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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Quel avenir pour les restes humains du musée Dupuytren ?

Quel avenir pour les restes humains du musée Dupuytren ?

L’actualité récente a mis en lumière les scandaleuses conditions de conservation, dans les locaux du « Centre du don des corps » de l’Université de Médecine Paris-Descartes, des dépouilles « léguées à la science » à des fins d’études ou de recherches. Ce qui n’a pas été dit dans les reportages consacrés à cette choquante affaire, c’est qu’il a existé, au sein de cette Université de Médecine, un fascinant « musée des monstres », hélas fermé depuis 2016. Rares sont les curieux qui pénétraient dans ces locaux. La visite y était pourtant passionnante, mais fortement déconseillée aux personnes sensibles…

Quelques pièces de l'ex-musée Dupuytren {JPEG}

La plupart des touristes qui visitent Paris ont en général un ou deux musées à leur programme, la plupart choisissant, et c’est bien normal, le musée du Louvre, le Centre Pompidou ou le musée d’Orsay en priorité. Outre ces trois musées majeurs, certains visiteurs de notre capitale, plus boulimiques, plus curieux ou plus élitistes, complètent leur visite de la capitale par le réputé musée Picasso, le superbe musée Jacquemart-André, le séduisant musée du quai Branly, le très beau musée Carnavalet* ou l’émouvant mémorial de la Shoah. Les plus aventureux plongent dans les dédales souterrains du musée des Égouts de Paris pour se mettre une heure durant dans la peau de Jean Valjean, ou choisissent de côtoyer les squelettes des Catacombes par goût de l’histoire ou nostalgie des parties d’osselets de leur enfance. Il y a quelques années, les plus égrillards faisaient, quant à eux, une escapade du côté de Pigalle pour stimuler leur libido dans les salles feutrées du musée de l’Érotisme avant que cet établissement ne soit fermé en 2016 et ses étonnantes collections dispersées lors de ventes aux enchères.

Parmi tous ces assoiffés de culture, et parfois de sensations inédites, il s’en trouvait même une minorité – tout au plus quelques centaines de visiteurs par an ! – qui franchissait le portail du n°15 rue de l’École de Médecine (Paris 6e) pour découvrir les surprenantes collections du musée Dupuytren lorsque celui-ci était encore ouvert au public. Car, et c’est bien dommage, cet étonnant établissement a lui aussi fermé ses portes en mars 2016. Une fermeture actée – officiellement pour causes de vétusté des locaux et d’inadaptation aux normes d’accès du public – malgré une pétition qui a recueilli 11 320 signatures sur le site Change.org. En attendant de savoir ce qu’il adviendra de ces collections, je vous propose un petit retour en arrière, à deux pas du boulevard Saint-Michel, dans l’un des lieux de culture les pus méconnus de la capitale.

Nés à 10 ans d’intervalle durant le dernier quart du 18e siècle, le chirurgien Guillaume Dupuytren et le médecin Mathieu Orfila – par ailleurs brillant chimiste – étaient appelés à se rencontrer. Car, au-delà de leur appartenance à l’Académie des Sciences et à l’Académie de Médecine, une discipline commune passionnait ces deux hommes : l’anatomie. Cette connaissance du corps humain, alliée à une expertise reconnue en toxicologie, devait faire d’Orfila l’une des plus grandes figures historiques de la médecine légale**.

Un fœtus à deux têtes

En 1835, Dupuytren décède des suites d’un probable accident vasculaire cérébral (AVC) survenu deux ans plus tôt et qui l’a laissé très amoindri. Grâce à sa clientèle de personnages de haut rang – il fut notamment le médecin personnel de Louis XVIII –, le scientifique a pu, tout au long de sa carrière, se constituer une belle fortune. Il lègue une somme, conséquente pour l’époque, de 200 000 francs à la Faculté de Médecine. Orfila, doyen de l’institution, saisit cette opportunité pour installer dans le réfectoire de l’ancien couvent des Cordeliers*** un « musée d’Anatomie pathologique ». Tout naturellement, il lui donne le nom de Dupuytren, en hommage à la fois au grand chirurgien disparu et au généreux donateur. Dès cette date, ce sont 1 500 pièces illustrant les conséquences des différentes pathologies sur l’anatomie qui sont exposées dans les locaux du nouveau musée.

En 1877, le musée Dupuytren s’est enrichi et rassemble désormais près de 6 000 pièces répertoriées dans un nouveau catalogue. Outre des instruments de chirurgie spécialisés, on trouve à Dupuytren des squelettes, des fragments osseux et des bocaux renfermant, ici des organes, là des fœtus humains. Sont également exposés des peintures, gravures et dessins, ainsi que de nombreuses cires – les plus anciennes datant du 18e siècle – qui illustrent des malformations observées sur des patients, ou les conséquences anatomiques de certaines pathologies. Malheureusement, l’entretien d’un tel musée coûte cher et les locaux des Cordeliers sont vétustes. Devenus dangereux, ils sont évacués en 1937 sur décision du doyen de la Faculté, Gustave Roussy. Les collections, emballées dans des caisses, sont remisées dans les caves.

