que je ne suis pas. Je peux bien dire : je ne suis pas en bonne santé, etc., en pensant des prédicats de moi-même qui ont valeur négative (comme cela arrive pour tous les verba) mais, parlant à la première personne, nier le sujet lui-même (celui-ci en quelque sorte s’anéantit) est une contradiction. "

                  Kant


                • C. Gougoussis 11 juillet 2008 16:40

                  Dans la phrase "je ne suis pas", il y a "je", de même que dans la phrase "je suis". Ces deux phrases présupposent l’existence d’un "je" qui pose la question, et donc sont mal posées. Sur ce point, l’analyse de Kant n’est pas assez profonde.
                  La vraie question qu’il faut poser est : "Existe-t-il quelque chose qui puisse être appelé ’moi’ ou ’je’ ?" . Bien que le mot "existe" soit a priori lié à un observateur et n’ait donc pas un sens absolu, il est possible de répondre à cette question, mais pas par des mots car les mots ne sont qu’une convention.

                  C.G.


                • ZEN ZEN 11 juillet 2008 19:34

                  @ gougoussis

                  La pensée de Kant ici peut être ramenée à ce raccourci de Montaigne :

                  "La mort ne vous concerne ni mort ni vif : vif parce que vous êtes ; mort parce que vous n’êtes plus."

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                    x


                • ARTEMIS ARTEMIS 12 juillet 2008 21:55

                  Montaigne qui s’efforcait tous les jours de penser à la mort pour essayer d’en aprivoiser l’idée


                • rocla (haddock) rocla (haddock) 11 juillet 2008 14:03

                  Y a-t-il quelque chose après la mort ?

                  Oui , la facture des pompes funèbres ....


                  • alceste 11 juillet 2008 17:56

                    bien vu ! je plusse.


                  • rocla (haddock) rocla (haddock) 11 juillet 2008 19:04

                    merci Alceste , yamé yé né toubliré


                  • ARTEMIS ARTEMIS 12 juillet 2008 21:57

                    pour vous répondre Le métier de croque-morts n’a aucun avenir : les clients ne sont pas fidèles


                  • rocla (haddock) rocla (haddock) 12 juillet 2008 22:02

                    Miss des Arts ,

                    C ’est pour ça que les enterrements sont si chers , par manque de fidélité le pompier funèbre a tendance à taxer ...


                  • morice morice 11 juillet 2008 14:15

                     Rien : on est enfermé dans la bière et elle n’a pas de goût. 


                    • eugène wermelinger eugène wermelinger 11 juillet 2008 16:19

                      Morice + Lerma : même combat ?


                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 11 juillet 2008 17:03

                      ah ça non , Lerma même s’ il dit des conneries , des fois , c ’est des bonnes conneries , alors que Morice c ’est des mavaises ...


                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 11 juillet 2008 17:03

                      parfaitement , des mavaises ...


                    • Gasty Gasty 11 juillet 2008 18:14

                      Raciste !


                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 11 juillet 2008 19:02

                      on dit ouassiste Gasty smiley


                    • pseudo pseudo 11 juillet 2008 14:22

                      Penser à la mort, dites-vous. A vrai dire, ce n’est rien. Mais penser à celle de mon père, je ne m’y suis jamais habituée. Il est mort depuis 17 ans et c’est toujours aussi inacceptable. Il me manque à tout jamais.


                      • alceste 11 juillet 2008 17:59

                        Il n’y a rien, et tant mieux. On n’est quand même pas important à ce point.


                      • ARTEMIS ARTEMIS 12 juillet 2008 21:59

                        en etes vous aussi sur qu’il n’y ait rien ????


                      • Mathias Delfe Mathias Delfe 11 juillet 2008 15:03

                        Toujours été surpris qu’un matheux -donc un logicien- aussi brillant que Leibniz se soit à lui-même posé une colle qui contenait implicitement sa propre réponse : il y a quelque chose, parce que s’il n’y avait rien, je ne serais pas là pour me poser la question.
                        Le rien évacué pour sa redondance, reste le quelque chose. Mais là encore, le pourquoi quelque chose ? est superflu, puisque ce quelque chose justifie précisément et à soi seul qu’il n’y ait pas rien.
                        Conclusion : il y a quelque chose parce qu’il n’y a pas rien.

                        Le reste est exercice de l’imagination. C’est beau l’imagination, la folle du logis comme l’écrivait Malebranche.
                        Notre foutue conscience qui est conscience-d’être-là, pour nous préserver de la douleur, nous cache le plus souvent la vérité : la Nature, la Création, Dieu, le Principe créatif, appelle Ca comme tu le souhaites, et en admettant qu’Il existe, se préoccupe de l’ensemble, pas du détail (concept aussi difficile à accepter par un idiot que par un génie, mais bien compris des militaires).
                        Individuellement, nous sommes comme le brin d’herbe, sauf que contrairement à ce veinard insouciant de sa précarité, nous prévoyons le passage de la tondeuse en rentrant inutilement la tête dans les épaules.
                        Mais peut-être que comme lui –le brin d’herbe- elle repoussera ensuite ?


                        • herbe herbe 12 juillet 2008 11:35

                          Pour illustrer par des brins d’herbe smiley


                        • Martin D 11 juillet 2008 16:22

                          si on écoute les croyants, ils diront, il y a après la mort, la vie éternelle...une vie ou les justes seront récompensés et les injustes punis.

                          certains vont dire que ce sont des contes d’anciens...mais moi j’y crois...car il n’y a pas de justice dans cette vie, alors forcément, elle sera dans l’au-delà, lorsque notre âme aura quitté notre corps, nous seront récompensés ou punis...

                          des gens comme hitler ou la clique à bush vont passer un sale quart d’heure, d’autres par contre, vont connaître la félicité éternelle.

                          paix aux Hommes clairvoyants


                          • faxtronic faxtronic 11 juillet 2008 16:26

                            enfin, c’est ce qu’on t’a dit. En fait non. Apres il y a rien. Que tu ais tué 1000000 fois ou vecu en ange, c’est pareil. Ce qui compte, c’est maintenant. Si tu peux tuer 10000000 fois et continuer a dormir tranquille et a te regarder dans un glace, tu peux le faire. Moi pas.


                          • kingofshifumi 11 juillet 2008 16:36

                            Est-ce que la vie éternelle ne serait pas au contraire la pire punition qui soit ?

                            Dans le bouddhisme on croit à la réincarnation. Pour les Occidentaux, c’est une vision optimiste des choses puisque l’aventure continue même après la mort ; mais pour les asiatiques, c’est une malédiction. Le but du bouddhisme, c’est justement d’arrêter de renaître. Celui qui y parvient atteint un état particulier, qui n’est pas précisément le néant, car selon certains bouddhas, on ne peut pas dire de celui là qu’il n’est pas, mais on ne peut pas dire non plus qu’il est, en fait, ils assurent qu’on ne peut rien dire sur lui (je cite de mémoire une citation que je ne peux pas retrouver, mais la citation originale n’en est pas moins sybilline).


                          • C. Gougoussis 11 juillet 2008 16:56

                            exact !

                            de plus dans le bouddhisme, il n’y a pas d’âme ou de ’moi’ qui se réincarne, puisqu’il ny a pas d’âme. Il n’y a qu’une suite d’éléments de conscience disjoints , percus comme quelque chose de continu, et reliés par des liens de cause à effet.

                            C.G.


                          • pseudo pseudo 11 juillet 2008 17:11

                            Vous avez raison. D’ailleurs il paraît que l’éternité c’est long, surtout vers la fin.


                          • faxtronic faxtronic 11 juillet 2008 18:15

                            L’eternité est physiquement impossible


                          • Gasty Gasty 11 juillet 2008 18:24

                            @ Martin


                            Seulement un sale quart d’heure face à l’éternité......A quoi bon mourir, si il n’y a pas plus de justices de l’autre côté.


                          • Avatar 11 juillet 2008 18:25

                            " L’éternité, c’est long. Surtout vers la fin ... "  smiley


                            ps : Cette citation, généralement attribuée à Woody Allen ; est en fait de Franz Kafka.


                          • glopglop70 12 juillet 2008 09:39

                            bonjour,

                            "Dans le bouddhisme on croit à la réincarnation."
                            Attention pas d’emballement. Je suis moi même bouddhiste et je ne crois pas à la réincarnation. Les ensignements du Bouddha parle de renaissance. Ce qui est tout à fait différent. Ensuite une fois que l’on a dit cela, il faut s’entendre sur "ce" qui renait, ensuite..... Ensuite la seule réflexion n’amène pas bien loin. Il faut passer oar la pratique assidue et quotidienne. Ensuite on ne donne plus de réfléxion comme cela à l’emporte pièce.

                            Vala, vala, je vous souhaite une bonne journée et vous encourage à continuer vos recherches (pas forcément dans le bouddhisme), ce que pour ma part je continue à faire avec assiduité et ouverture.


                          • ARTEMIS ARTEMIS 12 juillet 2008 22:02

                            JE VOUS REJOINS DANS VOTRE COMMENTAIRE



                          • Gül 11 juillet 2008 16:49

                            @Bernard

                            Merci d’aborder ce sujet. Il y a tellement de questionnement autour de ce thème...J’étais persuadée qu’il y avait quelque chose, mon imagination se laissait aller et je voyais des tas de solutions.

                            Depuis la mort m’a touché de près, vous le savez, et j’attends le signe de cet "après-vie"...Et rien....Oui, je suis dans le monde des vivants et peut-être ne pouvons-nous voir les signes de l’après. En même temps, je me demande comment la puissance de l’amour qui a lié 2 êtres pourrait être engloutie par la mort s’il y a quelque chose ensuite....