Il faut attendre 1967 et la volonté du Pr René Abelanet pour que le musée renaisse, tout près du cloître des Cordeliers, sur une décision du doyen Jacques Delarue. Installé dans un pavillon d’anatomie désaffecté de la Faculté de Médecine, le nouveau musée Dupuytren retrouve la majeure partie de ses collections d’origine, complétées par de nouveaux apports et l’installation d’une bibliothèque spécialisée en anatomie pathologique.

Parmi les pièces les plus insolites qui pouvaient être vues jusqu’en 2016 figuraient notamment le squelette et une cire du corps de Pipine – de son vrai nom Marco Cazotte –, un homme atteint de phocomélie (mains et pieds directement attachés au tronc) qui, pour assurer son existence, était contraint de se produire au 19e siècle dans les foires. Autres pièces maîtresses du musée : un fœtus à deux têtes ainsi que le cerveau du patient qui a permis à Paul Broca d’élaborer sa théorie de la localisation des zones d’activité cérébrale. Le reste des collections était constitué d’une suite impressionnante de malformations, difformités et autres anomalies physiques.

Au-delà de l’intérêt médical bien réel d’un tel musée au plan didactique, l’exposition de ces « monstres », qu’il s’agisse d’êtres bicéphales, de cyclopes, de phocomèles ou d’individus atrocement défigurés, posait aux visiteurs avec une acuité particulière la question de la différence, et celle des canons de la beauté chez l’homme. Un « monstre » peut-il être respecté et aimé comme un être dit « normal » dans notre société ? Comment faire face à de telles anomalies de la nature ? Sauf à y être confronté soi-même, il est en effet difficile d’imaginer comment on pourrait réagir, aussi respectueux que l’on soit – ou que l’on croit être – de ses semblables. Plus encore que le spectacle de ces malheureux, figés dans une solution de formaldéhyde ou reproduits dans la cire, ce sont bel et bien ces questions qui perturbaient le plus les visiteurs non prévenus du musée Dupuytren.

Rassembler les collections médicales parisiennes

Depuis 2016, les 15 000 pièces de ce musée sont entreposées à Jussieu dans les sous-sols de l’Université Pierre et Marie Curie. Placées sous la responsabilité des gestionnaires du pôle Patrimoine de la bibliothèque de la Sorbonne, lesdites pièces ont été confiées en novembre 2017 à Éloise Quétel à fin de récolement de l’ensemble des éléments constitutifs de la collection. Un travail de fourmi pour cette trentenaire, diplômée de conservation-restauration de l’École supérieure des Beaux-Arts d’Avignon, qui a passé 4 ans au Muséum national d’Histoire naturelle. Depuis son entrée en fonction à la tête de la collection Dupuytren, Éloise Quétel se livre à un classement anatomique de tous les spécimens conservés, lui-même subdivisé en fonction des différentes pathologies. Mais la tâche de la conservatrice ne s’arrête pas là : il lui appartient également d’identifier pour chaque cas les identités des personnes et de leur médecin. Le tout étant destiné à approfondir la connaissance de ce patrimoine humain, mais également à alimenter une base de données qui devrait être mise en ligne en fin de processus.

Reste posée la question de la réouverture du musée Dupuytren. En 2016, après le transfert des collections à Jussieu, le Service de presse de l’Université Pierre et Marie Curie avait indiqué ceci dans un communiqué : « Le projet de rassembler et d’exposer dans de bonnes conditions les collections médicales parisiennes dans un lieu adapté est actuellement à l’étude avec nos partenaires. » Depuis, c’est le calme plat : pas la moindre information n’a été donnée par qui que ce soit sur la réalité de ce projet. Il est vrai que l’énorme travail entrepris préalablement par Éloise Quétel et ses collaborateurs prendra encore beaucoup de temps. D’autant plus qu’à la compilation va s’ajouter, à l’aide de techniques modernes, un travail de restauration d’un grand nombre de pièces, ce qui ne va pas sans nécessiter une grande prudence, notamment dans le traitement des matières organiques. 

Où ? Quand ? Sous quelle forme pourrait renaître le musée Dupuytren ? Le projet semble actuellement au point mort. Éloise Quétel « rêve d’ouvrir un jour un musée qui regrouperait en un même lieu les trésors patrimoniaux scientifiques et médicaux de Sorbonne Université », nous dit le site officiel de la vénérable institution. On ne peut qu’approuver la conservatrice et souhaiter avec elle que son rêve puisse être réalisé dans l’avenir. Mais il ne faut pas se faire d‘illusions, cela ne se fera sans doute pas avant plusieurs années, à condition que d’insurmontables obstacles budgétaires ne viennent pas, entretemps, contrarier ce projet. En attendant, seuls les chercheurs – français ou étrangers –, les étudiants en médecine et les personnalités des milieux du patrimoine et des arts ont accès, sur demande, aux collections Dupuytren et aux conseils éclairés de la conservatrice.