                            D’où, des questions encore plus nombreuses aujourd’hui, une sorte d’incrédulité face à ce qui me vient, ou plutôt ne me vient pas, devant les yeux. J’ai de moins en moins ce sentiment que nous devenons autre chose...

                            Je me souviens d’un des derniers regards de ma mère, elle qui était sûre qu’il n’y avait rien après la mort, et cette immense tristesse qui l’accompagnait, à l’idée de nous quitter pour toujours.

                            C’est un sujet douloureux, je crois que croire à une forme d’au-delà est une façon de lutter contre la peur de cette issue inévitable.

                            Bien à vous.


                            • faxtronic faxtronic 11 juillet 2008 18:22

                              oui, clairement. Se preparer a la mort, soi-meme, se preparer a l’abandon final,


                            • C. Gougoussis 11 juillet 2008 16:53

                              M. Dugué,

                              Merci de rappeler que les NDE existent, et qu’il faut faire de la recherche dessus. Mais j’ai peur que la science (telle qu’elle est définie actuellement, c’est-à-dire en incluant la reproductibilité des expériences etc.) ne puisse pas aller bien loin dans ce domaine.

                              Par contre je pense que vous n’auriez pas dû écrire le dernier paragraphe :

                              "Parmi les sciences ayant quelques liens avec les NDE, seule la mécanique quantique peut être invoquée. A travers des réflexions et des correspondances qui, pour l’instant, n’ont pas encore été théorisées. Si je vous dis que tout cela à un rapport avec la théorie quantique des champs et l’interaction forte, vous ne me croirez pas. Vous avez raison. Il faut garder prudence. Pourtant je dis vrai, mais comme vous ne pouvez pas encore comprendre pourquoi et que je ne vous ai pas exposé mes arguments (et d’ailleurs si je le faisais cela n’aurait aucune valeur, sauf avec l’appui de sommités) alors restons-en là."

                              Si vous n’avez rien à dire, alors ne le dites pas, et si vous avez quelque chose à dire à propos de ça, faites un article détaillé dessus. Je rappelle que personne n’a jamais réussi à mettre explicitement en évidence (c’est-à-dire avec une théorie concrète expérimentalement vérifiable) le lien entre la mécanique quantique et la conscience, et encore moins entre la QCD (la théorie de l’interaction forte) et la conscience. Si vous en avez une, sachez que je suis ouvert à toutes les idées.

                              Personnellement, je travaille sur les applications de la mécanique quantique à la matière ordinaire (des cristaux), et je peux vous dire combien il est difficile de calculer les propriétés d’un pauvre cristal avec quelques atomes par maille ! Alors pour le cerveau, je ne vous dis pas le merdier ! Déjà qu’il faudrait connaître l’état initial ...

                              J’ai également étudié un peu la QCD. Les calculs de QCD sont extrêmement difficiles. Actuellement, les scientifiques qui font de la QCD s’arrachent les cheveux pour essayer de calculer la masse de proton ! Appliquer la QCD, c’est un vrai bordel, et on ne peut pas le faire de manière perturbative à basse énergie.

                              Je termine en rappelant que le blabla à propos de la science N’EST PAS la science.

                              Cordialement,

                              C.G.


                              • C. Gougoussis 11 juillet 2008 17:34

                                une réponse scientifique consiste en 2 éléments :

                                - une théorie qui fait des prédictions expérimentalement vérifiables

                                - un ensemble d’expériences qui valident ou infirment els prédictions de la théorie

                                toutes les théories sont recevables, pourvu qu’elles aient des conséquences vérifiables.

                                C.G.


                              • Gasty Gasty 11 juillet 2008 18:52

                                Le chat de Sdhrödinger qui est une expérience de pensée qui finira peutetre par apporter la solution.

                                D’autres expériences de pensées on bien finis par aboutir. Celle en cours de réalisation est  le boson de higgs.


                              • blibgnu blibgnu 13 juillet 2008 22:38

                                Je rigole doucement... la science a déjà répondue à cette question fondamentale :

                                « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »

                                Quoique... c’est un philosophe et non un scientifique qui en est l’auteur, mais comme Lavoisier lui a piqué, on va dire que c’est scientifique lol ! Chère science, même pas fichue de pondre une théorie du tout, il manque des données... reste à inventer les instruments appropriés pour les constater et les protocoles des sacro saintes expériences sur le multivers.

                                bah, ça viendra en son temps, combien de théories des cordes à invalider déjà ?


                              • SALOMON2345 11 juillet 2008 17:24

                                Il y a deux sortes de morts, la votre et celle de ceux que vous aimez !
                                Cette différence génère sentiments et reflexions différents...


                                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 11 juillet 2008 18:57

                                  bonjour, par expérience personnel, puis recherche sur le sujet afin de mettre des mots sur un vécu, j’en suis arrivé a ces conclusions,

                                  la mort est une expérience/ étape de la vie comme une autre, avec son lot de mutation. lorsqu’on franchie la limite du vivant connu par le plus grand nombre sans dépassé celle du non retour au vivant, il y a incommunicabilité et nécessité d’apprendre a vivre avec ça, comme d’autre apprennent a vivre avec d’autres expérience de vie. Et en règle général, ne pas en parler suffit a ne pas être déranger par le sujet, en plus de l’avoir subi.

                                  les modifications de champs de conscience consécutive a une NDE sont une clée pour comprendre la philosophie parce que c’est la seule chose qui vous reste en propre pendant le vécue d’une NDE.

                                  pour faire court et synthétique, on est dans l’espace de cette expérience de vie uniquement ce que l’on pense, ce qui rejoind le postulat de descartes, dont le discours de la méthode fait référence quasi explicitement a une NDE, même s’il parle de "rêve", avant de postuler la force du constat je pense je suis, qui est une vérité que l’on établie comme première dans l’étonnement d’être en dehors de la vie connu ici et pourtant vivant et pensant.

                                  d’ailleurs s’il postule que la métaphysique est à la racine de la science, ce n’est pas non plus une grande phrase creuse, mais tout simplement le fait que l’on peu voir mentalement un environnement, où être conscient dans un corps qui n’est pourtant pas le sien depuis le jour de sa naissance, et autres perception, notamment dans une NDE, ça arrive a quelques uns d’entre nous. Et c’est particulièrement bouleversant et difficile a intégrer a une vie "normal".

                                  Pour s’en sortir, pour mettre cette expérience vécu dans le fil de sa vie vue d’ici, cela nécessite une construction, une compréhension, une explication qui exclue tout doute, parce qu’on parle de vie et de mort, et souvent de la sienne avec la conscience de sa valeur lorsqu’on a cru la perdre, et parce que lorsque quelque chose bouleverse a ce point votre vie, il est normal de chercher comment en récupèrer le controle. Aussi on peut en déduire, pour qui a vécu une NDE, que descartes a chercher les réponses dont il avait viscéralement besoin aprés y avoir été confronté.

                                  En règles général, dans les vieux textes, parce que le fait de vivre une nde existe avant qu’on l’appel comme ça aujourdh’ui, les mots âmes, esprit, cogito, soi intérieur, etc.. se comprennent avec la clé de lecture que réprésente une nde dans sa propre vie,

                                  comme étant concrètement et non de manière abstraite ou symbolique, la voix dans votre tête lorsque vous lisez, votre voix intérieur, votre identité la plus intime, celle de votre pensée, si coutumière qu’on y fait peu attention, et digne de tous les soins lorsqu’on se rend compte que c’est, avec la certitude que je peu avoir suite a une "NDE" la seule chose qui vous reste vraiment aprés un passage sur cette terre.

                                  tout le reste de ce qui peut motiver une vie, honneur, argent, vétement de marque, plaisir gastronomique, etc... n’existe tout simplement plus hors du corps, hors de la vie terrestre, par contre savoir penser, savoir réflechir, mobiliser de l’énergie dans sa volonté, reste.

                                  D’où l’aspiration sincère à la vie d’ermite, de sage dans sa grotte, de méditant, de personnes qui confronté a ce constat suite a une nde, ne peuvent pas faire autrement que de regarder le reste des codes sociaux comme éphémères, a l’instar de celui qui a vu le soleil et qui retourne dans la grotte de platon.

                                  D’ailleurs toute les étapes, de la douleur vers la vue du soleil, en passant par les difficultés que le processus engendre pour celui qui fait le parcours, et le retour dans la grotte, sont explicitement des étapes que vivent ceux qui ont des modifications de champs de conscience consécutives a une ou plusieur NDE ou assimilée.

                                  Parce qu’en faite, a la certitude normal qu’un jour on meurt sans savoir ce qu’il y a aprés, la nde substitue la certitude de revivre une nde, et de retourner là où on déja fait une petite visite, et même un peu plus loin, et donc de s’y préparer avec d’autres éléments d’informations, et par la même une autre échelle d’importance dans la valeur des choses. par exemple, le critère "utile ou pas aprés vie", deviens un vrai critère pertinent, pour qui a vécu une nde.

                                  d’ailleurs, l’importance lorsqu’on vieillit de partir la conscience tranquille, sans secret, n’est pas exclue du faite que l’on se rend compte par instinct, même sans nde, que si on doit partir avec quelque chose, c’est bien ça conscience, et qu’il vaut mieux l’avoir sereine pour affronter le vaste inconnu de l’aprés.