À défaut, il est toujours possible – excepté pendant une brève fermeture du 22 décembre 2019 au 5 janvier 2020 – de visiter le musée d’Histoire de la Médecine. Situé au 12 rue de l’École de Médecine (Paris 6e), tout près des locaux de l’ex-musée Dupuytren, ce lieu de culture méconnu est passionnant malgré sa taille modeste. Qui plus est, à l’intérêt de ses collections et des expositions temporaires qui y sont présentées, s’ajoute le plaisir des yeux : entre les boiseries, les galeries en fer forgé et la superbe verrière de la salle principale, l’architecture y est superbe.

Fermé depuis 2013 pour rénovation, ce splendide musée consacré à l’histoire de Paris, rouvrira ses portes en février 2020.

** Son Traité de médecine légale, publié en 1848, est longtemps resté un ouvrage de référence.

*** Outre le musée, le lieu garde le souvenir du Club des Cordeliers créé par Camille Desmoulins en 1790 et fréquenté notamment par Danton, Hébert et Marat.

Pour se faire une idée des collections du musée Dupuytren : lien vidéo Youtube

Autre article en rapport avec la mort :

Thanatopracteur, un métier méconnu (avril 2019)

 

Autres textes en rapport avec Paris  :

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Musée d’Histoire de la Médecine

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49 réactions à cet article    


  • Surya Surya 10 décembre 2019 15:50

    Désolée, Fergus, j’ai pas pu m’en empêcher... Lien.  smiley

    J’ai pensé que ce dessin de Charles Adams illustrait parfaitement votre article.

    J’ai juste envie de dire que je ne pense pas être intéressée par la visite de ce musée s’il rouvre un jour. Rien que la photo de votre article est terrifiante.

    Pour ce qui concerne le problème de la tolérance envers les « monstres », il se pose lorsque les gens sont vivants, donc des personnes humaines qui ressentent des émotions, mais là il s’agit de cadavres. Personnellement je ne trouve pas ça fascinant du tout comme musée.

    En tout cas, votre article est très intéressant. 


    • Surya Surya 10 décembre 2019 16:03

      Celui là n’est pas mal non plus.

      Quant à ce qui motive les gens à aller voir ce genre de musées, j’ai trouvé ça.


    • Fergus Fergus 10 décembre 2019 17:37

      Bonjour, Surya

      Il n’y a pas, fort heureusement, que des « monstres » dans les collections Dupuytren. Mais je reconnais que la visite de ce musée, lorsqu’il était encore ouvert, n’était pas à recommander à tout le monde. 

      Je ne trouve pas non plus ce genre d’établissement « fascinant » à titre personnel, mais il est considéré comme tel par de nombreuses personnes qui ont eu l’occasion de le visiter. Peut-être faut-il voir là un effet de la concentration d’une telle quantité d’anomalies et de difformités plutôt que la vue de chacune d’elle qui pourrait caractériser un goût morbide. 

      J’avoue ne pas bien avoir compris le lien avec les dessins.


    • Surya Surya 10 décembre 2019 18:09

      ’soir Fergus,

      Ok, le premier dessin, c’est vrai que l’image est petite et on voit pas trop. La sage femme sort de la salle d’accouchement et annonce joyeusement au père, supposé être vraiment affreux (il a pas l’air vraiment beau quand même, on dirait un extra terrestre) : « félicitations, c’est un bébé », autrement dit on est soulagés, parce que vous êtes tellement horrible qu’on aurait pu s’attendre à autre chose (un monstre pour ne pas le nommer) venant de vous... C’est du Charles Addams tout craché.

      Le 2ème dessin, si vous regardez bien les détails, vous verrez que l’une des formes féminines de la guirlande a trois jambes au lieu de deux. Là aussi, typique de Charles Addams, et vu votre sujet, j’ai trouvé ça pour le moins approprié.

      Le troisième dessin se passe dans un cinéma, évidemment j’aurais préféré qu’il se passe au musée Dupuytren, mais si vous regardez bien, là aussi, vous verrez ce personnage (sadique ou voyeur, vu la tête qu’il fait...) au centre de la salle, se délectant d’images que l’on suppose épouvantables, ou d’une tristesse infinie, au milieu d’une salle pleine de spectateurs bourleversés. Je l’ai choisi pour illustrer le voyeurisme dont certains, même s’ils sont une minorité, ont sans doute fait preuve en allant visiter ce musée.


    • Fergus Fergus 10 décembre 2019 19:18

      @ Surya

      « C’est du Charles Addams tout craché »

      Je ne connaissais pas l’humour de ce monsieur. A la lumière de vos explications, je perçois effectivement le côté amusant de des dessins. Merci à vous.


    • Surya Surya 10 décembre 2019 20:13

      @Fergus

      C’est lui qui a créé The Addams Family ( La famille Addams) si vous en avez entendu parler.
      Je sais pas si c’est typique de l’humour américain, mais j’adore ses dessins à l’humour complètement décalé.
      Bonne soirée  smiley


    • Fergus Fergus 10 décembre 2019 20:33

      @ Surya

      Je ne connais la Famille Adams que de réputation. Je sais qu’elle compte, encore aujourd’hui, pas mal de fans.


    • Fergus Fergus 10 décembre 2019 20:33

      Bonsoir, CLOJAC

      Merci pour ces précisions aussi intéressantes qu’utiles.


    • Surya Surya 10 décembre 2019 20:42

      @CLOJAC

      Personnellement je trouve que ce genre de collections devrait être réservé aux étudiants en médecine. Au delà même du fait qu’il faut avoir le coeur bien accroché, je vois même pas l’intérêt pour le grand public d’aller voir cette expo, à part une curiosité un peu curieuse.

      Cela dit, c’est vrai qu’à l’époque ces foetus ne pouvaient pas vivre et étaient considérés comme des monstres, et peut être la médecine d’aujourd’hui leur permettrait de survivre et d’atteindre un certain âge ?

      Un peu comme les deux soeurs siamoises Américaines Abigail et Brittany à qui on ne donnait pas beaucoup de chances de survie à leur naissance, et qui ont maintenant 29 ans et sont intégrées dans leur communauté (mais elles se plaignent que parfois dans la rue certaines personnes les regardent avec des airs choqués, ça doit pas être facile tous les jours pour elles) Dans ce cas, on peut effectivement penser que ce genre d’expos peut participer à une forme d’éducation du grand public ? Franchement je sais pas.

      Dans la mesure où je ne vois pas du tout Abigail et Brittany comme des monstres mais simplement comme des personnes différentes, OK j’ai été surprise la première fois que je les ai vues à la télé mais après une minute la surprise est passée, je suppose que ce qui me choque, c’est le fait que ces foetus difformes sont des cadavres, et en plus exposés dans des jarres de formol. Celui sur la photo mise par Fergus a l’air de simplement dormir et c’est très impressionnant à regarder je trouve.


    • Surya Surya 10 décembre 2019 21:49

      Hem... Clojac semble vouloir que j’aie des cauchemars cette nuit...
      N’ayons l’air de rien... je vais pas répondre, comme ça il croira que j’ai pas vu son commentaire... 
       smiley


    • Fergus Fergus 10 décembre 2019 23:20

      @ CLOJAC

      « le musée de la médecine légale et de la police scientifique, administrativement rattaché à la morgue »

      J’ai entendu parler de ce « musée » installé dans les locaux de l’IML. Mais cela fait des décennies qu’il a disparu. J’ignore où sont passés les objets qui étaient exposés là. En avez-vous une idée ?


    • zygzornifle zygzornifle 10 décembre 2019 15:59
      Quel avenir pour les restes humains du musée Dupuytren ?

      La cantine du Sénat ....


      • Fergus Fergus 10 décembre 2019 17:13

        Bonjour, zygzornifle

        Ce n’est pas le même genre d’approche scientifique : on trouve plutôt là des fossiles !


      • Old Dan 15 décembre 2019 23:26

        @zygzornifle
        (Rires !)
        A l’ère de Facebook, du Moi-Je d’abord, du « tout à l’égo »...
        Quelle discrète leçon d’humilité !


      • Clocel Clocel 10 décembre 2019 16:13

        Des prototypes d’En Marche !?


        • Fergus Fergus 10 décembre 2019 17:14

          Bonjour, Clocel

          Allez savoir !


        • Clark Kent Séraphin Lampion 10 décembre 2019 16:59

          Les temps changent, les centres d’intérêts du public aussi.

          Il est intéressant de connaitre l’étymologie du mot « monstre » : c’est ce qui est montré (voisins : monstration et démonstration)

          Ce qui était montré pouvait l’être à des fins pédagogiques ou manipulatoires (religieux), mais le plus souvent il s’agissait d’étonner les badauds dans les foires, quand les horizons étaient limités au canton.

          Le glissement de sens de ce mot vers « anormal » est dû au fait que le mécanisme de curiosité et de frisson qui attirait les gogos vers les stands forains reposait à la fois sur le « voyeurisme » et le fait de se rassurer spoi-même an voyant aà quoi on avait échappé. 

          Les musées humains de l’époque coloniale ont représenté ce qu’il y a de plus odieux en la matière en présentant ce qui était différent comme « monstrueux ».

          Pour ce qui esst du musée en question, ces mécanismes n’étaient pas absents non plus, et aujourd’hui le public a accès à d’autres sources d’informations et ce n’est pas dommage.


          • Fergus Fergus 10 décembre 2019 17:26

            Bonjour, Séraphin Lampion

            Merci pour cette excellent commentaire, tant au plan étymologique qu’au plan philosophique.

            Il y a certainement eu une part de « voyeurisme » chez certains visiteurs du musée. Mais pas seulement car ce musée présentait un caractère didactique réel. Cela dit, il est vrai que les « autres sources d’information » rendent l’intérêt d’un tel établissement moindre. Encore que l’observation réelle des conséquences de certaines pathologies soit encore probablement très utile aux chercheurs et aux étudiants. Sans oublier les plasticiens et les spécialistes de la numérisation en 3D. 

            A noter, concernant Dupuytren, que ce musée n’a jamais fait de publicité à ma connaissance. Et ses plages d’ouverture étaient réduites.


          • Florian Mazé Florian Mazé 10 décembre 2019 18:59

            Les prédictions d’Ortega y Gasset se réalisent ; le monde post-moderne est par essence post-scientifique et post-rationaliste, et même si nos techniques sont développées, la recherche scientifique est méprisée jusqu’au plus haut de l’Etat. Un musée qui ferme, des collections qu’on n’arrive plus à conserver, cela donne une idée de la situation où nous sommes.