                                  voilà, évidemment je n’ai aucune preuve a fournir sur la véracité autant de ma nde que des conclusions que j’en ai tiré pour continuer a vivre avec ça, sans en faire " LE truc qui m’est arrivé dans ma vie", parce que là on s’en sort jamais,

                                  je conseil néanmoins à qui le vit en ce moment et qui lit aggoravox, se rendre compte que de toute façon, chacun, empiriquement, constatera bien un jour par lui même ce qui est vrai sur la mort et sur son aprés. aussi pas besoin de devenir prosélyte pour finalement n’attiré l’attention que sur soi.

                                  Je conseil a qui a coup de lectures sur les chakras, les médiums, les anges gardiens, et participe du fond de commerce qui tourne autour, y croient et trouvent ça génial, que near death expérience, ça veut quand même dire avoir failli réellement mourir, que ça n’a rien de drole ni de fun, que les super pouvoirs dans l’astral, l’amour en énergie, en barre, en dieu ou en suppositoire, c’est bien dans les bd pour super héros, dans les contes pour enfants, mais que la vérité est pour des esprits adultes réalistes, le reste n’est que de la connerie pour gogos en quete d’un besoin de croire.

                                  Je conseil a qui la curiosité pousse le besoin de savoir, de laisser cette question a la bonne époque de sa vie, lorsqu’on fait plus des projets sur son aprés que sur sa carrière ici, savoir être conscient du temps présent, de la minute qui passe sans possibilité de la revivre 2 fois, de tout ce qu’on peut faire pendant cette minute, et quel conséquence a cette minute sur la minute suivante de notre vie, avoir cette conscience là, suffit.

                                  amicalement, barbouse.


                                  • Gül 11 juillet 2008 19:19

                                    Et où se trouve l’amour dans tout ça ??? Hein, il est où l’amour ?

                                    Moi je ne vis pas sans, s’il n’y en a plus c’est la mort certaine, l’absolue....


                                  • mariner valley mariner valley 11 juillet 2008 19:54

                                    @barbouse

                                    Pour simplifier votre texte

                                    1-finalement cette question ca ne sert pas grand chose de se la posee maintenant car on aura tous la reponse un jour et mieux vaut le plus tard possible.
                                    2-Carpe diem



                                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 11 juillet 2008 20:43

                                    rebonjour,

                                    l’amour dans tout ça dites vous ? honnètement, lorsqu’on passe par une nde, l’amour des proches, des siens, de sa famille, a partir d’un certain stade, ça n’existe plus, la conscience de savoir qu’ils existent et que la mort vous en arrache rend ce sentiment si massivement douloureux qu’ils devient comme absent, peut etre par instinct de protection de soi, on s’en détache, et quelque part ça vous libère de la contrainte d’aimer, d’agir pour que vos parents soi fier de vous, pour plaire ou faire de l’effet a l’autre, etc...

                                    tout ça s’en va aussi lorsqu’on se rend compte en mourant du peu de choses qu’on a vraiment fait et décider par soi même comparé a tout ce qu’on a fait vis à vis des autres, ces heures, ces jours, ces minutes, que personne ne vous rembourse alors que voulez tant en avoir encore.

                                    il m’a fallut des années pour ressentir une émotion proche aprés, tellement aimer voulais dire accépter de revivre un jour la douleur d’être séparer.

                                    Paradoxalement encore des années aprés, ça vous libère des amours mensongers, des égos qui utilisent le mot amour, mais n’en donne que le sens de leur intéret possessif ou égoiste, ou l’excuse pour agir comme ils le veulent.

                                    Mais mourir est une expérience qu’on vit seul, même trés entouré.

                                    pour le résumé de mon texte, merci, il m’a fait me rendre compte de certaines de mes lacunes.
                                    mais parce que je n’ai pas voulu dire ça, je vais essayer d’être plus clair :

                                    lorsque vous avez souffert d’une nde a 21 ans, ce qui a été mon cas, vous avez failli crever, et que ne sachant pas ce qui vous est arrivé au moment où vous le vivez, ni comment ça s’appel, mais avez juste la peur d’etre fou, ou d’avoir une propension a le devenir, et de vous dire, je suis quand même pas le seul couillon a qui ça arrive...

                                    vous cherchez, vous tomber forcément sur tel ou tel curieux ou exalté, en groupe ou isolé, persuadé de n’importe quoi, qui trouve ça "cool", alors que pour vous, c’est une douleur, un souvenir douloureux, qu’appelé ça nde, crise mystique, renaissance spirituelle, éveil de ou modification de champs de conscience... n’est jamais que mettre un mot dont la définition reste lié a un champs lexical, français j’ai plus confiance dans le mot science que dans le mot kundalini par exemple.

                                    Mais quand des personnes vous parlents de la mort, de l’amour, de leur croyance, etc etc etc, alors que vous, c’est empiriquement une expérience traumatisante dans votre vie que vous essayez de caser pour ne pas qu’elle vous prive de l’avenir que vous aimeriez avoir, tout en sachant que vous ne pourrez plus jamais vivre comme si ça ne vous étais jamais arrivé, honnètement, les exaltés de l’idéologie de l’amour, vous n’avez qu’une envie, c’est de leur taper dessus. a défaut, de les rejetés massivement de votre vie.

                                    mais vous etes pris au piège, d’un coté, vous etes ou fou ou a étudier, et il faut voir que c’est assez traumatisant pour quelq’un de solide mentalement, j’ai mis 9 ans a m’en remettre a peu prêt, alors quelqu’un de fragile n’en parlons pas, de l’autre, la cohorte des gens qui de curieux a envie d’y croire trouve ça génial, ce qui fait de vous s’ils savaient votre parcours, non pas le couillon souffrant a qui ça arrive mais le type super, c’est tentant dans un moment d’intense solitude entre soi et son problème de nde, mais vite mensonger, abrutissant, et surtout je vie en france ou la notion de preuve probante et efficace est une notion importante, moi je sais que je n’ai pas de preuves ni envie d’en donner.

                                    quand au carpe diem, c’est un peu ça, mais disons que qui se rend compte d’une minute et de ce qu’elle change sur la suivante, de tout ce qu’on peut faire et décider en une minute de sa vie, se rend compte a quel point il peut utiliser sa liberté et l’utilise vraiment.

                                    il est toujours un peu dommage de passé des heures a vouloir savoir ce qu’il y a aprés pour finalement se rendre compte que d’un coté, le temps qu’on y a passé on ne l’a pas utilisé a vivre le présent et qu’en plus, au moment de sa mort, entre l’idée qu’on s’en est fait avant, et ce qu’on constate sur place, on c’est forcément tromper.


                                    amicalement, barbouse.



                                  • Bof 11 juillet 2008 20:57

                                    @Gül : Il existerait un corps physique dense+ un corps éthérique + au moins notre mental.
                                    Dans notre mental, il y aurait un bas-mental que l’on peut trouver avec l’alcool en excès ou les drogues et nos désirs et émotions stupides mais cela on le trouve quend on en est sorti et notre émotivité et notre affectivité.
                                    On constate si cela se révele vrai que ça correspond au bas niveau de l’amour ...avec un petit ""a"".

                                    Puis nous avons notre mental concret et des Êtres ne veulent rien de plus .

                                    Mais nous avons un mental dit mental supérieur dont nos Hommes politiques comme Colbert, Vauban, ...nous ont bien fait profiter.

                                    Nous aurions au dessus, un niveau "intuitif’’ qui nous permettrait ou du moins à certains d’avoir accés à des connaissances comme certains artistes (qui n’approchent donc pas la drogue) qui voient des choses et ragent parce qu’ils ne peuvent représenter en trois dimentions ce qu’ils ont vu...ça tourne dans des coins.et dans d’autres d’une autre façon...etc.....etc...et ce serait magnifique avec des couleurs qui n’existent pas...et bien L’ AMOUR serait de ce niveau et uniquement vers ce niveau. Vous devriez comprendre je crois.
                                    Parler au personnes qui se dévouent , qui se ’’donnent ’’ pour aider la fin de vies de nos semblables apporte quelque savoir ; ce peut être une voie .
                                    Le véritable Amour serait supérieur à la connaissance .


                                  • Bof 11 juillet 2008 21:16

                                    @ arno:On ne peut savoir ! Pourtant, il est des faits qui troublent . J’étais tout serein, tranquille...alors, les morphiniques agissaient ...peut être . Mais, alors..., pourquoi j’étais serein, calme ? Alors que ma réaction aux médicaments est souvent l’inverse...cela aurait du m’agiter ! ALORS, les endorphines à haute dose ? Si l’on ne demande rien, elles se sécrétent quand même ? j’en doute beaucoup . Il doit y avoir une réaction à quelque chose pour qu’elles se secrètent ....choc important, douleur...ou autre ? A moins que cela ne vienne du corps éthérique qui est/serait intriqué avec le système nerveux ?

                                    < le bémol > apporté n’est pas très important car pour les autres observations, je ne vois pas le rapport...entre une bougie et ce que j’ai vécu= ????

                                    Par contre, on est tout à fait en droit de croire ce que l’on croit et d’avoir besoin de béquilles ou pas.



                                  • dup 12 juillet 2008 07:07

                                    l’amour ? peut être il y en pas pas ! nous prenons nos desirs pour des réalités, nous aimerions bien que cela finisse bien pour nous . Eh non , chaque ’etre souffre sur terre . La vie est un mauvais rêve . Qui vous dit que la mort n’est pas simplement le reveil du rêveur ? je le souhaite , parce que j’ai aucune envie de recommencer , mais alors la , aucune !! 


                                  • rocla (haddock) rocla (haddock) 12 juillet 2008 14:13

                                    l’ amour dans tout ça se trouve à l’ intérieur de l’ explosion orgasmique dans la gare de Perpignan , à califourchon sur un strapontin avec sa bien-aimée , chevauchant la Walkirit au milieu des pleurs du public scruttant cette petite mort façon j’ ai rien vu rien entendu ...

                                    Oups...


                                  • plume plume 11 juillet 2008 18:59

                                    je vais vous dire le SECRET : comment c’est quand on est mort .......
                                    c’est comme quand vous n’étiez pas né ... et vous l’avez deja etes
                                    alors n’ayez pas peur


                                    • blibgnu blibgnu 13 juillet 2008 22:19

                                      Oui, on ne peut pas faire plus simple à mon avis, comme tu dis Plume smiley

                                      Vivons le présent sans souçis et sans craintes du lendemain. La mort est comme la vie, ce que l’on en fait !


                                      " (...) aussi voudrais-je que l’on ne dit jamais l’autre vie car il n’y en a qu’une. "



                                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 11 juillet 2008 19:06

                                      oui mais quand on est pané c ’est qu’ on va passer à la casserolle...


                                      • Gül 11 juillet 2008 19:17

                                        Cap’tain !!!! Rhôôô !!! smiley


                                      • GreenGarden GreenGarden 11 juillet 2008 19:11

                                        @L’Auteur

                                        Bon article sur une question existentielle profonde et à laquelle nous aurons une réponse tot ou tard et qu’on le veuille ou non !

                                        Sinon plus que Cayce, j’aurais évoqué Moody (pour "La Vie après la Vie" paru dans les année 80).

                                        G.


                                        • pseudo pseudo 11 juillet 2008 23:54

                                          @Greengarden

                                          Quoique... S’il n’y a rien, on n’aura jamais de réponse.


                                        • GreenGarden GreenGarden 12 juillet 2008 00:50

                                          @Pseudo,


                                          dans ce cas, il nous reste une seule chose à faire... Vivre l’instant présent.


                                        • pseudo pseudo 12 juillet 2008 09:29

                                          @ Green Garden

                                          Tout à fait d’accord avec vous.

                                          "Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
                                          Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie."


                                        • Cug Cug 11 juillet 2008 19:19

                                          Si vous voulez savoir si il y a une vie après la mort, c’est simple.
                                          Observez un cadavre et vous verrez ce qui se passe.


                                          • Bof 11 juillet 2008 21:18

                                            @cug : on cherche toujours la raison qui fait que le poids diminue un peu après la mort ......


                                          • Arno_ Arno_ 11 juillet 2008 20:33

                                            Quel magnifique déballage de pseudo-science aussi bien dans l’article que dans certains commentaires.

                                            Que la mort nous fasse flipper ou tout simplement nous interroge est tout à fait légitime et même assez souvent passionnant sur le plan philosophique.

                                            Certain ne supportent pas de vivre sans réponse, alors ils s’en trouvent une, tentent de s’en convaincre, tentent éventuellement de convaincre les autres, un écho à sa propre foi étant encore plus rassurant, habille cette foi (quelle qu’elle soit d’ailleurs, je ne parle pas nécessairement de la réponse religieuse) de théorie vaguement scientifique...

                                            Bref, chacun cherche sa béquille psychologique pour vivre avec ça. Pourquoi pas, aprés tout, tant que ca ne dérive pas à des pratiques sectaires, dangeureuses ou manipulatrices...

                                            En revanche, si l’on souhaite réellement prendre du recul, la seule position tenable, faisant appel à la raison, est bien celle du point d’interrogation. Reconnaitre qu’en l’état actuel des connaissances, il est bien impossible de trancher.
                                            D’aucuns ont dit l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence, certes ! Mais elle demeure l’absence de preuve ! Et c’est être bien peu rigoureux que de trancher dans un sens ou un autre même si la tentation de "conclure" est grande.

                                            Il y a en revanche plusieurs arguments avancés par certain qui, eux, ont fait leur choix, sont sujets, soit au démenti scientifique, soit ne tiennent pas la route face à un questionnement logique (je ne parle là plus de science, mais de démarche scientifique et de raisonnement). Un raisonnement qui, au mieux, nous renvoie au point d’interrogation initial.

                                            Concernant les NDE, je voudrais apporter un bémol important, d’abord par un rappel scientifique, ensuite avec une petite expèrience de pensée :

                                            - Lors d’une NDE, le cerveau est en état d’anoxie (sous-oxygénation) pouvant provoquer des hallucinations. Il peut également y avoir sécretion d’endorphines à hautes doses pouvant amener aux même conséquences. Cela n’explique pas tout, mais c’est un fait majeur qu’on ne peut occulter.


                                            - Si je prends une bougie et que je la passe sous la main d’un milliers de personnes un peu partout dans le monde, l’immense majorité décrira la même sensation avec des mots différents liés à leur référentiel. Si ces personnes partagent une même culture (scientifique, religion, histoire et même cinéma) leur discours va avoir tendance à s’uniformiser pour évoquer la sensation d’une manière trés similaire. L’exemple n’est pas forcement le mieux choisi, mais vous comprenez ce que je veux dire. Remplacez la bougie par l’absorption d’une drogue (ca me rappelle que tous ceux qui fumaient leur premier joint rapportaient tous la même expérience, bien formatté par ce qu’ils avaient eux-même déjà entendu).


                                            - Ajoutez à cela le besoin bien légitime d’être écouté aprés avoir frolé la mort, la satisfaction d’être porteur d’un témoignage plein d’espoir... D’ailleurs, imaginez deux minutes que ceux ayant fait des expériences de NDE rapportent des témoignages horribles, le bad trip, ca aurait tout de suite un bien moins grand succé, c’est certain ! Pourquoi ? Parce que ca ne serait pas ce que tout le monde attend (religion ou pas), ce dont tout le monde a besoin.

                                            Au final, je trouve personnellement qu’il n’y a pas de quoi être étonné que des gens ayant connus les mêmes conditions extrêmes (celles d’une mort imminente) avec les hallucinations que cela peut entrainer, le tout dans un contexte culturel et psychologique rendant plus propice une option plutôt qu’un autre, rapportent finalement un témoignage quasi identique... ne prouvant au final RIEN. Car rien ne dit qu’aprés cette vision le néant n’attends pas... et rien ne dit le contraire... une fois encore il est irraisonnable de trancher.


                                            • ARTEMIS ARTEMIS 12 juillet 2008 22:19

                                              Oui on connait cette théorie de l’asphyxie du cerveau qui ferait que bref on croit voir la lumière de l’éternité

                                              oui mais voilà il y a des témoignages étranges et cela vous ne pouvez pas le nier si vous avez étudié cette question
                                              comme par exemple des personnes qui peuvent décrire par le menu leur réanimation en étant sorties de leur corps
                                              des personnes qui peuvent rapporter des propos dits par des proches à des dizaines de kilomèrtres
                                              et puis il y a les décorporation sans NDE

                                              CES EXPERIENCES SONT RAPPORTEES DE TOUT TEMPS ET DANS TOUTES LES CIVILISATIONS

                                              je crois qu’on serait bien outrecuidant de dire d’affirmer il y a ou il n’y a pas quelque chose apres la mort
                                              il faut laisser place à la conviction intime


                                            • ARTEMIS ARTEMIS 12 juillet 2008 22:22

                                              en France tout finit par des chansons alors je vous rappelle le tres beau texte de souchon

                                              voici les paroles de la chanson :
                                              Abderhamane, Martin, David
                                              Et si le ciel était vide
                                              Tant de processions, tant de têtes inclinées
                                              Tant de capuchons tant de peur souhaitées
                                              Tant de démagogues de Temples de Synagogues
                                              Tant de mains pressées, de prières empressées

                                              Tant d’angélus
                                              Ding
                                              Qui résonne
                                              Et si en plus
                                              Ding
                                              Y’a personne

                                              Abderhamane, Martin, David
                                              Et si le ciel était vide
                                              Il y a tant de torpeurs
                                              De musiques antalgiques
                                              Tant d’anti-douleurs dans ces jolis cantiques
                                              Il y a tant de questions et tant de mystères
                                              Tant de compassions et tant de révolvers

                                              Tant d’angélus
                                              Ding
                                              Qui résonne
                                              Et si en plus
                                              Ding
                                              Y’a personne

                                              Arour hachem, Inch Allah
                                              Are Krishhna, Alléluia

                                              Abderhamane, Martin, David
                                              Et si le ciel était vide
                                              Si toutes les balles traçantes
                                              Toutes les armes de poing
                                              Toutes les femmes ignorantes
                                              Ces enfants orphelins
                                              Si ces vies qui chavirent
                                              Ces yeux mouillés
                                              Ce n’était que le vieux plaisir
                                              De zigouiller

                                              Et l’angélus
                                              Ding
                                              Qui résonne
                                              Et si en plus
                                              Ding
                                              Y’a personne

                                              Et l’angélus
                                              Ding
                                              Qui résonne
                                              Et si en plus
                                              Ding
                                              Y’a personne


                                            • Francis, agnotologue JL 11 juillet 2008 23:17

                                              Cet article est basé sur une confusion classique qui consiste à croire que la mort est le contraire de la vie. La mort est le contraire de la naissance, l’autre borne de la vie terrestre, par opposition à la vie intra-utérine. Avant la naissance, il y a tout un processus que je ne vais pas détailler ici, n’importe qui le ferait aussi bien que moi.

                                              La naissance est un événement. La mort aussi, et cet événement est redoutable, peut faire peur et doit faire peur. Je dirais que c’est cette peur que se proposent de soulager toutes les religions, et cette confusion qu’elles exploitent . Ce qui se passe après la mort-événement est un mystère, mais il est probable que c’est un processus limité dans le temps et que la conscience n’y joue plus aucun rôle dès lors que la mort clinique telle que définie par la médecine est survenue. 