            • Fergus Fergus 10 décembre 2019 19:15

              Bonsoir, Florian Mazé

              Il y a en effet des sujets de préoccupation bien réels en matière de moyens alloués à la recherche scientifique. Cela dit, je ne connais pas suffisamment le sujet pour émettre un avis personnel sur la nature conjoncturelle ou durable de ce qu’il faut bien appeler une crise.

              Pour ce qui est du cas particulier du musée Dupuytren, ce n’est pas sa fermeture qui a posé problème, eu égard à la vétusté des locaux, mais les incertitudes qui pèsent sur sa possible réouverture.


            • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 10 décembre 2019 19:38

              Je pense que celui qui a donné son nom à ce musée, est ce personnage :Ici qui à été le premier a décrire la maladie qui porte son nom : La maladie dupytren.

              Perso, j’ai été atteins, et ce sur mes deux mains. , voilà à qui cela ressemblait mais pour bibi, c’était les 4 doigts de chaque main, ( sauf le pouce ) par exemple je ne pouvais pas enserrer une bouteille d’un diamètre supérieur à celui d’une petite bouteille verre de Coca Cola ! photo web


              Heureusement par une connaissance j’ai pu bénéficier du « traitement à l’aiguille » L’aponévrotomie, .et sur Wiki, voire rubrique:Traitement non chirurgical :Wiki.

              C’est du tonnerre, pas douloureux, après chaque intervention ( d’eux par doigts ) deux à trois jours plus tard, je bossais dans les jardins !

              La preuve avec mon article du:23/12/2008 :

              Les étangs de Villepey, une lagune en symbiose avec la « Grande Bleue » (2) ! .. avec cette phrase :j’ai décidé « d’aider » un peu la nature... alors dans le sable je commence à creuser un petit chenal : vidéo : 1,

              Vous pouvez remarquer que j’ai un pansement à ma main droite, en effet deux à trois jours auparavant, j’avais eu une séance sur cette dernière.. et je n’avais pas de douleurs à manier la pelle,eh !, encore en forme le P@py à 70 balais !!!! ( l’enregistrement est assez court , bicause le temps qu’il me fallait pour la charger avec ma connexion internet ,et je savais très bien que j’allais quitter le champ !!)


              Et cette méthode en cas où, est surtout réversible, alors qu’avec la méthode chirurgicale, c’est une autre paire de manches


              Maintenant j’ai les 7 doigts en flexion/extension normaux, .. sauf le pouce droit,... il aurait fallu faire une troisième séance,.. ce que je n’ai jamais fait !


              @+ P@py

              P.S.

              .. cette maladie touche aussi la zigounette,( Lapeyronie ).. ouf , j’ai échappé !!!!


              • Fergus Fergus 10 décembre 2019 20:24

                Bonsoir, Gilbert Spagnolo dit P@py

                Merci pour ce témoignage sur la maladie de Dupuytren. Je suis content pour toi que tu aies pu surmonter cette pathologie réellement handicapante.

                Dupuytren, je m’y suis intéressé dès mon enfance. Non pas pour la maladie dont tu as décrit les conséquences pour toi, mais pour la fracture de Dupuytren dont j’ai été victime à 14 ans :

                J’étais monté dans un arbre pour récupérer un ballon coincé dans le feuillage. En redescendant sur le tronc mouillé, j’ai glissé sur la fourche formée par les deux plus grosses branches et je suis tombé au sol. Manque de chance, il y avait une grille sous l’arbre : mon pied s’est coincé sous la grille tandis que je chutais. Résultat : fracture du tibia, fracture du péroné, fracture de l’astragale et déchirement des ligaments.

                Après 3 opérations et des mois de broche, j’ai recouvré la presque totalité de mes moyens, à deux exceptions près : j’ai dû abandonner mon poste d’ailier droit au foot pour me reconvertir en gardien de but, et il m’a fallu renoncer au saut en hauteur. smiley

                Je ne connaissais pas la maladie de Lapeyronie. J’en plains sincèrement les victimes.


              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 10 décembre 2019 21:10

                Un bon endroit a visiter avec sa nana lorsqu’ elle a une envie de bébé.


                • Fergus Fergus 10 décembre 2019 23:06

                  Bonsoir, Aita Pea Pea

                  Et quid de l’envie du compagnon ? Serait-il moins sensible ?


                • troletbuse troletbuse 10 décembre 2019 22:05

                  Ben dis donc,la manif a été rapide chez vous. A moins qu’une autre belle-sœur à vous n’ait été hospitalisée d’urgence aujourd’hui. A moins que vous n’emmeniez votre portable à la manif ? smiley


                  • Fergus Fergus 10 décembre 2019 23:11

                    Bonsoir, troletbuse

                    Hors-sujet !


                  • gruni gruni 11 décembre 2019 07:19

                    Bonjour Fergus

                    Merci pour cette article très intéressant. Je précise, même si c’est évident, qu’il sort de l’ordinaire. Si jamais un futur musée Dupuytren venait à renaître, inutile de me prévenir.


                    • gruni gruni 11 décembre 2019 07:23

                      @gruni

                      Merci pour cet article, c’est mieux smiley


                    • Fergus Fergus 11 décembre 2019 08:51

                      Bonjour, gruni

                      Merci à toi pour ce détour virtuel au coeur des collections Dupuytren. 

                      Promis : si ce musée rouvre, je ne te préviendrai pas. En revanche, je te signalerai une éventuelle réouverture du musée de l’Erotisme à Paris ou du musée du Slip à Bruxelles. smiley


                    • Francis, agnotologue JL 11 décembre 2019 09:33

                      Je ne sais pas qui a choisi l’illustration de cet article, mais je trouve ça déplaisant à chaque fois que je reviens sur la page des articles.

                       

                       smiley


                      • Fergus Fergus 11 décembre 2019 09:41

                        Bonjour, JL

                        Ce n’est pas moi qui ai choisi la photo qui illustre la page d’accueil mais bel et bien moi qui ai choisi les deux qui figurent dans l’article. Pourquoi ce choix ? Pour montrer le musée Dupuytren tel qu’il existait, et tel qu’existent encore les collections dans les sous-sols de Jussieu.

                        On peut effectivement trouver cela « déplaisant ». Je le reconnais d’autant mieux que je ne supporte pas moi-même la vue de la moindre seringue, spectacle qui m’est pourtant régulièrement infligé  notamment en période de vaccination  un peu partout sur le web, et ici-même sur AgoraVox.

                        Ainsi va la vie : on ne peut toujours échapper dans les illustrations médiatiques à ce qui nous déplaît ! J’en suis sincèrement désolé pour vous.


                      • Armelle Armelle 11 décembre 2019 10:11

                        Un peu glaçant mais passionnant...

                        C’est ce que j’appelle un article conforme à ce qu’on attendrait d’un journal citoyen, et qui questionne à nouveau sur le fond de ce journal, lequel à en lire les critiques via de multiples sources internet aujourd’hui, est en passe de devenir le torchon sale de l’information, ce qui étonne qu’à moitié !!! 

                        Il devrait pourtant se présenter comme un support permettant à chacun d’informer le lecteur sur des sujets non traités par les médias professionnels.

                        Il est important de le souligner quand 99 fois sur 100, les sujets ne sont que des plats réchauffés (souvent dans le même courant idéologique d’ailleurs), lesquels ne nous enseignent que rarement, et permettent uniquement à chacun d’y coller son grain de sel et pour d’autres leur grain de poivre, pour finalement reléguer ce support au vulgaire rang de réseau social. Une espèce de réseau social permettant aux uns d’exister, et à d’autres de se rassurer...

                        En fait, à l’exception d’articles à réel but informatif comme celui-ci, Agoravox devrait finalement présenter une simple liste de sujets dans lesquels chacun pourrait intervenir et y donner son avis, ça éviterait les montagnes d’inepties et les constructions orientées pour argumenter l’idéologie dominante...

                        Et dans cette imposante et insistante notion du « politiquement correct », je pense que si Agoravox et ses censeurs n’orientent pas celui-ci vers ce genre d’articles, neutres et informatifs, il est fort à parier que ce journal devenu bien pauvre, disparaisse corps et biens, obligeant notre joli noyau dur d’intervenants roses/rouges récurrents à chercher une autre raison de vivre...


                        • Fergus Fergus 11 décembre 2019 11:26

                          Bonjour, Armelle

                          Merci pour votre commentaire.

                          « Il devrait pourtant se présenter comme un support permettant à chacun d’informer le lecteur sur des sujets non traités par les médias professionnels »

                          Non traités, ou traités de manière confidentielle, localement ou à destination d’un public très ciblé. C’est ce que je m’efforce de faire. Et, comme vous, je regrette, la redondance de certains sujets.

                          J’espère comme vous que le support AgoraVox saura évoluer, d’une part pour éviter une périlleuse sclérose en matière éditoriale, d’autre part pour accentuer la lutte contre les interventions des trolls, lesquels contribuent à dénaturer les débats au détriment des vrais échanges d’idées.


                        • Aristide Aristide 11 décembre 2019 12:23

                          @Fergus

                          d’autre part pour accentuer la lutte contre les interventions des trolls, lesquels contribuent à dénaturer les débats au détriment des vrais échanges d’idées.

                          C’est avec ce genre de raisonnement que AgoraVox a mis un en place le système inique d’interdiction d’intervention de contradicteurs par un auteur ne supportant que l’approbation ou jugeant de la qualité de l’intervenant ou des interventions. Qui juge dans cette affaire ?  

                          Pour ma part cette chère représentante du Donbass dont le nom est au niveau de ses articles, ou ce professeur algérien lié au FLN ont usé de ce droit au titre de ce vous nommez « les trolls ». 

                          La première m’a interdit par le simple fait que je lui rappelais souvent que les extrémistes étaient des deux cotés et que la majorité comme souvent dans des conflits nationaux est la seule victime et cela quelque soit son camp. 