                                              S’il est aisé de comprendre pourquoi le processus qui précède la naissance dure 9 mois et plus selon les considérations, l’on ne voit pas pourquoi le processus post-vital durerait au delà de la crémation par exemple. Quel rapport en effet, entre les cendres et l’être qui a été ?

                                              Evidemment, les croyants parleront d’âme. Mais ceci est une autre histoire qui aurait sa place dans la rubrique Religions, et non pas en Tribune libre. C’est mon avis.


                                              • Lou 12 juillet 2008 00:01

                                                La mort n’est pas le contraire de la vie, elle en est l’aboutissement : "Résultat normal, attendu, d’un processus, avec, plus ou moins clairement suggérée, une idée d’accomplissement, de perfection, de réussite"


                                              • Francis, agnotologue JL 12 juillet 2008 09:11

                                                Ou d’échec, d’injustice, ...


                                              • Lisa SION 2 Lisa SION 11 juillet 2008 23:51

                                                La mort est un miroir à double face. Plus on l’approche, plus on se voit et se connait...sauf...si on lui tourne le dos ! Après l’avoir franchi, on découvre ce qui nous attend...sauf, si on lui tournait le dos, en conséquence de quoi, on ignore ce qui nous attend et l’on se découvre enfin...comme on est...mais trop tard... !


                                                • xoj 12 juillet 2008 01:36

                                                  qui vous dit que vous ne l’etes pas...mort.

                                                  L’etre humain conceptualise le bonheur ; poutant il est toujours hors d’atteinte ; chaque jour a son lot de misère , de douleur et de non-sens , pour chacun , comme si finallement votre vie n’est qu’une illusion de la vraie vie car en fait vous êtes déjà mort ...mais vous ne le savez pas encore.


                                                  • Ha-n Ha-n 12 juillet 2008 01:45

                                                    Dire que beaucoup croient en Dieu par peur de la mort me semble aussi insondable que l’inverse, c’est à dire que beaucoup croient en la mort par peur de Dieu ce qui semble à mes yeux plus cohérent. La peur de la mort c’est un peu une sorte de pari pascalien mais en version glauque, c’est à dire que personne n’aimerait vivre une éternité de souffrance ou autre et s’il y a une chance sur deux d’avoir une éternité de galère (au sens strict) celà me laisse alors la possibilité de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide, c’est à dire que je peut soit espérer l’immortalité soit craindre la souffrance. Après, comme l’a dit je ne sais plus qui (il me semble bien que celà soit l’ami Epicure), la mort est en fait un faux problème car lorsque elle survient, nous ne sommes plus là pour la voir, ça ne règle pas le problème, j’en conviens mais c’est la meilleure solution que j’ai trouvé du haut de la sagesse de mes vingt-ans....


                                                    • alceste 12 juillet 2008 08:08

                                                      C’est la mort de ceux que nous aimons qui crée une inguérissable blessure, ils étaient là, ils ne sont plus : quelque chose en nous ne se résoud jamais à cette absence.
                                                      Mais la mort de notre personne n’est ni redoutable, ni même intéressante. Nous devons plutôt nous interroger sur la vie, pendant le temps qui nous est donné, en essayant de devenir ou de rester des êtres humains "acceptables".


                                                      • dupual 12 juillet 2008 09:30

                                                        Réponse oui !
                                                        Le pourissement du corps puis sa désintégration complète !
                                                        Nous retournons d’où nous sommes venus : le néant !


                                                        • saint_sebastien saint_sebastien 12 juillet 2008 09:33

                                                          L’enfer , c’est comme le paradis , ils sont tout les 2 sur terre. Faire croire au gens qu’une vie meilleurs les attend dans l’au dela est pratique pour les asservir et leur faire accepter leur condition misérable.

                                                          Les riches qui se goinfrent savent parfaitement que les plaisirs sont purement terrestres , sinon, pourquoi ne renoncent ils pas à leur fortune ?

                                                          Après la mort il n’y a rien bien sur , comme il n’y a rien avant la naissance.


                                                          • 3°oeil 12 juillet 2008 10:47

                                                            ah tout s’explique enfin

                                                            < C’est comme ils n’ont pas existé, comme avant ma naissance.> tu éxistais bien avant ta naissance,tu étais déja le premier d’une course,quelque chose est déja présent,sinon pourquoi toi et pas un autre .
                                                            On est rèsponsable de sa naissance comme de sa mort.


                                                            • NWN NWN 12 juillet 2008 11:05

                                                              Barbouse a raison et il dit des choses bien belle qui rejoignent , par son expérience personnelle, les enseignements occultes .

                                                              Des choses dificiles a accepter et qui font dire tout et n’importe quoi aux affolés ....

                                                              La peur de la mort est directement liée à la perte de repères spirituels . Cest en soit une peur assez récente, qui participe au libéralisme .

                                                              Les peuples étaient bcp moins angoissés et esseulés face à la mort losrqu’ils pouvaient avoir des données sur la mort, même si elles étaient symbolique, (religion etc...) elles étaient . Aujourd’hui, c’est chacun sa merde face à la mort, plus rien ni personne pour nous expliquer ....

                                                              Cette peur est typique de notre époque et il ne faut pas projeter sa conscience dans un passé en pensant que cette conscience était la même, et que les gens avait aussi peur de la mort comme vous aujourd’hui .

                                                              Facile de faire des majorités de pensée, en intégrant des peuples passé .

                                                              La mort est une métamorphose, comme la chrysalide .
                                                              Ensuite ne reste que notre conscience et nos représentations, nos pensées et ce qu’on on en a fait .
                                                              Le paradis ou l’enfer ? C’est le notre, celui de notre conscience .
                                                              Notre conscience interne devient le monde "extérieur", et nos peurs, nos bonheurs, nos passiosn, nos morales etc...deviennent notre environnement .

                                                              Tout s’inverse, l’intérieur et l’extérieur ....microcosme/macrocosme

                                                              Tout ce qui n’a pas été intégré dans la conscience, pendant l’incarnation, ne peut pas l’être ensuiste .
                                                              L’esprit a besoin de la terre pour la conscience de lui-même, et si cette conscience n’a pas été éveillée, notament sur la mort, elle ne peut en étre conscient après, et se retrouve alors dans une sorte d’inconscience, de sommeil spirituel, incapable de vivre ce qui n’a pas été conceptualisé pendant l’incarnation .

                                                              D’ou un passage difficile, notament pour ceux qui se retrouvent dans une situation qu’ils ont niée ou pas imaginée .

                                                              En attendant que la science trouve des gènes de conscience qu’elle aimerait manipuler, j’invite les athés et autres matérialistes extrémistes, à réflèchir sur votre conscience, vos sentiments, vos pensées, qui en attendant que la science vous dise, un jour peut être, où ils se cachent, ne doivent pas être considérés comme substance impalpable et donc sans intérets pour se monde qui mesure et qui pèse .

                                                              Cette conscience vous gène et vous dérange, la science n’en dit rien . Simplement parce qu’elle sera votre seul horizon après la mort, d’ou l’intéret des démarches initiatiques qui reposent sur la maitrise de cette conscience .

                                                              C’est quand même pas pour rien, que depuis des millénaires, tous les plus grands hommes de l’histoire nous invite à modérer nos vies internes et à les éveiller à leur réalité interne, pour qu’elles puissent se reconnaitre ensuite .

                                                              Seulement, aujourd’hui, l’homme se croit très intelligent et très humble, oubliant le passé et le savoir acquis, pour pouvoir mieux se glorifier de tout redécouvrir . Il s’identifie à son corps et non plus à sa conscience . le corps se voit, et doit briller, mais la conscience ne se voit pas et, en fait, vous vous en foutez .

                                                              Sans savoir ce qu’est vraiment la conscience, c’est peut être jouer avec le feu, le votre !











                                                              • barbouse, KECK Mickaël barbouse 12 juillet 2008 14:31

                                                                bonjour, je réagis a différente phrases dans le temps qui m’est impartie

                                                                je voudrais signaler a monsieur dugué qu’il est possible que le rapport aux quanta passe par une théorie de la circulation de l’information plus globale, qui dépasse la barrière temporelle par la mise en évidence d’information qui circule plus vite que la lumière, théorie des cordes.

                                                                Le rapport avec la nde, comme avec la subjectivité de l’observateur, viens de la possibilité que l’on interagit avec ce niveau d’information, à notre insu. cette possibilité est trés interessante.

                                                                je souhaite préciser à Arno que sur la base de votre argument sur la bougie, que cela indique néanmoins que le processus intérieur déclanché par la proximité avec la mort est universelle, ce qui indirectement corrobore le principe que tout humain est doué de raison, de potentiel, au dela de l’ensemble des diversité que vous souligner, de sexe, de culture, de langue natale, de couleur de peau, etc...

                                                                c’est même un peu plus compliqué que cela parce que nde comme toute autre expérience de vie, 2 personnes peuvent vivre la meme chose mais ne pas y faire attention aux même détails et ne pas la comprendre de la même manière.

                                                                Mais néanmoins, ce que vous ne prenez pas en compte, c’est que pour qui le vie, et c’est vécu, de plus en plus avec la hausse des progrès médicales, entre autre, c’est forcément bouleversant,

                                                                ça change votre perception de la réalité, en mieux en moins bien peu importe, mais par la même, cela change la façon dont vous diriger votre vie, et ça, c’est bien concret.

                                                                L’absence de réponse fiables engendre facilement suite a la fragilité psychologique qu’engendre la proximité avec la mort, des dérives, des délires, des cooptations par des groupes new age, religieux, sectaire, de "chercheurs en nde" en quête de clientèle, et ça aussi, c’est bien concret.

                                                                C’est d’autant plus tentant que la science comme vous le soulignez n’offre qu’un mur inacessible d’un coté, un rôle de cobaye de l’autre. Et qu’au moment où vous le vivez, rien ne vous a préparer a ça, ni prévenu que ça pouvais arrivé, ni appris comment réagir, il faut tout trouver par soi même la douleur et la peur au ventre.

                                                                pour qui vit ces étapes, je conseil vivement la lecture des classiques grec, stoïcisme surtout, ça marche, ça n’a rien de farfelu ni de mystico exalté, et ça n’engendre pas de séquelles pour qui vit sur cette héritage culturelle.

                                                                et enfin a NWN, merci de me donner raison mais je ne corrobore en rien l’idée même de "science occulte", pas plus de magie noire, que d’autre folklore pour sublimer et transformer en code sociaux utile la peur de la mort. Je compare l’essentiel de textes de "science occultes" que j’ai lu, a des textes affirmant que la terre est plate. d’ailleurs j’adore cette espèce de conviction que plus ils sont vieux, plus ils sont vrais, puissant, etc...

                                                                la quête de superpouvoir qui est vendu dans ces packages n’est en rien comparable a la science, même jésus s’il pouvais réellement guérir n’a pus le faire que sur une quantité infime de personne dans une région donnée a une époque donnée, sur le temps de sa vie.

                                                                La science, c’est une fois qu’elle trouve, c’est vrai valable et efficace pour tt le monde, tt le temps, notre descendance inclus. Alors science occulte, ça ne veut rien dire si ce n’est essayé de donner une crédibilité a ce qui de toute évidence ne marche pas, et qui quand bien même ça marcherai, serai toujours moins utile que la science véritable.

                                                                l’hygiène de vie proposé par quantité de philosophe et de personne de valeur intellectuelle ou moral viens du fait qu’il y a interaction constante entre la pensée et ce que l’on vit, et que pour pouvoir consacrer force attention et réflexion sur des sujets orientées sur des objets de la pensée, l’effort nécessite une vie stable et une énergie de volonté constante. 2 qualité utiles pour tous mais indispensable pour certains métiers.

                                                                amicalement barbouse.



                                                              • rocla (haddock) rocla (haddock) 12 juillet 2008 14:34

                                                                j ’ allais te le dire bouffigue....


                                                              • NWN NWN 13 juillet 2008 18:17

                                                                Barbouse

                                                                J’espère simplement vous aider et aucunement vous faire croire . Je ne suis pas dans la croyance qui croit que ....Je suis .

                                                                Croire à la spiritualité est une position de spectateur assis dans le matérialisme .

                                                                Puisque vous affirmez que la science est supérieur, permettez moi d’affirmer que le spirituel existe, et qu’alors il ne s’agit plus de croyances mais de réalités qui n’ont bien sur, rien de matérielle et qui ne sauraient donc être comparées ou mesurées aux réalités de la science matérielle .

                                                                Le problème du mot « occulte », c’est qu’il fut galvaudé et qu’on le mélange avec bcp de choses par manque d’hygiènne .

                                                                Je parlerais alors de science spirituelle, d’ésotérisme, de cette connaissance des réalités spirituelles qui sont les mêmes quelques soient les époques et les religions, et que notre époque s’acharne à dénaturer pour laisser place à la vision comptable du monde d’aujourd’hui .

                                                                Une connaissance qui s’est peu à peu « perdue », au profit d’un regard terrestre plus pénétrant permettant à la science d’aujourd’hui d’éclore, ce qui fait qu’effectivement les textes sont d’autant plus proche d’une réalité spirituelle, et donc puissant, qu’ils sont anciens .

                                                                On ne vit pas une NDE par hazarre, d’autant que, vu les démarches de recherches et d’études qu’elle vous a engager à faire, vous ne pouvez pas faire sans et celle-ci à grandement orientée votre vie .

                                                                Tout ceci semble laisser un malaise entre les vérités scientifique auxquelles vous restez fidèle et des concepts philosophiques qui ne vous satisfont pas, parce qu’au fond ce ne sont que des mots .

                                                                Pourtant vous dites :

                                                                les modifications de champs de conscience consécutive a une NDE sont une clée pour comprendre la philosophie parce que c’est la seule chose qui vous reste en propre pendant le vécue d’une NDE.

                                                                Ce qui me renforce dans l’idée que l’expérimenateur d’une NDE devrait servir de trait d’union entre la science et le monde spirituel . Si les philosohies sont l’expression de connaisseurs spirituels, et que votre NDE vous à permis de mieux les saisir, affirmant que votre "intrusion" dans cet "ailleur" est une clef pour bien les comprendre, Vous confirmé que ces philosophies et autres connaissances spirituelles, parlent d’autres choses de réel, ou alors qu’ils sont "fou" comme vous .

                                                                pour faire court et synthétique, on est dans l’espace de cette expérience de vie uniquement ce que l’on pense, ce qui rejoind le postulat de descartes, dont le discours de la méthode fait référence quasi explicitement a une NDE, même s’il parle de "rêve", avant de postuler la force du constat je pense je suis, qui est une vérité que l’on établie comme première dans l’étonnement d’être en dehors de la vie connu ici et pourtant vivant et pensant

                                                                Descarte, platon et tous les autres anciens que vous avez pu lire, usaient du therme "rêve" pour rester compréhensible tout en voilant leur réalité . Mais derrière le therme "rêve", sachant qu’ils s’agissaient d’initié, cela veut dire en langage occulte, clairevoyance .

                                                                la clairevoyance s’activant dans le monde astral qui contient différents niveau, à la porte duquel se retrouve la conscience lors d’une NDE .

                                                                Puisque vous vous êtes retrouvé dans l’environnement de votre intérieur, de ce que vous pensez . Le monde astral n’étant qu’un reflet de toute notre vie interne émotionnelle . (D’ou l’intéret de se "nettoyer" comme recommandé dans les enseignements ésotérique, pour ne pas se retrouver face à ses propres horreurs .)

                                                                Seul resterait dans votre expérience, la notion de conscience et la vie mentale qui l’accompagne, "ce que l’on pense", notre voix interne .

                                                                Sans être persuadé des vérités spirituelles, vous en développée une qui rejoint l’enseignement ésotérique .

                                                                C’est pourquoi, J’ai retenu ces descriptions de votre expérience qui me paraissent importante dans ce qu’elles peuvent vous faire comprendre, au-delà des philosophies .

                                                                Et que je me permet d’insister ici, sur vos intuitions qui sont bonnes .

                                                                Mais vous semblez avoir peur de cette réalité, peur de revivre, et vous en restez aux mots que vous accusez d’être que des mots . Comme moi, qui ne fait qu’en rajouter à tous ceux que vous avez déjà lu .

                                                                La peur de la mort, c’est la peur du spirituel, une peur intime dont vous ne pouvez pas vous débarasser mentalement parce qu’elle appartient à l’âme .

                                                                Cette peur typique, est votre preuve spirituelle, celle qui frappe à la conscience et qu’on reconnait le plus souvent quand elle déjà (trop) grande !

                                                                Mais c’est vrai, on reste seul face au monde et face à soi, après une NDE, ou sur le chemin, et c’est tout seul qu’on embrasse sa réalité....ça peut prendre du temps .

                                                                Comme il y a confusion avec le mot occulte, magie, pouvoir,etc ...il y a confusion entre la possession et l’amour et la mesure .

                                                                Pour vous le Christ n’a rien prouvé par manque de quantité ou d’universalité reproductible .

                                                                Vous aborder les réalité spirituelles avec une approche scentifique, ce qui est incompatible . Ce qui a pu rendre aussi vos lectures stériles et sans compréhention réelles .

                                                                Etre le meilleur ou le premier est un concept matérialiste qui n’a, lui aussi, rien a voir avec les données spirituelles . Le christ n’a pas agit dans cet optique .

                                                                Il n’était pas là pour frimer et se faire valoir avec un max de miracles . Les miracles ne sont pas les siens, mais ceux des malades . Sachant que la maladie est issu d’un problème spirituel, d’humeurs n’ont libérées et qui deviennent morbides . Ce sont les malades qui se sont guéris . On peut dire que le Christ les "éclairait", leur permettait de changer leur état de conscience et que les malades pouvaient voir dans l’ombre de leur inconscient, comprendre ce qui les avait rendu malade . La dysharmonie spirituelle révélée, ramenée à la conscience, comprise et acceptée surtout, perd alors son caractère morbide .

                                                                Mais c’est une démarche personnelle non imposée, et chacun est libre de reconnaitre sa morbidicité ou pas .

                                                                Le christ s’adressait à ceux qui le voulaient, ceux qui étaient "prêts" à guèrir, son but n’étant pas d’imposer des guérisons à tous, mais de démontrer comment chacun peut retrouver la santé et à commencer par ne pas la perdre, notament grace à l’amour qui donne, qui éclaire, et ne prend pas et ne veut rien posséder . La possession accumulant les humeurs plutot mauvaises .....

                                                                L’Amour est pour tous, notament ceux qui en manquent pour eux-même, et n’est pas seulement réservé à notre famille ou proches . ça c’est le "petit amour", le tribale, réservé à ceux qui nous ressemble, l’amour facile, qui s’appelle plutot protectionnisme et révèle encore cette insécurité face à la mort . C’est aussi s’identifier à une hérédité, ce qui ne facilité pas le détachement, et encore moins la liberté de soi .