                          Le second pour sa critique assez constante de notre pays, et son absence complète de critique du régime dont il est un des tenants en Algérie, régime qui démontre actuellement sa vision d’une démocratie de façade en tuant les espoirs de la jeunesse, ...

                          Vous jouez avec le feu ...


                        • foufouille foufouille 11 décembre 2019 12:46

                          @Aristide

                          Le but est de rester entre copains ayant la même opinion.

                          Et sans critique pour la plupart des censeurs.

                          Quand la pub ne rapportera plus assez, le site fermera.


                        • Fergus Fergus 11 décembre 2019 12:47

                          Bonjour, Aristide

                          « C’est avec ce genre de raisonnement que AgoraVox a mis un en place le système inique d’interdiction d’intervention de contradicteurs par un auteur ne supportant que l’approbation ou jugeant de la qualité de l’intervenant ou des interventions »

                          Ce n’est pas le raisonnement qui est en cause, mais la possibilité donnée aux auteurs de bloquer des intervenants. Je n’y suis pas favorable, précisément parce que cela donne un pouvoir arbitraire aux auteurs. Si un blocage doit s’exercer, il doit passer par les gestionnaires du site, à mon avis.

                          A titre indicatif, sachez que suis moi aussi bloqué par Christelle Néant depuis que je me suis étonné  sans la moindre agressivité de voir sur l’un de ses articles de voir mentionnées les victimes pro-russes et pas du tout les victimes po-ukrainiennes.

                          Lorsque je parle de « trolls », je ne parle pas d’opposants au plan idéologique sur quelque sujet que ce soit, mais de personnes qui, de manière compulsive, inondent les débats de commentaires vulgaires ou insultants.


                        • Fergus Fergus 11 décembre 2019 12:52

                          Bonjour, foufouille

                          Je pense que tu te trompes. La preuve en est que, parmi les intervenants, il y a deux courants dominants : le courant populiste d’extrême-droite et le courant progressiste de gauche !


                        • Fergus Fergus 11 décembre 2019 12:54

                          Bonjour, Cadoudal

                          Une fois de plus, votre commentaire est totalement hors-sujet !


                        • foufouille foufouille 11 décembre 2019 14:27

                          @Fergus

                          Je parle des auteurs comme cabanel etc Cie qui bloquent sans raison valable.

                          Je remarque que ceux du même camp peuvent insulter sans soucis.


                        • Armelle Armelle 11 décembre 2019 16:19

                          @Fergus
                          Ce n’est pas, je pense, la présence de trolls qui est à regretter mais juste la forme de leurs interventions, la vulgarité s’y invitant que trop souvent. Et puis dans ce cas, certains comme Spartacus percevrait 99% de trolls ici vu la forme des réponses qu’on lui balance perpétuellement. Non justement leur présence peut être entendue pour certaines fois remettre à leur place « les tenanciers du bar », les profils récurrents ne pensant qu’à imposer leurs idées, lesquelles passent toujours par ces inlassables propos immatures.
                          Ce site, à travers l’idéologie qu’il véhicule de façon permanente n’est décidément pas impartial. Et c’est en ce sens que toutes les critiques que l’on peut lire sur internet se positionnent, sans compter l’incommensurable niveau de mensonges, élucubrations des uns et idioties des autres qui jalonnent les articles pour imposer une opinion quelconque.
                          Et c’est pour cette simple raison qu’Agoravox disparaîtra aussi vite qu’il n’est venu, et non parce qu’il n’y aurait plus de pub comme le suggère Foufouille, cet aspect ne pouvant être qu’une conséquence et non une cause !!!

                          C’est dommage car ce support pourrait être un formidable outil d’échange et de culture s’il n’invitait que des articles comme les vôtres ou ceux d’Alinéa ou Gruni pour ne donner que qqes exemples. Malheureusement il met systématiquement l’accent sur les torchons truffés d’inepties des Cabanel et autre PCRF...dont je n’imagine même pas la vie une fois déconnectés d’Agoravox...ou Christelle Néant qui reste pour moi une énigme tant le niveau d’ânerie qu’elle raconte est abyssale !!!

                          C’est pathétique...Mais au passage, ça donnera une vague idée des modérateurs et de leur sauce entente et copinage ...Un schéma profitable que ces mêmes gens dénigrent quand il concerne nos gouvernants !!! Le comble de la bêtise...et de la malhonnêteté intellectuelle...

                          Vous pourriez me rétorquer ; « mais pourquoi y venir alors », et bien tout simplement parce que j’ai toujours espoir qu’un jour le propriétaire y fasse un grand ménage de printemps, et renvoie les uns à leur guitare et d’autres à l’affûtage de la faucille b


                        • Fergus Fergus 11 décembre 2019 16:53

                          @ exol

                          « vous voulez faire le type progressiste , mais vous êtes un réactionnaire de la pire espèce , un complexé devant le reste des pseudos intellectuels mono maniaques et paranoïaques de ce site »

                           smiley Je n’ai de grands desseins politiques, seulement voter pour le camp qui me semble le plus à même d’améliorer les conditions de vie des classes populaires. Et oui, désolé, ce sont bien des valeurs de progrès social qui motivent mes choix, que vous le vouliez ou non.

                          Quant à vous, vous êtes inclassable. La seule chose que l’on connaît à coup sûr de vous, c’est votre goût immodéré pour le dénigrement et pour l’insulte, assénés le plus souvent de manière compulsive, comme il s’agissait d’une thérapie destinée à adoucir les tourments de votre intellect.


                        • Fergus Fergus 12 décembre 2019 11:33

                          Bonjour, exol

                          Je ne suis condescendant avec personne, ce n’est pas dans ma nature. Et s’il m’arrive d’être ironique, c’est uniquement à l’égard de personnes qui m’agressent gratuitement. 


                        • Réflexions du Miroir AlLusion 11 décembre 2019 15:31

                          Hi Fergus, non je ne vais pas dire « Dag Fergus »... smiley

                          Je me devais d’intervenir à la suite de votre article...

                          Non, je ne suis pas entré comme phénomène au musée Dupuytren que je ne connaissais d’ailleurs pas, Pourtant, j’ai été opéré par deux fois suite à ce qu’on appelle en médecine, la maladie de Dupuytren.

                          Fibrose qui entraîne la transformation de l’aponévrose palmaire et digitale et aboutit à la formation de brides fibreuses dans les mains ;

                          Ce qu’on en dit : Le traitement classique était chirurgical, le traitement percutané a désormais une place selon la forme et la sévérité de la rétraction. L’injection de collagénase donne également de bons résultats. Le taux de récidive, qui est le problème principal de cette affection, est plus important après un traitement percutané mais ne coupe pas les ponts à un traitement chirurgical".

                          Rien de bancale ni de banale, quoi...

                          Mais cela n’empêche pas d’écrire, ouf....


                          • Fergus Fergus 11 décembre 2019 16:18

                            Bonjour, AlLusion

                            Merci pour votre témoignage sur la « maladie de Dupuytren ». Il complète celui de Gilbert Spagnolo (cf. un peu plus haut) qui, lui aussi, a souffert de cette maladie handicapante.


                          • Réflexions du Miroir AlLusion 12 décembre 2019 09:19

                            @Fergus,
                             Je n’avais pas lu son commentaire.
                             Il décrit parfaitement le problème avec ses essais à l’aiguille qui sont un peu ce qu’on appelle chez du « vogel pick » (jeu de fléchettes).
                             Pour moi, ce furent les deux mains aussi qui tour à tour ont été touchées.
                             Le problème de récidive est réel puisque il me faudrait repasser une nouvelle fois à l’opération.
                             


                          • Fergus Fergus 12 décembre 2019 11:30

                            Bonjour, AlLusion

                            Ce type de pathologie est d’autant plus gênant qu’il empoisonne la vie au quotidien, ce dont les gens qui n’y sont pas confrontés n’ont pas forcément conscience. A cet égard, les témoignages de Gilbert Spagnolo et vous-même sont très utiles.

                            « Le problème de récidive est réel puisque il me faudrait repasser une nouvelle fois à l’opération »
                            Je vous souhaite bon courage, et surtout que cette nouvelle opération puisse déboucher sur une résolution durable du problème.


                          • agent ananas agent ananas 11 décembre 2019 15:46

                            Pour ceux qui se désolent de la fermeture du musée de l’érotisme à Pigalle, ils peuvent toujours aller stimuler leur libido en visitant les temples du kamasutra à Khajurao en Inde.

                            Il n’y a pas si longtemps l’Asie était le lieu où on pouvait voir des « monstres » vivants. Aujourd’hui les victimes de l’agent orange au Vietnam sont dans des centres spécialisés et les « anomalies de la nature » qui faisaient la manche pour quelques roupies en Inde ou des bahts à Bangkok sont devenues de rares visions cauchemardesques. Idem avec les mendiants mutilés du complexe d’Angkor remplacés aujourd’hui par les hordes de touristes, majoritairement chinois.

                            Dans sa liste des musées parisiens on peut regretter que l’auteur ne mentionne pas le Musée Guimet au Troca ... pour les nostalgiques et les amoureux de l’Asie qui n’ont pas le temps ou les moyens d’y aller.


                            • Fergus Fergus 11 décembre 2019 16:28

                              Bonjour, agent ananas

                              Le fait est que l’exposition de « monstres vivants » semble moins tolérée dans les pays d’Asie. Les touristes ne s’en plaindront pas. Encore faut-il que ces gens soient pris en charge, ce qui ne doit pas être assuré partout de manière exemplaire.

                              « Dans sa liste des musées parisiens on peut regretter que l’auteur ne mentionne pas le Musée Guimet au Troca ... pour les nostalgiques et les amoureux de l’Asie qui n’ont pas le temps ou les moyens d’y aller »

                              Vous avez raison, j’aurais dû. Et j’aurais pu, toujours pour les collections asiatiques, également citer Cernuschi. Mais aussi intéressants soient ces deux musées, ils ne figurent pas parmi les plus visités par les touristes.


                            • zygzornifle zygzornifle 12 décembre 2019 09:18

                              Beaucoup de ses pauvres ch’tits gars auraient pu avoir vu le niveau une carrière politique prometteuse voire faire figure mondiale dans la lutte contre le réchauffement climatique ....

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