                                                                C’est votre besoin de possession qui ne veut plus posséder et veut se détacher de tous ; C’est bien ! indirectement vous travailler sur un point important pour savoir bien mourir !

                                                                Ce qui ne vous empêche pas d’aimer, bien au contraire . Le détachement vous emmène vers une liberté, sans laquelle il est impossible de pratiquer l’amour .

                                                                Pouvoir aimer tout le monde sans pour autant se sentir nécessaire, sans vouloir être posséder à son tour, pour que chacun puisse rester libre et soi aussi . (Comme Libre de rester malade .)

                                                                La libeté, celle de l’esprit qui s’acquière en reconnaissant ce qu’on est, étant ce qui defini un être humain .

                                                                Avant on reste justement tributaire des croyances de toutes sortes .

                                                                Votre Moi, votre noyau interne, n’a de réalité que dans la liberté, dans la volonté libre . C’est là qu’il peut exercer son pouvoir d’amour . C’est à dire être tout, s’épanouir vers l’extérieur, rayonner et non plus être un noyau central renfermé sur lui . Peureux, égoiste, possessif, intolérant etc.....

                                                                Votre NDE vous a inviter à concevoir la vie diffèrement . C’est aussi une approche essentiel quand on aborde les vérités spirituelles qui demandent une préparation à ce niveau, d’épurement des schémas psychologiques . L’hygiènne nécessaire également dans cette démarche, pour éviter de confondre les mots avec des sacs à patates .

                                                                Votre chance est là ! C’est que votre NDE vous a fait toucher et réaliser ce qui peut prendre beaucoup de temps à d’autres .

                                                                Vous semblez avoir essayé de comprendre ce qu’il y avait a voir et finalement vous avez refusé .

                                                                Vous gardez votre expérience sous le bras sans savoir où la mettre .

                                                                Pour me donner une étiquette, je me dirais spiritualiste, et j’intervient pour donner le change à l’esprit matérialiste omniprésent qui à défaut de savoir éclairer notre vie interne, et vous donner des réponses, ne sait que dénigrer et rejeter ce que l’on sait depuis toujours,(il faut bien oublier ces choses là pour que le matérialisme puisse se développer !) vous permettant de vivre cette expérience de non-reconnaissance sociale, qui est certainement l’aspect le plus douloureux de votre NDE .

                                                                Rendant l’expérience de base bien assourdie face à tous les mots et toutes l’énergie qu’elle vous a fait dépenser socialement .

                                                                Vous êtes libre et ne vous impose rien, si ce n’est cette lecture de considérations diffèrentes, qui ne sont pas là pour remettre en cause les données scientifique actuelles,ou vos croyances, mais simplement vous proposer une approche diffèrente qui peut être, peut vous aider dans votre démarche


                                                              • barbouse, KECK Mickaël barbouse 13 juillet 2008 22:57

                                                                @nwn

                                                                bonjour, j’ai lu avec attention votre post, les références que vous utiliser, la grille de lecture que vous proposez en expliquant que derrière le mot rêve, il y a clairvoyance parce que untel ou untel est un "inité".

                                                                alors je vous prie de considérez cette réponse issue d’une même sincérité que la votre lorsque vous présentez qu’ayant l’air d’être mal ou dans la peur, une lecture plus issue d’un enseignement occulte m’offrirai des réponses utiles.

                                                                avant je relève un point, platon postule, donc un "initié", que l’économie est la science qui soigne de la pauvreté, et a travers ce postulat, je vous incite a regarder l’opposition "spiritualiste" vs " tout a l’éco", est t elle la plus pertinente ?.

                                                                pour le mot "rêve", je vous précise que lorsque vous vivez des expériences intérieur forte, et on dira assez rare, vous avez une tendance naturelle a utiliser pour vous expliquer au plus grand nombre de partir sur un point commun. Le rêve, qui est le point commun a tous,

                                                                n’est pas a mon sens un mot choisi pour "voiler la vérité" mais pouvoir en parler sur un vocabulaire qui permet d’etre compris par le plus grand nombre, en partant du plus petit point commun. Et chacun comprend que celui que ça vie intérieur bouleverse ne peut pas fournir de preuve que quiconque ne peut prouver qu’il a réver de ça et pas de ça.

                                                                Pour ma part, ici, sur aggoravox, je postule uniquement le fait que ça se vit, et que c’est concrètement traumatisant, la NDE, pour qui le vit.

                                                                Pour les vues de l’astral, les perceptions issue de conscience de modifiées, la réalité spirituelle, etc...
                                                                je vais vous répondre sans détour.

                                                                entendre des voix, c’est horriblement éprouvant, qu’on vous dise que ce soi génial et que ça fait de vous un "éveillé", ou qu’on vous dise que c’est de la schyzophrénie, une pathologie, etc.. ne change rien au fait que pour vous, le pauvre couillon qui le vit, c’est éprouvant et cela ne vous donne qu’une envie, que cela s’arrète ou du moins que cela prenne une intensité qui rend ce trouble/ moyen d’avoir des informations qui vont de débile a fiable, viable.

                                                                La grande voie, a laquelle on fait référence dans quantité de texte de la kabbale par exemple, s’entend, et quand on l’entend, ça laisse une impression qui permet de comprendre aprés qu’effectivement, si dans des mêmes crises d’autre l’on entendu, surtout au moyen age, ils en ont fait " la source du savoir, la puissance d’amour, etc...", tellement l’impression que ça laisse est impressionnate.

                                                                je peu comprendre que ce genre d’audition marque la mémoire et bouleverse, transforme l’ignorant en convaincu, le faible en certain qu’une grande puissance mystique existe, etc.. oui, mais ce n’est parce qu’on peut l’entendre dans une crise issue d’une nde, que c’est vrai, ce qui est vrai c’est que dans des crises on peut l’entendre, aprés libre d’en faire la voie du dieu qu’on a envie de prier, d’abraham ou du prophète, etc.. mon premier réflexe a été de lui dire merde. Même dans l’état piteux dans lequelle j’étais sur le moment, malgré l’impression qu’elle raisonne de partout, je l’ai insulté et menacé.

                                                                mais force est de constaté que si j’avais été habitué a l’idée d’être soumis, ou plus religieux, j’y aurai entendu la preuve, tiré je ne sais quel orgueil d’avoir "entendu" dieu ou un puissant prophète me dire peu de chose finalement, j’aurai peut etre même essayé de pleurer pour qu’il m’en dise plus, qui sait. moi mon but c’était de sortir de ma crise, ne pas devenir fou, j’y suis arrivé. Et malgré l’avoir entendu, je ne crois pas plus en dieu qu’avant. mais par contre je suis obligé d’admettre qu’une crise mystique peu faire entendre des et LA voie, et qu’en retour de cette crise on y croie, l’écrit, s’en exalte, s’en enorgueilllise, invente le concepte, etc...


                                                                Pour les délires sur les "dons", Savoir plusieurs semaines a l’avance que quelqu’un que vous aimez va mourir, par exemple, savoir sans savoir pourquoi, mais savoir, ne vous empeche en rien d’être peiner par le deuil pendant et aprés, mais en plus vous met mal a l’aise pendant des semaines avant tellement vous avez envie de vous tromper. c’est traumatisant, surtout si vous avez au bout du compte, raison.

                                                                Alors vous comprenez bien aussi que lorsque vous entendez quelqu’un de naif se dire " ouah, lire l’avenir c’est super", vous le plaignez quelque part, et que le "grand médium machin" qui va te dire si oui ou non roger va revenir a la maison, n’est pas quelqu’un qui lit l’avenir non plus, parce que l’état mental qui ou voie et n’est que réceptif d’une source d’information extérieur, ou alors calcul la probabilité la plus importante d’un fait dans un champs des possible a l’insu du penseur, n’est pas compatible avec ça.

                                                                voir des "flash", des visions étranges comparé a ça vision du monde au quotidien, peut se supporter quand c’est peu fréquent, y mettre un sens, y voir un apprentissage, une mise en garde, etc... c’est se tromper. c’est etre comme un singe devant une télévision marsienne, plutôt que " d’etre un grand..." initié, éveillé, spirituelle powaa, etc...

                                                                et quand on passe au travers de tout ça, et d’autre modifications de sa perception, on a qu’une peur, c’est pour sa santé mental, qu’un soin, celui de faire attention a ses pensées, qu’un espoir, que ça s’arrète ou au moins s’atténue.

                                                                quand on y arrive, sur le temps, on espère que ça n’a pas laisser de séquelles trop importantes pour s’empecher de vivre, et surtout, on se préserve des grandes explications et certitudes sur l’astral de gens qui de toute évidence n’imagine pas a quel point s’il le vivait, leur trip mystique, leur délire d’amour, ils seraient broyés, enseignement occulte, conviction en ceci ou cela, priant de tel manière ou de tel manière, n’y changeant rien sur le moment et ne sont que de bien peu de secour aprés, dans l’urgence de s’en remettre.

                                                                amicalement, barbouse.


                                                              • ARTEMIS ARTEMIS 12 juillet 2008 21:14

                                                                je vous donne ce lien un livre qui va dans votre sens Monsieur DUGUE merci pour votre article


                                                                NOTRE EXISTENCE A T ELLE UN SENS ? DE
                                                                JEAN STAUNE

                                                                article du Figaro : la science va telle réfuter l’athéisme ?

                                                                l’auteur nous fait voyager à travers l’infiniment petit et l’infiniment grand,les sciences de la vie et les sciences de la conscience
                                                                un parcours fascinant qui nous amène à une incroyable conclusion : notre monde n’est pas un monde fermé mais ouvert sur d’autres niveaux de réalité où notre conscience ne se résume pas à l’activité de nos neurones où la vie serait inscrite dans les lois de l’univers
                                                                ce livre est à lire de toute urgence
                                                                certains passages sont toutefois difficiles d’accès pour les non scientifiques mais qu’importe ce livre est si dense !!!


                                                                • Christian 13 juillet 2008 10:22

                                                                  Mais de quelle mort parle-t-on ? Sans être bigot on ne peut pas ne pas être interpellé par cette parole du Christ :
                                                                  Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais qui ne peuvent tuer l’âme. Craignez plutôt Celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne.
                                                                  ça se trouve dans Matthieu 10 ;28.


                                                                  • Yifu66 13 juillet 2008 13:34

                                                                    Si après c’est comme maintenant, je ne veux pas mourir maintenant !

                                                                    Pas Sarko pour l’éternité !
                                                                    Ah ça non, je veux pas !


                                                                    • Sahtellil Sahtellil 14 juillet 2008 09:19

                                                                      La vie après la mort ? Hum, j’ai peut-être ma petite idée...

                                                                      Votre article me fit faire, à sa lecture, le saut d’une vie (et d’une mort) pour me remémorer un petit mien texte, fruit des convulsions d’une petite, mais méchante, agonie :

                                                                      Mes micro-lâchetés : Un cheptel de bêtes minuscules individuellement inoffensives, m’instillant leur venin à doses homéopathiques. J’ai réussi, non sans triomphalisme arrogant et imbécile à nettoyer un temps mon champ vital de tout cela. Ce que j’avais pensé extermination s’avéra simple rémission. Repli stratégique d’un ennemi à la vie tenace. Mes impossibilités un instant démantibulées sont reconstituées, fusionnées, enliées en quelque chose d’uni, sans aspérité, sans prise à mes dérisoires velléités. J’appelle cela mon cocon. Ou mon mal confort (dépeint* de main de maître par A. Camus dans "la chute".) Ma planque, mon repli stratégique à moi. Attente de voir me repousser un énième plumage factice qui en jette, moi une façon de paon gringalet. Pour une autre parodie, un énième simulacre de cette chose que tout le monde appelle "vie", mais qui le cas échéant n’est que mort et résurrection à répétition de mois multiples... Si seulement ces micro-vies ne faisaient pas tellement vrai, l’illusion dépassant mon jugement qui ne demande qu’à croire, pour leurrer les autres, quasiment absolument tout le monde ; j’en prendrais sans doute mon parti, me remisant irrémédiablement dans la case "laissé pour compte du grand concert". Et suçant sereinement l’os qui me serait échu en partage. SEREINEMENT. Ou mieux encore, béatement.

                                                                       smileyBMD


                                                                      • ARTEMIS ARTEMIS 14 juillet 2008 13:05

                                                                        bonjour

                                                                        je viens de relire tous les commentaires

                                                                        une conclusion :
                                                                        la vie la mort le sens de la vie l’autre coté la survie de l’âme etc...**
                                                                        c’est un sujet qui suscite beaucoup de réactions la preuve le billet et tous les commentaires

                                                                        l’homme est un drôle d’animal il doit vivre toute sa vie durant sachant qu’un jour il ne sera plus de ce monde terrestre
                                                                        c’est l’enfer de la conscience d’être et d’exister c’est notre chatiment
                                                                        alors nous nous divertissons comme nous pouvons les uns et les autres nous nous agitons toute notre vie durant
                                                                        si seulement l’idée m^me de notre mort pouvait nous donner plus d’humanité plus d’empathie
                                                                        mais quand je vois le monde ce n’est pas le cas
                                                                        je crois que nous sommes le plus stupide animal qui soit

                                                                        alors aujourdh’hui loin des flons flons du 14 juillet qui ne veut à mon sens plus rien dire dans notre pseudo démocratie
                                                                        je vais rester chez moi avec mes deux chats et savourer l’instant présent de la tranquillité






                                                                        • OmegaDG OmegaDG 14 juillet 2008 23:58

                                                                          Pour ceux qui aiment lire sur le sujet, voici 3 suggestions sérieuses :

                                                                          L’hypothèse stupéfiante, à la recherche scientifique de l’âme. Francis Crick (prix nobel)
                                                                          La mort, le sens, l’existence. Denis La Balme
                                                                          Mort, voici ta défaite. Jean E. Charron


                                                                          Bonne lecture cet été.


                                                                          • Marc Viot idoine 15 juillet 2008 01:33

                                                                            Pourquoi croire en quelque chose (la non existence) qui par définition n’existe pas ?

                                                                            Tant qu’à avoir peur de quelque chose, mieux vaut avoir peur de vivre ... sans exister.


                                                                            • vinvin 15 juillet 2008 19:42

                                                                              Bonsoir.


                                                                              Y a-t-il quelques chose après la mort ?

                                                                              A mon avis je ne pense pas. Je crois que quand on est mort, on et mort, et puis c’ est tout .

                                                                              Ceci dit il peut il y avoir une certaine "conscience subtile" au fond de notre cerveau qui mette plus de temps a s’ éteindre que notre corps...........


                                                                              Bien cordialement.



                                                                              VINVIN.


                                                                              • Kalki Kalki 17 juillet 2008 12:38

                                                                                La Mort est un non-sens...

                                                                                Pourquoi s’inquiéter de la mort si la mort c’est l’absence de vie ?

                                                                                Beaucoup confondent la mort avec l’action de Mourir personnellement, qui est souvent plus douloureux c’est vrai, et c’est de la que vient la peur.

                                                                                Mais quand vous serez mort, la question de la peur ne se posera plus.
                                                                                La compréhension que la mort est utile est fait partie de la Vie peut également vous aider a accepter votre mort, ou la mort des Prôches.

                                                                                Souvenez-vous de leur vie, faites un deuil, et gardez en mémoire les bons moments passés avec eux.

                                                                                Il n’y a pas de vérité sur l’au-delà, aucun livre, aucune religion, et aucune spiritualité qui détiennent la Vérité.

                                                                                La Vérité est une chose qu’il faut toujours chercher dans la Vie.

                                                                                Et dans la mort, qu’il y ait ou non quelque chose,
                                                                                je vous conseille juste d’affronter cette réalité future,
                                                                                de faire face à la Réalité.
                                                                                Un peu de courage, bon sang.

                                                                                La mort sera une inconnue de votre vivant, ça ne sert à rien d’en avoir peur.
                                                                                La mort n’est pas un danger.

                                                                                Ne vous conduisez pas en lâche ou en mouton devant un berger, ou devant toute autorité qui se prendrait pour dieu. ( C’est-à-dire être capable de faire face à Dieu lui-même, si vous le trouvez).

                                                                                Encore une fois, cela vaut pour la vie et pour la mort...

                                                                                La Mort a été imaginée avec facette anthropomorphique... alors que nous ne sommes rien
                                                                                Tout au plus des microbes sur un caillou.

                                                                                "L’homme Véritable des temps anciens
                                                                                Ignorait l’amour de la vie et la haine de la mort,
                                                                                Ne se réjouissait pas d’apparaître
                                                                                Et ne refusait pas de disparaître.
                                                                                Alerte et léger, il arrivait et repartait. C’était tout.
                                                                                Conscient de son origine et peu soucieux de sa fin,
                                                                                Recevant la vie, il en jouissait ;
                                                                                La perdant, il retournait à la source,
                                                                                C’est ce qu’on appelle ne pas nuire à la Voie par l’esprit
                                                                                Et ne pas agir en homme pour assister le Ciel."
                                                                                “Mort et vie, conservation et destruction, succès et échec, pauvreté et richesse, compétence et incompétence, calomnie et apologie, faim et soif. Ce sont toutes les alternances du Destin. Elles opèrent jour et nuit et on ne peut connaîtrent leurs sources. A quoi bon donc, les laisser troubler notre paix.”
                                                                                “En outre, obtenir la vie est affaire de circonstance,
                                                                                La perdre est affaire de conjoncture.
                                                                                Quand on s’en remet aux circonstances
                                                                                Et qu’on s’établit dans la conjoncture,
                                                                                Douleur et joie ne pénètrent plus.”

                                                                                “Lorsque la femme de Zhuangzi mourut, Huizi (Huisi) vint présenter ses condoléances. Il trouva Zhuangzi accroupi, genoux écartés, occupé à tapé sur un pot et à chanter.
                                                                                Huizi lui dit : ” quand on a vécu avec une personne, élevé des enfants et vieilli avec elle, c’est déjà un comble de ne pas pleurer sa mort, mais que dire de cette façon de taper sur un pot en chantant ! ”
                                                                                Zhuangzi répondit : ” Vous vous trompez. Au moment de sa mort, comment n’aurais-je pas senti l’immensité de sa perte ? Je me suis mis alors à remonter à son origine : il fut un temps où il n’y avait pas encore la vie. Non seulement il n’y avait pas la vie, mais il fut un temps où il n’y avait pas de forme. Non seulement il n’y avait pas de forme, mais il fut un temps où il n’y avait pas de Qi. Mêlé ensemble dans l’amorphe, quelque chose se transforma et il y eu le Qi, quelque chose dans le Qi se transforma les formes, quelque chose dans les formes se transforma et il y eu la vie.
                                                                                Or maintenant, après une autre transformation, elle est allée à la mort, accompagnant ainsi le cycle des quatre saisons, printemps, été, automne, hiver. Au moment où elle se coucha pour dormir dans la plus grande des demeures, je ne pus que la pleurer, mais la pensée me vint que je ne compris rien au destin, aussi ai-je cessé de pleurer.”

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